1935 T.77 3e - 4e Trimestres.pdf

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consonne p, comme il le prétend,
mais pleinement justi
fiée s'il s'agit d'une voyelle. Ne serait-ce pas pour ce motif
qu'il a oublié de rappeler cette inscription,
et aussi la
bilingue latino-libyque du Bardo qui donne un démenti
non moins formel à sa conjecture ?
Dans cette dernière (C. I. L. 17317 ; lt. I. L. 85)
le nom
propre latin est Faustus ; dans le libyque, les quatre pre
miers signes sont FUST et le dernier =; le nom serait
donc FUSTQ
selon M. Meinhof. Est-ce vraisemblable ?
Une autre inscription bilingue, de Mactar, aujourd'hui
au Bardo (R. I. L. 31), est également passée sous silence par
M. Meinhof,
et vraisemblablement pour la même raison.
Dans la partie libyque se trouve le mot, très fréquent,
MDITE; dans le punique ce mot est transcrit non pas
prv~D comme le voudrait l'alphabet Meinhof, mais
Nmefn]
avec l'article devant le nom.
L'auteur examine cependant (p. 41)
libyque de Duvivier,
l'inscription punico-
qui n'est pas moins défavorable à ses
conjectures. Il ignore ou feint d'ignorer (t) l'étude que j'ai
consacrée à cette inscription d'après un estampage et
après examen de l'original. Il s'en tient à la lecture
matérielle, complètement erronée, du capitaine Mélix
(Bull, de l'Acad. d'Hippone, t. XXI) et il l'interprète à sa
façon. Son commentaire est le plus curieux spécimen de
ses aberrations
Il adopte l'opinion de Mélix qui voit dans 5 barres
terminant la première ligne libyque (à gauche) une
représentation schématique de la main dressée contre le
(1) M. Meinhof citant (p. 7, n. 1) le début de l'article du Journal
asiatique où j'ai traité des inscriptious libyques, il est difficile de
croire qu'il «it ignoré la suite de cet article, et de ne pas conclure, ou
que ses recherches ont été fort superficielles, ou qu'il laisse volontai
rement de côté ce qui peut contredire le système imaginé par lui.