1935 T.77 3e - 4e Trimestres.pdf

dernier lieu,
par Gsell dans le Recueil des Inscriptions
latines de l'Algérie. M. Meinhof ignore totalement cet
important ouvrage.
Ainsi, pour l'inscription de Sactut (C. I. L., VIÏI, 5220
et 17395 ; Reboud 24 ; Halévy 34 ; Gsell, /. L. A. 147 ;
/{. /. L. 151) (1) , la lecture d'Halévy,
le latin,
peu correcte pour
est seule mentionnée. M. Meinhof ne tient aucun
compte des rectifications de Gsell,
l'existence d'un nom latin Saclulius.
et il croit encore à
Il en est de même pour l'inscription de NABDHSEN
(C.l.L. 5218 et 17393; Reboud 8 ; Hai. 74; L.L.A.,
138 ; R. I. L., 145). Négligeant complètement les
rectifications ultérieures, l'auteur adopte les lectures
d'Halévy, fautives aussi bien dans le latin que dans
le libyque. Il croit le nom nrdds « tout à fait sûr »,
parce qu'il se retrouve encore dans Hai. 55 (— Reb.
30). Or Hai. 55 contient deux erreurs ; premièrement, il
omet le N final, qui se trouve dans Reboud ; secondement,
le R doit, d'après les estampages, être corrigé en B. —
propos de cette inscription,
A
on peut juger de la hardiesse
des conjectures de l'auteur : « La suite (dit-il, p. 27)
paraît mal copiée : nous devons avoir m au lieu de III
et —
au lieu du point » ; et comme cela doit répondre à
Coluzanis, il s'ensuit que m a la valeur de t. Par malheur
pour la conjecture, le texte libyque est parfaitement bien
conservé et correctement reproduit. Au reste le m (qui a
la valeur de t dans les inscriptions horizontales de
(1) L'abréviation R. I. L. désigne le Recueil des Inscriptions libyques
publié aux irais du Gouvernement général de l'Algérie. Nous
indiquons les textes qui se trouvent dans la partie déjà imprimée de
cet ouvrage. Nous espérons le mener promptement a bonne lin,
et il
aurait déjà vu le jour si l'Imprimerie Nationale avait apporté plus
d'activité à son exécution Le Recueil en est actuellement au n" 658.