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permis à noire chère revue de reprendre sa périodicité
trimestrielle,
enrichie cette fois par le nombre, l'impor
tance et la variété des sujets traités, des chroniques, de
la bibliographie. Je ne prétends point que tout soit par
fait et qu'il n'y ait plus rien à améliorer : il nous reste
notamment à rendre cette périodicité conforme aux
échéances du calendrier. Ceci ne dépend plus seulement
de nos collaborateurs. Il est indispensable que notre
éditeur fidèle, M. Carbonel, y
mette aussi du sien. Je
lui adresse ici un appel qui, j'en ai la confiance, sera
entendu.
k L'activité de la société ne s'est d'ailleurs pas limitée
aux soins à donner à son enfant premier né. Elle a colla
boré, si je puis dire, à d'autres paternités. Il me faut à
ce propos rendre un nouvel hommage à l'esprit d'initia
tive de M. le Recteur Hardy
qui a conçu de vastes des
seins auxquels nous nous trouvons associés. L'un est
la création de l'Institut d'Etudes Orientales dont les
animateurs sont puisés parmi les professeurs de la Faculté
des Lettres,
qui sont aussi nos collaborateurs les plus
directs. La Revue Africaine est heureuse de donner
l'hospitalité de ses pages au Bulletin du nouvel Institut,
qui, sous la savante direction de M. Georges Marçais,
notre Vice-Président, est appelé à jouer un rôle essentiel
dans le quadruple domaine de l'histoire, de la linguis
tique, de la sociologie et de la littérature orientales. Par
lui, l'Université d'Alger marquera avec édlat le rôle
propre qu'elle doit naturellement s'attribuer parmi toutes
les Universités de France, dont elle dispense déjà l'en
seignement général dans des conditions qui lui assignent
une des premières places. Par lui aussi, l'étude des con
ditions présentes de la vie musulmane et de son évolu
tion sera poursuivie avec une méthode, une compétence
qui assurent à ses enquêtes une portée,
scientifique, mais sociale,
non seulement
et je dirai politique. Jamais
plus beau champ d'activité et de recherches s'est-il