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gauche de la femme,
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une poignée de terre que l'on plie
dans le carré magique et que l'on va jeter dans le trou
d'un vieux tombeau .sans nom connu.
On compte parmi les découvertes merveilleuses de la
science,
comme une perle « du trésor des ouléma an
ciens » (voir Ibn Elhadjdj, Chomous el Anouar, p. 90),
une pratique chère aux amanls jaloux et aux gigolos
pour vieilles femmes riches : l'amoureux doit porter
sur lui, un samedi, en témoignant son ardeur,
un talis
man composé avec les mots moqtadir flâna maître
d'une Telle (le mot moqtadir est un des 99 noms
d'Allah). Jamais femme n'a trahi un homme qui lui
ait fait sentir la puissance de ce charme,
en a fait boire une décoction.
surtout s'il lui
Le samedi est un jour propice aux maléfices ayant
pour but de séparer les amants (tefrîq). A cet effet, on
choisit un tesson de poterie mal cuite et facile à réduire
en poussière ; on y écrit des passages du Coran ayant
trait à la division, surtout celui où il est parlé de l'éloi-
gnement du ciel et de la terre (Cor. V, 20 ; XXVI, 23,
etc.) ; on brise ce fragment et on le pile. On en jette les
débris dans la demeure de ceux que l'on veut séparer,
en invoquant les démons, entr'autres le rouhani Derdiaïl
qui, dans ce cas, doit à la racine supposée (derder
parsemer) de son nom la fonction de disperseur.
Les maléfices sous toutes les formes, colorés du nom
de ted.mîr eddâlem châtiment du coupable,
se rangent
sous le signe du samedi volontiers. Le commerçant, que
gêne la prospérité d'un concurrent déclaré déloyal,
choisit neuf fèves noires sur lesquelles il écrit des signes
cabalistiques que lui enseigne un professionnel ; il les
pile en récitant la sourate du Tremblement de terre
(Ezzelzla), le dernier samedi d'un mois, et il va en jeter
la farine le même jour, à une heure funeste (à la dou
zième heure d'ordinaire) dans le magasin de son en
nemi, en récitant la sourate GUI : « J'en jure par