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et en le fermant à la fin. Elle nomme l'homme et la
mère de cet homme en refermant le couteau. Cette
nuit-là,
celui-ci doit se trouver tout ouvert sous le ma
telas, en travers du lit, à l'endroit où l'homme pose son
liane. Le lendemain, quand l'homme va sortir,
elle pro
nonce la formulette et y ajoute : « Je t'adjure, ô Allah,
de glacer sa nefs (sa force géné.sique)
el elle referme le couteau. Pendant sept nuits,
de même. Dans la nuit,
pour les autres »,
elle opère
veille du samedi (ou veille du
mercredi plus rarement), elle jette le couteau fermé
dans un puits. On assure que cet homme est désormais
de glace pour les autres amours aussi longtemps que le
couteau reste dans l'eau froide du puits.
Pour éteindre un amour violent dans le cœur d'un
amoureux ou d'une aman le, on fera chauffer à blanc
une hache ou une binette sur lesquelles l'écrivain pu
blic aura écrit la sourate Iasin,
qui se récite aux enter
rements. On plonge l'instrument dans de l'eau que l'on
fait boire à la personne que l'on veut guérir de sa pas
sion en exprimant ce vœu : « Que son cœur se refroi
disse comme ce fer I » Il faut choisir un samedi pour que
le charme agisse. Le fer refroidi doit passer la nuit à la
belle étoile pour que le cœur amoureux soit définitive
ment éteint.
La femme qui trouve son mari trop
dur avec elle et
\eut le rendre plus indulgent, coupe la pointe d'un
pain de sucre, l'enveloppe dans un chiffon et lui fait
passer la nuit du vendredi au samedi in pudendis suis.
Le lendemain matin elle le fait absorber dans son café
au brutal, qui, ainsi sucré, se montrera d'humeur plus
trailable.
Une autre mauresque, dont le mari est trop méfiant à
son gré, se lève de bonne heure un samedi pour uriner.
Elle recueille dans une tasse la première goutte et U,
dernière de sa miction et les serl au jaloux dans son
déjeuner du matin ; elle marmotte, pendant qu'il les