1935 T.77 3e - 4e Trimestres.pdf

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dans des termes très conciliants : « Comme nous avons
sujet de croire que V. H. désire bien continuer cette
amitié et cette bonne intelligence en suite de ce qui a
été écrit de sa part el que pour y concourir nous voulons
bien aussi continuer à tenir un ambassadeur à votre
cxcelse Porte... » (i). Les ambassadeurs vénitiens rap
portaient de Paris de bonnes paroles : « Discorsi di
pompa e parole di complimente »,
mais point de
secours; ils ne cachaient même pas que la Chrétienté
n avait rien à espérer de Louis XIV (2). « Les intérêts
de la couronne, écrivait l'un d'eux vers 1668, à cause
du voisinage des provinces maritimes,
bonne entente avec les Turcs d'Afrique,
comportent la
pour épargner
aux sujets les dommages que fréquemment leur font les
Barbaresques ». Enfin, quand,
après l'expédition de
Gigeri, le Pape eut pris connaissance de la dépêche saisie
par les Algériens, il fut édifié sur le beau zèle du roi
T. C. Louis XIV ne cessa pas d'ailleurs d'affimer sa
piété el son dévouement au Pape. L'instruction au duc
de Chaulnes, à cet égard, est un chef-d'œuvre (3) :