94 Décembre 2009 - Mairie de Port de Bouc

Une mission
humainement
exaltante
Texte
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N.Chayne
04
Déléguée du préfet
à l’égalité
des chances,
Moktaria Safis
intervient sur
le territoire de
Martigues
Port de Bouc.
E
n rencontrant les acteurs de la politique
de la Ville, au printemps dernier,
Mme Perdereau, préfet déléguée
pour l’égalité des chances, témoignait
un vif intérêt à la situation de Port de Bouc
et manifestait une écoute attentive et
constructive. En septembre dernier, aux
côtés du préfet Michel Sapin, elle présentait
les douze premiers délégués du
préfet, nommés dans les Bouches-du-Rhône,
dont Moktaria Safis, déléguée pour les
villes de Martigues et Port de Bouc.
En quelques semaines seulement, la jeune
femme a su s’immerger dans notre ville
et fait désormais partie de la chaîne de
solidarité en place pour lutter contre les
inégalités sociales. Elle s’inscrit comme
un maillon essentiel entre les différentes
instances de l’État, les élus locaux et
l’ensemble des partenaires associatifs et
institutionnels.
Emploi, éducation, citoyenneté, habitat,
cadre de vie, rénovation urbaine, prévention
de la délinquance, accompagnement
social, Moktaria Safis ne ménage pas
son énergie pour faciliter les projets du
Contrat Urbain de Cohésion Sociale, en
mesure de répondre aux besoins des Port
de Boucaines et Port de Boucains, toutes
générations confondues.
Sur le terrain
Comme une évidence pour elle, cette
mission passe par des rencontres fréquentes
avec les acteurs de terrain :
« Comprendre un territoire, c’est
d’abord le connaître, il est important
de nouer des contacts pour ressentir
les problématiques, pour accompagner
et soutenir des initiatives, notamment
dans le domaine du social où les gens
sont au cœur des actions entreprises.
La conjugaison de tous les acteurs est
indispensable si l’on veut atténuer les
problèmes de ceux qui en ont besoin,
si l’on veut apporter des résultats tant
qualitatifs que quantitatifs ». Sensible
aux relations humaines, Moktaria Safis
ne cache pas son enthousiasme à travailler
sur un territoire où la participation
des habitants fait corps avec la
ville : « Que ce soit à Martigues ou à
Port de Bouc, je mesure l’importance
de l’implication des bénévoles associatifs
par exemple ou encore des personnes
fréquentant les centres sociaux
dans les projets pour leur ville. Même si
je n’en suis qu’au début de ma mission,
c’est un dynamisme que j’éprouve
tous les jours et qui rend ma mission
toujours plus exaltante ».
En charge de faire remonter les besoins
du territoire et de sa population auprès
du préfet à l’égalité des chances, afin
de trouver des solutions adaptées,
Mme Safis intervient pour défendre
des projets et appuyer l’obtention d’un
financement. « Ma délégation d’interlocuteur
de l’ensemble des acteurs présents
sur le territoire consiste à
coordonner, à alerter et à faire des propositions
visant à renforcer l’action des
services de l’État dans les quartiers,
afin d’améliorer la connaissance des
difficultés rencontrées et de soumettre
des propositions d’évolution au préfet.
Une tache humainement stimulante ».
Le chant d’une sirène
Marine est
une adolescente
qui sait garder
les pieds sur terre
tout en laissant
libre cours
à ses passions.
T
outes les personnes présentes au
marché de Noël l’année dernière la
reconnaîtront. Marine Ruiz a ensorcelé le
cours Landrivon avec son « Ave Maria ».
Dans le froid qui régnait ce jour-là, elle a
su réchauffer, avec sa seule voix, le cœur
des gens. Elle a seize ans aujourd’hui,
bientôt dix-sept et, comme un heureux
présage pour chaque nouvelle année
qui débute, Marine fête son anniversaire
le 1er janvier. Membre de la chorale
Enfance Do Ré créée au sein de l’école
de musique et de danse, elle participe
activement à tous ses concerts depuis
l’âge de 12 ans. Elle ne souhaite cependant
pas en faire un métier. Même si la
demoiselle est une passionnée. Une pas-
sionnée de chant bien sûr, mais pas seulement,
la musique d’une manière générale
l’a toujours attirée. Elle s’est essayée
au violon et à la guitare avant de faire du
chant sa prédilection. Ses préférences
vont au R’n’B, à la pop, et étonnamment
pour son âge, au jazz, un style musical
qu’elle affectionne particulièrement.
Jamais rassasiée
Marine n’est jamais rassasiée et décline
ses passions à l’infini depuis toute petite:
danse, claquettes, tennis, natation, et
surtout équitation. Cela a été un crèvecœur
pour elle de devoir mettre de côté
le cheval cette année faute de temps.
Car, entre le chant, la natation qu’elle
pratique régulièrement et les études, il
ne reste plus trop de place… : « Il a fallu
faire un choix. J’ai arrêté l’équitation
parce que je n’avais plus le temps de me
consacrer pleinement aux compétitions
tout en assurant au lycée et en prenant
des cours de chant ». Elle a choisi donc,
et pour notre plus grand plaisir, de continuer
de chanter. Mais pas question pour
elle de perdre la tête, Marine garde les
pieds sur terre et met toutes les chances
de son côté pour devenir un jour kiné,
tout en continuant à chanter: « le chant,
en plus de me détendre, m’a permis de
me confronter au regard des autres et
de prendre confiance en moi. Ce qui
m’attire le plus, c’est de chanter pour les
gens ». Un amour pour la scène qu’elle
nous fait partager chaque année pendant
les festivités de Noël. Cette saison,
Marine a choisi un chant celtique
d’Enya, qu’elle interprétera en solo avec
le soutien de sa chorale durant le marché
de Noël du 12 décembre à 17h30.
Une chorale dans laquelle s’est glissée sa
petite sœur de 8 ans, Manon, à qui elle
a transmis, semble-t-il, la fibre musicale.
Mathilde, sa professeur de chant à l’école
de musique, ne cache pas son envie
de les faire chanter un jour toutes les
deux en duo. Comme le cheval qu’elle
aime particulièrement, Marine n’arrête
pas son galop en si bon chemin. Elle
prépare avec son lycée un concert
humanitaire prévu au printemps prochain
à la salle du Grès à Martigues. Elle
est aussi à la recherche d’un groupe de
musique, avis aux amateurs…
Texte
A.Susanna
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N.Chayne
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