94 Décembre 2009 - Mairie de Port de Bouc

p ’ d attache
ort
Magazine de Port de Bouc
n ° 94 décembre 2009
Bimestriel gratuit
2
Noël en fête
4/5
Portraits
12
Tennis club
14
Hip Hop
16
Réforme des
institutions

Texte
Images
N. Chayne
A
près avoir fait leur lettre au Père Noël, les petits port de
boucains s’apprêtent à recevoir l’homme en habit rouge
sur le cours Landrivon et bien sûr son lot de surprises.
Noël accessible à tous, c’est un Noël aux couleurs de la solidarité
qui commence par la tournée des chants de Noël du
Conseil général. Les Libanais ont le sens de la fête. Et ils
aiment le faire partager, c’est donc un spectacle qui promet
une belle soirée du 6 décembre. Parmi les nouveautés de
cette année, le marché de Noël commence en nocturne vendredi
11 par une parade à laquelle tout le monde est invité.
Des petites lumières seront distribuées aux enfants qui donneront
un air de fête à la rue Nédelec.
Gala de la solidarité.
Bonne idée que celle de Mutuelle sport qui a décidé de créer
un spectacle spécial Noël, écrit et mis en scène par tous les
animateurs du club et interprété par tous les gymnastes. Pour
assister à ce gala unique, il suffit d’offrir un ou plusieurs jouets
neufs ou en très bon état au moment de la réservation, au siège
du club, situé rue de la République, dans les allées Cassin.
Les jouets seront répartis aux associations humanitaires de la
ville pour distribution aux enfants. Une initiative qui joint le
solidaire à l’agréable. Toujours au chapitre des nouveautés,
préparez vos baskets pour danser sur du moonwalk avec Virginie,
Samir et les nouveaux adeptes port de boucains. Notons
également que toutes les animations proposées aux enfants
(à l’exception des stands qui font gagner des lots), pour Noël
en Fête et pour le Noël des Mômes, sont gratuites et que pour
pratiquer le trampoline à l’élastique, il faut retirer des billets
dans les commerces affiliés à l’association des commerçants.
Parions que ces journées de fête seront encore réussies,
notamment grâce au partenariat établi entre la Ville de Port
de Bouc, l’office de tourisme, les centres sociaux, l’association
des commerçants et artisans, les amis du Bénin, la Fanfare,
l’Ajes, l’ASL, le Cnat, le conservatoire de musique.
Joyeuses fêtes à tous
En ce mois de décembre,
faire la fête ensemble
pour que Noël
n’oublie personne.
Dimanche 6 décembre « Les chants chrétiens du Liban »
Tournée des chants de Noël du conseil général.
17 h, église ND de Bon Voyage, gratuit sans réservation.
Du 7 au 11 décembre « Bourse aux jouets »
Toute la journée, centre social Fabien Menot.
Vendredi 11 décembre « Noël en Fête »
16 h, ouverture du marché de Noël sur le cours Landrivon
18h15, « Parade des lumières », de l’espace Gagarine au
cours Landrivon sur les traces du Père Noël, avec fanfare et
groupe déambulatoire.
19 h, spectacle des cracheurs de feu sur le cours Landrivon,
suivi d’un chocolat chaud.
Samedi 12 décembre « Noël en fête »
De 9 h à 20 h, marché de Noël sur le cours Landrivon.
40 artisans, manèges, ferme pédagogique, activités sportives,
manuelles et ludiques, maquillages, boîte aux lettres
du Père Noël et photos avec lui.
14 h, déambulations des jongleurs, échassiers et sculpteurs
de ballons.
17h30, chants de Noël avec la chorale enfantine Enfance do ré.
18 h, arrivée du Père Noël, feu d’artifice, chocolat, vin et
marrons chauds.
Gala du cœur et de la solidarité.
Spectacle musical et gymnique autour de Noël de la Mutuelle
sports loisirs et culture.
19h30, gymnase F. Billoux. Réservation au siège du club, en
échange d’un jouet en bon état. Ou le soir au gymnase, s’il
reste des places.
Concert de Noël
Ensemble instrumental renaissance et chorale Crescendo
21 h, église ND de Bon Voyage, réservation au conservatoire.
Dimanche 13 décembre
De 9 h à 18 h, marché et animations sur le cours Landrivon
Rencontres avec les peluches géantes.
16 h, spectacle de moonwalk.
Samedi 19 et dimanche 20 décembre
« Noël des mômes »
Animations, activités jeux gratuits pour les enfants.
Toute la journée, espace Gagarine.
Éditorial
Les fêtes de fin d’année approchent et on aurait lieu de s’en
réjouir, car cette période symbolise la solidarité et le partage.
Pour autant, je ne peux m’empêcher de penser au manque
d’argent et aux souffrances de plusieurs d’entre nous.
Je pense aux attaques massives à l’encontre des populations
modestes: taxation des indemnités accordées aux accidentés
du travail, menace de privatisation de la poste, de suppression
de la démocratie locale… Je pense à la disparition ou au risque
de suppressions d’emplois pour d’innombrables salariés, comme
c’est le cas chez nous avec la fermeture annoncée d’Azur chimie
qui incarne la poursuite d’une politique dramatique qui, à
force de recourir à la recherche inconsidérée de profit, ferme
les entreprises et asphyxie les conditions de vie du monde du
travail. C’est un contresens pour l’ensemble de la société
humaine qui rêve d’un monde où l’injustice sociale ferait place
à une juste répartition des biens. Ainsi l’humanité, dans une
logique de coopération, serait en mesure de construire une
planète digne de ses enfants. C’est tout le sens de nos actions
quotidiennes. En cette période traditionnellement consacrée
aux enfants, nous avons, cette année encore, voulu intensifier
nos initiatives pour que chaque famille port de boucaine profite
de ces moments de fête, de ces plaisirs à se retrouver
autour de festivités accessibles à chacun. Port de Bouc est une
ville où les valeurs de solidarité sont essentielles. Qu’il me soit
permis de remercier l’ensemble des bénévoles du monde associatif
qui participent activement à cet élan solidaire, s’y impliquant
de tout leur cœur. Je sais qu’ensemble nous
éprouverons la joie de voir briller des étincelles dans les yeux
des enfants. Au nom de l’ensemble du conseil municipal, je
vous souhaite de passer d’agréables fêtes de fin d’année.
Vœux du maire à la population:
Jeudi 14 janvier 18 h à l’espace Gagarine.
Vœux du maire dans les quartiers:
19 janvier au CS F.Menot à 18 h,
21 janvier au CS J.Brel à 18 h,
23 janvier à la salle A.Peyre à 11h30,
26 janvier au CS N.Mandela à 18 h,
28 janvier au CS L.Tichadou à 18 h.
Avec tout mon dévouement,
Patricia Fernandez-Pédinielli
maire de Port de Bouc.
02 03

Une mission
humainement
exaltante
Texte
image
N.Chayne
04
Déléguée du préfet
à l’égalité
des chances,
Moktaria Safis
intervient sur
le territoire de
Martigues
Port de Bouc.
E
n rencontrant les acteurs de la politique
de la Ville, au printemps dernier,
Mme Perdereau, préfet déléguée
pour l’égalité des chances, témoignait
un vif intérêt à la situation de Port de Bouc
et manifestait une écoute attentive et
constructive. En septembre dernier, aux
côtés du préfet Michel Sapin, elle présentait
les douze premiers délégués du
préfet, nommés dans les Bouches-du-Rhône,
dont Moktaria Safis, déléguée pour les
villes de Martigues et Port de Bouc.
En quelques semaines seulement, la jeune
femme a su s’immerger dans notre ville
et fait désormais partie de la chaîne de
solidarité en place pour lutter contre les
inégalités sociales. Elle s’inscrit comme
un maillon essentiel entre les différentes
instances de l’État, les élus locaux et
l’ensemble des partenaires associatifs et
institutionnels.
Emploi, éducation, citoyenneté, habitat,
cadre de vie, rénovation urbaine, prévention
de la délinquance, accompagnement
social, Moktaria Safis ne ménage pas
son énergie pour faciliter les projets du
Contrat Urbain de Cohésion Sociale, en
mesure de répondre aux besoins des Port
de Boucaines et Port de Boucains, toutes
générations confondues.
Sur le terrain
Comme une évidence pour elle, cette
mission passe par des rencontres fréquentes
avec les acteurs de terrain :
« Comprendre un territoire, c’est
d’abord le connaître, il est important
de nouer des contacts pour ressentir
les problématiques, pour accompagner
et soutenir des initiatives, notamment
dans le domaine du social où les gens
sont au cœur des actions entreprises.
La conjugaison de tous les acteurs est
indispensable si l’on veut atténuer les
problèmes de ceux qui en ont besoin,
si l’on veut apporter des résultats tant
qualitatifs que quantitatifs ». Sensible
aux relations humaines, Moktaria Safis
ne cache pas son enthousiasme à travailler
sur un territoire où la participation
des habitants fait corps avec la
ville : « Que ce soit à Martigues ou à
Port de Bouc, je mesure l’importance
de l’implication des bénévoles associatifs
par exemple ou encore des personnes
fréquentant les centres sociaux
dans les projets pour leur ville. Même si
je n’en suis qu’au début de ma mission,
c’est un dynamisme que j’éprouve
tous les jours et qui rend ma mission
toujours plus exaltante ».
En charge de faire remonter les besoins
du territoire et de sa population auprès
du préfet à l’égalité des chances, afin
de trouver des solutions adaptées,
Mme Safis intervient pour défendre
des projets et appuyer l’obtention d’un
financement. « Ma délégation d’interlocuteur
de l’ensemble des acteurs présents
sur le territoire consiste à
coordonner, à alerter et à faire des propositions
visant à renforcer l’action des
services de l’État dans les quartiers,
afin d’améliorer la connaissance des
difficultés rencontrées et de soumettre
des propositions d’évolution au préfet.
Une tache humainement stimulante ».
Le chant d’une sirène
Marine est
une adolescente
qui sait garder
les pieds sur terre
tout en laissant
libre cours
à ses passions.
T
outes les personnes présentes au
marché de Noël l’année dernière la
reconnaîtront. Marine Ruiz a ensorcelé le
cours Landrivon avec son « Ave Maria ».
Dans le froid qui régnait ce jour-là, elle a
su réchauffer, avec sa seule voix, le cœur
des gens. Elle a seize ans aujourd’hui,
bientôt dix-sept et, comme un heureux
présage pour chaque nouvelle année
qui débute, Marine fête son anniversaire
le 1er janvier. Membre de la chorale
Enfance Do Ré créée au sein de l’école
de musique et de danse, elle participe
activement à tous ses concerts depuis
l’âge de 12 ans. Elle ne souhaite cependant
pas en faire un métier. Même si la
demoiselle est une passionnée. Une pas-
sionnée de chant bien sûr, mais pas seulement,
la musique d’une manière générale
l’a toujours attirée. Elle s’est essayée
au violon et à la guitare avant de faire du
chant sa prédilection. Ses préférences
vont au R’n’B, à la pop, et étonnamment
pour son âge, au jazz, un style musical
qu’elle affectionne particulièrement.
Jamais rassasiée
Marine n’est jamais rassasiée et décline
ses passions à l’infini depuis toute petite:
danse, claquettes, tennis, natation, et
surtout équitation. Cela a été un crèvecœur
pour elle de devoir mettre de côté
le cheval cette année faute de temps.
Car, entre le chant, la natation qu’elle
pratique régulièrement et les études, il
ne reste plus trop de place… : « Il a fallu
faire un choix. J’ai arrêté l’équitation
parce que je n’avais plus le temps de me
consacrer pleinement aux compétitions
tout en assurant au lycée et en prenant
des cours de chant ». Elle a choisi donc,
et pour notre plus grand plaisir, de continuer
de chanter. Mais pas question pour
elle de perdre la tête, Marine garde les
pieds sur terre et met toutes les chances
de son côté pour devenir un jour kiné,
tout en continuant à chanter: « le chant,
en plus de me détendre, m’a permis de
me confronter au regard des autres et
de prendre confiance en moi. Ce qui
m’attire le plus, c’est de chanter pour les
gens ». Un amour pour la scène qu’elle
nous fait partager chaque année pendant
les festivités de Noël. Cette saison,
Marine a choisi un chant celtique
d’Enya, qu’elle interprétera en solo avec
le soutien de sa chorale durant le marché
de Noël du 12 décembre à 17h30.
Une chorale dans laquelle s’est glissée sa
petite sœur de 8 ans, Manon, à qui elle
a transmis, semble-t-il, la fibre musicale.
Mathilde, sa professeur de chant à l’école
de musique, ne cache pas son envie
de les faire chanter un jour toutes les
deux en duo. Comme le cheval qu’elle
aime particulièrement, Marine n’arrête
pas son galop en si bon chemin. Elle
prépare avec son lycée un concert
humanitaire prévu au printemps prochain
à la salle du Grès à Martigues. Elle
est aussi à la recherche d’un groupe de
musique, avis aux amateurs…
Texte
A.Susanna
image
N.Chayne
05

06
Image
Texte
C.Errera
Projet santé nutrition
Pour
promouvoir une
alimentation
équilibrée et
une activité
physique.
D
T o i n e
le Port de Boucain
de Martigues, promoteur en santé nutrition
», financé par le GRSP (groupement
régional de santé publique) dans le
cadre du Plan régional de santé
publique dont les objectifs sont de promouvoir
une alimentation équilibrée et
une activité physique, de modifier favorablement
les comportements alimentaires:
« faire en sorte que la population
générale et plus particulièrement les
enfants, les adolescents, les jeunes
adultes et les populations précaires
modifient favorablement leur comportement
alimentaire et développent une
Un accompagnement
ernièrement, enfants et parents de
l’Ajes (association jeunesse pour
activité physique ».
l’éducation et le sport) ont pris ensemble
le petit-déjeuner en compagnie d’Élodie
Contre l’obésité
Andreu, diététicienne et intervenante de La population française est de plus en
l’hôpital de Martigues.
plus touchée par des problèmes d’obési-
Outre l’aspect convivial de ce début de té, sédentarité et dénutrition. D’où l’in-
matinée, il était question surtout de faitérêt de prendre part à ce projet de
re prendre conscience, aux deux généra- sensibilisation à la prise d’une alimentations,
de l’importance de ce premier
repas de la journée. Ensuite, les parents
tion équilibrée. Oui, apprendre à manger
doit faire partie du quotidien.
’Association pour faciliter l’insertion
L professionnelle des jeunes diplômés,
d’emploi. Elle assure la diffusion de ces
informations sur son site internet
se sont retrouvés en atelier pour les sen- À Port de Bouc, l’Ajes est partenaire,
réunit l’ensemble des organisations étu- www.afij.org ainsi que dans sa lettre
sibiliser à la constitution d’un repas Élodie intervient régulièrement le merdiantes
représentatives et les mutuelles emploi des jeunes diplômés « Entrée
équilibré. Les enfants, de leur côté, se credi dans les groupes de cette associa-
étudiantes. Elle agit en faveur de l’accès active ». Elle diffuse des offres de pre-
sont penchés sur des jeux ludiques sur tion. « Elle est également intervenue sur
à l’emploi des jeunes diplômés depuis mier emploi recueillies directement
l’alimentation. Après l’élaboration d’un un de nos séjours pendant les vacances
près de 15 ans. Son but est d’aider les auprès des grandes entreprises comme
menu par les adultes, certains sont allés de la Toussaint, à la Grande Motte, où
jeunes issus de l’enseignement supé- des PME/PMI, consultables dans les
faire les courses afin de concocter le elle a travaillé dans le cadre d’un prorieur
à accéder à un premier emploi. accueils Afij, sur www.afij.org et au Pôle
repas de midi. Cette initiative n’est pas gramme sur l’alimentation », confie
L’Afij informe les jeunes diplômés sur les emploi. Environ 10000 jeunes ont ainsi
isolée, elle relève d’un projet: « Hôpital Nordine Brazza, directeur de l’Ajes.
conditions de leur première recherche été accompagnés individuellement vers
toi
Souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année aux Port de Boucains, petits et grands, mais recommande une extrême prudence lors des soirées
nocturnes qui les accompagnent. Rappelle qu’entre boire ou conduire il faut choisir et que seul celui qui n’a pas bu prend le volant.
N’est pas surpris de voir qu’en 20 ans
S’est rendu sur le chantier de construction Ne s’étonne plus de la suppression de
d’euros que rapporteront la taxation des nous sommes passés de 300 millions à
de la gendarmerie maritime et apprécie 192 blocs opératoires dans les hôpitaux S’inquiète des répercussions de la crise
indemnités aux accidentés du travail et plus d’un milliard d’êtres humains qui
la volonté d’insuffler de la mémoire col- publics. Le désert chirurgical suit celui croissante de la pêche qui a déjà engen-
les 15 milliards d’exonérations fiscales souffrent de la faim, puisque l’eau,
lective aux nouveaux équipements com- des maternités en zone rurale.
dré la perte de plusieurs chaluts ici et qui
consenties aux quelques familles les plus l’agriculture, la santé, le travail, le logeme
cela a été fait avec le théâtre, le Selon votre région, vous ne serez pas annonce celle de six thoniers à Port
riches du pays. Se dit que décidément, ment sont placés sous la tutelle des
cinéma, la maison des sportifs.
traité dans les mêmes conditions. Vendre.
l’injustice sociale est galopante.
appétits des multinationales…
ne
Fait le parallèle entre les 150 millions
vers l’emploi
L’Afij vient
à Port de Bouc
aider les jeunes
diplômés dans
leur recherche
d’emploi ou de stage.
l’emploi en 2008 dans les 50 relais et
150 permanences en France.
Dans l’ouest du département des Bouchesdu-Rhône,
l’Afij a un relais à Martigues et
des permanences à la Maison des services
publics de Port de Bouc.
Au relais de Martigues, plus d’une centaine
de jeunes ont bénéficié d’un accompagnement
individuel en 2008, grâce au soutien
financier de la région Paca, du département
des Bouches-du-Rhône, de Martigues,
Port de Bouc, Miramas et de l’Acsé.
Contact : Adeline Pitous, chargée de
mission insertion jeunes diplômés.
Tél.: 0442441630
E-mail: martigues@afij.org
Essaie de se mettre à la place des
familles modestes qui ne parviennent
pas à joindre les deux bouts et ne
s’étonne pas que 20 % de vols supplémentaires
aient été commis sur les produits
alimentaires de première nécessité,
comme les pâtes, le riz, les couches pour
bébé…
Texte
A.Pitous
07

échos de la ville
08
À la perdrix
Les vieux fusils de « la Perdrix » se sont retrouvés comme chaque
année à Castillon pour une matinée chasse. Accompagnée et encadrée
par les jeunes de la Société, cette journée a recueilli un franc
succès amical et fraternel, autour d’un bon repas mitonné à souhait.
En hommage aux Morts
Texte : N.Chayne
Fidèle aux traditions, la municipalité de Port de Bouc, rendait
hommage aux morts de la commune, dimanche 1 er novembre
devant le monument aux morts du cimetière, avec dépôts de
gerbes dans quatre lieux: morts pour la France, Souvenir Français,
Crématistes et « Ceux qui sont restés en Afrique du Nord ».
Une cérémonie, comme chaque année, empreinte d’émotions
où l’on notait la présence de corps constitués, de représentants
d’associations munis de leur drapeau tricolore, de la fanfare et
d’administrés autour des conseillers municipaux. René Giorgetti,
1 er adjoint, indiquait dans son allocution, que cette année, notre
communauté s’est endeuillée de plusieurs des siens, des jeunes
et des moins jeunes: « Je crois qu’il est nécessaire que, régulièrement,
l’ensemble de notre communauté se réunisse et se souvienne
collectivement de celles et ceux, toutes générations
confondues qui nous ont quittés et qui, d’une certaine façon
continuent d’accompagner plusieurs de nos actes ».
Texte/photo : C.Errera
Invasion d’effrayantes créatures
Vendredi 30 octobre, on a fêté Halloween dans les structures
de la ville. Au centre de loisirs municipal, dans les ALSH
(accueil loisirs sans hébergement) des centres sociaux…
Qu’on apprécie ou pas, Halloween séduit les enfants! Halloween
est une fête qui vient d’Irlande, mais on peut y voir
également un rapport lointain avec une fête celte appelée
Samain. En effet, pour les Celtes, l’année se terminait le
31 octobre, et l’on supposait que ce jour-là, une passerelle
devenait possible entre les vivants et les morts. Et pendant
ces vacances de la Toussaint, de nombreuses activités
ont tourné autour de cette festivité! Ça a donné l’occasion
aux équipes d’animation de mettre en place des ateliers
manuels pour réaliser des masques « hideux » ou encore de
décorer de grosses citrouilles en les creusant… Puis accompagnés
d’adultes, les enfants grimés et déguisés ont fait la
tournée de leur quartier pour quémander quelques friandises.
Qui plus est, la section jeunesse et l’espace multimédia
de la médiathèque Boris Vian, proposaient un atelier
« monstres, sorcières et Cie », un jeu de plateau conçu intégralement
par l’équipe, ayant fait recette auprès des jeunes
participants. Somme toute, une fête attrayante pour celles et
ceux qui aiment jouer à se faire peur!
Vaccinations
Texte/photo : C.Errera
Le centre de vaccination contre la grippe A est ouvert le lundi,
mercredi et jeudi de 13h30 à 17h30 à la maison départementale
de la solidarité, rue de la République à Port de Bouc.
Contact: 0442065783
Ouverture le dimanche 20/12/09
Par arrêté du maire en date du 30 octobre 2009 et conformément
aux dispositions réglementaires, les établissements
commerciaux de vente de détail de la Ville pourront être
ouverts au public le dimanche 20 décembre 2009.
Pour le contournement, maintenant
La pétition pour le contournement routier rencontre des échos
très favorables. Samedi 14 novembre les élus du groupe majoritaire
engageaient le débat à ce sujet dans la galerie commerciale
de Carrefour, où la pétition a connu un franc et massif
engouement. Nous vous rappelons que signer cette pétition
revêt une importance majeure pour l’aboutissement du projet,
en attente depuis quarante ans. Les pétitions seront déposées
en préfecture le 15 décembre. Départ en bus à 17h30 devant
la mairie. Vous pouvez les signer en mairie, à la maison des services
au public, à la médiathèque et dans les centres sociaux,
où des urnes sont prévues à cet effet. La signer massivement
permettrait d’accélérer l’ouverture de l’enquête publique.
Rouler en toute sécurité
Texte/photo : N.Chayne
Les vacances sont l’occasion pour certains enfants et ados de
prendre part aux diverses activités programmées au sein des
centres de loisirs. Il leur est proposé des ateliers travaux
manuels, des activités sportives, des spectacles, des séances
ciné, etc. Les éducateurs sportifs du service municipal des sports
interviennent régulièrement dans les structures locales pour initier
les jeunes à différentes pratiques sportives. Tel était le cas
notamment pour le groupe passerelle (6-12 ans), qui, sous un
beau soleil automnal, a participé à une balade urbaine sur deux
roues! Les cyclistes étaient accompagnés de deux éducateurs
sportifs: Akim et Fred. Une activité qui, outre son aspect sportif,
avait également pour objectif de les sensibiliser aux règles
de sécurité routière à respecter lorsqu’on effectue une promenade
à travers les artères de la ville, l’importance du port du
casque… Autant de consignes, qu’ils devront continuer à appliquer
même à titre individuel.
Texte/photo : C.Errera
La belle avenue
Deux objectifs à la rénovation de l’avenue du golfe : la sécurisation
routière et l’aménagement d’une promenade en front
de mer. Les travaux de la première tranche s’achèvent et
embellissent la côte du couchant. La chaussée rétrécie coupe
la vitesse, et les palmiers sur le terrain central donnent une
perspective estivale à ce lieu prisé par les Port de Boucains.
Tout comme la promenade qui permet désormais, aux petits
comme aux grands, de marcher tranquillement.
11 novembre fraternel
Texte/photo : N.Chayne
La commémoration du 11 novembre a été célébrée sous le
signe de la nécessaire coopération entre les peuples, notamment
à travers la lecture de témoignages d’anciens poilus relatant
des signes de fraternisation dans les tranchées. Passage
très émouvant lu par Thyphanie et Fakina, à travers la lettre
d’un soldat à sa sœur: « Nos adversaires ne sont pas les barbares
qu’on nous a décrits, ce sont des hommes avec des
familles, des espoirs et des peurs et aussi l’amour de leur pays.
En d’autres termes, des hommes pareils à nous. Pourquoi les
journaux ont-ils voulu nous en faire croire autrement? ».
« Rendre hommage aux poilus et aux victimes de toutes les
guerres, c’est construire un monde où l’absence de conflit ne
sera plus considérée comme une interruption momentanée
mais comme l’éclosion d’une culture fertile, celle d’une paix
indéfectible, sur une terre féconde pour toutes et tous », soulignait
Patricia Fernandez-Pédinielli.
Texte/photo : N.Chayne
09

CULTURE
10
Informations :
Coordination culturelle 0442405192,
théâtre le Sémaphore 04 42063909,
médiathèque Boris Vian 0442066554.
Cinéma
En collaboration avec l’Aflam, cinéma d’Algérie: projections
des films : « Baba el oued city » de Merzak Allouache et
« Mascarades » de Lyes Salem, accompagnées d’un buffet
oriental.
Vendredi 4 décembre à partir de 18h30 au Méliès.
Concert
Tournée des chants de Noël du conseil général 13:
« Les chants chrétiens du Liban ».
Dimanche 6 décembre à 17 h à l’église ND de Bon
Voyage.
Ecopolis
Sur le thème « Maladies professionnelles: l’amiante » en
présence de Danielle Demarch, auteur du livre, « Clara et
les poussières bleues – victimes de l’amiante – récits de
grands témoins ».
Mardi 8 décembre à 18h30 à la médiathèque.
Cinéma
Journée internationale des droits de l’homme contre l’exclusion,
soirée organisée en collaboration avec le CCFD,
Amnesty International et la Ligue des Droits de l’Homme.
Projection du film « Samson et Delilah » de Warwick
Thornton, suivie d’un débat et d’un buffet convivial.
Mercredi 9 décembre à 18 h au Méliès.
Paroles de femmes
Sur le thème « Nos peurs sociales » en présence du psychosociologue,
Rolland Fillod.
Jeudi 10 décembre à 14 h à la MSP.
Café lecture
Autour de l’ouvrage de G. Dragoman « Le roi blanc ».
Vendredi 11 décembre à 14 h à la médiathèque.
Concert
Concert de Noël avec l’orchestre de l’Ensemble Instrumental
Renaissance et la chorale Crescendo.
Samedi 12 décembre à 21 h à l’église ND de Bon
Voyage.
Spectacle
« La grande épopée de petit bonhomme » par le groupe
Démons et Merveilles, un spectacle tendre et drôle, masqué,
visuel et sans texte, destiné aux enfants scolarisés
dans les écoles maternelles de la ville.
Jeudi 17 et vendredi 18 décembre au Sémaphore.
Carnet de voyage
Voyage au Bhoutan animé par Georges Delattre.
Vendredi 18 décembre à 18h30 à la médiathèque.
Spectacle
« Plus loin, plus haut, plus fort! », spectacle de Christophe
Alévêque, « Pour se faire du bien sans se faire de mal ».
Vendredi 29 janvier à 20h30 au Sémaphore.
Livres
Terre d’asile terre d’exil,
d’Hélène Polydoros, aux éditions A
Certainement trouverez-vous des personnages de votre
mémoire et de votre enfance à travers ce livre dont le titre
même évoque Port de Bouc. Nous sommes en mars 1946,
Dimitri et Stavro débarquent de Grèce. Désormais ils sont émigrés,
désormais ils travaillent aux chantiers et construisent des
bateaux, seuls rêves possibles avec leur pays d’origine. Une
tranche de vie très émouvante qui oscille entre joie et tristesse,
au rythme d’une écriture très agréable. En vente à l’Alinéa.
Mes Pièces détachées,
de Pierre Grafféo, aux éditions Pacte Sud
Après la trilogie politico-romanesque Mario Gato, Pierre Grafféo
publie quatre courtes pièces de théâtre. Quatre décors différents
dans l’univers des gens ordinaires. Des personnages, comme
tout le monde, qui passent de la réalité la plus dure à l’absurde,
égarés au creux d’un monde déshumanisé, des personnages
avec l’humour pour seule arme, les mots pour seule
force et le passé pour tout bagage. En vente à l’Alinéa.
Musique
Extatic Malancòni,
Sam Karpienia
Bonheur et tristesse traversent la Méditerranée
entre engagement rock et passion
occitane. Sam pétrit les mots et les
étire à la façon des hommes qui chantaient
pour soulager leur labeur, pour soulager
leur fardeau. Tandis que la mandole de Daniel Gaglione
éternise le temps comme un oiseau ses ailes déployées. « Laisser
émerger une douleur, c’est comme une seconde nature »
résume Karpienia. À écouter d’urgence.
Des idées de cadeaux
made in Port de Bouc
Le cahier déchiré,
de Jo Ros aux éditions Pacte Sud
Après une période professionnelle consacrée aux jeunes en difficulté
en tant qu’éducateur à la protection judiciaire de la jeunesse,
et au développement de la citoyenneté mais aussi, après
un intervalle culturel qui lui a permis de créer un collectif de
recueils de la mémoire ouvrière du chantier naval de Port de
Bouc, Jo Ros relate dans ses livres cette épopée sociale et
humaine. En vente à l’Alinéa.
La Tour de Bouc,
de Robert Perroto-André, aux éditions Lacour.
Cette traduction en français contemporain des « Mémoires »
de Laurent de Coriolis a été établie d’après le manuscrit original
trouvé dans son cachot dans la tour du fort de Bouc. Il put
retracer la révolte aixoise et émailler son récit de quelques coutumes
provençales et de recettes culinaires. Le traducteur a
volontairement retranscrit le texte en français régional qui était
son parler naturel, certains mots et expressions n’étant que
peu ou pas traduisibles en français académique. Succulent. En
vente à l’office de tourisme.
Des Gens d’ici,
de Marie d’Hombres,
aux éditions Ref 2C
Ouvrage qui recueille une partie de la mémoire de la population
issue de cultures différentes et qui est venue à Port de
Bouc creuser son Port d’attache. Cette collecte de mémoire
s’inscrit dans le cadre du projet « d’une rive à l’autre » initié
par la Ville qui a demandé à l’association Récits de collecter et
d’écrire des témoignages de Port de Boucains venus d’ailleurs
afin de raconter, par leurs voix, l’histoire de leur vie et de leur
ville. En vente au service de coordination culturelle.
Des vagues et des
ruisseaux,
la grande Sophie
Une parenthèse fraîche et
pétillante dans les longues journées
d’hiver. Une pop beaucoup
plus épurée, en limite de la kitchenmusic
qui lui collait à la peau. Une
instrumentation habillée en dimanche, tant elle est élégante
et vous accompagne toute la journée. Des textes
dans lesquels on se retrouve tous un peu. Que du bonheur.
Avec en prime une reprise guitare de Barbara sur
« Dis quand reviendras-tu? ».
Texte
image
N.Chayne
11

Texte
A.Susanna
Images
N.Chayne
12
Service gagnant
L
« Le tennis, un sport réservé à tous ».
Tel est le slogan de la
fédération française de tennis,
qui s’adapte comme un gant
à Port de Bouc et
à son club de tennis.
es instances nationales qui coordonnent
la pratique du tennis en France
tiennent à souligner aujourd’hui l’ouverture
de ce sport au plus grand nombre:
« Un sport accessible à chacun, pratiqué
par une communauté solidaire, fière de
son sport, des valeurs, des règles et des
rites qu’il incarne, prête à le partager
avec tous ceux désireux de le découvrir
». Cette ouverture est récente, car
de par ses origines historiques (il a été
pratiqué pour la première fois dans les
cours royales), le tennis est souvent res-
té plus ou moins réservé à une classe
sociale plus favorisée. Sauf à Port de Bouc.
Comme dans bien d’autres activités,
qu’elles soient culturelles ou sportives,
les Port de Boucains ont toujours su passer
outre les barrières, qu’elles soient
sociales ou financières, pour se consacrer
pleinement à leurs passions.
Et le tennis en est un exemple frappant.
Précurseur, car devançant d’une trentaine
d’années les nouvelles ambitions
d’ouverture de la fédération française, le
tennis club fait partager à tous les Port
de Boucains qui le souhaitent les joies de
ce sport. C’est le complexe sportif Jean-
Christophe Unia qui l’abrite et ce n’est
pas un hasard. C’est avec émotion que
sa présidente, Lætitia Ruiz, évoque la
mémoire de son ami d’enfance:
« À chaque fois que je viens au club, j’ai
une pensée pour Jean-Christophe qui
pratiquait le tennis à Port de Bouc avec
mon frère et qui était un ami très cher ».
C’est d’ailleurs son frère, Stéphane Parramon,
qui dispense les cours aujourd’hui.
Fort de son brevet d’État, il initie
les petits et les grands depuis 1992 aux
joies de ce sport qui a conquis son cœur
il y a longtemps. Il continue d’ailleurs
toujours les compétitions et gagne régulièrement
les championnats. Pour lui,
« le tennis apprend la vie. C’est un sport
qui demande beaucoup d’effort, physiquement
et psychologiquement. Dans
les compétitions, on retrouve très souvent
des situations auxquelles on est
confronté dans la vie ».
Jeu, set et match
Aucun répit pour le club de tennis qui
organise pratiquement tous les week-
ends, d’octobre à juin, des compétitions
pour tous les âges sur les cours port de
boucains, de quoi contenter tous ceux
qui sont avides de se mesurer aux
autres. Le tournoi « adultes » de l’année
dernière, l’« Open port de boucain », a
rassemblé près de 250 joueurs venus de
toute la France.
Mais avant d’affronter des adversaires,
les Port de Boucains peuvent se perfectionner
ou découvrir le tennis sous les
conseils de Stéphane ou encore de Thomas,
un jeune initiateur sportif qui s’occupe
en particulier des tout-petits avec
le mini-tennis.
Dès 5 ans, les enfants peuvent appréhender
ce sport de façon ludique et
éducative grâce à des jeux et à du matériel
adapté. C’est un premier pas vers un
apprentissage qui deviendra de plus en
plus pointu au fur et à mesure de la pratique.
La présidente est d’ailleurs particulièrement
attentive à cette initiation
toute en douceur, qui révèle souvent
de véritable vocation.
Certains joueurs sont très attachés au
club et en sont membres depuis de très
nombreuses années.
L’esprit club à la port de boucaine
« Je ne veux pas faire un club d’élite »,
c’est la ligne de conduite de la présidente
et elle y tient.
Stéphane partage d’ailleurs complètement
ce point de vue: « C’est un club
familial avec une très bonne ambiance,
tant avec les jeunes qu’avec les adultes.
Notre objectif est semblable à celui véhiculé
par la Ville, c’est-à-dire rendre
accessible le sport à tous, dans l’esprit
de permettre à chacun d’arriver à son
meilleur niveau.
D’autant plus que le club de Port de
Bouc n’a rien à envier aux autres clubs
de la région, car la Ville met à notre disposition
un site très agréable pour pratiquer
en toute quiétude ».
Et ce qui rend d’autant plus agréable la
pratique du tennis à Port de Bouc, ce
sont toutes les animations organisées
par le club en parallèle des cours et des
compétitions, qui permettent à tous de
se rencontrer autour d’un barbecue,
d’un loto ou d’un gâteau des rois, tout
au long de l’année.
13

Texte
images
N.Chayne
14
Invitation au Hip-Hop
À l’initiative de la Ville,
le hip-hop est désormais
une activité qui prend
une importance capitale
dans la vie de plusieurs
jeunes Port de Boucains.
«
Pour le moment, on fait plus du Boucwalk que du moonwalk…
», souligne avec humour la jeune fille qui connaît
quelques difficultés à bien synchroniser ses haussements de
tête avec ses haussements d’épaules. Mais c’est avec un
sérieux exceptionnel que les adolescents du centre social mettent
en pratique les conseils de Virginie, danseuse et prof de
hip-hop professionnelle. « Elle nous explique bien, on écoute
et on essaie de faire comme elle dit. Seule à la maison, j’imaginais
que c’était plus facile, mais je me régale… ». Huit, neuf,
dix, le rythme est donné et le petit groupe se transforme en
zombies comme dans un célèbre clip. « En décembre, vous
pourrez peut-être faire partie du spectacle qu’on donne à
Noël, vous ne vous débrouillez pas mal pour un troisième
cours… », rassure Virginie.
Au moment de la pause, deux jeunes garçons me fixent des
yeux et m’invitent à les regarder faire quelques acrobaties de
hip-hop. Ils ont vite compris la musique. Au bout d’une heure
de cours, ça transpire dans les tee-shirts. Mais visiblement, chacun
y a pris énormément de plaisir. Et l’on se dit à la semaine
prochaine, avec plein de pas de danse dans la tête. « Je vais
m’entraîner chez moi, c’est trop fort. Pourvu que je me rappelle
l’enchaînement » s’inquiète, en guise d’au revoir, une
toute jeune fille.
Ça vient du jazz
Hip-hop, Breakdance, Moonwalk, entre les trois il y a comme
une continuité… Originaire des ghettos noirs de New York, ce
mouvement culturel des années 70 traverse le temps, au point
d’être désormais pratiqué dans le monde entier et de s’ancrer
comme une culture urbaine majeure.
Qui dit danse, dit musique et celle-ci conjugue continuité et
rupture avec la musique noire américaine. Continuité parce
qu’elle est issue des work songs et des negro-spirituals et de
leurs balades musicales qui traitent des conditions de vie des
Afro-Américains, qu’elle intègre des rythmes de jazz et de ragtime,
de blues et de soul, et bien sûr de funk. On peut toutefois
parler de rupture car les jeunes des ghettos qui, à l’origine,
l’ont mixée, n’étaient pas des instrumentistes, mais avaient
pour devise : Le hip-hop est une chose que l’on vit.
Courant issu des États-Unis, aujourd’hui, la scène hip-hop française
est considérée qualitativement comme la deuxième derrière
celle des États-Unis. La prof Virginie en fait partie et,
parmi toutes ses activités, elle a choisi de donner des cours à
Port de Bouc.
Si l’on peut considérer le futsal comme une culture profondément
ancrée dans la culture port de boucaine, force est de
constater que ce n’était pas le cas avec le hip-hop qui jusqu’à
présent ne fédérait que quelques adeptes. « Durant les
vacances scolaires, à travers l’opération Bouge avec ton quartier,
nous initions les jeunes à des activités qui sortent des
sports traditionnels, nous avons sollicité Virginie pour faire des
démonstrations de hip-hop et de moonwalk. On a senti qu’il
se passait quelque chose… », souligne Kamel, du service
municipal des sports. Et de souligner que l’enthousiasme s’est
répandu aussi parmi les ados, qui jusque-là ne s’inscrivaient
pas forcément dans des structures associatives ou institution-
nelles présentes sur le territoire : « C’est ce qui, à nos yeux,
nous semble le plus important, conjuguer avec eux des activités
culturelles et sportives en développant les liens sociaux ».
Responsable du service des sports, Odile précise que ce projet
a été un détonateur dans lequel filles et garçons adhèrent:
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser, à notre époque
filles et garçons ont du mal à pratiquer des activités sportives
ensemble, je dirais même que beaucoup de filles ont du mal à
pratiquer une activité tout court. D’où la force de cette perspective
».
À l’échelle de la ville
C’est ainsi qu’a germée l’idée d’un projet fédérateur à l’ensemble
de la Ville, un projet qui mobilise le service municipal
des sports, les centres sociaux et, à travers eux, une kyrielle de
jeunes adeptes qui, cours après cours, s’inscrivent dans une
représentation commune.
Groupes d’enfants, groupes de jeunes se réunissent pour ne
former qu’un seul et même spectacle vivant, sans perdre leur
propre identité. Ce n’est pas le spectacle d’un centre social,
mais une scène où tous les quartiers se rencontrent. « J’en suis
heureux » souligne un jeune garçon, « car il est vrai que je ne
connais pas bien ceux des Amarantes ». Plutôt encourageant
tout ça. Renseignements au service municipal des sports:
0442406590 ou dans le centre social de votre quartier.
Du nouveau
à la Mutuelle
sports loisirs
et culture
En sommeil depuis une dizaine d’années, la section
tennis de table rouvre ses portes à la Mutuelle
sports. Une nouvelle qui devrait ravir les enfants à
partir de 11 ans, les jeunes et les adultes! Ainsi, les
entraînements se déroulent le vendredi de 18 h à
20 h à la salle Gaston Rivière avec Didier Ripert.
« Si les personnes en manifestent l’envie, ils peuvent
participer aux rencontres départementales de
tennis de table FSGT » précise Magali.
De plus, « Sports collectifs féminins », est également
une section récente proposée au club, qui
mixe trois activités: le foot, le hand et le basket.
Elle s’adresse aux jeunes de quinze ans et plus, les
entraînements ont lieu sous la houlette de Christelle
Romain, le samedi de 12 h à 14 h au gymnase
Romain Rolland.
Sans omettre d’évoquer la section tir à l’arc placée
sous la responsabilité de Robert Plaza, qui après
quelques années d’interruption, revient sur le
devant de la scène. Les entraînements sont ouverts
aux enfants à partir de 6/8 ans, aux ados et aux
adultes, et se tiennent le mardi de 19 h à 20h30
au gymnase Anatole France.
Bien évidemment, pour prendre part à ces activités,
il est obligatoire de s’acquitter de la licence du club,
qui donne droit également aux entraînements de
toutes les autres disciplines proposées par l’association.
Contact: 0442062216.
Texte
C.Errera
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I comme infos
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Ensemble contre la réforme des institutions
Au moins 6 millions d’euros de TP en moins, fin des
aides aux financements de travaux, fin des communes
et de la démocratie locale: personne ne peut
approuver cette réforme.
« Ce projet de réforme des collectivités et la suppression de
la taxe professionnelle bouleverseraient le quotidien de
chaque habitant » soulignait Patricia Fernandez-Pédinielli
lors de la première réunion de quartier. Et d’expliquer
qu’en perdant au moins 6 millions de TP et les financements
croisés issus du conseil général et du conseil régional,
qu’en redéfinissant notre commune tel un quartier
d’une métropole, Port de Bouc perdrait la possibilité de se
développer conformément aux souhaits de ses habitants.
« Nous n’aurions plus les possibilités de concrétiser les projets
que l’on discute et décide ensemble ».
Comment bâtir des équipements comme la maison des
services au public ou la rénovation des quartiers sans bénéficier
des dotations du Conseil régional et du conseil départemental?
Comment créer et faire fonctionner les services
publics locaux? Comment contribuer à la vie associative
sans les recettes de la TP ? Ces questions émanent d’un
projet de réforme basé sur des choix financiers étrangers
aux besoins des populations, mais en osmose avec l’enrichissement
des grands groupes privés. Marc Depagne
démontre cette logique par le prix de l’eau: « Ici, la gestion
publique de l’eau nous permet de faire payer le m 3 au prix
coûtant: 1,77 €. À Marseille, par exemple, l’eau est gérée
par un gros fournisseur privé qui prend sa marge bénéficiaire
au passage et monte le prix à 3,16 €, au détriment
de la population ».
Taxe professionnelle
« Jusqu’à présent l’évolution de la taxe professionnelle a
permis de compenser la baisse constante des dotations de
l’État aux communes et de, tout naturellement, faire parti-
ciper les entreprises qui utilisent routes, réseaux téléphoniques,
électriques, équipements au budget communal…
À contrario des banques qui reçoivent des aides financières
issues de l’argent public, pour ensuite spéculer en bourse,
nous utilisons ces ressources pour répondre à l’intérêt
général. À travers cette réforme, l’État demande indirectement
aux communes d’augmenter les impôts d’une population
qui a déjà du mal joindre les deux bouts ou de
diminuer les dépenses d’investissement (ce qui ôterait des
chantiers aux entreprises locales et donc des emplois) voire
même, de supprimer un agent de la fonction publique sur
deux. Nos orientations sont en complète contradiction
avec ces perspectives. Nous ne nous résoudrons pas à
gérer notre ville de cette façon-là » insiste le maire en
appelant à une large mobilisation pour contrer cette réforme
injuste.
Pour un référendum
Un vœu a été adopté par le conseil municipal, d’ores et
déjà approuvé par plusieurs conseils municipaux, dont les
maires adhérents de l’association des maires de France. Il
appelle notamment le Gouvernement et les parlementaires
à engager une véritable réforme des finances locales, à
renforcer les acquis de la décentralisation, la solidarité territoriale
et le rôle primordial des communes dans la gestion
des services publics de proximité et comme pilier de notre
démocratie. Au cours des différents débats qui émergent
dans la commune, de nombreuses personnes se positionnent
en faveur d’un grand débat public suivi d’une consultation
nationale. « On ne touche pas à la République sans
consulter le peuple » soulignait un habitant de la Bergerie.
Une évidence pour l’ensemble des participants et des élus
qui appellent à un rassemblement contre ce projet.
Le prochain numéro de Port d’attache consacrera un dossier
spécifique à ce sujet.
La Tribune d’Expression...
Groupe de la majorité
Nous vous informons régulièrement des dangers
de la suppression de la taxe professionnelle
et de la réforme des collectivités
territoriales. Présentées comme une simplification
administrative par le président de la
République, il en tait les vrais enjeux.
Le danger est pourtant réel. Cette organisation
administrative remettrait en cause l’autonomie
des collectivités tout comme l’autorité
des populations à décider de leurs projets de
vie et de ville et ne respecterait pas les orientations
politiques que se donnent les citoyens
à travers leurs élus de proximité. Ce serait
remettre en cause les valeurs et les principes
d’égalité de la République. En limitant aux collectivités
la clause de compétence générale,
Groupe de l’opposition
La politique locale menée actuellement me conduit
à mettre sur la place publique certains agissements
que je trouve insupportables. Comment des élus
qui se disent de gauche peuvent-ils agir de la sorte?
Des centaines de Port de Boucains se retrouvent
sans logement et vivent dans des conditions inhumaines.
Cette misère est exploitée par certains marchands
de sommeil à Port de Bouc qui se font un
maximum de fric sur cette pauvreté et là encore
personne ne dit rien! Concernant l’attribution des
logements sociaux, on fait croire à l’étude impartiale
des dossiers mais la réalité est tout autre: c’est la
magouille généralisée! Pendant que certaines
familles attendent jusqu’à 8 ans pour obtenir un
logement, d’autres les obtiennent en quelques
semaines et parfois même sans numéro d’enregis-
Se mobiliser pour la démocratie
en réduisant un poste d’agent de la fonction
publique sur deux, en regroupant de force les
collectivités au sein de mégapoles démesurées,
le gouvernement veut ouvrir des marchés
nouveaux aux grandes entreprises et
augmenter leurs profits. Il va jusqu’à reprocher
aux communes de favoriser les petites
entreprises à travers les marchés publics.
Quant à la suppression de la fiscalité locale,
elle vise à baisser la contribution locale des
grandes entreprises qui bénéficieraient gratuitement
des services tels que les routes et tous
les équipements dont elles ont besoin. Par
cette diminution des recettes, l’État obligera
les collectivités à reporter la charge des
dépenses sur des ménages déjà fragilisés par
trement. Soyez proche du pouvoir en place et vous
passerez devant tout le monde: ça, c’est la devise
des nouveaux communistes qui sont en réalité comme
les autres, c’est-à-dire à vomir! Concernant les
embauches à la mairie, il y a hold-up de la « pieuvre
communiste ». Comment les Port de Boucains peuvent-ils
supporter cela? Si le nez de certains élus
s’allongeait à chaque promesse d’embauche et à
chaque mensonge, leur nez dépasserait la superficie
de l’URSS. Certains responsables de service sont
parachutés à Port de Bouc, venant d’autres villes
alors que nos territoriaux à nous seraient parfaitement
capables d’assurer ces postes-là! J’ai
l’exemple de certaines familles qui ont 5,6,7,8 de
leurs proches à la mairie alors qu’on refuse d’embaucher
des jeunes Port de Boucains, ça, c’est de la
la crise capitaliste. Notre ville en sait quelque
chose, avec la crise de la pêche, la fermeture
envisagée d’Azur chimie, la baisse de commandes
auprès des entreprises sous-traitantes
et la menace constante de licenciements dans
toute la zone industrialo portuaire.
Ne serait-il pas plus judicieux de rééquilibrer la
taxe professionnelle en intégrant dans ses
bases les actifs financiers des grandes entreprises
et lutter contre la gangrène de la financiarisation
? Une chose est certaine, ces
décisions qui remettent les projets de toutes
les communes en cause ne peuvent pas être
prises sans un débat national suivi d’une
consultation de toute la population. Il y a
urgence à agir ensemble dans ce sens.
Attribution des logements, embauches à la mairie, montée de grade : la véritable mafia
politique de gauche? Comment la municipalité
communiste peut-elle justifier l’embauche à la mairie
d’un homme, ancien chef d’entreprise, possédant
plusieurs appartements qu’il loue à plus de
700 euros par mois, dont toute la famille est planquée
à la mairie? C’est ça le communisme? Ce système-là
est un système se rapprochant des
méthodes mafieuses et soyez convaincus, ça ne
durera. Sur la question de l’attribution des logements,
la justice sera saisie sur de nombreux dossiers
douteux et chacun prendra ses responsabilités!
Et de quel droit certains élus, au demeurant incompétents
peuvent-ils traiter comme des chiens les
gens sans logement venant chercher de l’aide?
Stéphane Didero, conseiller municipal et président
du groupe d’opposition. 0620647473

Quand et comment sortir ses encombrants?
Si vous devez vous débarrasser d’encombrants, vous devez au préalable les trier, selon
trois tas différents: bois et meubles, ferrailles et électroménagers, divers et matelas. Le
ramassage des encombrants a lieu tous les premiers mardis du mois pour le secteur au
sud du canal et tous les premiers mercredis du mois pour le secteur au nord du canal.
Au sud du canal, les mardis suivants:
1er décembre 2009, 5 janvier, 2 février, 2 mars, 6 avril, 4 mai, 1er juin, 6 juillet,
3 août, 7 septembre, 5 octobre, 2 novembre, 7 décembre.
Au nord du canal, les mercredis suivants:
2 décembre 2009, 6 janvier, 3 février, 3 mars, 7 avril, 5 mai, 2 juin, 7 juillet, 4 août,
1er septembre, 6 octobre, 3 novembre, 1er décembre.
Il est recommandé de sortir les encombrants la veille au soir ou avant 9 h le matin de
la collecte. Par temps de pluie, ne pas sortir de matelas. Ceux-ci s’avèrent trop lourds
lorsqu’ils regorgent d’eau de pluie. Cette prestation reste limitée à des quantités raisonnables,
1m3 au maximum et ne comprend pas le ramassage des végétaux, que
ce soit en vrac ou en fagot.
En fonction du tri sélectif, un véhicule par matériaux (bois, fer et ultimes) effectue la
collecte. C’est pourquoi, un véhicule peut passer devant le dépôt et, si le dépôt ne
correspond pas à son type de chargement, continuer son chemin sans s’arrêter. Si
toutefois à la fin de la journée, le dépôt n’a pu être enlevé, un véhicule de contrôle
repassera le jeudi.
N’oubliez pas la déchèterie
Toutes celles et ceux qui peuvent se déplacer jusqu’à la déchetterie de Croix Sainte,
ou à celle du vallon du fou (spécialement aménagée au ras du sol), sont invités à y
déposer leurs déchets sans attendre le ramassage des encombrants dans votre quartier.
Merci d’avance.
18
état ci
vil
Du 14 octobre au 18 novembre 2009
Mariages
Daniel Santiago avec Antoinette Moreno,
François Santiago avec Marie-Jeanne Fernandez,
Frédéric Spoladore avec Sandrine Gaillard,
Abed Gaouaou avec Aurélie Caruel,
Daniel Lopez avec Fifi Malki,
Khaled Khiar avec Solène Morin.
M
ils nous ont quittés
Andréa Piras née Bollentini, Renée Rocher née Baumann, Sylvain Gilles,
Germaine Trouyet née Romeuf, Attilio Lucietto, José Salgado, Frédéric Bernard,
Émilia Cesco née Vlachopoulos, Victoria Ruiz Zorilla née Fernandez Cortes,
Édith Buttigli née Ducroux, Hélène Borowski née Vaudo, André Lafond,
Raymonde Moisdon née Leproust, Maria Ros née Garcia, Jean-Luc Mereaux,
Magdeleine Gavaudan, Ginès Gallardo, Thérèse Semper née Meglio,
Antoine Ibanez, Marie Licciardi née Combredet.
ERRATUM
Nous présentons toutes nos excuses à la famille Granero pour l’erreur commise dans
la rubrique des décès. Il s’agissait de Roger Granero et non pas José Granero.
Bonjour les bébés
Antoine Santiago, Tesnime Absa, Can Seven,
Aaron Kerisit-Martin, Kélyan Akmoun, Léa Falzon,
Sandro Fiorino, Léo Armitano, Océane Lanzetta,
Matis Lanzetta, Manon Plana-Fortea, Carla Veilly,
Antoine Artel.
urgences
secours d’urgence 15
pompiers 18 0442063994
police secours 17 0442405400
médecins de garde 0442493949
sos médecins 0442400000
CHU Martigues 0442432222
en cas de décès 0442400404
pharmacie après 19h30 téléphoner
au poste de police 0442405400
services techniques astreintes:
voirie, éclairage 0672801405
régie des eaux et assainissement:
24h/24h 0442443939
numéro vert 0800150535
p d attache
ISSN
1279,6069
Dépôt légal
19 mai 2004
ort ’
Parution
Bimestriel gratuit
n° 94 décembre 2009
directeur de publication: Patricia Fernandez-Pédinielli
responsable de la rédaction: Nicole Chayne.
éditeur: mairie de Port de Bouc, BP 201
13528 Port de Bouc.
www.portdebouc.fr
rédaction: N. Chayne, A. Susanna, C. Errera.
secrétaire de rédaction: Katia Spatola.
photographies: Nicole Chayne, Carole Errera.
Conception, réalisation PAO: Saadia Mouttet.
Impression: CCI 9 av. P. Héroult.
ZI de la Delorme 13342 MarseilleCEDEX 15.
La dinde aux marrons
Farcie aux marrons en Belgique, en France et au Royaume-Uni, aux croûtons
et à la sauge au Québec, à la viande, tomates et baies en Grèce, aux noix au
Portugal, glacée au citron ou au Bourbon aux États-Unis, la dinde trône au
réveillon de Noël sur la plupart des tables du monde.
Ingrédients
1 dinde de 3 kg
1 kg de marron
30 cl de crème fraîche
8 cl de porto
1 poignée de persil
200 g de viande hachée
(moitié bœuf et moitié veau)
1 œuf, 2 tranches de pain de mie
2 échalotes hachées
100 gr de beurre pommade
1 c à s de gros sel
Pour la farce
Hacher le foie et le gésier, ajouter la viande hachée puis faire
tremper le pain de mie dans la crème et l’ajouter dans
cette farce. Faire poêler les échalotes avec le persil puis
l’incorporer dans la farce. Ensuite verser le porto, ajouter
l’œuf puis les marrons.
Saler et poivrer bien, mélanger le tout.
Pour la dinde
Enduire l’extérieur et l’intérieur de la dinde de
beurre puis la frotter de gros sel et la poivrer.
Farcir la dinde et la fermer à l’aide d’une aiguille
et de ficelle de cuisine.
Poser votre dinde dans un plat légèrement
beurré et mettre au four à 120 ° pendant 30
min, puis monter la température à 220 °
pendant une heure. Retourner votre dinde
et laisser cuire encore une heure. Arroser
régulièrement avec le jus de cuisson.
Conseils
Astuces pour l’utilisation salée du marron.
Tout d’abord, il faut débarrasser
les marrons de leur enveloppe.
Il suffit de les blanchir au préalable
environ 10 minutes dans l’eau
bouillante ou de les étaler sur une
tôle dans le four à 210°.
Une fois décortiqués, on peut les
utiliser de différentes façons, dans
des plats et la cuisson se terminera
doucement. Vous pouvez également
utiliser un bocal de marrons
au naturel, ou conservés sous vide.

agenda agenda
Merci à Élio, 3 ans et demi, pour son
très beau collage de Noël
Toute l’équipe de Port d’Attache vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année.
Vos lotos
agenda
Dimanche 6 décembre
Loto de l’ACPB, espace Gagarine.
Dimanche 13 décembre
Loto de l’association des commerçants
et artisans, à 18 h, espace Gagarine.
Vendredi 25 décembre
Loto du Rugby Club, espace Gagarine.
Samedi 26 décembre
Loto de l’amicale des sapeurs-pompiers,
à 17 h, espace Gagarine.
Dimanche 27 décembre
Loto de la Mutuelle sports, à 16 h,
espace Gagarine.
Vendredi 1er janvier
Loto de l’ACPB, espace Gagarine.
Samedi 2 janvier 2010
Loto de la Mutuelle sports, à 16 h,
espace Gagarine.
Dimanche 3 janvier
Loto du rugby club, espace Gagarine.
Samedi 9 janvier
Loto de l’amicale des sapeurs-pompiers,
à 17 h, espace Gagarine.
Samedi 23 janvier
Loto du PCF section Port de Bouc,
à 18 h, espace Gagarine.
Dimanche 24 janvier
Loto du Handball, espace Gagarine.
Samedi 30 janvier
Loto familial de la Mutuelle sports,
à 16 h, espace Gagarine.
Dimanche 31 janvier
Loto de la Mutuelle sports, à 16 h,
espace Gagarine.