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Mars-avril 2001
Gilles Ollier et Multiplast couronnés par The Race
Vannes
Revue municipale d’information

Sommaire de la Revue Municipale
- Mars/Avril 2001 -
Événement
-Multiplast couronné par The Race (1-2-3-4-5)
Actualités
-La dernière séance de Pierre Pavec (1-2)
-Halle des Lices : les futurs commerçants (1-2)
-Des mesures contre les inondations (1-2)
-Le grand squat : 28-30 avril (1-2)
-Le contrat de ville 2001 (1-2-3-4)
-Le Vannes Olympque Club et la Coupe (1-2-3)
-Signification des noms de rues et quartiers en breton (1-2)
-Les prinicipales décisions du Conseil municipal (1-2)
-Plus belles baies du monde - Nouveau pole logistique (1)
Dossier Budget (1-2-3-4-5-6-7-8-9-10)
Sortir
-Saison de l’école nationale de musique
Saison du Palais des Arts (1)
-Un zeste d’arts scénique (1-2-3)
-Expositions au musée de la Cohue (1)
Bloc-Notes
-Journaux électroniques d’information - Livre (1)
-Suppression des fiches individuelles d’état civil -
Les ronds points (1)
-Salon de l’auto - Tickets sports (1)
-Salon des peintres - Euro - Tu voyages dans ta tête (1)
-Nuits musicales 2001 - Prévention PE 56 -
Archives municipales (1)
-Carnaval de Ménimur - Expositions à la maison de la nature (1)
-Les Ateliers artistiques célèbrent la musique malgache (1)
-Calendrier sportif - Eau potable - Collecte des ordures
ménagères (1)

Y. Le Jamtel
ÉVÉNEMENT
Club Med leur offre un nouveau trophée
Gilles Ollier
et Multiplast
couronnés par
THE RACE
< >

ÉVÉNEMENT
Gilles Ollier et Multiplast
En tête depuis le départ de Barcelone, le 31 décembre, Club Med, skippé par Grant Dalton
et Franck Proffit, a franchi victorieusement, le 3 mars dernier dans le vieux port de Marseille,
la ligne d’arrivée de The Race, la course autour du monde en équipage et sans escale,
conçue et organisée par Bruno Peyron. Dessiné et construit à Vannes, dans les ateliers
du chantier Multiplast, Club Med, véritable géant des mers, s’adjuge avec cette magnifique
victoire, qui tient autant à la qualité du bateau qu’à celle de son équipage, le nouveau
record de vitesse dans un tour du monde à la voile: 62 jours, 6 heures, 56 minutes
et 33 secondes pour parcourir près de 51000 km. Cette victoire, qui fera date dans
l’histoire des grandes compétitions hauturières, est aussi celle d’une entreprise vannetaise,
habituée aux records, et de son gérant, l’architecte-constructeur Gilles Ollier, intéressé
à plus d’un titre par The Race puisque quatre de “ses” bateaux étaient au départ de ce
nouveau tour du monde des maxi catamarans.
Club Med, vainqueur de The Race, est le premier d’une série de trois maxi-catamarans dessinés, conçus et construits tout spécialement pour The
Race par Multiplast et le Gilles Ollier Design Team.
< >
© C.Borlenghi/Club Med

couronnés par The Race
Quand on a quatre bateaux engagés dans
l’épreuve, comment suit-on une course
comme The Race ?
Comme vous, comme tout le monde, mais plus
activement sans doute. J’ai suivi la course à la
télévision, ce qui me permettait de voir comment
les bateaux étaient utilisés, l’état des
voiles. Enfin tout ce qu’un œil exercé peut saisir.
Et puis le P. C de The Race nous adressait
régulièrement des fax pour faire le point de la
course. Nous suivions également l’avancée
des bateaux sur Internet, trois fois par jour. Je
n’étais pas en relation avec les équipes, mon
travail de constructeur me l’interdisait. Bien entendu,
si l’un des bateaux nous appelait nous
répondions, mais il était hors de question pour
nous de les contacter.
Globalement, trouvez-vous que The Race
a eu l’écho médiatique qu’elle méritait ?
La réponse est non. On n’en a pas parlé suffisamment,
surtout en comparaison avec le
Vendée Globe Challenge.
C’était la première fois que
des catamarans, les plus
gros que l’on ait jamais
construit, faisait une course
autour du monde. A
mon avis, les médias sont
passés à côté de la dimension
historique de
l’épreuve.
Vous avez dit que ces
maxi-catamarans resteront
dans les mémoires…
Je pense en effet qu’on
parlera encore de ces bateaux
dans 50 ans. Ils ont un caractère exceptionnel,
un peu comme les magnifiques bateaux
construits au début du XX e siècle.
Cela signifie-t-il qu’on ne va pas aller
plus loin, plus vite ? La technologie ne
va-t-elle plus progresser ?
Dans un an, on sera certainement capable de
faire encore mieux. Comme un bateau, ce n’est
finalement qu’une suite de compromis, on
pourra vraisemblablement améliorer des petits
détails. Mais d’après moi, il n’y a pas de véritable
révolution à attendre. Ni dans la forme,
ni dans les procédés de construction. Le matériau
qui pourrait remplacer le carbone n’a pas
encore été inventé…
Parlons du carbone justement. C’est bien
grâce au carbone qu’on arrive aujour-
« Le matériau
qui pourrait
remplacer
le carbone
n’a pas encore
été inventé »
d’hui à construire des bateaux aussi performants
?
Le carbone a changé radicalement la façon de
concevoir les bateaux. La rupture date de la fin
des années soixante-dix, en 1978 très exactement.
Pour la première fois cette année-là,
c’est un multicoque construit en carbone qui a
remporté la course. Aucun monocoque n’a
réussi à gagner depuis. Le carbone a véritablement
révolutionné la construction navale. Il
est plus performant que le meilleur des aciers,
pour un poids six fois moindre. C’est ce qui a
permis de fabriquer des bateaux beaucoup
plus légers et néanmoins très solides. Les performances
du carbone en font véritablement un
matériau irremplaçable. La preuve, on le retrouve
dans tous les sports.
Que peut-on imaginer des bateaux du futur
alors ?
Les choses ne seront pas très différentes de
ce qu’elles sont à l’heure actuelle. Les bateaux
iront sans doute plus vite,
parce qu’on ne peut pas
arrêter le progrès. Mais à
mon avis, on ne fera pas
des multicoques de 60
mètres. Actuellement, on
sait maîtriser la technologie
pour construire des bateaux
de 33-34 mètres. Je
ne suis pas du tout sûr que
la course se serait aussi
bien passée si l’on s’était
risqué à faire des catamarans
de 40 mètres. Alors
bien sûr, les bateaux vont
encore grossir un peu, mais
il ne serait pas étonnant
que ce phénomène subisse un coup de frein
d’ici une quinzaine d’années. On reviendra
alors à des bateaux plus petits. Il faut bien
comprendre que l’on est actuellement dans
une conjoncture favorable au gigantisme et
de manière générale à tendre vers l’exceptionnel.
On est dans le début d’un millénaire.
L’activité économique est en pleine croissance.
Le sponsoring de la voile marche bien. Ce
sport est considéré comme un sport propre…
Toutes les conditions sont réunies, mais on reviendra
certainement à des dimensions plus raisonnables
dans l’avenir. Nos limites ne seront
pas seulement fixées par la technologie, mais
par l’économie. Les catamarans de The Race
sont des bateaux chers…
Combien ?
Ce n’est pas à moi de le dire.
ÉVÉNEMENT
Multiplast
dans la course
aux records
Une trentaine de prototypes en
20 ans d’existence, voilà le palmarès
de Mutliplast. La société
de Gilles Ollier a vu le jour
dans la banlieue de Nantes en
1981. La victoire du « petit »
multicoque (13 m) de Mike Birch
sur le grand monocoque de
Michel Malinovsky (21 m), dans
la route du Rhum, décide de
l’avenir de l’entreprise. En 1984,
à l’invitation de Pierre Pavec,
Gilles Ollier transfert Multiplast
à Vannes, en même temps qu’il
continue d’explorer les ressources
des matériaux composites
sur les bateaux de plaisance
ou de course. Aujourd’hui,
Multiplast c’est une cinquantaine
d’employés et 55 millions
de francs de chiffre d’affaires.
L’autre palmarès de Mutliplast,
ce sont les records engrangés
par « ses » bateaux sur toutes
les mers du monde. Revue des
exploits:
. 1984. Jet Services, record de
la traversée de l’Atlantique, battu
en 1986 par Royale.
. 1987, record de l’Atlantique
en solitaire pour Ericsson (ex-
Crédit Agricole).
. 1988, Jet Services V bat le
record de l’Atlantique Nord à la
voile en 7 jours 6 heures et
30 minutes Un record qu’il améliorera
de 17 heures deux ans
plus tard. En 1988 toujours, Jet
Services V s’adjuge le record
des premières épreuves de la
Course de la Découverte et de
Québec-Saint-Malo.
. 1993, Jet Services V, rebaptisé
Commodore Explorer
continue à faire parler de lui:
1 er tour du Monde en moins de
80 jours.
. 1996, Pays de Loire Explorer
s’empare du record de la traversée
de la Manche.
. 1998, Catamaran Explorer
< >

ÉVÉNEMENT
Ces bateaux sont tous des bêtes de course.
Mais à côté de la recherche optimum
d’efficacité, vous avez beaucoup travaillé
la sécurité à bord…
The Race était forcément une course dangereuse.
A certains moments, les bateaux ont
utilisé des trajectoires extrêmes. Quand on flirte
avec le 60 e parallèle, on est sur du hors-piste.
Alors forcément, la sécurité est un élément
à travailler. A pleine vitesse, ces multicoques développent
l’équivalent de 1 350 chevaux. Et
l’expérience prouve qu’on peut toujours rencontrer
un container ou un iceberg. Un bateau
qui file à 30 nœuds et qui s’arrête net, c’est
comme si vous étiez dans une Mercedes lancée
à 210 km/h qui rentre dans un mur… La vitesse
c’est une chose, mais on ne peut la promouvoir
au détriment de la sécurité. On a travaillé là-dessus
avec Jean Maurel, un navigateur qui a malheureusement
eu l’expérience de trois chavirages.
Pratiquement, comment cela s’est-il traduit
?
D’abord ces bateaux sont insubmersibles. L’expérience
des chavirages a conduit a multiplier
étoffe encore le palmarès de
Multiplast en s’appropriant le
record de traversée du Pacifique
Nord (Yokohama-San
Francisco).
. 2000, Club Med fait parler la
poudre. Record de traversée de
l’Atlantique Est-Ouest (Cadix-
San Salvador).
. 2001, Nouvelle consécration,
peut-être la plus belle de toutes.
Multiplast aligne au départ de
The Race quatre des six bateaux
en course et gagne l’épreuve
avec Club Med, le premier des
trois maxi catamarans dessinés
et construits par le Gilles Ollier
Design Team pour ce tour du
monde du gigantisme. Dans la
foulée, Club Med établit un nouveau
record du tour du monde
à la voile en 62 jours, 6 heures,
56 minutes et 33 secondes. Phénoménal!
les compartiments étanches. Sur Club Med
par exemple, il y en avait tous les deux mètres.
Une vingtaine en tout… L’avant du bateau est
muni d’un crash-box, c’est-à-dire d’une fausse
étrave capable de se détacher en cas de collision.
Ce qui fait que le bateau peut continuer
à naviguer après avoir subi un gros choc. Le reste
c’est une suite de petits détails, mais qui ont
leur importance. Les bateaux sont conçus de
manière à ce que les hommes puissent vivre à
bord en cas de chavirage: les couchettes sont
réversibles, l’électricité se déclenche automatiquement
quand le bateau se retourne, les
désalinisateurs fonctionnent quelle que soit
leur position… Maintenant, il serait illusoire
de viser la sécurité à 100 %.
L’incident vécu sur Team Adventure en est
la preuve…
Oui. Quoiqu’en l’occurrence, je pense que Cam
Lewis, le skipper de Team Adventure, a fait
preuve d’un excès d’optimisme. Avant la course,
nous avions donné pour consigne de ne
pas aller au-delà de 40 nœuds, tout simplement
parce que ces bateaux sont conçus pour
aller jusqu’à 40 nœuds et pas au-delà. 45
< >
© C.Borlenghi/Club Med

nœuds, c’est pas raisonnable. La casse n’a
pas été trop importante sur le bateau,
Team Adventure a pu repartir, mais ce sont
les hommes qui ont le plus souffert (deux
équipiers blessés n’ont pu reprendre la
course. NDR). Comme je le disais précédemment,
quand un bateau lancé à pleine
vitesse s’arrête net, cela fait forcément des
dégâts.
Au final The Race aura quand même
été un formidable support publicitaire
pour Multiplast. Combien de chantiers
nautiques peuvent maintenant rivaliser
avec votre savoir-faire dans
le monde ?
Là encore, ce n’est pas moi qui suis le
mieux placé pour en parler. Disons qu’on
doit être cinq ou six dans le monde. Mais
la force de Multiplast, c’est que nous
sommes les seuls à pouvoir concevoir et
construire en même temps. En cela nous
sommes uniques. On peut imaginer que
The Race va drainer d’autres commandes
pour le chantier. Je pense à la coupe de
l’América notamment.
Sur quoi travaillez-vous actuellement?
Sur la construction du trimaran géant d’Olivier
de Kersauzon. Celui avec lequel il
compte s’attaquer aux principaux records
du monde. On en est à la moitié du chantier.
Nous sommes également en pourparlers
avec un riche Américain au sujet
d’un catamaran de 35 mètres, mais de
croisière, pas de compétition. Nous avons
de gros problèmes de place, qui nous obligent
à nous étendre. Pour The Race, nous
avons quasiment construit Club Med et Innovation
Explorer l’un sur l’autre. Il nous aurait
fallu le double de superficie. Notre
image est bonne maintenant, à nous de
transformer l’essai. L’effectif est passé de
25 à 50 personnes l’an dernier. Alors pour
faire face aux commandes, il nous faut
nécessairement doubler la surface de nos
ateliers. Avec le bateau de Kersauzon, il n’y
a plus aucune place disponible. Malheureusement,
cela nous a contraints à refuser
sept commandes depuis l’été 2000. Et
il s’agissait de commandes importantes.
Et Gilles Ollier, quand il sort de Multiplast,
sur quel genre de bateau navigue-t-il
?
Je n’ai pas de bateau à moi, je n’ai pas le
temps. Et puis je vis par et pour le bateau
toute la semaine, alors j’essaye d’éviter
que cela ne devienne une obsession. Mais
je navigue de temps en temps sur les bateaux
d’amis. Mon loisir, c’est la restauration:
de voitures anciennes… et aussi de
vieux bateaux.
Propos recueillis par Loïc Berthy
ÉVÉNEMENT
Une vidéo sur Multiplast
pour ne pas oublier
Si The Race, par l’intermédiaire de ses navigateurs-reporters nous a gavés d’images
et d’anecdotes pendant deux mois, l’avant-course, quant à elle, s’est déroulée à
l’ombre des projecteurs et des caméras. Et pourtant, c’est bien dans le secret des bureaux
d’études et des ateliers de Multiplast, à la Pointe des Émigrés, que cette fabuleuse
aventure humaine, technologique et sportive a connu ses premières heures
de gloire. Des heures ou plutôt des milliers d’heures d’un travail sans relâche, mené
tambour battant par
Gilles Ollier, Yann Penfornis,
Franck Martin,
Jean Maurel et toute
l’équipe du chantier vannetais
à qui l’on doit, rappelons-le,
quatre des six
prototypes qui ont pris le
départ de ce nouveau
tour du monde à la voile:
Club Med, Innovation
Explorer, Team Adventure
et Warta Polpharma,
l’ancien Commodore Explorer
(ex-Jet Services
V) avec lequel Bruno
Peyron a remporté le Trophée
Jules Vernes en
1993. La genèse de ces
Gilles Ollier et Florence Camarroque, lors de la présentation
du “Berceau des géants”, le 17 février au Palais des arts
géants des mers, conçus, dessinés et construits par Multiplast à Vannes (Club Med
et Innovation Explorer) ou sous-traités à Cherbourg (Team Adventure) aurait pu,
comme les autres célèbres réalisations du chantier vannetais, ne jamais franchir les
portes de l’atelier. Mais cette fois, l’histoire a pris une autre tournure, grâce à l’insistance
de Florence Camarroque, réalisatrice installée au Bono, qui a convaincu tout le monde,
Multiplast et les collectivités locales, qu’il fallait absolument conserver en vidéo
le témoignage d’un savoir-faire reconnu dans le monde entier et d’une fantastique aventure
humaine. Celle d’une PME basée à Vannes, au bord d’une mer tranquille et vers
laquelle les plus grands navigateurs du globe pointent leurs sextants dès qu’il s’agit
d’accomplir un exploit hors du commun. “Le Berceau des géants”, titre du film réalisé
par Florence Camarroque et son équipe de production, est sorti pendant que les
marins de The Race filaient à toute allure sur leurs gigantesques montures en carbone
nid d’abeilles. Ce film, présenté le 17 février au Palais des arts devant plus de 500
personnes, en présence de Gilles Ollier et de son équipe mais aussi des représentants
des collectivités qui ont participé à son financement (Pierre Pavec pour la ville de Vannes,
François Goulard pour le Conseil général et Annick Guillou-Moinard pour la Région
Bretagne) retrace en un peu moins de trente minutes l’histoire de la construction à
Vannes des maxi-catamarans conçus et réalisés par Multiplast pour The Race. A michemin
entre le reportage et la vidéo d’entreprise, ce film témoignage, destiné aux
festivals et aux chaînes de télévision (il a déjà été diffusé sur TV Breizh), nous ouvre
les portes d’une sorte de grand laboratoire industriel à l’intérieur duquel tout semble
être réglé comme du papier à musique. Des bureaux d’études où les architectes conçoivent
et modélisent leurs “bébés” en faisant appel aux logiciels les plus performants
de la conception assistée par ordinateur, jusqu’aux ateliers de fabrication dotés d’immenses
fours pour la cuisson des structures composites, c’est tout un monde de haute
technicité que Florence Camarroque nous invite à découvrir et à comprendre. Et
l’une des principales qualités de son film, dont les images sont superbes, soit dit en
passant, est justement d’avoir réussi à se frayer un chemin dans cet univers de spécialistes
qu’elle explore avec candeur et attention pour que tout un chacun puisse apprécier
à sa juste valeur le travail accompli au cœur même du berceau des géants.
< Sommaire
M. Gallic

M. Gallic
Pierre Pavec : dix-huit années à la tête du conseil municipal
19 février:
sa dernière séance
Éloges unanimes, concert d’applaudissements… C’est devant une
assemblée au complet qui s’est levée comme un seul homme en
fin de séance, que Pierre Pavec a bouclé, le 19 février au soir, sa
152 e et dernière réunion du conseil municipal. La gorge serrée
par l’émotion, le maire sortant a tenu à saluer, à l’occasion de
cette ultime présidence, tous ceux, élus et personnels communaux,
qui l’ont accompagné dans ses fonctions depuis 1983.
En dix-huit années de mandat,
Pierre Pavec n’a jamais manqué
une seule réunion du conseil municipal.
Le 19 février, sérieux et
concentré sur son sujet comme à son habitude,
le maire sortant a orchestré, pour
la toute dernière fois, les délibérations de
l’assemblée locale et ce, pendant près de
quatre heures. Le budget primitif 2001, le
programme du contrat de ville pour l’année
en cours ainsi qu’une foultitude de
dossier plus ou moins importants étaient
à l’ordre du jour ce soir-là. « Pour »,
« Contre », « Abstention », « Le bordereau
est adopté ». « M me Untel a demandé la parole
», « M. Untel souhaite ajouter quelque
chose », « Pour ma part, je dirai que… ».
En vingt-quatre années d’expérience, dont
dix-huit à la tête du conseil municipal, ce
centriste démocrate-chrétien, Finistérien
d’origine et de caractère, a appris à maîtriser
toutes les ficelles du métier, sachant
écouter mais aussi écourter quand il jugeait
que les débats s’écartaient un peu trop à
son goût des limites de l’intérêt communal
et de l’intérêt général. Plus pragmatique
que politicien, préférant le concret
des dossiers aux figures de styles des diatribes
idéologiques, Pierre Pavec laissera
de ses trois mandats de maire, l’image
d’un homme sérieux, appliqué, travailleur
et soucieux de la bonne gestion des deniers
publics.
Sollicité par l’ancien maire, Paul Chapel,
pour briguer sa succession, le
conseiller municipal et ingénieur en chef
du génie rural au service de l’État, Pierre
Pavec s’installe en 1983 dans le fauteuil
de premier magistrat du chef-lieu du Morbihan.
Réélu maire en 1989, puis en 1995,
l’homme ne peut aujourd’hui que se réjouir
d’avoir contribué pendant ses trois
mandatures à l’essor économique et universitaire
d’une
ville plusieurs
fois primées par
la presse spécia-
lisée et qui
compte aujourd’hui
une université
autonome et bicéphale, la troisième
de Bretagne. Ces grandes satisfactions
ne sauraient cependant faire oublier à Pierre
Pavec les terribles coups durs encaissés
en 1995-1996, lors du départ des marsouins
du RICM pour Poitiers et de la fermeture
du site vannetais du frigoriste Lamberet
au Chapeau Rouge.
Pierre Pavec laisse, à 75 ans, les clés
d’une ville rajeunie et en pleine expansion,
avec de grands chantiers à construire ou à
poursuivre pour les équipes qui vont lui
succéder: développement de la coopération
intercommunale, contournement Nord
de Vannes, ZAC de la gare, rive gauche du
port, réseau de télécommunication à haut
débit, schéma directeur des eaux pluviales,
maîtrise de la croissance urbaine… Dans
cette ville qui a beaucoup changé d’image
et de physionomie en moins de vingt
ans et qui compte aujourd’hui plus de
57000 habitants, les élus auront aussi fort
à faire dans les années à venir… C’est ce
qu’a d’ailleurs souligné Pierre Pavec, en
toute fin de séance, le 19 février, au terme
d’une longue série de remerciements aux
élus et aux collaborateurs qui l’ont entouré
au cours de ces trois mandats de
maire: « Ceux qui vont prendre le relais
auront du pain sur la planche ».
< >

M. Gallic Hommage
ACTUALITÉS
unanime au maire sortant
Les yeux rougis par l’émotion, Pierre Pavec a eu droit, le 19 février au soir, aux éloges unanimes
de ses collègues du conseil municipal, qui se sont tous levés, en fin de séance, pour saluer, par
un concert d’applaudissements, ses dix-huit années de mandature.
NORBERT TROCHET (1 er adjoint, chargé
des travaux):
« Je suis convaincu que l’on se souviendra longtemps,et
en bien,de Pierre Pavec comme maire
de Vannes et pas simplement parce que ce
nom restera gravé sur la pierre de l’ancienne
salle du conseil municipal après tous les maires
qui t'ont précédé depuis 1693.Ta forte personnalité,
ton caractère obstiné de Breton finistérien
t'ont permis d’arriver très souvent à
tes fins. Je ne retiendrai qu’un exemple parmi
cent, qui te tient particulièrement à cœur :
l’UBS. Qui, il y a vingt et même dix ans aurait
pu prévoir une université à Vannes avec aujourd’hui
5500 étudiants? Qui? Nous pou-
Tous les élus, ceux de la majorité (photo de droite) comme ceux de l’opposition (photo de gauche), se sont levés, le 19 février à la fin de la séance
du conseil municipal, pour applaudir Pierre Pavec et saluer en celà ses dix-huit années de mandature.
vons aussi t’être tous reconnaissants d’avoir su
maintenir le calme et la sérénité au sein de nos
séances de conseil municipal.Jamais,malgré nos
analyses et nos points de vue parfois différents,
ce qui est normal, tu n’as laissé s’envenimer
les débats et se dégrader l’ambiance de
cette assemblée. Je forme personnellement le
vœu que cet état d’esprit demeure à l’avenir…
».
ANNICK GUILLOU-MOINARD (adjointe
à la culture et à l’environnement):
« Vous avez porté haut les couleurs de la ville
de Vannes,à laquelle vous êtes très attaché.
J’irais même plus loin,vous avez incarné la ville,
vous réjouissant à chaque progrès, chaque
diffusion de palmarès et souffrant profondément
quand un mauvais coût lui était porté.Vous
êtes monté au créneau pour défendre les éta-
blissements industriels menacés,le RICM.Vous
avez été dans tous les combats pour l’emploi
et le développement, ne comptant ni votre
temps,ni votre peine;vous avez été le serviteur
infatigable d’une ville en pleine expansion.(…)
Suivant votre exemple,nous avons eu la chance
d’être totalement à l’écart des affaires. Ici,
ni appartements luxueux, ni voitures, ni réceptions
somptuaires; tout a été fait pour gérer
au mieux les finances de la ville… ».
MICHELINE RAKOTONIRINA (conseillère
municipale, chef de file du groupe d’opposition
“Ensemble l’autre Vannes”):
« Un engagement de plus de vingt ans au ser-
vice des Vannetais ça se salue et nous,opposition
vannetaise, nous tenons à le saluer également.
Nous avons apprécié - moi, pour une
durée relativement courte parce que c'est mon
premier mandat - votre sens de la démocratie.
Nous n'avons réussi peut-être qu'une fois à vous
mettre en colère et avons découvert que vous
étiez effectivement un Breton de pure souche
d'un peu plus au nord.Je tenais à souligner,comme
l'a fait M.Trochet,l'excellent climat dans lequel
nous avons travaillé qui ne nous a pas empêchés
de nous opposer,parfois fermement sur
les idées,mais qui est toujours resté respectueux
de l'autre et je crois que c'est une force à
Vannes. Notre espoir c'est que ce climat perdure
dans les années à venir.Vous avez su
aussi tenir compte de nos suggestions,intégrant
au fil des mandats, certaines de nos propositions.C'est
aussi cela la démocratie.(…) Nous
avons pour notre part essayé d'être une opposition
constructive, en réponse à votre sens
démocrate,et puis je dois dire,avec un petit clin
d'œil,que vous m'avez appris beaucoup sur la
fonction de maire et je vous en remercie ».
PIERRE PAVEC (maire):
Au terme d’une série de remerciements
adressés aux élus et au personnel, avec en
prime un petit mot à l’adresse de certains
de ses collègues (Chantal Tabur,Marie-Annick
Le Dantec, Guy Bernard et Michel
Met), qui comme lui, participaient ce soirlà
à leur dernière séance de conseil municipal:«
Je l’ai toujours dit quand je suis arrivé:
s’il y a une bonne loi électorale, il y a une opposition.
Il faut qu’elle existe, donc il faut bien
qu’elle revendique. Elle peut très bien avoir
des projets ou des opinions différents. Je pense
qu’il faut donc savoir s’écouter. Ce qu’il
manque beaucoup dans la société d’aujourd’hui,
c’est de prendre le temps d’écouter, de savoir
s’écouter et je crois que nous y sommes à peu
près parvenus… Pendant dix-huit ans (…) le
consensus a été très souvent atteint. Près de
90 % des bordereaux, qui sont au nombre de
1300,ont été votés à l’unanimité et parmi les
10 % qui restent,entre 8 et 9 % ont été votés
à l’unanimité de ceux qui avaient pris part au
vote.Autrement dit, il n’y a guère eu que près
de 2 % des bordereaux qui se sont heurtés à
une opposition nette au moment du vote. Je
crois que c’est à souligner et que c’est remarquable
».
< Sommaire

Y. Le Gal
Les fidèles de la halle alimentaire du mercredi et du samedi matin retrouveront, sous la future halle, douze de leurs fournisseurs préférés. Les autres
détaillants seront des nouveaux venus.
Halle des Lices: 30 commerçants
retenus sur 65 candidats
Si tout se passe comme prévu, dès
le début du mois de juin, quand
les premières chaleurs (ouf!) feront
(on l’espère) leur retour dans
le ciel de Bretagne, les portes de la future
halle alimentaire des Lices s’ouvriront au
public. Après huit mois de construction, le
bâtiment flambant neuf qui accueillera le futur
marché permanent du centre ville (1)
sera théoriquement fin prêt pour recevoir ses
premiers clients. L’ouverture au public de
ce nouveau marché couvert est prévue pour
la mi-juin au plus tard. Et tout laisse à penser
que le calendrier sera respecté puisque
jusqu’ici les travaux n’ont guère pris de
retard malgré les conditions météorologiques
épouvantables de l’automne et de
l’hiver derniers. La halle des Lices, version
2001, sera ouverte de 7h30 à 14 h, six
jours sur sept de mai à septembre et cinq
jours sur sept les autres mois de l’année. Notez
aussi qu’elle sera ouverte tous les dimanches
matin, de janvier à décembre. Dès
sa mise en service, cet équipement financé
à 80 % par la ville de Vannes (2), proposera
un large éventail de produits frais. Les
commerçants qui l’animeront ont été retenus
en début d’année par la mairie sur pro-
C’est fait. Les commerçants qui animeront et feront vivre la future
halle alimentaire de la place des Lices ont été choisis par
la ville de Vannes sur proposition d’un comité technique composé,
entre autres, de représentants des chambres consulaires.
Bouchers, charcutiers, volaillers, poissonniers, fromagers, crémiers,
boulangers-pâtissiers, marchands de fruits et légumes,
vendeurs de produits régionaux et de produits exotiques, torréfacteurs,
fleuristes… Il y aura de tout et surtout de la qualité
sous le toit de cette halle qui sera ouverte six jours sur sept
de mai à septembre et cinq jours sur sept les autres mois de l’année.
L’inauguration est prévue pour la mi-juin au plus tard.
position d’un comité technique composé,
entre autres membres, de représentants de
la Chambre des métiers et de la Chambre
de commerce et d’industrie du Morbihan.
Ces commerçants seront au nombre de
trente. Trente artisans retenus sur soixantecinq
candidats. Les fidèles de la halle alimentaire
du mercredi et du samedi matin retrouveront
dans ce marché permanent
quatorze de leurs fournisseurs préférés. Les
autres détaillants seront des nouveaux venus.
Bon nombre d’entre eux ont déjà un
commerce de bouche (à Vannes ou dans
une autre commune du Morbihan pour la
plupart), les autres innoveront en créant
leur petite entreprise.
Le plein panier
de produits frais
Les trente étals accordés aux commerçants
qui feront vivre au quotidien le marché
permanent du centre ville s’étendront
< >

de 2 à 9 mètres linéaires. Les étals de 6
mètres linéaires seront les plus courants
(60 % du total) (3). Quand il franchira la
porte de la halle des Lices, le consommateur
n’aura ensuite que l’embarras du choix
pour remplir son panier de provision entre
3 bouchers-charcutiers-traiteurs, 1 boucher
chevalin, 5 charcutiers, 1 volailler-crèmier,
1 volailler, 2 boulangers-pâtissiers, 4 poissonniers,
1 vendeur de coquillages et crustacés,
2 marchands de fruits et légumes, 1
fromager-crémier, 1 marchand de fruit, 5
vendeurs de produits exotiques (asiatiques,
italiens, mexicains) ou régionaux, 1 vendeur
d’olives et produits secs, 1 torréfacteur et 1
fleuriste.
Le mercredi matin et le samedi matin,
jours du marché de plein air, ces trente
commerçants recevront, comme
par le passé, le renfort des
petits producteurs locaux, qui
disposeront d’un espace particulier
pouvant accueillir environ
25 étals représentant un
total de 60 mètres linéaires.
(1) Contrairement à ce que certaines
rumeurs ont pu laisser entendre, la
création d’un marché permanent en
centre ville dans l’enceinte de la
nouvelle halle alimentaire des Lices
ne va pas remettre en cause la présence
du marché de plein air sur la
place des Lices et la place du Poids
public le mercredi matin et le samedi
matin. Le marché permanent, tel
que l’entend son promoteur, en l’occurrence
la ville de Vannes, est un
service supplémentaire et complémentaire
du marché de plein air qui
a pour vocation de maintenir, en la
dynamisant un peu plus, l’activité
commerciale en centre ville et en
particulier, le commerce alimentaire.
Y. Le Gal
(2) Le coût total de la nouvelle halle alimentaire des
Lices, toutes dépenses confondues (travaux de
construction, fouilles archéologiques, honoraires
d’architecte, mobilier et matériel, réseaux…), s’élève
à 18 millions de francs TTC (2744082 €). La ville
supporte 80 % de la dépense. Les 20 % restants sont
pris en charge sous forme de subventions ou de participations
par le Fonds d'intervention et de sauvegarde
de l’artisanat et du commerce (Fisac) pour
1 million de francs, par le Conseil général du Morbihan
pour 2,6 millions de francs et par la Région Bretagne
pour 80000 F.
(3) Pour 6 mètres linéaires, le droit de place perçu par
la ville de Vannes auprès des commerçants sera d’environ
3000 F par mois.
ACTUALITÉS
LES FUTURS COMMERÇANTS
DE LA HALLE ALIMENTAIRE
Boucherie-charcuterie : Conan (Vannes), 6 ml *. Le Barillec (Vannes), 6 ml.
Cougoulic (Saint-Jean Brévelay), 6 ml.
Charcuterie : Dissais (Saint-Avé), 6 ml. Prou (Nivillac), 6 ml.
Michel (Surzur), 6 ml. Le Bihan (Plouharnel), 6 ml.
Bayon (Vannes), 6 ml.
Boucherie chevaline : Jégousse (Vannes), 6 ml.
Volailles-crèmerie : Caltre (La Vraie-Croix), 6 ml.
Volailles: En attente 3 ml.
Poissonnerie : N’Guyen (Saint-Armel), 6 ml. Guillaume (Vannes),
6 ml. Pierre (Vannes), 6 ml. Cica (Baden), 6 ml.
L’ouverture au public de la nouvelle halle des Lices est prévue pour la mi-juin au plus tard.
Coquillages-crustacés : Mahéo (Baden), 6 ml.
Boulangerie-pâtisserie : Gallic (Vannes), 6 ml. Bompais (Baden), 5 ml.
Fruits-légumes : Berlu (Pornichet), 9 ml. Souilhard (Avignon), 9 ml.
Fruits : Allusse (Vern/Seiche), 6 ml.
Fromager-crémier : Chartier - Le Clos Fromage (Saint-Brieuc), 10 ml.
Olives et fruits secs : Le Grand (Vannes), 6 ml.
Produits régionaux : Bazile (Saint-Gildas de Rhuys), 9 ml.
Produits du sud: Gramain (Theix), 2 ml.
Produits italiens : Donini (Vannes), 4 ml.
Produits asiatiques : N’Guyen (Vannes), 3 ml.
Produits mexicains : Ham (Theix), 4 ml.
Torréfacteur : Le Leuch (Vannes), 5 ml.
Fleuriste : Mouello (Séné), 9 ml.
* Surface de l’étal
en mètres linéaires.
< Sommaire

ACTUALITÉS
Inondations
Les mesures prises
par le conseil municipal
Les deux inondations
qui ont touché les quartiers
bas de Vannes en décembre
et en janvier ont conduit le
conseil municipal à prendre
une série de mesures,
le 19 janvier dernier.
Les orientations du schéma
directeur des eaux pluviales,
votées en novembre 1999,
ont été confirmées par
les élus qui ont décidé
d’engager au plus vite
un programme de travaux
d’équipement d’un montant
de 22 millions de francs dans
les secteurs à risques
(programme financé pour
partie sur le budget 2001).
La ville, qui a réclamé pour
ces deux sinistres la
reconnaissance de l’état
de catastrophe naturelle,
n’entend pas agir seule dans
ce domaine. Elle compte
sur la nouvelle communauté
d’agglomération pour
que les risques d’inondation
soient désormais étudiés
et pris en compte, d’amont
en aval, sur l’ensemble des
bassins versants des cours
d’eau qui traversent
Vannes avant de se jeter,
via La Marle,
dans son bassin à flot.
Y. Le Gal
Particuliers, commerçants, artisans, petites entreprises, services… les inondations de la mi-décembre
et du début janvier n’ont épargné personne cet hiver dans les quartiers bas de Vannes.
Particuliers, commerçants, artisans,
petites entreprises, services…
les inondations de la midécembre
et du début janvier
n’ont épargné personne cet hiver dans
les quartiers bas de Vannes. Comme
d’autres villes de Bretagne telles que Redon,
Quimperlé, Châteaulin, Quimper ou
Morlaix, plus gravement touchées il est
vrai, Vannes n’a rien pu faire pour contrer
les débordements de ses cours d’eau transformés
en véritables torrents sous l’effet
d’une pluviométrie record. En trois mois,
du début octobre à la fin décembre, le
chef-lieu du Morbihan n’a connu que de
très rares éclaircies. Chaque jour ou
presque fut marqué par son lot de précipitations
plus ou moins abondantes. Pluie
le matin, pluie le midi, pluie le soir et
encore de la pluie pour arroser la nuit. En
un seul trimestre, il est tombé 600 mm
d’eau sur Vannes et sa région, ce qui cor-
respond aux deux tiers de la pluviométrie
annuelle en période normale. Et la courbe
a continué de grimper dans les premiers
jours de janvier, sous l’effet de précipitations
incessantes et abondantes,
pour atteindre les 700 mm en hauteur cumulée.
Au bout du compte, le prévisible
a fini par se produire. Sous l’effet de ces
pluies inhabituelles et continuelles, les
sols gorgés d’eau se sont comportés comme
des éponges détrempées devenues incapables
d’absorber ce trop plein de précipitations
et ce, d’autant plus qu’en hiver
les besoins en eau de la végétation sont
très faibles et l’évaporation quasi nulle. En
amont de Vannes, l’eau qui n’était plus retenue
par la terre s’est donc mise à ruisseler
en abondance sur le bassin versant
des Landes de Lanvaux, provoquant ainsi
le débordement des rivières et, par voie
de fait, les inondations des secteurs urbains
les plus exposés aux crues des cours
< >

d’eau qui traversent le chef-lieu du Morbihan.
Tout s’est passé en fait comme si
Vannes s’était retrouvée au fond d’un immense
lavabo soumis à un débit de remplissage
plus fort que ses capacités de
vidange. Déjà noyé sous une pluie continuelle
et parfois diluvienne, le chef-lieu
du Morbihan a dû absorber, en plus, toutes
les eaux de ruissellement des bassins versants
et ce, jusqu’à l’inévitable saturation
du réseau d’évacuation des eaux pluviales,
complètement submergé par de
tels débits.
Intervenir
au plus vite
dans les secteurs
à risques
Que faire, maintenant, pour
éviter que les mêmes causes
engendrent les mêmes effets
chaque hiver, voire à d’autres
périodes de l’année, selon les
caprices de la météo? Cette épineuse
question était à l’ordre
du jour du conseil municipal, le
19 janvier, et des mesures ont
été décidées ce jour-là.
Primo, la ville de Vannes
considère que les risques
d’inondations sur son territoire
doivent être étudiés et pris en
compte à l’échelon des bassins
versants du Meucon, du Rohan,
du Bilaire et du Liziec. Elle a
fait appel pour cela à la nouvelle
communauté d’agglomération qui a
elle-même délibéré en février dernier sur
ce dossier en donnant son feu vert au lancement
d’une étude hydraulique sur les
bassins versants de l’actuel pays de
Vannes. Cette étude, pour laquelle la
communauté d’agglomération a demandé
l’assistance de la Direction départementale
de l’Équipement et de la Direction
départementale de l’Agriculture, sera
conduite par un cabinet spécialisé. Objectif
: parvenir à terme à « une gestion
préventive et concertée » des politiques
et des moyens mis en œuvre pour l’évacuation
des eaux pluviales à l’échelon
de chaque bassin versant.
Secundo, la ville s’est engagée par un
vote unanime du conseil municipal à
mettre en œuvre au plus vite un programme
de travaux d’équipement dans les
secteurs les plus exposés aux risques
d’inondations. Ce programme de 22 millions
de francs, qui entérine les conclu-
Y. Le Gal
sions du schéma directeur des eaux pluviales
et confirme les décisions déjà prises
en février 2000 par le conseil municipal
(*), comporte trois mesures principales.
. Le délestage de la rue Saint-Nicolas
par la réalisation d’un maillage hydraulique
dans les rues Decker et Lieutenant-Colonel
Maury. Cette opération,
qui doit débuter à la fin du mois d’août,
consiste à renforcer les possibilités
d’écoulement des eaux pluviales dans ce
secteur par l’installation, en sous-sol des
rues Decker (côté Préfecture) et Lieutenant-Colonel
Maury, d’une grosse canalisation
rectangulaire de 200 mètres de
long, appelée pont-cadre. Ce pont-cadre
de 4,5 m sur 1,5 m sera capable à terme
d’absorber des flux d’eaux pluviales de
l’ordre de 11 m 3 /s. Il viendra ainsi prêter
main forte au vieil aqueduc souterrain
de la rue Saint-Nicolas, responsable des
inondations dans le quartier en raison de
ces faibles capacités d’écoulement
(5 m 3 /s). A l’avenir, les eaux du Rohan
transiteront, dans ce secteur, par deux canalisations
souterraines (l’ancien aqueduc
et le pont-cadre) offrant une capacité
d’absorption globale de l’ordre de
16 m 3 /s. Avant d’entreprendre ces gros travaux,
il faudra d’abord curer le lit de la
Marle qui traverse le jardin des remparts
pour qu’il puisse supporter, lui aussi, des
débits plus importants. Ces premiers travaux
devraient être effectués cet été. Le
délestage de la rue Saint-Nicolas (pose du
ACTUALITÉS
pont-cadre, remplacement des réseaux
d’eau potable et d’eaux usées sur le trajet
du pont-cadre, travaux de voirie…)
devrait commencer, comme on l’a dit, à
la fin du mois d’août. Les travaux s’étaleront
sur une période de sept mois, entrecoupée
par une phase d’interruption
pendant les fêtes de fin d’année (du 1 er décembre
au 2 janvier). Coût estimé de
l’opération (en 1999) : 11,50 MF.
. Mesures prises pour éviter les inondations
de la voie express et du lieu-dit
Avant d’entamer les travaux de délestage de la rue Saint-Nicolas, il faudra d’abord curer la Marle
qui coule le long des remparts et qui a débordé, elle aussi, à plusieurs reprises cet hiver.
Plaisance (bassin versant du Liziec -
sortie de Vannes à hauteur de la route
de Rennes). Les travaux consistant à
mieux réguler le cours d’eau du Liziec seront
réalisés cet été. Ces travaux, nettement
moins lourds et moins coûteux
(1,53 MF) que ceux cités plus haut devraient
être terminés pour la fin octobre.
. Réalisation d’un bassin de retenue
des eaux pluviales dans le quartier
de Tohannic (sous-bassin versant du
Beaupré). Opération programmée à partir
du mois d’avril dans le cadre de la
poursuite du plan d’aménagement de ce
nouveau quartier. Coût prévisionnel :
7,50 MF.
(*) Les programmes de travaux concernant le
délestage de la rue Saint-Nicolas et les régulations
de cours d’eau à hauteur de la route de Rennes
avaient déjà été votés par le conseil municipal, le
28 février 2000.
< Sommaire

ACTUALITÉS
Le Grand Squat, du 28 au 30 avril au Chorus
Le Grand Squat se sert d’une vieille formule,
mais qui marche. Le jeune, tout
frais émoulu, n’a que peu l’expérience
des démarches à effectuer, pour faire
connaître ses réalisations. Le Grand Squat lui permet
de s’adjoindre les services d’un parrain, qui lui
servira de généreuse béquille, avant, pendant et
après la manifestation. Un parrain d’autant
plus généreux, que c’est à lui que reviendra
le soin de régler les 2000 F
nécessaires à la location du stand
sur trois jours. Telle est la situation
idéale, mais la formule envisagée
par Fondajeune se veut la plus
souple possible. « A priori, c’est
plutôt au participant de trouver
son parrain, mais l’organisation
du Grand Squat peut très bien y remédier
en cas de difficulté, explique
Guy Lévêque, responsable de la
société Ekinox communication,
co-organisatrice de la manifestation.
Et puis il est important de
préciser que les modalités du parrainage
son libres. Le rôle du parrain
peut très bien se résumer à un soutien financier
pour la location
du stand. Il ne doit
pas se sentir obligé
d’assumer le rôle de
mentor. A l’inverse,
celui qui préfère se
cantonner au rôle de
conseiller auprès du
jeune n’est pas absolument
obligé de débourser
les 2000 F.
A cet égard, rappelons
qu’une classe
peut très bien s’associer
pour réunir
l’argent afin de permettre
la venue d’un
de ses camarades ».
© Equinox Communication
Courage, affichez votre talent!
La nouveauté de cette seconde édition du Grand Squat,
c’est que la manifestation s’ouvre aux jeunes inventeurs.
C’est un pari dans la mesure où l’on a plus de chances de
trouver de jeunes artistes ou musiciens que des Géotrouvetout.
Pour le reste, Fondajeune a repris les recettes qui ont
fait, en 1999, le succès du numéro 1. L’idée du
Grand Squat, c’est de mettre en lumière le
talent de la jeune génération. Celle
enfouie dans les quartiers ou
dans les zones pavillonnaires, et qui
n’a pas l’habitude, ni forcément la
possibilité, de divulguer ses coups
de génie à d’autres personnes qu’aux
copains ou aux parents. Le Grand squat
se charge de lui donner un aimable coup de
pouce: « Il s’agit de donner leur chance aux grands
ou aux petits génies de la création et de l’invention »,
résume Guy Lévêque. « Nous ne cherchons
pas à savoir s’ils seront un jour de
grands industriels ou de grands commerçants.
S’ils veulent créer une entreprise,
d’autres sont plus compétents
et mieux outillés que nous pour les
accompagner. Nous fournirons les semences, ils
les feront germer ».
Noble devise. Pour
Squatters en tous genres, apprêtez vous à passer
les portes du Paradis très bientôt. Fondajeune renouvelle
l’expérience menée il y a deux ans : du 28 au 30
avril, le Chorus sera le terrain de la libre expression pour
les jeunes créateurs ou inventeurs. Seul l’âge des participants
fait l’objet d’une restriction. Il faut avoir entre
16 et 30 ans pour participer au Grand Squat. Pour le reste,
aucune limite n’est fixée. Toutes les idées, surtout
les plus folles, sont les bienvenues. Peintres, musiciens,
écrivains, clowns, danseurs, acrobates sont invités
à venir montrer de quoi ils sont capables.
autant la démarche
n’est pas aisée. Car il
faut avoir une bonne
dose de courage pour
s’exposer sous le feu
des critiques. Même
si elles restent silencieuses.
300 jeunes
attendus
Fondajeune ne
croit néanmoins pas
que l’excès de pudeur
va l’emporter.
La parole donnée
aux jeunes créateurs
< >

Spectacles sous chapiteau
Le Grand Squat, c’est tout sauf quelque chose d’austère.
Au détour des travées, il faut s’attendre à être surpris,
désarçonné, impressionné parfois, par les créations des jeunes
talents. Ce sont aussi les squatters qui se chargeront de
l’animation tout au long des trois jours du salon. Pour faciliter
la cohabitation entre tous les exposants, les groupes de
musique, les compagnies de danse et les défilés de mode
seront principalement concentrés sous le chapiteau.
Et puis l’indice de satisfaction, exprimé par
ceux qui ont essuyé les plâtres de la première
édition, était suffisamment élogieux
pour ne pas avoir à craindre des difficultés
pour trouver de nouveaux talents. A
preuve, cette année le Grand Squat voit
plus grand. Ce sont en effet 300 jeunes exposants
qui sont attendus fin avril au Parc
Chorus, contre 240 en 1999. Un chapiteau
sera installé pour faire face à ce renfort
de jeunes créateurs et aux inventeurs
qui se déclareront. Pas question de s’appuyer
sur la clientèle qui a fait le succès de
la première édition. « Dans l’idée, nous
n’accepterons que des premières candidatures
», commente Guy Lévêque. Pour
capter les jeunes talents, l’équipe organisatrice
s’est offert les services d’autres
jeunes, qui ont fait fonctionner leurs réseaux.
Des élèves du lycée Charles de
Gaulle ou de Saint-Paul, des étudiants de
l’IUT ou de l’UCO à Arradon, ont fait la
promotion du Grand Squat auprès de leurs
camarades d’ici et d’ailleurs. Ils ont même
démarché à l’étranger : « Seuls 10 % des
participants seront des Vannetais », confie
Guy Lévêque. Fondajeune espère
d’ailleurs transposer le concept du Grand
Squat dans d’autres villes de France et
même en faire un événement européen.
Mais ça, c’est pour l’avenir. Le présent,
c’est le Grand Squat vannetais qui nous attend.
Une seule chose est requise pour les
visiteurs. Pas de l’argent puisque l’entrée
au salon est gratuite, mais de l’envie de découvrir
les promesses de la jeune génération.
Loïc Berthy
Le Grand Squat. Du 28 au 30 avril.
Entrée gratuite. Restauration sur
place. Renseignements et inscriptions
au Bureau Information Jeunesse
(BIJ). 0297546420 ou par
le site internet de Fondajeune :
www.fondajeune.com.
F. Le Divenah
Au Chorus et sur le Web
Des projets pour l’avenir
ACTUALITÉS
Fondajeune souhaite que la prochaine édition du Grand Squat
se déroule simultanément dans plusieurs villes de l’Ouest,
avant de s’étendre à d’autres villes de France et, dans un avenir
plus lointain, à l’Europe. Une Europe que les organisateurs
espèrent séduire dès cette année. Un travail d’approche a été
mené dans ce sens par un groupe d’étudiants de l’IUT
(techniques de commercialisation) en direction de candidats
potentiels, allemands, anglais, espagnols et autres…
Il faut s’attendre à être surpris, désarçonné, impressionné parfois, par les créations des jeunes
talents qui seront réunis au Chorus les 28, 29 et 30 avril prochains.
Le site Web de Fondajeune a été une pièce maîtresse pour la communication de ce
second Grand Squat. Les parrains, partenaires et créateurs y sont présentés. Le site
sera aussi une vitrine pour tous les participants qui bénéficieront chacun d’une page
personnelle où ils pourront présenter leur réalisation. Et aussi échanger avec d’autres
créateurs, dont ceux de la première édition. www.fondajeune.com.
Le Grand Squat leur a profité…
A l’expérience, le Grand Squat version 1999 a servi de tremplin pour certains de ses
participants. On se souvient du giraphologue, cet iconoclaste qui ne voyait que par et
pour la girafe, lequel animal se retrouvait dans toutes sortes d’objets. Celui qui avait
eu le 1 er prix coup de cœur du public vit désormais de son délire. Il a monté un atelier à
Rennes. Tout aussi inattendu, le fabricant de cravates en bois croule, nous dit-on, sous
les commandes. Plus près de nous, Estelle Dos santos, qui affichait en 1999 son goût
pour les lettres, a franchi le pas. Elle est devenue écrivain public.
Conseils pratiques
L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) sera représenté au salon pour
promouvoir la création et l’invention. Les jeunes pourront ainsi connaître les démarches
à effectuer pour déposer un brevet, une marque, un modèle. Par ailleurs, le Grand
Squat sera animé pendant toute sa durée par des conférences et des débats sur la
création d’entreprises, la recherche de financements…
< Sommaire

ACTUALITÉS
Le club des plus belles baies du monde
clôture son 1 er congrès les 25 et 26 mai à Vannes
événement est d’importance pour Vannes et sa région. 27 dé-
L’ légations représentant les plus belles baies du monde seront
accueillies les 25 et 26 mai prochains à Vannes.
Ce sera le tout premier congrès international de
l’association de défense et de promotion de
ces sites remarquables et sensibles, créé en
mars 1997 à Berlin, sous l’impulsion
d’un petit groupe de responsables du
tourisme vannetais conduit par l’ancien
adjoint au maire chargé du tourisme,
du commerce et de l’artisanat,
Michel Met, fondateur et
premier président du club des plus
belles baies. Ce premier congrès
mondial, sur lequel nous reviendrons
dans notre prochaine édition,
sera placé sous le double haut patronage
du Président de la République,
Jacques Chirac, et de l’Unesco. Le club
regroupe en son sein quelques-uns des
sites maritimes les plus remarquables du globe
comme la baie d’Along, la baie de Diego
Suarez à Madagascar, la baie de Punta Arenas au
Chili, la baie de Bantry en Irlande, la lagune de Venise, Rio
de Janeiro, la Baie du Mont Saint-Michel… Et bien sûr, le Gol-
Sommaire
fe du Morbihan qui sera doublement célébré à cette occasion
puisque le congrès des plus belles baies coïncidera avec une
autre manifestation à la gloire de la petite mer: la Semaine
du Golfe (voir notre précédente édition).
Le premier congrès des plus belles baies du
monde est programmé sur six jours, du
21 au 26 mai. Avant de faire escale dans
le Golfe, puis en baie de Quiberon,
pour les deux journées de clôture
(25 et 26 mai), les congressistes, venus
du monde entier, seront accueillis
les 21 et 22 mai en baie de
Somme et les 23 et 24 mai en baie
du Mont Saint-Michel. Pendant ces
six journées d’étude, d’échanges,
de rencontres et de débats transfrontières,
il sera beaucoup question
des actions et des stratégies que le club
entend défendre et mettre en œuvre pour
protéger et promouvoir l’environnement et
le patrimoine de ces sites sensibles, avec, en
toile de fond, une problématique majeure et
transversale: comment concilier, dans chacune de ces
baies, golfes ou lagunes, le développement économique et touristique
avec la protection de l’environnement?
Un pôle logistique va se développer
sur la zone industrielle du Prat
L’Espace d’activités Paul Duplaix, que la
ville est en train d’aménager et de commercialiser
sur les terrains vendus par la
manufacture Michelin,est appelé à devenir
dans les prochaines années un pôle
d’activités logistiques.Le conseil municipal
a délibéré en ce sens,le 19 février,en
acceptant de céder à la société Segolfi,
dont le principal actionnaire est un professionnel
de la logistique, un terrain de
3,4 hectares situé à l’arrière du nouveau
centre de tri de La Poste;terrain sur lequel
cette société compte bâtir un ensemble
immobilier logistique de
11 000 m 2 , dont 1 700 m 2 dédiés à la
messagerie.En complément de cette cession
conclue sur la base de 51 F hors
taxes le m 2 , Segolfi bénéficie également
d’une promesse de vente portant sur un
terrain attenant, d’une superficie d’environ
5 hectares,sur lequel la société projette
de construire une seconde unité
de 16 000 m 2 , desservie par une voie ferrée.
A terme, via cette société d’investissement,
c’est une activité d’un nouveau
genre qui va se développer sur le
Prat où la ville compte profiter de la dernière
zone foncière d’envergure disponible
pour bâtir des plateformes de logistique
que les entreprises de production
pourront utiliser à plein en mutualisant
leurs besoins.L’idée,résumée en conseil
municipal par Chantal Tabur, adjointe au
maire chargée des affaires économiques
et de l’emploi,est la suivante:« Depuis 20
ans, plusieurs entreprises de transport de
marchandises, notamment TFE, ont considéré
que le positionnement géographique de
Vannes était idéal, car à la fois proche des
centres de production régionaux, mais également
ouvert sur le reste de l’Europe,et plus
particulièrement sur sa partie Sud.Vannes est
aujourd’hui, a-t-elle rappelé, la première
plateforme bretonne pour le transport in-
ternational des produits frais.Actuellement,
les entreprises travaillent de plus en plus en
flux tendus. Elles se recentrent [de ce fait]
sur leur métier de base et préfèrent réserver
les mètres carrés à la production plutôt
qu’au stockage. Or, à ce jour, il n’existe pas
à Vannes de véritable service logistique et c’est
fort de ce constat que la ville de Vannes a souhaité
implanter [sur le Prat] un pôle logistique
». Le premier locataire de ce futur
pôle pourrait être le groupe Ziegler,spécialisé
dans la messagerie et la logistique.
Ce dernier souhaite en effet investir une
partie des locaux construits par Segolfi
pour développer son activité et répondre
en ce sens aux besoins pressants des entreprises
locales intéressés par un service
de logistique voisin de leurs unités de
production. L’implantation du groupe
Ziegler se traduirait, dit-on, par la création
d’au moins 53 emplois dans les trois
ans suivant son installation.

Y. Le Gal
Conseil municipal : principales décisions
Cadeau de naissance
Un petit cadeau pour célébrer la naissance d’un premier enfant.L’initiative vient
d’être prise par le conseil municipal.A compter du 1 er avril, les familles vannetaises
qui auront la joie de célébrer la naissance de leur premier enfant se
verront offrir par la ville de vannes un compact-disque de la chanteuse Fabienne
Marsaudon intitulé « Neuf chansons pour une naissance ». Ce CD, offert aux
Vannetais pour une première naissance uniquement (déclarée à Vannes ou dans
une autre commune) sera accompagné d’un petit livret d’informations pratiques
présentant les différents services de garde et d’accueil de jeunes enfants
gérés par le Centre communal d’action sociale (CCAS). Budget de
l’opération : 70 000 F par an pour l’acquisition et la confection de 1 000 CD
“Naissance”.Les deux tiers de l’enveloppe seront financés par la ville et le tiers
restant par le CCAS.
Travaux de désenvasement
à l’entre deux ponts de Noyalo
Comme vous le savez sans doute, les
boues extraites de l’étang de Noyalo
lors des travaux de désenvasement entrepris
par la ville de Vannes, fin 1998début
1999, ont été stockées dans les
lagunes artificielles du site de Cranéguy
en amont de la retenue. Depuis deux
ans,les eaux issues de la décantation de
ces boues ont été refoulées progressivement
dans la partie comprise entre les
deux ponts de Noyalo,c’est-à-dire entre
le franchissement routier de la RD 780
(route de Sarzeau) et celui de la RD
195 (raccordement de Noyalo à la RD
780). Bien que peu chargées en particules
solides, ces eaux provenant de
l’assèchement des vases qui tapissaient
le fond de la retenue ont tout de même
contribué à former des dépôts qu’il faut
désormais évacuer en même temps que
d’autres sédiments présents à cet en-
droit. Ces travaux seront conduits par
l’Équipement sous maîtrise d’ouvrage de
la commune de Noyalo. Le coût de
désenvasement de l’entre deux ponts a
été chiffré à quelque 700 000 F
(106714 €). La ville de Vannes participera
au financement de l’opération sous
la forme d’un fonds de concours de
200000 F (30490 €) qu’elle versera à
la commune de Noyalo. La retenue de
Noyalo constitue la principale ressource
d’approvisionnement en eau de
Vannes et de son agglomération. Son
désenvasement a été entrepris dans le
but d’augmenter ses capacités de stockage
(plus de 2 millions de m 3 actuellement
contre 1,5 million de m 3 auparavant)
et d’améliorer la qualité de l’eau
brute prélevée dans la retenue et traitée
sur place à l’usine de Kérentré, située
près du pont de la RD 195.
ACTUALITÉS
Projet
de réaménagement
paysager
sur la zone du Prat
Pleins feux en ce moment sur la ZI du Prat
où il est non seulement question d’un futur
pôle logistique (voir notre article) mais également
d’un réaménagement paysager. Le
conseil municipal a délibéré en ce sens le
19 février.La conseillère Martine Allain,rapporteuse
du dossier, a fait remarquer ce
soir-là que la plus importante des zones
d’activités de Vannes en superficie (160 hectares),
en nombre d’entreprises (près de
150) et en nombre d’emplois (plus de 5000)
faisait partie des sites pilotes retenus par le
programme “Bretagne Qualiparc”.Ce programme,lancé
en juillet 1999,est conduit par
la Chambre régionale de commerce et d’industrie
de Bretagne et financé conjointement
par l’Union européenne, la Région
Bretagne,les quatre départements bretons
et les différentes chambres de commerce et
d’industrie de Bretagne. “Bretagne Qualiparc”
doit contribuer à rendre les zones
d’activités bretonnes plus attrayantes et par
voie de conséquence plus compétitives.
« Ce projet, a expliqué Martine Allain, a débuté
par la réalisation d’un diagnostic global des
zones pilotes,à savoir pour Vannes,les zones de
l’est de l’agglomération et notamment la zone
industrielle du Prat.La conception ancienne de
cette zone d’activités, créée au début des années
1960, a déjà nécessité la réalisation de
nombreux aménagements, dans le cadre de
sa requalification. Le diagnostic effectué par
“Bretagne Qualiparc”a notamment mis en évidence
l’intérêt des travaux réalisés et leur poursuite
afin de rendre ce site encore plus attrayant
et de favoriser par là même le maintien
des entreprises existantes et l’implantation
d’entreprises nouvelles ». Une première enveloppe
de 5,71 millions de francs sera nécessaire
pour conduire les travaux prioritaires
de réaménagement (bassin de
rétention des eaux pluviales sur l’espace
d’activités Paul Duplaix,plantations et traitement
paysager de ce bassin de rétention,
aménagement paysager à hauteur de l’échangeur
du Liziec, ravalement et réalisation
d’une fresque sur le château d’eau du Prat,
travaux d’infrastructures sur la voie ferrée,
réactualisation des plans d’orientation installés
aux entrées de la zone industrielle).
< >

M. Gallic
ACTUALITÉS
Conseil municipal : principales décisions
Carte scolaire: l’opposition du conseil municipal
Les mesures envisagées par l’Inspecteur
d’académie pour la rentrée de septembre
dans les écoles publiques de Vannes ont été
désapprouvées pour partie par le conseil
municipal le 19 février dernier.Si les élus se
réjouissent de l’ouverture d’une 4 e classe à
la maternelle Joliot Curie et d’une 5 e classe
à l’école primaire de Tohannic, ils désapprouvent
en revanche les annonces de fermeture
de la 3 e classe à la maternelle
Catherine Descartes et de la 4 e classe à la
maternelle Pape Carpentier, de même que
les suppressions envisagées d’un demi-poste
d’aide pédagogique dans les maternelles
de Cliscouët et d’Anne de Bretagne. Comme
chaque année, les mesures envisagées
par l’Inspection académique sont basées
sur les prévisions d’évolution des effectifs
scolaires. Quand elles sont à la hausse, on
ouvre les vannes, quand elles sont à la baisse,
on resserre les boulons. Pierre Pavec et
Marie-Annick Le Dantec ont expliqué devant
les élus, le 19 février, les raisons pour les-
Acquisition d’un terrain au Prat
quelles la ville souhaite que les mesures pesant
sur les fermetures de classe et les suppressions
de postes cités plus haut soient réexaminées
en haut lieu.Arguments avancés
pour Catherine Descartes et Pape Carpentier
:« les effectifs à la rentrée [sont] susceptibles
d’être plus importants, compte tenu
de la livraison d’un grand nombre de logements
sur les secteurs concernés ».En ce qui concerne
les demi-postes d’aide-Pédagogique,la ville
fait remarquer qu’à Cliscouët,« le taux de
fréquentation de l’école par les enfants de 2 ans
est de l’ordre de 70 % » et qu’à Anne de Bretagne,«
les effectifs prévisionnels sont en hausse
». Le conseil municipal demande également
à l’Inspecteur d’académie « de ne pas
mettre en œuvre, à la rentrée des classes, ses
propositions de fermeture conditionnelle de la
3 e classe de l’école maternelle La Ribambelle,
de la 5 e classe de l’école élémentaire de Rohan
et de la 7 e classe de l’école élémentaire Jean
Moulin, située en zone urbaine sensible et qui
accueille de nombreux enfants en difficultés ».
La ville de Vannes poursuit sa politique de maîtrise foncière sur la zone industrielle du
Prat au gré des opportunités qui se présentent. La dernière en date est une parcelle de
6120 m 2 que son propriétaire,René Rouxel,va vendre à la commune au prix de 550800 F
hors taxes (90 F hors taxes le m 2 ). Ce terrain situé en bordure de l’avenue Paul Duplaix,
à proximité immédiate des installations de la société Socomor,vient s’ajouter aux 15,78
hectares acquis par la ville auprès de la société Michelin dans le but d’offrir aux entreprises
de nouvelles possibilités d’implantation ou d’extension d’activités à l’Est de Vannes.
Tansfert
de la clinique
Sainte-Claire
La SCI Saint-Yves, société civile
immobilière créée pour le transfert
de la clinique Sainte-Claire au Ténénio,a
décidé d’acquérir un nouveau
terrain sur ce parc d’activités
situé au Nord-Ouest de Ménimur.
Déjà propriétaire d’un terrain de
4,25 hectares où sera construite la
future clinique Océane et bénéficiaire
d’une promesse de vente
pour un second terrain attenant de
1,9 hectare,la SCI Saint-Yves a sollicité
cette fois l’acquisition d’une
troisième parcelle, également attenante
au terrain de la future clinique.
Cette parcelle de 2,2 hectares
devrait accueillir à terme des
services annexes à la clinique, des
bureaux de consultations et des
parkings. Le prix de cession fixé
par le conseil municipal est de
125 F hors taxes le m 2 .
Un lotissement
communal
à Tohannic
La ville de Vannes envisage la réalisation
d’un lotissement communal
dans le quartier de Tohannic.Ce
futur lotissement, qui regrouperait
20 lots d’une superficie moyenne
de 480 m 2 ,sera construit sur un
terrain de 1,4 hectare situé à proximité
de l’évêché. Prix de cession :
542 F le m 2 . Des conditions ont
donc été fixées par le conseil municipal
pour que l’accession à la
propriété dans ce futur lotissement
soit réservée en priorité à
« des ménages de condition modeste
».La ville prendra donc plus particulièrement
en compte les demandes
émanant de jeunes
ménages avec enfant(s) déjà locataires
sur Vannes ou souhaitant revenir
à Vannes après avoir résidé
dans une autre commune et qui,
dans un cas comme dans l’autre,effectueraient
à cette occasion une
première acquisition sur Vannes.
< Sommaire

ACTUALITÉS
Les nouveautés
du programme 2001
1 ACCÈS À L’EMPLOI
ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
L’essentiel de ce qui a été entrepris
jusqu’à présent pour faciliter l’accès
ou le retour à l’emploi des personnes
les plus en difficultés (jeunes
sans qualification, chômeurs de
longue durée, femmes seules et sans
ressources…) sera reconduit. Le
contrat de ville pérennise ainsi les
ateliers d’aide à la recherche d’emploi
de Kercado et de Ménimur, les
stages et chantiers d’insertion, les
stages préparatoires à l’emploi, les
aides aux déplacements des jeunes
sans emploi pour entretiens d’embauche,
stage, formation et autres démarche
d’insertion professionnelle,
le soutien aux créateurs d’activités
nouvelles (CLIN), la sensibilisation
des jeunes aux métiers porteurs d’emploi
mais qui souffrent aujourd’hui
d’une pénurie de main d’œuvre…
/ PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
Atelier Talents aiguilles
Atelier de création de costumes
de fêtes proposant ses prestations à la
vente ou en location à l’intention des
structures ou des particuliers (troupes
de théâtre, fêtes historiques, bagad,
chorales…). Objectif: proposer à des
femmes au chômage une expérience
de travail à 1/2 temps dans le secteur
culturel et des modules de formation
pour l’autre 1/2 temps dans le domaine
de leur choix. Porteurs du
projet: Sauvegarde de l’enfance -
Foyer Keranne.
Je construis aujourd’hui
Module d’insertion professionnelle
à destination d’un groupe de
douze femmes en situation de précarité.
Objectif: travailler sur un projet
collectif d’intégration socioprofessionnelle
cohérent. Porteur du pro-
Contrat de ville
Budget renforcé et programme
consolidé pour le contrat de ville
2001 qui, au travers de quelque 87
actions, dont 27 nouveautés,
peaufine et accentue son travail de
lutte au quotidien contre les
exclusions sociales et urbaines sur
l’ensemble de la ville. Cette année,
le dispositif s’assure d’une
enveloppe budgétaire de
16,38 millions de francs, supérieure
de près de 2 millions de francs à celle
de l’an dernier. Le programme 2001,
dont nous vous présentons ici les
principales nouveautés, a été
approuvé à l’unanimité par le conseil
municipal, le 19 février dernier. Il a
été élaboré, comme chaque année,
en étroite concertation avec les
partenaires du dispositif (État,
Région, Fonds social européen,
Fonds d’action sociale, Département,
offices HLM, associations…) et avec
les habitants des quartiers (*) les
plus directement concernés par
la politique de la ville (Kercado,
Ménimur, square du Morbihan,
square de Rohan, cité le Bris…).
Toutes les actions de ce programme,
présenté en conseil municipal par
Anne-Marie Duro, adjoint au maire
chargé de la politique de la ville,
de la vie des quartiers et de la vie
associative, se déclinent autour des
d’axes d’intervention prioritaires
retenus pour la période
d’application de ce nouveau contrat
de ville 2000-2006.
jet : Centre d’information sur les
droits des femmes (CIDF).
Atelier crêperie sur Kercado
Objectif: créer un nouveau service
de proximité dans le quartier de
Kercado et permettre par là même à
des jeunes en difficultés de 16 à 25 ans
d’assumer des responsabilités socioprofessionnelles.
Ces derniers confectionneront
des crêpes et des galettes
dans le cadre de leur parcours d’insertion
professionnelle et vendront
leur production chaque matin dans le
quartier. Ils pourront également dispenser
leur savoir-faire aux habitants
du quartier. Porteur du projet: Association
Espace formation.
Petits travaux à domicile
Module de formation pour des
personnes salariées d’une structure
d’insertion par l’économique. Objectif:
leur permettre d’acquérir des
compétences pour exercer diverses
tâches d’aide à domicile auprès des
particuliers (entretien domestique,
tâches ménagères…). Porteur du
projet: Skoazell.
Accompagnement approfondi
des créateurs d’activités
Action complémentaire du dispositif
CLIN (Créons localement des
initiatives nouvelles). Objectif: accompagnement
individualisé, sur une
période de trois mois, à l’intention
des résidents de Kercado et de Ménimur
porteurs d’un projet d’activité.
But: les amener à réaliser leur projet
ou a le redéfinir le cas échéant.
Porteur du projet: Carrefour des
entrepreneurs.
2 PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE,
SÉCURITÉ ET TRANQUILLITÉ PUBLIQUES
Les actions conjointes du contrat de
ville et du contrat local de sécurité
(médiation sociale, prévention des
< >

ACTUALITÉS
Le programme 2001 du contrat de ville
violences urbaines et des actes d’incivilités,
surveillance des zones dites
sensibles, lutte contre les toxicomanies,
aides aux victimes d’infractions,
mesures alternatives à l’incarcération…)
seront poursuivies et renforcées
avec, entre autres mesures, la mise en
place de la police de proximité.
/ PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
Prise en charge des usagers
de drogues et de leurs
familles
Une nouvelle action dans le domaine
de la lutte contre la toxicomanie
et ses effets. Il s’agit, dans le cas
présent, d’une initiative visant à mieux
prendre en charge les problèmes douloureux
que rencontrent les jeunes
toxicomanes et leur entourage familial
et ce, dans le cadre d’une approche
pluridisciplinaire (sociale, médicale,
psychologique, éducative). Porteur
du projet: SPID (Association Soins-Prévention-Information-Drogues).
Formation des adjoints de sécurité
De nombreux adjoints de sécurité
n’étant pas originaires de Vannes, il
convient de leur apporter les éléments de
connaissance et d’appréciation qui vont
leur permettre de mieux s’insérer dans leur
environnement de travail. Cette mesure
est d’autant plus importante que la mise en
place de la police de proximité, dans le
cadre du contrat local de sécurité, exigera
de leur part une implication accrue dans
la vie de la cité. Porteur du projet: Direction
départementale de la sécurité publique
du Morbihan.
3 SOLIDARITÉ, SANTÉ ET ACTION SOCIALE
Toutes les actions qui ont porté leurs fruits
dans ce domaine et qui concourent pour
la plupart à renforcer les liens sociaux
dans les quartiers sont reconduites. Qu’il
s’agisse de la lutte contre l’illettrisme, de
la politique d’alphabétisation, des fêtes
et animations de quartier, de la fête sans
frontières, des journaux de quartier, des
opérations vacances ou sorties familiales,
des services de soutien aux demandeurs
d’emploi, des permanences de quartiers
pour les droits des femmes, des facilités offertes
aux plus démunis pour meubler leur
intérieur ou encore des points relais accueil
mis en place à l’intention des personnes
d’origine étrangère.
Le contrat de ville 2001, c’est près d’une trentaine d’actions nouvelles. Mais c’est aussi tout un
dispositif qui est reconduit avec toutes les actions qui ont fait la preuve de leur utilité comme la
sensibilisation des jeunes aux métiers dits “déficitaires”, c’est-à-dire ceux qui offrent actuellement
des débouchés mais qui souffrent d’une pénurie de main d’œuvre…
/ PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
Éducation à la santé
La “mal-bouffe” qui horripile tant
José Bové et tous ceux qui s’insurgent
contre l’américanisation de nos habitudes
alimentaires, commence à faire de sérieux
dégâts au pays de la tradition du goût où
l’obésité gagne chaque jour un peu plus la
classe biberon et les adolescents. Il est
donc urgent de reprendre son bâton de pèlerin
pour apprendre à nos enfants et réapprendre
à ceux qui l’ont oublié qu’une
alimentation saine et équilibrée est un gage
de bonne santé et que l’excès de boissons
sucrées dont nous tairons l’identité, de
chips graisseuses à souhait et de sandwiches
dégoulinant de sauce tomate, à la
mode d’Outre Atlantique, produit exactement
l’effet inverse. L’obésité précoce,
qui toucherait actuellement en France 10
à 12 % des enfants de 5 à 12 ans, est un
phénomène de santé publique très préoccupant
qui nécessite un effort permanent
de prévention. Cette action sera menée en
liaison étroite avec les établissements scolaires,
principalement dans les secteurs de
Kercado et de Ménimur. Porteur du projet:
Comité départemental d’éducation à
la santé.
Café du mardi
Rompre l’isolement de nombreuses
personnes dans le quartier de Kercado en
leur permettant de se rencontrer, de dia-
loguer, de taper le carton, voire même de
débattre, s’ils le souhaitent, sur les thèmes
de leurs choix. Le tout autour d’un café servi
le mardi après midi, dans une salle de
quartier du 2, rue du Plessis de Grenedan.
Porteur du projet: Conseil de quartier en
partenariat avec la CSF.
Atelier costume
Un projet sympa et fédérateur qui
consiste à inviter tout un chacun, petits et
grands, à venir confectionner son costume
de carnaval au centre social de Ménimur.
On amène ses tissus et/ou ses vieux habits,
on discute le bout de gras, on dispose sur
place d’une machine à coudre et puis… Et
puis on est bien embêté parce c’est joli
comme tout une machine à coudre, mais…
comment ça marche? Pas de panique, les
petites mains agiles et expertes de Talents
aiguilles sont là pour les cours d’initiation.
Ouf! Porteur du projet: Centre social
de Ménimur en partenariat avec Talents
aiguilles.
Jardin potager
Encore une initiative pour le moins
originale et qui plus est salutaire par les
temps qui courent. A l’initiative d’Ensemble
contre le chômage, des demandeurs
d’emplois et autres membres de l’association
investissent une parcelle de
4000 m 2 pour en faire un jardin biologique.
Deux salariés formés au maraîchage
et à l’accueil y travaillent avec des bé-
< >

névoles. Le jardin est ouvert à tous, notamment
aux enfants des écoles, aux
centres de loisirs, aux centres sociaux…
A terme, ce qui est visé, c’est la création
d’un espace de loisirs nature à caractère pédagogique.
Épatant, non? Porteur du projet:
Ensemble contre le chômage.
4 RÉUSSITE ET ÉPANOUISSEMENT
DES JEUNES, SOUTIEN AUX FAMILLES,
ACCOMPAGNEMENT FAMILIAL
Contrat de ville et contrat éducatif local
conjuguent leurs efforts et leurs actions
pour soutenir et renforcer le rôle de l’école
dans l’apprentissage de la citoyenneté.
Ils s’efforcent également d’aider les parents
en difficulté à mieux assumer leur rôle
d’éducateur. Ce volet comprend également
plusieurs initiatives renouvelées telles
que les différentes actions d’accompagnement
scolaire (aide aux devoirs), les
projets pédagogiques invitant les écoles à
valoriser leur quartier, les soutiens à la
classe d’apprentissage musical de l’école
de Kerniol, l’opération argent de poche,
les groupes de paroles pour parents isolés…
/ PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
Le cirque au collège
Un projet qui consiste à monter un
spectacle de cirque à Ménimur avec des
collégiens de Saint-Exupéry. Les numéros
se préparent et se répètent chaque vendredi
au gymnase du Foso et pour finir, on
monte un chapiteau juste avant les va-
cances d’été dans l’enceinte du collège.
Après le carnaval, Ménimur se pique aux
jeux du cirque et compte bien associer le
plus grand nombre à la réussite de cette animation
de quartier. Porteur du projet:
collège Saint-Exupéry.
Lieux d’échanges pour les parents
Une action mise en place dans le
quartier de Ménimur pour aider les parents
à comprendre mutuellement les difficultés
liées à l’autorité parentale. L’action
en question s’adresse plus
particulièrement aux parents d’élèves des
écoles Françoise d’Amboise, d’un côté et
Jean Moulin-Joliot Curie de l’autre. Objectif:
les réunir, un soir par mois, pour que
ceux qui le désirent puissent évoquer en
commun les difficultés qu’ils rencontrent
dans leur rôle d’éducateur. Ces rencontres
sont coordonnées par deux animateurs.
Un service de garderie gratuit est proposé
sur place afin que tous les parents intéressés
par cette démarche puissent participer
sans contrainte à ces réunions
d’échanges. Porteur du projet: ville de
Vannes.
Soutien à la parentalité
Il s’agit, par cette action nouvelle, de
constituer des groupes de paroles, animés
par des éducateurs et supervisés par un
psychologue, à l’intention de familles bénéficiant
de mesures d’assistance éducative
en milieu ouvert. Objectif: aider ces parents
en difficultés à assurer et assumer
leurs responsabilités parentales. Porteur du
projet: Sauvegarde de l’enfance et Service
d’action éducative en milieu ouvert.
Des relations fructueuses commencent à se nouer entre les jeunes des quartiers et la Palais des arts.
Ce te affiche originale en est une illustration. Elle a été réalisée expressément pour les soirées Bol
de danse par un groupe de jeunes qui ne fréquentait pas ou très peu le Palais des arts jusque-là.
ACTUALITÉS
Drogues et conduites à risques
Quand on est parent et que l’on découvre
que son enfant est toxicomane ou
sur le point de le devenir, que peut-on faire?
A qui peut-on s’adresser? Comment
doit-on réagir? Pour éviter que les parents
confrontés à de telles difficultés se retrouvent
seuls avec leurs angoisses et leur
désespoir, l’UDAF 56 (Union des associations
familiales du Morbihan) met en
place des groupes de paroles à l’intérieur
desquels des bénévoles se relaient pour
écouter, rassurer, conseiller, orienter. Ces
bénévoles, qui sont tous formés pour mener
ce type d’action, ont vécu, pour la plupart,
de telles situations et sont donc bien
placés pour en parler. Les rencontres sont
gratuites et anonymes. Porteur du projet:
UDAF 56.
5 ÉGALITÉ DES CITOYENS
DEVANT LES SERVICES AU PUBLIC
Le sport, la culture, les loisirs… L’offre de
services à destination du public doit être
proposée à tous et partagée harmonieusement
sur l’ensemble de la ville pour éviter
que des disparités entraînent ou accentuent
les exclusions sociales et urbaines.
C’est tout le sens de ce volet d’initiatives
à l’intérieur duquel bon nombre d’actions
sont reconduites comme Ticket sports, les
ateliers d’écriture et de promotion de la lecture
dans les bibliothèques de quartier, les
opérations vacances jeunes, les ateliers
d’expression culturelle ou de pratique
sportive comme la boxe, les initiations au
roller et au bicross ou encore les stages et
modules d’initiation à la voile et de découverte
du milieu maritime proposés aux
jeunes des quartiers concernés par la politique
de la ville.
/ PRINCIPALES NOUVEAUTÉS
Passerelles Palais des arts -
jeunes des quartiers
Une majorité de jeunes des quartiers
ne fréquente jamais les établissements culturels
pour des raisons économiques, culturels,
sociales, géographiques ou autres.
Ils n’assistent donc pas aux spectacles du
Palais des arts et ont même parfois une image
plutôt négative de ce centre culturel.
D’où l’idée d’aller au-devant de ces jeunes
pour les inciter, par des actions de sensibilisation
et des tarifs préférentiels, à venir
au spectacle et leur prouver par là même
que la programmation du Palais des arts
est susceptible à plus d’un titre de les intéresser.
Ce travail a déjà commencé à porter
ses fruits autour de quelques temps
forts de danse contemporaine, notamment
< >

ACTUALITÉS
Le programme 2001 du contrat de ville
lors du spectacle de hip hop “Macadam,
Macadam”, le 24 février dernier ainsi qu’à
l’occasion des soirées “Bol de danse” des
28 février et 1 er mars dont les affiches
grand format ont été conçues et réalisés par
des groupes de jeunes des quartiers dans
le cadre de cette action très prometteuse,
menée par le contrat de ville. Porteur du
projet: Ville de Vannes - Palais des arts.
Découverte de l’équitation
Permettre à des enfants de 10 à 13 ans,
confrontés à des difficultés de socialisation,
de retrouver confiance et maîtrise de soi
par le biais d’une activité valorisante et
enrichissante. Une opération menée avec
des enfants de Kercado. Porteur du projet:
Caisse d’allocations familiales - Multisocial
de Kercado.
Organisation et participation
à des événements nautiques
La participation au Défi “Jeunes marins
2000” a permis à des jeunes de Kercado
et de Ménimur de s’investir activement
dans un projet collectif. D’autres
initiatives du même genre vont être menées
cette année, notamment lors de la Semaine
du Golfe. Porteur du projet: La Mouette
sinagote.
De nombreux jeunes et adultes de Kercado, Conleau et Cliscouët souhaitaient faire du foot dans leur
quartier. C’est chose fait depuis peu grâce à l’Association Sport Conleau Cliscouët Kercado qui vient
de créer un club au sein duquel petits et grands vont pouvoir s’adonner à leur sport favori.
La majeure partie des actions du programme 2001 est financée
sur des crédits de fonctionnement. Mais le contrat de ville dispose
aussi de crédits pour financer les dépenses d’équipement
qui entrent dans les priorités du programme annuel.Voici ce qui
prévu cette année pour un montant total de 4,29 MF.
. Création d’un site Internet d’information et de prévention
Santé. Site créé à l’initiative d’Infos jeunes 56 et subventionné
par le contrat de ville.
. Transfert du centre social de Ménimur dans les locaux de
l’ancienne école Lamartine (poursuite du financement).
. Transfert de la mairie annexe de Ménimur dans les anciens
locaux de l’Espace loisirs de Ménimur. Les locaux de la mairie
annexe seront mis à la disposition de la police dans le cadre de
la mise en place de la police de proximité.
Club de foot de quartier
De nombreux jeunes et adultes de
Kercado, Conleau et Cliscouët souhaitent
faire du foot dans leur quartier. A l’initiative
de plusieurs habitants du secteur, une
association sportive vient de voir le jour
pour répondre à cette demande. Objectif:
animer un club de football de quartier (entraînements,
matchs inter-quartiers…).
Porteur du projet : Association Sport
Conleau Cliscouët Kercado.
(*) Le contrat de ville concerne l’ensemble de la ville
mais une partie des actions qu’il développe s’adresse
plus particulièrement aux quartiers d’habitat social.
Le budget 2001
du Contrat
de ville
Il s’élève, tout compris, à 16,38 millions
de francs dont 12,09 MF pour
la partie fonctionnement et 4,29 MF
pour l’investissement. La ville de
Vannes prend ce budget en charge à
hauteur de 5,33 MF. L’État et la Région
y contribuent pour 3,14 MF.Le
reste (7,91 MF) est financé par l’ensemble
des autres partenaires du
dispositif (Fonds social européen,
Fonds d’action sociale, Caisse d’allocations
familiales, Office communal
HLM, Conseil général, services
publics divers, associations…).
Les principaux investissements en 2001
. Étude sur la réaffectation des locaux de la cuisine centrale
de Kercado (transformation envisagée en locaux associatifs).
. Aménagement de nouvelles aires de jeux de plein air pour
enfants à Ménimur et Kercado.
. Travaux de sécurisation des caves et cages d’escaliers de la
résidence Le Bris.
. Traitement paysager et fonctionnel des abords des futurs
locaux du centre social de Ménimur.
. Poursuite du réaménagement de la place des Droits de
l’homme à Ménimur (plantations,clôtures,bancs,corbeilles à papiers…).
. Complément de financement pour les travaux de réaménagement
de l’école de Kerniol qui accueillera à la rentrée
2001 la seconde promotion de sa nouvelle classe musicale.
< Sommaire
Photo : contrat de ville

Anthony Guilleux Mikael Bégot
Le VOC sort grandi
de la Coupe de France
Toutes les belles histoires ont une fin. Celle
du Vannes Olympique club en Coupe de
France s’est achevée le samedi 10 mars au
soir par une courte défaite (2-1) contre l’AJ
Auxerre, chère à Guy Roux (deux buts de Cissé
et Guivarc’h pour les Bourguignons contre
un but de Lamoureux pour les jaune et vert).
Au vu du match (excellent), on ne peut pas
dire qu’Auxerre ait franchement volé sa victoire,
mais on ne peut pas dire non plus
que le VOC se soit incliné logiquement.Avec
un peu plus de chance, les joueurs de Patrick
Le Polotec auraient très bien pu renverser
la vapeur, surtout en fin de rencontre, où,
poussés par un public en liesse, ils paraissaient
en mesure d’offrir à leurs supporters
le but égalisateur synonyme de prolongations.
Mais le sort en a décidé
autrement. Quoi qu’il en soit, le VOC a démontré,
devant 10000 spectateurs (un record
à la Rabine), qu’il avait les qualités, le
mental et l’énergie nécessaires pour inquiéter,
voire même faire jeu égal avec les
meilleures équipes professionnelles. Et ça,
c’est plutôt rassurant pour l’avenir.
< >
Photos : Le Télégramme
Gwendal Le Breton (1 er plan)
et Bruno Lantrin (2 nd plan).

F. Le Divenah
ACTUALITÉS
Yoann Guillouche, capitaine des “jaune et vert”
« Les gens reviennent
au stade »
Yoann Guillouche, capitaine du VOC, fait partie de ces “travailleurs” du football qui rêvent tous un jour d’en découdre avec les gros bras de la D1. Il
est entré au Vannes FC à l’âge de 17 ans après avoir passé deux années sous les couleurs de l’USSC Redon.
Pas de gros pactole en fin de mois
sur le compte en banque, ni de
voiture de sport garée devant le
stade et encore moins d’appartement
luxueux. Yoann Guillouche, comme
ses coéquipiers du Vannes Olympique club,
est amateur. S’il fait du foot et ne s’en prive
pas, ce n’est pas pour vendre ses talents
à prix d’or et caresser l’espoir d’être
un jour transférable dans un club prestigieux
du championnat anglais, italien ou
espagnol. Quand on a 24 ans et que l’on
est footballeur amateur, cela signifie qu’on
doit mouiller son maillot chaque samedi
ou dimanche, combiner les matchs et les
déplacements parfois lointains du week-end
avec les entraînements en semaine et reprendre,
le lundi, le chemin du travail, les
Le Vannes Olympique club, pas toujours à la fête cette saison
en championnat de CFA, s’est en revanche totalement libéré
en coupe de France où les joueurs de Patrick Le Polotec se sont
payé le luxe d’éliminer, entre autres adversaires, le FC Lorient.
A quelques jours du rendez-vous très attendu des huitièmes
de finale contre l’AJ Auxerre, nous sommes allés à la rencontre
de Yoann Guillouche, capitaine des “jaune et vert” qui,
au travers de la coupe, apprécie, comme tous ses coéquipiers,
que le public vannetais ait à nouveau retrouvé le chemin du
stade de la Rabine.
cuisses encore engourdies par les efforts
de la veille. Être footballeur amateur, c’est
se donner à fond pour le sport que l’on
aime, pour le plaisir du jeu, du beau ges-
te, de l’action collective, de l’ambiance et
du dépassement de soi. On ne le fait pas
pour l’argent car à ce stade de la compétition,
les clubs ne roulent pas sur l’or et
< >

ne peuvent pas se permettre d’aligner des
fortunes pour motiver et conserver leurs
joueurs. Ce qui motive les joueurs à ce niveau
et fait qu’ils consentent très souvent
d’énormes sacrifices pour servir leur équipe
chaque week-end, c’est la vie du club,
le plaisir de participer à une aventure collective,
l’envie de briller, de se surpasser
et de montrer, quand l’occasion se présente,
qu’en jouant avec son cœur et ses
tripes, on peut être invincible, battre les plus
costauds, faire tomber les stars du foot
professionnel. Chaque année, la coupe de
France nous offre ainsi quelques luttes homériques
entre les petits Poucet et les ogres
de la gent footballistique et, bien souvent,
c’est le petit qui finit par manger le gros
car il joue sans complexe, sait qu’il n’a
rien à perdre et qu’il peut, en donnant le
meilleur de lui-même, le temps d’une rencontre,
semer le doute, voire la panique
dans les meilleures légions du ballon rond.
Yoann Guillouche fait partie de ces “travailleurs”
du football qui rêvent tous un jour
d’en découdre avec les gros bras de la D1.
Il est entré au Vannes FC à l’âge de 17 ans
après avoir passé deux années sous les
couleurs de l’USSC Redon. Yoann a vécu
de l’intérieur la fusion historique et salutaire
entre le Vannes FC et le Véloce. « Une
fusion nécessaire », selon ses propres
termes, qui a tout de suite porté ses fruits
puisque le Vannes Olympique club, né en
1998 de ce consentement mutuel, n’a mis
qu’une seule année pour monter à l’étage
supérieur du championnat de CFA.
Quand il n’est pas sur un terrain,Yoann
travaille à Médiacap, le centre de ressources
multimédia de la ville de Vannes où ce
jeune diplômé de l’IUT de Vannes s’emploie,
avec ses collègues Grégory et Sophie,
à initier le grand public aux nouvelles technologies
de l’information et de la communication
et à proposer aux entreprises
des services très pointus de communication
à distance. L’expérience acquise sur
cet autre terrain profite indirectement à
son club puisque Yoann a créé de toutes
pièces, sur son temps libre, le site Internet
du VOC, accessible par le www.vannesoc.com.
Chapeau bas, mon capitaine!
Comment ont réagi les joueurs du VOC
en apprenant qu’ils allaient affronter
l’AJ Auxerre en 8 e de finale de la Coupe
de France?
YoannGuillouche: Les avis étaient partagés.
Certains pensaient qu’il aurait mieux
valu tomber contre un club comme Fontenay,
du même niveau que le nôtre, pour
conserver plus de chances d’accéder aux
1/4 de finale. D’autres auraient préféré
F. Le Divenah
ACTUALITÉS
Quand il n’est pas sur un terrain, Yoann travaille à Médiacap, le centre de ressources multimédia
de la ville de Vannes.
jouer contre Nantes ou Lyon. Ces deux
équipes se situent dans le haut du classement
et drainent les foules quand elles se
déplacent. Mais Auxerre est quand même
une très bonne équipe, malgré le fait qu’elle
ne soit plus aussi bien classée qu’il y a
quelques années.
Vous êtes-vous préparés spécifiquement
pour cette rencontre?
Yoann: Non, on n’a pas changé notre façon
de nous entraîner. Ce n’est pas par
manque de respect envers Auxerre mais
nous nous entraînons déjà trois fois par
semaine et nous devons aussi penser au
championnat. Tout sacrifier pour ce match
au détriment du championnat, ce n’était
pas pensable.
Quelle est l’ambiance actuelle au sein de
votre équipe?
Yoann: Elle est bonne et c’est pour ça
qu’il y a aussi de bons résultats. Si l’ambiance
est bonne entre nous en dehors du
club, les résultats suivent sur le terrain.
Nous avons aussi eu la chance de nous
rendre en Martinique pour le 7 e tour de la
Coupe de France. Ce voyage a contribué
à renforcer notre cohésion, à resserrer les
liens entre nous. Exceptée la concentration
présente pour le match que l’on devait disputer,
on avait un peu l’impression d’être
en vacances.
A propos de vacances, votre emploi du
temps est-il chargé?
Yoann : Plutôt, oui. Entre les entraînements,
la coupe, le championnat, on n’a pas
un week-end de libre, à deux ou trois exceptions
près. C’est comme çà depuis la
mi-juillet 2000 et ça va durer ainsi jusqu’à
la fin mai. Il faut ajouter à cela les déplacements
pour des matchs qui ont souvent
lieu assez loin (Paris, Dieppe…). C’est
dur pour des amateurs, surtout quand il
faut être en forme pour aller travailler le
lundi matin. Mais si on le fait, c’est que ça
nous plaît et finalement, ça paye. Ce rythme
soutenu est nécessaire car il nous a
permis de battre Lorient (D2) et de pouvoir
rencontrer Auxerre.
Que pensez-vous de l’actuel stade de la
Rabine?
Yoann: c’est un vrai plaisir de jouer à la
Rabine. Premièrement parce que c’est chez
nous mais aussi parce que sa reconstruction
a été très bien faite. C’est vraiment un
beau stade avec de belles tribunes et des
équipements biens adaptés pour les clubs.
C’est beaucoup plus facile pour recevoir
du monde après les matchs.
Et du côté des spectateurs, ça se passe
comment?
Yoann: Il y a une bonne réaction du public,
surtout pour la coupe, on les sent captivés
dans ces moments-là. On voit de plus
en plus de gens venir au stade alors qu’ils
n’étaient pas spécialement attirés par le
foot à Vannes jusqu’ici. On les voit se piquer
au jeu, se couler dans l’ambiance et
repartir ravis de leur soirée. C’est peutêtre
un effet de la coupe du monde…
Les supporters vannetais?
Yoann: Ce sont de bons supporters. Ils
mettent un peu de temps à se faire entendre,
peut-être sont-ils tendus en début
de match, mais une fois lâchés, on ne les
arrête plus. Heureusement qu’ils sont là car
c’est vraiment gratifiant de faire un tour
d’honneur en étant applaudi par plusieurs
milliers de personnes. Cela prouve que le
public est content et que nous leur avons
offert un bon spectacle.
< Sommaire

DOSSIER
Les grandes
tendances
du budget
2001
C’est dans une salle des fêtes pleine à
craquer qu’a été voté, le 19 février dernier,
le budget primitif de la ville de Vannes pour
l’année 2001, le dernier de l’équipe conduite par Pierre
Pavec. Ce budget s’équilibre en dépenses et en recettes
à 585,27 millions de francs au budget principal (89,22 M€)
et à 160,75 millions de francs (hors taxes) aux budgets
annexes (24,51 M€). 128,65 millions de francs (19,61 M€)
seront consacrés cette année, sur les crédits du budget
principal, aux dépenses d’équipement et aux nouvelles acquisitions
foncières. Ce programme d’investissements sera réalisé en limitant le recours
à l’emprunt (46,50 MF) au strict niveau du remboursement annuel du capital
de la dette communale. Si la ville de Vannes choisit de ne pas emprunter plus
que ce qu’elle rembourse tout en consacrant plus de 128 MF à son
programme d’investissements, c’est parce qu’elle dispose,
cette année encore, d’une marge d’autofinancement
plutôt confortable qui lui permet de dégager une
épargne nette de 10,53 MF directement utilisable
pour financer ses dépenses d’équipement. Préparé et
voté par une équipe, mais appliqué par une autre, ce budget
prévisionnel, adopté avant les élections municipales, sera peutêtre
corrigé en cours d’année, par le biais du budget supplémentaire,
selon les orientations que la nouvelle équipe municipale pourrait être
amenée à prendre dans les mois à venir.
< >

Budget principal
Les investissements
de l’année
La section d’investissement du budget principal 2001 s’équilibre en dépenses et en recettes
à 190,01 millions de francs. 128,65 MF seront prélevés dans cette enveloppe pour financer
les dépenses d’équipement (halle des Lices, école de Tohannic, auditorium des Carmes,
travaux de voirie…) et les acquisitions foncières. Une grande part des crédits restants
servira, comme chaque année, à rembourser l’annuité du capital de la dette communale
(46,57 MF). Voici, secteur par secteur, comment seront répartis les 128,65 millions de francs
du programme d’investissements.
Les programmes
annuels : 35,03 MF
Ce sont en quelque sorte tous les incontournables,
c’est-à-dire les opérations que
la ville se doit d’engager chaque année
pour, d’un côté, entretenir et moderniser
son patrimoine et, de l’autre, pour renforcer
et renouveler ses équipements. Une
bonne moitié des crédits consacrés à ces
programmes annuels va servir, comme
chaque année, à rénover la voirie et les
équipements qui l’accompagnent. A ce
titre, sachez par exemple que le programme
annuel dit de grosses réparations
et de réaménagement de la voirie communale
s’élève à 12,6 millions de francs,
qu’une enveloppe de 1,8 million de francs
est réservée pour les travaux de modernisation
et d’extension du réseau d’éclairage
public, qu’une autre enveloppe de
1,37 million de francs sera affectée aux
travaux d’extension et de grosses réparations
des réseaux souterrains d’évacuation
des eaux pluviales. C’est également
dans ces programmes annuels que sont
rassemblées toutes les dépenses prévisionnelles
d’équipement relatives aux
aménagements de carrefour, aux illuminations
des monuments, aux grosses réparations
à entreprendre dans les écoles
publiques, les équipements sportifs municipaux
et tous les bâtiments faisant partie
du patrimoine communal. Ce volet
d’investissements regroupe enfin toutes les
dépenses prévues pour les acquisitions
de mobiliers, matériels, véhicules et équipements
informatiques dont les services
municipaux auront besoin cette année,
M. Gallic
les nouveaux équipements nécessaires au
bon fonctionnement du service de collecte
des ordures ménagères ainsi qu’à la
collecte sélective à domicile, les jeux d’extérieurs
pour les enfants, le matériel et le
mobilier destinés aux écoles publiques, les
nouvelles œuvres d’arts qui compléteront
les collections du musée, les instruments
de musique qu’il faudra acheter pour les
besoins de l’École de musique et des ateliers
musicaux de la ville, etc.
Nouveaux
programmes
et poursuite d’opérations
en cours de réalisation :
86,81 MF
Voirie : 17,32 MF
Les premiers travaux qui seront entrepris
cette année pour mieux s’armer
contre les risques d’inondations en redimensionnant
le réseau d’évacuation des
eaux pluviales pèsent pour 8,72 MF dans
la balance des dépenses de voirie (4,72
pour les travaux de délestage de la rue
Saint-Nicolas et 4 MF pour la réalisation
d’un bassin de retenue des eaux pluviales
dans le nouveau quartier de Tohannic).
Parmi les autres dépenses prévisionnelles
liées à la voirie, on retiendra la tranche
2001 de mise aux normes des carrefours
à feux (0,7 MF), le solde de financement
des travaux de réaménagement de la place
de Bretagne, œuvre d’art comprise
(2,54 MF), les subventions d’équipement
versées par la ville à l’office communal
HLM pour l’aménagement de la place
Les élus ont voté le 19 février à l’Hôtel de ville un budget prévisionnel pour 2001 qui comprend, au budget
principal, un programme d’investissements d’un montant total de 128,65 millions de francs.
< >

G. Le Falher
DOSSIER
Les dépenses d'investissement
Écriture d'ordre
6,84 %
Divers
0,94 %
Dette en capital
24,51 %
Fareham à Cliscouët (918 000 F), l’installation
de feux de signalisation sur l’avenue
de Verdun (500 000 F), la tranche
2001 d’aménagement des sanitaires publics
(450000 F), les travaux de réfection
(peinture, chaussée) à réaliser sur le pont
de Kérino (500 000 F) ou encore ce crédit
de 340000 F réservé à un programme
de réaménagement du parking aérien de
la place de Bretagne (parking de plein
air surplombant le parking souterrain).
Enseignement : 30,38 MF
Ce chapitre est artificiellement gonflé par
des opérations pour lesquelles la ville de
Vannes est maître d’ouvrage mais qui sont
entièrement financées par des concours extérieurs.
C’est le cas de l’extension du
centre de recherche Yves Coppens à Tohannic
(8 MF de dépenses inscrits au budget
d’investissement de la ville mais entièrement
compensés par des subventions
et participations de l’État, de la Région, du
département et de la communauté d’agglomération).
C’est le cas aussi de la poursuite
des travaux d’aménagement de ce
même campus de Tohannic dont la part de
financement inscrite cette année au budget
de la ville de Vannes (2 MF) est également
subventionnée en totalité par la
Région Bretagne et la communauté d’agglomération.
C’est le cas enfin de l’extension
des locaux du Centre national de
la fonction publique territoriale (CNFPT)
sur le Parc d’innovation de Bretagne-Sud
190 010 000 F
G. Le Falher
Investissements nouveaux
67,71 %
(PIBS) qui pèse cette année pour 12 MF
dans les dépenses d’investissement de la
commune mais qui est, elle aussi, entièrement
prise en charge par le CNFPT.
Les 8,35 MF restants correspondent à des
dépenses prévisionnelles liées à la
construction de la seconde tranche du
groupe scolaire public de Tohannic
(4,28 MF) dont la livraison est prévue
pour la rentrée de septembre, au démar-
Les recettes d'investissement
Emprunts
24,47 %
Subventions/participations
21,84 %
190 010 000 F
rage des travaux de construction d’une
nouvelle cuisine centrale municipale
(3,50 MF) et à d’autres travaux de moindre
ampleur comme le réaménagement du
restaurant scolaire de l’école Anne de
Bretagne (200000 F) ou encore l’installation
de nouvelles barrières de sécurité
devant les écoles de la commune
(200000 F pour la tranche 2001).
Culture : 4,97 MF
La poursuite des travaux d’aménagement
du futur auditorium de la chapelle des
Carmes (800 000 F), la réfection de la
toiture de Château Gaillard (1,50 MF) et
les premiers crédits provisionnés pour la
réhabilitation des lavoirs de la Garenne
(500 000 F) constituent les trois plus
grosses opérations inscrites cette année au
volet culture et patrimoine du budget
d’investissement. Les autres crédits
(2,17 MF) serviront pour une bonne part
à compléter le financement d’opérations
en cours de réalisation ou d’achèvement
(ensemble muséal, dépôt de fouilles archéologiques
du Manoir de Boismoreau,
restauration de la chapelle du Rohic).
Sport et jeunesse : 5,21 MF
Pas de grosses opérations dans ce secteur
cette année. On notera toutefois l’ins-
Épargne brute
31 %
Cession d'actifs
6,20 %
Ressources
propres
9,65 %
Écriture
d'ordre
6,84 %
< >
Y. Le Gal

Plus de 10 millions de francs sont consacrés ce te année au financement de la nouvelle halle des Lices. En a tendant son ouverture, prévue pour la mijuin
au plus tard, la halle provisoire de la place de la République (notre photo) continuera d’accueillir les commerçants et le public les jours de marché.
cription d’un premier versement de 2 MF
(sur 8 MF au total) pour l’acquisition du
complexe sportif de Kerbiquette, d’un
complément de financement de 1,60 MF
pour les travaux de restructuration du stade
de la Rabine et d’une enveloppe de
680000 F pour la réfection de la toiture de
la salle de sports du Foso. Sachez aussi que
300000 F sont inscrits en 2001 pour lancer
les travaux d’aménagement des vestiaires
et d’extension des tribunes du stade
Jo Courtel et que des crédits d’études
d’un montant total de 200000 F sont prévus
pour la construction d’une nouvelle
salle de sports à la Rabine.
Environnement : 2,82 MF
Pas d’opérations particulièrement budgétivores
cette année dans ce domaine.
Les crédits inscrits pour 2001 vont servir,
entre autres, à financer l’aménagement
d’un local attenant à la Maison de la nature,
le réaménagement des vestiaires du
service des espaces verts aux Salines de
Conleau, la poursuite des travaux de restructuration
du cimetière de Boismoreau,
l’aménagement de sites cinéraires
dans les deux cimetières communaux
ainsi que diverses acquisitions de matériels
(sols amortissants pour les jeux d’extérieurs,
véhicule de nettoiement…).
4 MF et en fera de même l’an
Acquisitions foncières : 6,80 MF prochain. Les autres crédits
(2,80 MF) correspondent à des provisions
prévues pour pouvoir face à
toutes sortes d’éventualités (opportunités
foncières à saisir, droit de préemption à
exercer, frais d’actes notariés…).
L’acquisition des terrains de Coët-Lagate
(voir notre précédente édition) constitue la
principale dépense prévisionnelle dans ce
domaine. La ville y consacre cette année
Coup d’œil sur les recettes d’investissement
Pour financer, d’un côté, son programme d’équipements et ses nouvelles acquisitions
foncières (128,65 MF) et rembourser, de l’autre, son annuité de dette en capital
(46,57 MF), la ville s’appuie pour partie sur des efforts de gestion. L’excédent de recettes
sur les dépenses qu’elle parvient ainsi à dégager en section de fonctionnement
lui permet d’autofinancer l’investissement à hauteur 58,89 MF.Une bonne part de cet
autofinancement sert à rembourser l’annuité du capital de la dette ainsi que quelques
autres charges financières. Le solde (10,53 MF), qui constitue ce que l’on appelle
l’épargne nette, est directement utilisé pour financer les investissements de l’année
(programme d’équipements et acquisitions foncières).Hormis cette épargne nette,la
ville dispose également d’autres ressources propres pour subvenir à ses besoins
comme le produit de la taxe locale d’équipement et les crédits perçus au titre du fonds
de compensation de la TVA.Ces ressources propres s’élèvent cette année à 18,33 MF
et font,qu’au total,la ville peut miser cette année sur une capacité d’autofinancement
d’un montant de 77,22 MF. Les autres recettes d’investissement proviennent de subventions
et de participations de l’État, des collectivités territoriales et de divers organismes
publics (39,50 MF) ainsi que du produit des amendes de polices versé par
l’État (2 MF). L’équilibre budgétaire de la section d’investissement est assuré au final
par le recours à de nouveaux emprunts à hauteur de 46,50 MF,soit l’équivalent du remboursement
du capital de la dette, ce qui permet à la commune de stabiliser son endettement
et de préserver ainsi sa santé financière.
< >

DOSSIER
Social : 4,25 MF
Trois opérations absorbent cette année la totalité
des crédits d’investissement affectés
à l’action sociale. Les travaux conduits par
la ville au titre du programme d’investissements
2001 du contrat de ville pèse dans
cette enveloppe pour 3,40 MF. Les autres
dépenses correspondent, d’une part, à l’inscription
d’une enveloppe de 200000 F pour
financer la restructuration de la crèche de
Ménimur (opération conduite en parallèle
avec le transfert du centre social dans les anciens
locaux de l’école Lamartine) et,
d’autre part, à la première tranche de financement
des travaux de réhabilitation
du centre de loisirs du CCAS à Larmor-Baden
(650000 F).
Action économique : 14,03 MF
La plus grosse partie des crédits va servir
à parachever le financement de la nouvelle
halle des Lices (10,50 MF) dont l’ouverture
est annoncée pour la mi-juin au
plus tard. Trois autres opérations sont également
à signaler : la poursuite des travaux
d’aménagement de la zone d’activités
du Ténénio (1 MF), la réfection de la
voie ferrée sur la zone industrielle du Prat
(1,30 MF), ainsi que divers travaux de viabilité
et d’aménagement à entreprendre
sur cette même zone du Prat (500000 F).
Moyens généraux : 7,82 MF
La grosse majorité des crédits consacrés
cette année aux moyens généraux, c’està-dire
aux équipements communs à l’ensemble
des services municipaux, sera investie
dans l’informatique et les
télécommunications (6,14 MF, soit 87 %
de l’enveloppe). Ces crédits vont servir
pour l’essentiel : . à financer le remplacement
de l’autocommutateur de la ville
de Vannes (système qui gère la distribution
interne des télécommunications), . à lancer
les premiers travaux de génie civil du
futur réseau local de télécommunication,
. à mettre en place sur ce réseau à haut débit
le réseau indépendant qui reliera à terme
les différents services de la ville, de
l’Université de Bretagne-Sud et du Conseil
général, . à financer l’installation de
bornes interactives multimédia, . à poursuivre
le développement des technologies
de l’information et de la communication
dans les services municipaux (Internet,
Intranet, système d’information géographique…).
Y. Le Gal
Une enveloppe de 4,28 millions de francs est prévue cette année pour financer la construction de
la seconde tranche du groupe scolaire public de Tohannic. Livraison : à la rentrée de septembre.
Les investissements
des budgets annexes
Les budgets annexes s’équilibrent cette année en dépenses et en recettes à
160,75 millions de francs (24,51 M€). La section de fonctionnement pèse pour
105,25 MF et la section d’investissement pour 55,50 MF, dont 37,82 MF en dépenses
d’équipement.Voici les principaux investissements programmés cette année.
L’eau : 10,67 MF (travaux annuels de renforcement et d’extension des
réseaux, maintenance des usines de production, achats de nouveaux compteurs…).
L’assainissement : 8,30 MF (extensions et réhabilitations des réseaux,
maintenance des stations d’épuration, développement d’un système d’information
géographique pour l’assainissement collectif, mise en place d’une unité
industrielle de lavage des sables charriés par les eaux usées et récupérés dans
les stations).
Le port de plaisance: 4,60 MF (financement, pour partie, de la construction
d’une porte-écluse.Voir notre édition de novembre 2000).
Lotissements d’habitations : 12,33 MF (fin des travaux d’aménagement
du lotissement de Bilaire, poursuite de l’aménagement du centre de Tohannic).
Zones d’activités : 1,70 MF (poursuite des travaux d’aménagement du
nouvel espace d’activités Paul Duplaix sur la zone industrielle du Prat).
< >

Budget principal
DOSSIER
Dépenses de
fonctionnement : 395,26 MF
Comme chaque année, le fonctionnement, c’est-à-dire pour une bonne part, les dépenses de
services, représente les deux tiers (67,5 %) des dépenses globales du budget principal. Voici,
par secteur, à quoi seront consacrés tous ces crédits qui servent, entre autres, à financer les
dépenses de personnel, de gestion et de prestations des services municipaux, mais aussi à
soutenir l’action sociale du CCAS, à subventionner les associations, à aider les écoles, à
financer pour partie les actions du contrat de ville et d’une manière générale à faire en sorte
que la ville de Vannes puisse assurer au mieux toutes ses missions de service public.
Enseignement : 37,32 MF
Comme chaque année, ce sont les crédits
d’aides aux écoles qui pèsent le plus dans
la balance des dépenses de fonctionnement
du secteur enseignement-formations.
Cette année, elles s’élèvent à 21,22 MF.
Les écoles publiques en bénéficient à hauteur
de 13,10 MF (frais de personnel non
enseignant, crédits d’achat de fournitures
et petits matériels scolaires…) et les écoles
privées sous contrat d’association à hauteur
de 8,12 MF (crédits d’achat de fournitures
et petits matériels scolaires, participation
de la ville aux dépenses de
fonctionnement de ces établissements sur
la base de 4283 F par élève vannetais en
maternelle et de 1750 F par élève vannetais
en primaire). Les autres dépenses prévisionnelles
dans ce domaine sont principalement
constituées des frais de
restauration scolaire (9,23 MF) ainsi que
des frais de personnel et des subventions
versés pour les services de garderies scolaires
(1,09 MF). Notez également les inscriptions
d’une enveloppe de 820000 F
pour la mise en œuvre des actions du
contrat éducatif local, d’un crédit de
150000 F pour le programme d’initiation
des écoliers de Vannes à la pratique de la
voile et de l’aviron et, enfin, d’un crédit de
135000 F pour faciliter l’accès des scolaires
à la patinoire.
Culture : 41,49 MF
La plus grosse part des dépenses dans ce
secteur correspond, comme chaque année
au frais de fonctionnement des services
G. Le Falher
et établissements culturels de la ville de
Vannes (organisation de spectacles, de festivals,
d’expositions et d’événements divers,
charges de personnel, de gestion et de
services…). Par établissement, ces dépenses
prévisionnelles s’établissent comme
suit : École de musique (9,97 MF),
Palais des arts (9,14 MF), Médiathèque
(6,27 MF), Animation culturelle (4,71),
Enseignement
11,80 %
Moyens généraux
et sécurité
26,46 %
Les dépenses réelles
de fonctionnement par destination
Culture
13,15 %
315 553 500 F
Opérations
non ventilables
7,11 %
Musée (4,08 MF), Ateliers municipaux
de musiques, d’arts plastiques et d’arts
dramatiques (3,14 MF), Archives municipales
(1,31 MF), Animation du patrimoine
(1,14 MF). Sachez, à propos du service
d’Animation culturelle, que ce service
qui a, entre autres missions, l’organisation
des fêtes historiques, du festival de jazz
et du Tremplin, voit son budget augmen-
Sports - Jeunesse
10,20 %
Social - Santé
famille - 5,24 %
Action économique*
2,41 %
Logement*
0,61 %
Aménagement urbain
voirie - Environnement
Réseaux - 23,02 %
< >

DOSSIER
ter cette année de 1,40 MF pour qu’il puisse
proposer au public jeune une série de
concerts de musiques dites actuelles. Le
premier concert de ce nouveau programme
à l’attention des jeunes aura lieu le
jeudi 22 mars au Chorus qui accueillera ce
soir-là le chanteur Faudel.
Sports-jeunesse : 32,19 MF
Les subventions allouées aux clubs sportifs,
en hausse très sensible par rapport au
budget primitif 2000, se chiffrent cette année
à 3,81 MF contre 3,64 MF l’an dernier.
Les autres crédits correspondent,
comme à l’accoutumée, aux dépenses prévisionnelles
de fonctionnement et/ou d’entretien
des services et des équipements
sportifs de la ville (charges de personnel
comprises). Les principaux postes de dépenses
sont les suivants : piscines municipales
(9,81 MF), terrains et stades
(7,01 MF), salles de sports et gymnases
(3,49 MF), service d’Animation sportive,
responsable, entre autres activités, de l’opération
Ticket sports (2,07 MF), centres de
loisirs sans hébergement de Kerniol
(1,37 MF), Bureau information jeunesse
(2,99 MF).
Social-santé-famille :
16,52 MF
L’essentiel des dépenses prévisionnelles
dans ce domaine correspond, d’une part,
à la subvention de 12,36 MF que la ville
verse au Centre communal d’action sociale
pour lui permettre d’équilibrer son
budget (près de 45 MF) et, d’autre part, à
la reprise en gestion directe du centre social
de Ménimur par la ville de Vannes
(2,62 MF). S’y ajoute, entre autres crédits,
une prévision de dépense de 469000 F
au titre des actions que ce même centre social
doit mener cette année dans le cadre
du contrat de ville (loisirs vacances jeunes,
vacances familles, fêtes de quartier…).
Logement : 1,92 MF
Les dépenses consacrées au logement correspondent,
d’une part, à la reconduction
de l’effort financier que la ville consacre
chaque année au développement du logement
social à Vannes (1 MF) et, d’autre
part, aux subventions que la commune attribue
à partir de cette année, et pour une
durée de cinq ans, aux propriétaires des immeubles
concernés par l’opération de ravalement
de façades obligatoire en centre
ville, dans les secteurs de la place Gambetta
et de la rue du Port.
G. Le Falher
Les recettes réelles de fonctionnement
Produits
des services
9,13 %
73 :
contributions
indirectes
11,02 %
73 2 : dotation communauté
d'agglomération
21,91 %
384 376 000 F
Dotations et participation
24,06 %
Divers*
4,96 %
73 1 :
contributions directes
28,92 %
* atténuation des charges (0,23 %),autres produits (1,08 %),produits financiers,produits exceptionnels
(3,62 %), transferts de charges (0,03 %).
Environnement et services
urbains : 79,06 MF
Ce secteur d’intervention regroupe, d’un
côté, toutes les dépenses qui se rattachent
à la gestion et à l’entretien des espaces et
des services urbains tels que l’éclairage public,
les réseaux d’évacuation des eaux
pluviales, la signalisation routière, les espaces
verts… Il comprend, de l’autre, les
dépenses de fonctionnement de plusieurs
services municipaux tels que la Direction
de l’Aménagement urbain, le service de la
voirie, le service de collecte des ordures
ménagères et de collecte sélective, le service
des espaces verts, le contrat de ville…
Les postes de dépenses les plus importants
sont ceux des espaces verts
(13,35 MF, dont un premier crédit de
350000 F pour l’achat de composteurs de
jardins) et ceux du service de collecte des
ordures ménagères (26 MF, dont 17,24
sont reversés à la communauté d’agglomération
pour financer le traitement des déchets
ménager qui relève désormais de sa
compétence). Sachez aussi qu’un effort
particulier est consenti cette année par la
ville pour l’entretien du réseau d’évacuation
des eaux pluviales. Cet effort, conjugué
aux investissements qui sont programmés
pour reconfigurer ce réseau dans
les quartiers bas du centre ville et pour
aménager un bassin de rétention à Tohannic,
se solde par l’inscription d’un crédit
supplémentaire de 550000 F.
Sécurité publique : 3,25 MF
Les crédits prévus dans ce domaine se
rapportent pour l’essentiel au budget de
fonctionnement (charges de personnel
comprises) de la police municipale
(2,78 MF) ainsi qu’aux frais de fonctionnement
de la fourrière animale (338000 F).
Action économique
et tourisme : 12,87 MF
Hormis certaines opérations purement
comptables qui contribuent à gonfler artificiellement
le montant des dépenses et
des recettes, l’essentiel des crédits de fonctionnement
alloué à l’économie et au tourisme
est consacré à des dépenses de services
(Médiacap, halles et marchés…), au
soutien financier que la ville apporte à
certains organismes tels que la Mission
locale (427000 F), à l’inscription des premiers
crédits de fonctionnement de la future
halle des Lices (336000 F) ainsi qu’à
la participation financière de la ville à plusieurs
événements tels que la Semaine du
Golfe du 22 au 27 mai (1 MF), la course
croisière Vannes-Fareham-Vannes dont le
< >

DOSSIER
Coup d’œil sur les recettes de fonctionnement
Les recettes de fonctionnement du budget principal s’élèvent bien entendu comme les dépenses à 395259000 F. La majeure partie
de ces recettes provient des impôts et des diverses taxes perçus par la commune, des dotations versées par l’État, des subventions
et participations allouées par les collectivités et les organismes publics… Sans oublier les recettes d’exploitations encaissées par de
nombreux services municipaux. Dans le détail, voici comment se répartissent ces différentes recettes de fonctionnement.
. Impôts et taxes : 237,72 MF
A lui seul,le montant global des prélèvements de fiscalité directe et indirecte représente près de 62 % des recettes réelles de fonctionnement
(237,72 MF sur 384,37 MF). Le produit des impôts locaux (limité à partir de cette année aux produits de la taxe d’habitation,de
la taxe sur le foncier bâti et de la taxe sur le foncier non bâti) représente une recette prévisionnelle de 111,15 MF.L’attribution
de compensation versée par la communauté d’agglomération en contrepartie de la suppression de la taxe professionnelle
communale au profit d’une taxe professionnelle communautaire entre dans ces recettes pour 80,38 MF. La communauté d’agglomération
verse également à la ville de Vannes une dotation complémentaire, dite “de solidarité” d’un montant de 3,82 MF. La taxe
d’enlèvement des ordures ménagères qui sert à financer les services de collecte et de traitement des déchets ménagers rapporte
pour sa part 28,30 MF. Les recettes de fiscalités indirectes s’élèvent pour leur part à 14,06 MF. Elles sont principalement constituées
de la taxe sur l’électricité (4,75 MF) et de la taxe additionnelle aux droits de mutations (8,04 MF).
. Dotations et participations : 92,52 MF
Les dotations,subventions et participations apportées par l’État,les collectivités et les divers organismes publics qui aident la commune
à financer ses charges d’exploitation et ses missions de service public représentent un peu plus de 24 % du montant total
des recettes réelles de fonctionnement. La plus grosse part de cette enveloppe provient des différentes aides que l’État verse à la
commune (dotation globale de fonctionnement,dotation de solidarité urbaine,Fonds national de péréquation,allocations compensatrices
au titre des abattements de fiscalité décidés par l’État, participations au financement des emplois jeunes et autres emplois d’insertion,participation
aux dépenses de fonctionnement de l’École de musique…).Toutes ces aides représentent au total 83,57 MF.Les
aides apportées par les collectivités (Région,Département,communes) et divers or-
départ est prévu pour le 21 juillet (50000 F)
ainsi que le 1 er Congrès des plus belles
baies du monde (70000 F) qui se tiendra
à Vannes du 21 au 26 mai prochain sous le
haut patronage du Président de la République
et de l’Unesco.
Services généraux : 86,79 MF
Ce volet regroupe l’ensemble des dépenses
de fonctionnement (charges de personnel
comprises) de la plupart des services administratifs
et logistiques de la ville de
Vannes (de la Direction générale au Centre
technique municipal en passant par les
services techniques, la topographie, les finances,
les ressources humaines, l’administration
générale, l’informatique, l’imprimerie,
la documentation, l’information
et la communication, etc.).
Les opérations
non ventilables : 83,82 MF
Cet ultime volet regroupe pour l’essentiel
le montant 2001 des intérêts de la dette
communale (20,04 MF) et l’épargne brute
de gestion (prélèvement sur les recettes
de fonctionnement et produit des amortissements)
que la ville est en mesure de dégager
cette année pour autofinancer ses
investissements (58,89 MF).
ganismes publics représentent pour leur part un total de 8,94 MF.
. Produits des services : 35,09 MF
Les recettes encaissées directement par les services municipaux entrent pour
9,1 % dans les recettes réelles de fonctionnement.Ces quelque 35 MF proviennent
des différents services payés par les usagers : entrées à VanOcéa et à la piscine de
Kercado,abonnements et billetteries du Palais des arts,abonnement à la bibliothèque,
tickets de cantines scolaires, inscription à l’École de musique et aux ateliers artistiques,
recettes de stationnement, droit de place sur le marché, etc.
Les subventions aux associations
Le montant global des aides accordées par la ville au mouvement associatif pour l’année
2001 sera supérieur de 7,75 % à l’effort consenti en 2000. Cette enveloppe qui
s’élève à 7,55 MF (contre 7,01 MF en 2000) comprend un total de 6,29 MF en subventions
ordinaires et 1,26 MF en subventions exceptionnelles.Dans ce gros bas de
laine qui profite à quelque 334 associations et à l’intérieur duquel les subventions
ordinaires vont de quelques centaines de francs pour les plus modestes à plus d’un
million de francs pour la plus importante,ce sont comme chaque année les clubs sportifs
qui se taillent la part du lion.Les crédits dits “d’encouragement” au mouvement
sportif représentent ainsi un peu plus de 50 % du montant total des subventions allouées
aux associations. Ils s’élèvent à 3,81 MF (3,20 MF en ordinaires et 0,61 MF
en exceptionnelles).Les principaux bénéficiaires de ces subventions municipales sont,
toutes subventions confondues et par ordre de grandeur, le Vannes olympique club
(1110900 F), le Rugby club vannetais (900000 F), le Véloce vannetais volley-ball
(263900 F), la VAC haltérophilie (179294 F), l’Association sportive de Ménimur
(165000 F), le Tennis club vannetais (111900 F), l’ASPTT Vannes (93921 F), l’UCK-
NEF basket-ball (79800 F) et le Vannes Ménimur tennis club (79700 F).
< >

DOSSIER
Impôts locaux: la TP pour l’agglo,
les impôts ménages pour la ville
est la grande nouveauté de cette an-
C’ née 2001. Depuis le 1er janvier, date
à laquelle le district s’est transformé en
communauté d’agglomération, la taxe professionnelle
(TP) ne fait plus partie des
impôts directs levés par les communes de
l’actuel pays de Vannes. Jusqu’en 2000, le
conseil municipal de Vannes (comme les
dix-neuf autres conseils municipaux du
district) votait chaque année son taux de TP
au même titre que les trois autres taux
d’imposition des contributions directes locales
(taxe d’habitation, taxe sur le foncier
bâti, taxe sur le foncier non bâti). Désormais,
en application de la loi du 12 juillet
1999 sur le renforcement et la simplification
de la coopération intercommunale,
les communautés d’agglomération, comme
celle que le pays de Vannes a choisi
d’adopter, se doivent d’instaurer une taxe
professionnelle unique (TPU) sur leur territoire
au nom du principe de solidarité
économique entre les communes membres
d’un même groupement d’intérêt intercommunal.
Cette nouvelle mesure doit
concourir à la mise en œuvre progressive
d’un développement économique plus harmonieux,
susceptible de profiter, dans le
cadre d’une politique plus équilibrée de
l’aménagement du territoire, à l’ensemble
des communes adhérentes. L’instauration
de la taxe professionnelle unique, et à taux
identique pour toutes les communes
membres, devrait rapporter cette année à
la communauté d’agglomération la coquette
somme de 156,35 millions de francs.
Cette enveloppe, en très nette augmentation
par rapport à ce que percevait jusqu’alors
le district et avant lui le Sivom au
titre de la taxe professionnelle, sera reversée
pour partie aux communes
membres pour compenser les pertes de
recettes induites par l’instauration de la
TP communautaire. Au total, ce sont
quelque 117,62 millions de francs qui seront
ainsi réinjectés dans les caisses des
communes du pays de Vannes (111,25 MF
sous forme de compensation pour perte de
recettes fiscales et 6,37 MF sous forme
de dotation de solidarité communautaire
pour tenir compte des pertes complémentaires
liées à l’évolution des bases d’impositions
de taxe professionnelle
entre 2000 et 2001). Le cumul des deux
(compensation et dotation) s’élèvera cette
année pour la ville de Vannes à
84204858 MF (12836947 €).
Le taux de TPU fixé par la communauté
d’agglomération a été arrêté à 14,51 %. Ce
taux unique correspond à l’addition du
taux communal et du taux districal qui figurait
jusqu’alors séparément sur les
feuilles d’imposition. A partir de cette année,
les contribuables assujettis à la taxe
professionnelle ne verront donc plus apparaître
qu’un seul taux de TP sur leur
feuille d’impôts locaux. Mais ce taux sera
différent d’une commune à l’autre pendant
encore quelques années puisque la
communauté d’agglomération s’est fixé
un délai de sept ans pour faire converger
les taux cumulés de TP de chaque commune
membre vers le taux unique de
14,51 %. A Vannes, par exemple, le taux
de TP communautaire qui figurera sur la
prochaine feuille d’imposition sera de
14,76 %. Il glissera en 2002 à 14,73 %, en
2003 à 14,69 %, en 2004 à 14,65 %, en
2005 à 14,60 %, en 2006 à 14,56 % et en
2007 à l’objectif final de 14,51 %; un taux
qui sera dès lors le même pour les vingt
communes de l’actuel pays de Vannes.
N’ayant plus la possibilité de percevoir
directement l’essentiel du produit de la
taxe professionnelle, les communes de la
communauté d’agglomération deviennent
en revanche les seules bénéficiaires du
produit des impôts ménages dont une partie
était perçue jusqu’alors par le district.
Les taux qu’elles appliqueront à partir de
cette année à la taxe d’habitation, la taxe
sur le foncier bâti et la taxe sur le foncier
non bâti correspondent donc désormais
au cumul des taux votés jusqu’alors par la
commune et par le district. A Vannes, ces
trois taux cumulés seront les mêmes que
ceux de 2000 puisque le conseil municipal
a décidé, le 19 février, de ne pas augmenter
pression fiscale en 2001.
Les taux pour 2001 seront les suivants:
. Taxe d’habitation: 14,82 %
. Taxe foncière sur les propriétés bâties:
18,42 %
. Taxe foncière sur les propriétés non bâties:
48,67 %.
Compte tenu de l’évolution, par rapport à
2000, des bases d’imposition notifiées par
les services fiscaux (+ 5,19 % pour la taxe
d’habitation et + 1,86 % pour le foncier
bâti), le produit global des impôts ménages
perçu en 2001 par la ville de Vannes
devrait être de 111,15 millions de francs.
De nouveaux
emplois
à la ville
Sept emplois statutaires et trois emplois
contractuels seront créés cette
année par la ville de Vannes qui comptait,au
31 décembre dernier,771 agents
permanents et 86 employés recrutés
dans le cadre des différents dispositifs en
faveur de l’insertion professionnelle (emplois
jeunes,contrats emplois solidarité,
contrat emplois consolidés).
Les nouveaux emplois statutaires (emplois
réservés aux titulaires d’un
concours administratif de la fonction
publique territoriale) seront les suivants:
• 1 poste d’éducateur des activités
physiques et sportives pour le service
d’animation sportive qui gère, entre
autres activités,l’opération Ticket sports.
• 1 poste de chef de service pour la police
municipale.
• 1 poste de technicien pour la Maison
de la nature.
• 1 poste d’agent du patrimoine plus
spécialement chargé de l’archéologie.
• 1 poste de technicien “réseau métropolitain”
pour les services techniques.
• 1 poste de rédacteur pour la future
halle des Lices.
• 1 poste d’agent d’entretien pour le
centre sportif de Kerbiquette.
Les nouveaux emplois contractuels seront
les suivants:
• 1 poste de chargé de communication
du patrimoine (à 1/2 temps).
• 1 poste d’animateur (trice) des ateliers
d’aide à la recherche d’emploi.
• 1 poste d’agent de développement
des projets locaux.
Du côté des emplois d’insertion, il n’y
aura pas de nouveau recrutement cette
année.A ce jour,42 personnes ont été
intégrées dans les effectifs statutaires
de la ville de Vannes à la suite d’un emploi
d’insertion.Ces personnes ont été
recrutées après avoir passé avec succès
un concours administratif et un entretien
d’embauche.
Sachez enfin que les dépenses prévisionnelles
de personnel de la ville de
vannes s’élèvent cette année à
165,95 MF. Elles représentent 52,6 %
des dépenses réelles de fonctionnement
du budget principal (315,55 MF).
< >

Données synthétiques
sur la situation financière de la ville
DOSSIER
En complément de la présentation générale du budget primitif 2001, voici également quelques ratios que
la Ville doit porter à la connaissance du public en application de l’article 13 de la Loi du 6 février 1992.
1 Dépenses réelles de fonctionnement
par habitant (*) : 5732 F
2 Produit des impositions directes par
habitant (*) : 2029 F
3 Recettes réelles de fonctionnement
par habitant (*) : 7018 F
4 Dépenses d’équipement brut par
habitant (*) : 2257 F
5 Encours de la dette au 1 er janvier par
habitant (*) : 6729 F
6 Dotation globale de fonctionnement
par habitant (*) : 1094 F
7 Dépenses de personnel/dépenses
réelles de fonctionnement: 52,86 %
8 Coefficient de mobilisation du
potentiel fiscal: 85,57 %
9 Dépenses de fonctionnement
et remboursement de la dette
en capital/recettes réelles de
fonctionnement: 93,52 %
0 Dépenses d’équipement brut/recettes
réelles de fonctionnement: 33,17 %
¡ Encours de la dette/recettes réelles
de fonctionnement: 95,88 %.
(*) Base: population totale (municipale et comptée à part) au recensement de 1999, soit pour Vannes: 54773 habitants.
Nous vous rappelons que le dossier du budget primitif 2001 est à la disposition du public. Il peut être consulté
en mairie, service financier, 7 rue Joseph Le Brix.
Les grands chiffres du budget 2001
en francs et en euros
Budget principal : 585 269 000 F (89 223 683 €) dont
190010000 F (28966 837 €) en section d’investissement et
395259000 F (60256846 €) en section de fonctionnement.
Budgets annexes (eau,assainissement,port de plaisance,aérodrome,
camping de Conleau, parking des Arts, parking
Sainte-Catherine,lotissements communaux d’habitations et
zones d’activités):160751907 F hors taxes (24506470 €),
dont 55502460 F (8461295 €) en section d’investissement
et 105249 447 F (16 045 174 €) en section de fonctionnement.
Dépenses d’équipement du budget principal:128650000 F
(19 612 566 €).
Dépenses d’équipement des budgets annexes :
37 816 138 F hors taxes (5 765 033 €).
Produit des contributions directes : 111 155 572 F
(16 945 557 €).
Compensation versée par la communauté d’agglomération en
contrepartie de la perte de la taxe professionnelle :
80 379 858 F (12 253 830 €).
Dotation de solidarité (versée par la communauté d’agglomération):
3 825 000 F (583 117 €).
Taxe d’enlèvement des ordures ménagères: 28 300 000 F
(4 314 307 €).
Dotation globale de fonctionnement : produit estimé à
55 900 000 F (8 521 900 €).
Dotation de solidarité urbaine:produit estimé à 4000000 F
(609 796 €).
Subventions aux associations: 7 555 738 F (1 151 864 €).
Frais de personnel (budget principal) : 165 950 000 F
(25 298 914 €).
Encours de dette au 1 er janvier 2001 (budget principal) :
368,62 MF (55,20 M€),soit environ 6730 F par habitant
(référence : population totale de Vannes au recensement de
1999, soit 54 773 habitants).
< Sommaire

ACTUALITÉS
Kerbiquette, Kermesquel, Tréhuinec…
L’origine des noms
de lieu en breton
Les noms de lieux
recèlent bien des
mystères. Si certains
peuvent être facilement
interprétés, d’autres
gardent encore leur
secret. Le texte ci-dessous
tente d’expliquer la
signification des noms de
lieu de la partie nordouest
de Vannes.
Ne perdez pas de vue
qu’il ne s’agit là que
d’hypothèses. A la fin de
chaque paragraphe figure
en italique l’orthographe
de ces noms de lieu en
breton contemporain.
BERNARD. Ce nom viendrait du nom
germanique Bernhard composé de bern
« ours » et de hard « dur ». Le fait que le
mot soit associé à la locution « le village
de » tendrait à démontrer que le lieu appartenait
à un certain Bernard. - Bernard.
BILAIRE. Plusieurs hypothèses sont avancées
pour expliquer ce nom. Selon A. Deshayes,
Bilaire s’expliquerait par le nom
germanique ancien bilhari (de bili qui signifie
« doux, aimable » et de hari qui
signifie « armée »), à moins qu’il ne
vienne de l’ancien breton bel qui veut
dire « briller ».
Mais selon plusieurs spécialistes, il pourrait
venir du mot beler qui signifie « cresson
» - La Cressonière - Biler
BODEHANNEC. Malheureusement, personne
n’a encore trouvé la signification
de ce nom de lieu. Le premier terme,
Bod, pourrait être soit « domaine, résidence
», soit « bosquet ». Mais la deuxiè-
La francisation des noms bretons peut conduire à des malentendus. Kerbique te, par exemple, ne signifie
pas le village des chèvres, mais plutôt le village des pies ou la ville aux pies (Piged en breton).
me partie reste mystérieuse. Pour autant
que le mot puisse d’ailleurs être coupé de
cette façon. - Bodehanneg.
BOT COUARH. Ce nom vient vraisemblablement
des mots Bod « résidence » ou
« bosquet » et de Kouarc’h « chanvre ».
- Le bosquet de chanvre ou la demeure de
chanvre - Bod-Kouarc’h.
COET-LAGAT. On peut lire les deux
termes suivants : Koat « bois » et Lagad
« point d’eau, flaque ». - Le bois humide
- Koed-lagad.
KERBIQUETTE. Contrairement à ce
qu’une orthographe fantaisiste pourrait
le laisser croire, ce nom n’a rien a voir
avec une quelconque chèvre mais vient
plutôt de Ker « village » et Piged « les
pies ». L’orthographe figurant sur les
cartes IGN : Kerbigued, est plus proche
de l’étymologie que l’orthographe Kerbiquette.
- La ville aux pies - Kerbiged.
KERCHOPINE. Ce lieu-dit tient probablement
son nom d’une ancienne taverne.
De Ker « ville, village » et de chopin
« chopine » - Kerchopin
KERELIZA. Il faut sans doute lire ce nom
de lieu-dit comme étant lié à un nom de
< >

personne. Ker + Eliza : « le village d’Eliza
». - Kereliza
KERMESQUEL. La difficulté de ce nom
est qu’il semble avoir été créé à partir de
l’ancien nom Camskel. Ceci étant dit,
l’étymologie du nom reste difficile à définir.
M. Couedel de la Société Polymatique
propose l’explication suivante : le
nom de ce village viendrait de Kamp
« champ » et de Askol « chardons ». - Le
champ de chardons (sous réserve que cette
étymologie soit exacte). Albert Deshayes
(voir bibliographie) signale l’existence
d’un Camasquel en Plogonnec (29)
qu’il attribue au mot Askell « aile ». -
Kamskel.
KERNIOL. Deux hypothèses existent, là
encore, pour expliquer ce nom. La première
part de l’existence du nom de famille
Niol et explique donc ce nom par :
Ker + Niol : « le village de la famille
Niol ». La seconde hypothèse propose
de traduire Kerniol par Ker-an-Heol :
Pour en savoir plus
Albert Deshayes. Dictionnaire
des noms de lieux bretons. Éd. Le
Chasse Marée/Ar Men, 1999.
Hervé Le Bihan. Notennoù war
lec’hanvadurezh kêr-Wened. Hor
Yezh 193 - 03-1993.
La toponymie celtique. L’origine
des noms de lieux en Bretagne. J.
M. Ploneis, Éd. du Félin, 1993.
Associations
et organismes
consultés
pour cet article
Kelc’h Sevenadurel Gwened (rue
de la Tannerie à Vannes),
la Société Polymathique du
Morbihan (Hôtel de Roscanvec à
Vannes),
l’Association Bro Ereg (27 rue
Ferdinand Le Dressay àVannes)
l’Office de la Langue Bretonne
(10 rue Nantaise à Rennes).
Y. Le Gal
ACTUALITÉS
Le nom du quartier de Ménimur, dont on voit ici une partie, viendrait de Menez « mont » et Meur « grand ».
Le grand mont - Menemeur.
« le village du soleil ». - Ker-an Heol.
KERTHOMAS. Il faut sans doute lire ce
nom de lieu-dit comme étant lié à un nom
de personne. Ker + Thomas : « le village
de Thomas» - Kerthomas.
MENIMUR. Ce nom s’explique par Menez
« mont » et Meur « grand ». - Le
grand mont- Menemeur.
PARC LANN. Ce nom provient de Park
« champ » et de Lann « lande ». - Le
champ de lande.- Park-Lann.
LAROISEAU. En 1612, ce nom s’orthographiait
: La Rouezo. Il pourait venir
du mot Rouez : « terre peu plantée, clairière
dans sa forme plurielle ». - Les clairières
- Ar Rouezoù.
LE TENENIO. L’othographe ancienne était
Teninio et pourrait venir de Tenin « haut
de pré » et de Ioù (marque du pluriel). -
Les hauts de pré - An Teninioù.
TREHUINEC. Plusieurs hypothèses sont
envisageables. Le premier terme Tre
pourrait signifier « hameau » ou « trève
».Treb désigne d’abord un hameau
puis se spécialise ultérieurement dans le
sens de trève. Institution typiquement
bretonne, la trève relevait de la paroisse
en matière administrative et financière
mais avait un lieu de culte et un desser-
vant distinct. Trehuinec serait donc issu,
soit du vocable moyen breton Trebinoc
: « attaché à la trève », soit du mot Gwineg
« le vignoble » : le hameau du vignoble,
soit du vieux breton Hinoc qui signifie
« vieux, ancien ». - L’ancienne
trève ou l’ancien hameau - Trewineg.
Le site Internet
de la ville
bientôt en breton
« Donemat àr lec’hienn kêr Gwened
».Traduisez:« Bienvenue sur le
site de la ville de Vannes ». C’est
par ce message d’accueil que la
langue bretonne vient de faire son
entrée sur le site Web de la mairie
de Vannes. Il ne s’agit encore
que d’une première approche, limitée
pour l’heure à des têtes de
rubriques dont la traduction en
breton suit son cours. Petit à petit,
la totalité des informations
présentes sur le site devrait être
bilingue. Un travail de longue haleine
piloté depuis l’hôtel de ville
par Myriam Guillevic, chargée de
la culture bretonne à la ville de
Vannes.
< Sommaire

Photo : Tohmaso Lepera
Concert à l’École de musique et saison du Palais des Arts
École
nationale de musique
Ensemble Rhizome
L’Ensemble de percussions Rhizome, qui s’est déjà produit
à plusieurs reprises à Vannes, clôturera la saison musicale
2000-2001 de l’École de musique par un concert entièrement
consacré à Luciano Bério, l’un des plus grands
compositeurs de ce qu’il est convenu d’appeler la musique
contemporaine. Passionné par l’informatique et plus généralement
par toutes les technologies de la communication,
Bério a beaucoup œuvré pour le rapprochement entre
l’électroacoustique et la musique instrumentale. Le compositeur
italien a également beaucoup exploré dans ses diverses
œuvres les multiples possibilités d’expression de la
Saison du Palais des arts
Humour : Méli-Mélo
Par les Chicos Mambo. Spectacle burlesque
pour quatre danseurs. Idée originale
et scénario : Chicos Mambo Show.
Mise en scène:Philippe Lafeuille et Oscar
Molina
Ils sont quatre, trois Espagnols et un Français.
Quatre danseurs complètement déchaînés
qui savent marier à la perfection la
rigueur de l’expression corporelle à l’autodérision.
Après avoir connu un franc succès
en Espagne, en Italie et en France avec
leur tout premier spectacle, Barcelona,Paris,
Caracas, Chicos Mambo, récidive désormais avec Méli-
Mélo. Ce spectacle, à la croisée des genres (cabaret, cirque,
music-hall, mime, pantomime, théâtre, transformisme…) parodie
tous les styles de danse (classique, contemporaine,
sportive, artistique ou de salon) à travers une vingtaine de tableaux
et une quarantaine de personnages, tous plus hilarants
les uns que les autres. « Un show “monthy-pythonesque” effroyablement
drôle » (Lyon Capitale), offert par « Des danseurs
virtuoses, interprètes irrévérencieux, maîtrisant tous les styles.
Bref, des danseurs hors normes » (Danser).
Lundi 26 mars,20h30. Réservations billetterie en ce moment.
Tarif A.
Classique : Orchestre
de Bretagne/Cycle Beethoven
Troisième et dernier acte du cycle consacré par l’Orchestre
de Bretagne au grand Ludvig. Au programme de cette troi-
Sommaire
voix humaine, aidé en cela par sa compagne, la grande cantatrice
Cathy Berberian, dédicataire de la plupart de ses œuvres vocales.
Au programme : des œuvres de Luciano Bério
Vendredi 20 avril, 20 h 30, Palais des arts (petit théâtre). Entrée :
60 F, 30 F
Théâtre : La farce enfantine
de la tête du dragon
o r
S r i
t
sième soirée : Beethoven: Concerto pour piano n° 1 et Symphonie
n° 7 “La Danse”. Carte blanche à un compositeur breton (création).Piano
: Lars Vogt. Direction : Stefan Sanderling.
Mardi 27 mars, 20 h 30. Réservations billetterie en ce moment.
Tarif B.
De Ramon del Valle Inclan.
Mise en scène:Jean-Luc Revol,
Théâtre du Caramel
Fou. Distribution : six comédiens
La seconde mise en scène
de Jean-Luc Revol proposée
cette saison par le Palais
des arts. « Inspirée de
quatre contes de Grimm et
truffée d’emprunts à Cervantès et à Tristan et Iseut, La Farce de
Valle Inclan nous plonge dans le monde merveilleux des lutins et
des puissances magiques, où un prince chevaleresque sauvera
sa bien-aimée et son royaume des menaces d’un terrible dragon.
De quoi charmer d’emblée l’enfant qui sommeille en tout spectateur
de théâtre. Mais, nous le savons, toute farce, dans sa forme
comme dans son fond, est par essence transgressive. On ne
saurait donc réduire celle-ci à une innocente féerie pour enfants.
Sous l’apparente ingénuité de son indétermination temporelle, la
fable devient satire en faisant écho à l’Espagne de notre auteur,
celle de la fin du XIXe siècle et du début XXe siècle : la monarchie
y est brocardée, l’armée ridiculisée, l’aristocratie moquée… »
(notes de la traductrice, Marie-Christine Letort).
« Un spectacle éblouissant de couleurs, de cocasserie et de
charme » (Le Parisien). « Une merveille du genre » qui « se déguste
en famille à partir de 6-7 ans » (Le Figaro Scope).
Mercredi 28 mars,18 h30. Réservations billetterie en ce moment.
Tarif B. Matinée jeune public, le jeudi 29 mars à 14 h 30.
© Strapontin/Rémi Boissau

Palais des Arts 2001
Un zeste d’arts scéniques
Les arts vivants s’y croisent à tous les étages. On y vient pour
le théâtre, la danse, le mime, la musique, la magie, l’humour…
Pour un genre ou un autre, ou pour tous les genres à la fois.
C’est plein de savoureuses surprises, d’expressions artistiques
originales et novatrices. Il y en a pour tous les goûts et tous
les âges… Un Zeste d’arts scéniques en sera cette année à sa
troisième édition. Ça se passe au Palais des arts, ça dure une
semaine, du lundi 23 au vendredi 27 avril. Courez-y vite!
Ildebrando Biribo’
ou un souffle à l’âme
Texte : Emmanuel Vacca. Compagnie Aria Teatro.
Ildebrando Biribo’ fut le souffleur de la première mondiale de Cyrano
de Bergerac, le 28 décembre 1897 au théâtre de la Porte
Saint-Martin. A la fin de la représentation, on le trouva mort dans
son trou de souffleur. Ce soir, il revient empli d’un nouveau
souffle… Un grand moment de théâtre, virtuose et drôle, dans
la pure tradition de la Commedia dell’Arte.
Lundi 23 avril, 18 h 30.Tarifs / 65 F (o), 50 F (k), 40 F (l).
100 mobiles à part 1
Du 23 au 27 avril, au Palais des arts
Conception et réalisation : Pierre Fourny et Dominique
Soria, Compagnie Alis.
« Entre théâtre d’objets, approche chorégraphique, travail
cinématographique et espace plastique, Dominique Soria
et Pierre Fourny travaillent en parfaite intelligence depuis
une quinzaine d’années à renouveler les formes scéniques.
Avec pour principe actif de cet art qui ne ressemble à rien
d’autre, la transformation, le renversement de l’ordre établi,
des signes communément admis. Avec les mots, ils
créent des images et avec les images, des mots. Duchamp
et Pérec ne sont pas très loin » (M. - C. Verney, Libération).
Lundi 23 avril, 20 h 30 (100 mobiles à part 1) et mardi
24 avril,20h30 (… ou 2).Tarifs/ 65 F (o),50 F (k),40 F (l).
Visa pour l’amour
… ou 2
Auteurs et mise en scène: Christian Coumin, Lionel About
et Vincent Bruel. Compagnie Vis à Vis
C’est l’histoire sans parole de deux poètes méticuleux, d’un
rêve chorégraphié de deux frères décalés, d’une porte entrouverte
sur un coin de paradis, d’un moment de bonheur
par deux enfants de la balle… Visa pour l’amour est du grand
art: ce ne sont plus des jongleurs, ni des balles que l’on
voit, mais deux étranges jardiniers en costard-cravate qui cultivent
en pot des plantes à fleurs rondes et blanches. La technique
du jonglage n’est alors plus une finalité, mais un moyen
d’interprétation, un langage à part entière.
Mardi 24 avril et mercredi 25 avril, 18 h 30.
Tarifs / 65 F (o), 50 F (k), 40 F (l).
< >
© : Ph. Cibille

Fantaisies
ou six personnages attendant
le vent
Théâtre Farces de
Saint-Petersbourg.
Mise en scène :Victor
Kramer.
Ils n’ont pas de nez
rouges, ni de costumes
de l’Auguste ou
du Pierrot… Et pourtant,
ils sont clowns,
fringués un peu crade,
comme des saltimbanques
fauchés. Ils
fabriquent un cerf-volant,
aux couleurs françaises,
qu’ils essaient
de faire voler au bout
d’une longue ficelle.
Mais ça rate ! Entre
chaque tentatives, ils
s’amusent.
Créée en 1998, cette
pièce musicale, combinaison
d’humour, d’excentricité,
d’émotion et d’acrobatie, fut qualifiée, par la
presse russe, d’exemple de l’école de clownerie dramatique
d’avant-garde issue des « Licedei ».
Mercredi 25 avril, 20 h 30.Tarifs / 65 F (o), 50 F (k),
40 F (l).
Blanc d’ombra
Sur les pas de Camille Claudel
Palais des Arts 2001
Photo : Pau Ros
Conception et interprétation : Marta Carrasco. Direction :
Marta Carrasco et Pep Bou
Le spectateur de danse trouve ici un travail théâtral rigoureux
et l’amateur de théâtre découvre un spectacle de danse sans
concession. Tous deux sont unis par l’étonnante beauté émotionnelle
qui se dégage de ce travail inclassable, si cher aux catalans.
Il y a trente ans que Camille Claudel (1864-1943) est internée
dans un sanatorium. Depuis longtemps déjà, les meubles de sa
vie sont serrés, couverts de jours blancs. Aujourd’hui, au seuil
de sa mort, la vieille femme nous regarde pour la dernière fois.
Jeudi 26 avril, 18 h 30.Tarifs / 65 F (o), 50 F (k), 40 F (l).
Ambrossia
Mise en scène : Pep Bou.
Assistante à la mise en
scène : Marta Carrasco.
Deux acteurs et des centaines
de bulles sortent
sur scène. Deux personnages
entrent dans la
jungle du savon. Pour la
première fois, les bulles
ne sont pas le résultat
passif de la magie de l’alchimie
mais ont une vie
propre. La fine pellicule
du savon nous présente
des histoires muettes et
passionnées, inspirées du
cinéma, des bandes de
dessins animés et des vidéo-sketchs de salon.
Jeudi 26 avril, 20 h 30.Tarifs / 65 F (o), 50 F (k), 40 F (l).
Encuentro
Danse flamenca et chorégraphie
:Ana Yerno.
Piano et composition :
Guillaume de Chassy
Au premier abord, la danse flamenca
et le jazz sont deux domaines qui n’ont rien
à faire ensemble. Le premier appartient à
un univers codifié comme du papier à musique
tandis que le second se caractérise
principalement par l’improvisation et
la liberté.
Et pourtant le résultat de leur fusion
est impressionnant: le corps d’Ana
Yerno, félin, taurin, semble défier
le piano aux mélodies envoûtantes.
C’est une rencontre
époustouflante, parfois un combat,
souvent un apprivoisement
magique.
Vendredi 27 avril, 18 h 30.
Tarifs / 65 F (o), 50 F (k), 40 F (l).
< >
Photo : Robert Ramos

Jaleo Les routes du flamenco
Louis Winsberg
Louis Winsberg, guitariste fondateur du groupe mythique de jazzfusion
français, Sixun, réunit ici des artistes issus d’un milieu flamenco
cosmopolite (Paris, Bruxelles, Madrid, Toulouse), qui
possèdent à la fois une vraie connaissance de la tradition et ce
même désir de créer des ponts avec les musiques improvisées
et les musiques du monde. Ils forment la base d’un groupe qui
est enrichi d’un percussionniste indien et de deux musiciens issus
du jazz contemporain. L’objectif de Jaleo est de mettre en
musique ce « chemin fait d’ombres et de lumières » qu’est celui
des gitans, et d’en explorer les nuances et les dynamiques.
Leur chemin sur « les routes du flamenco », part de l’Inde, passe
par l’Orient et les Balkans pour arriver jusqu’en Andalousie.
Louis Winsberg (guitares, sitar électrique, mandoline, bouzouki)
sera entouré pour ce spectacle musical de huit autres musiciens
(guitares, claviers, percussions, chant et danse flamenco).
Vendredi 27 avril, 20 h 30.Tarifs / 90 F (o), 85 F (k), 75 F (l).
LIEUX
Le Cabaret
du Zeste
18 h 00
Petit
Théâtre
18 h 30
Grand
Théâtre
20 h 30
Le Cabaret
du Zeste
Après les spectacles
vers
21 h 45 - 22 h 00
LUNDI 23
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
Ildebrando Biribo’
ou un souffle
à l’âme
Emmanuel
Vacca
100 mobiles
à part 1
ALIS
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
MARDI 24
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
Visa pour
l’amour
Cie Vis à Vis
… ou 2
ALIS
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
MERCREDI 25
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
Visa pour
l’amour
Cie Vis à Vis
Fantaisies
ou Six personnagesattendant
le vent
Théâtre
Farces
Fred
et Pierre-
Claude
Artus
Compagnie
JEUDI 26
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
Blanc
d’ombra
Marta Carrasco
Ambrossia
Pep Bou
Epsylon
Palais des Arts 2001
VENDREDI 27
Jeu de vilain
Gilles
Schamber
Cie l’Empreinte
Encuentro
Ana Yerno et
Guillaume de
Chassy
Jaleo
Les routes
du flamenco
Louis Winsberg
Le cabaret du Zeste
(Gratuit)
Jeu de vilain
Gilles Schamber. Compagnie l’Empreinte. Chorégraphie
et Interprétation : Gilles Schamber. Collaboration
artistique et scénographique : Gilles Fer.
Solo d’une boule à facettes sur un trône pour deux
mains.
Lundi 23 avril et mardi 24 avril à 18 h 00 et vers
21 h 45 après le spectacle du soir. Mercredi 25 avril,
jeudi 26 avril et vendredi 27 avril à 18 h 00.
Fred et Pierre-Claude
Chanteurs sincères
Artus Compagnie. Création et jeu : Fédéric Tousch et
Pierre-Claude Artus. Collaboration artistique : Servane
Deschamps
Ils sont poètes, musiciens, comédiens. Ils abordent
des sujets brûlants d’actualité contemporaine, comme
des thèmes d’inspiration millénaire de l’Humanité éternelle.
Ils expriment leur joie de vivre et leur émerveillement
devant la nature. Ils revisitent la tradition,
chantent l’amitié, la vie, l’amour.
Mercredi 25 avril,vers 22 h 15 après le spectacle du soir.
Epsylon
Chant et guitares : Franck. Accordéon: Philippe. Batterie :
Ti Yann. Basse électrique : Yo.
Epsylon revendique un rock français farouchement populaire
distillant sans effet de mode : poésie, énergie
rock et accordéon.
Avec un batteur percutant, un bassiste lorientais pour
le moins remuant, un accordéoniste qui débarque de
Londres et un charismatique chanteur-guitariste, Epsylon
séduira les amateurs de gros son.
Ces quatre acharnés ont déjà partagé la scène avec
Blankass, Dolly et Lo’Jo Triban.
Jeudi 26 avril vers 22 h 00, après le spectacle du soir
(o) :plein tarif.(k) :tarif abonnés et groupes (+ de 10 personnes).
(l) : tarif jeunes (- de 26 ans).
Forfait soirée 2 spectacles : 90 F ou 65 F (sauf vendredi
27 avril). Forfait du 27/04 : 110 F, 100 F ou 85 F.
Réservations: Au Palais des Arts, de 12 h30 à 18 h30, à
partir du lundi 2 avril (sauf samedi et dimanche).
Renseignements: 0297018100.
Pour fêter le temps fort “Un zeste d’arts
scéniques”, les TPV en partenariat avec
le Palais des arts ont édité en tirage limité
2000 carnets de tickets de bus qui seront
mis en vente sur tout le réseau des Transports du
Pays de Vannes.
< Sommaire

Expositions
En ce moment
au musée de la Cohue
Aurelie Nemours, reconnue très largement dans le
monde de l’art contemporain, reste à découvrir
du grand public. Son parcours solitaire, à l’écart des
modes de l’art, a tenu secrète sa création. Née à
Paris en 1910, Aurelie Nemours étudie chez les religieuses de l’ordre
de Sainte-Clotilde à Passy. L’austérité de cette institution convient
à son tempérament intérieur, sa recherche d’ascèse. En 1929, elle
s’inscrit à l’école du Louvre pour étudier l’histoire de l’art, mais sa
véritable vocation est de peindre. Elle veut pénétrer le sens de l’art
par la connaissance sensible. Chez l’affichiste Paul Colin, Aurelie
Nemours va dessiner, mais cet apprentissage la laisse insatisfaite.
Elle poursuit donc sa quête auprès d’André Lhote qui, le premier,
lui fait envisager l’œuvre, non
comme la représentation d’un objet,
mais comme la création d’un espace.
Après la guerre, elle fréquente l’atelier
de Fernand Léger, de retour des
États-Unis et pour qui « l’objet est
dépassé ». Il insuffle aux jeunes artistes
qui l’entourent une énergie qu’il
leur appartient de transformer. Aurelie
Nemours dit avoir enfin « trouvé la force
de la solitude ». Devenue peintre
après un apprentissage de près de
vingt ans, elle choisit l’abstraction et
grave, en 1946, « midi la lune », ses
Nuptial (1960-1973) - Sérigraphie.
premiers bois, d’inspiration africaine.
C’est la découverte de l’œuvre de
Piet Mondrian qui orientera son abs-
traction vers des formes plus radicales, la rapprochant des préceptes
du mouvement de l’art concret fondé en 1930 par Théo Van
Doesburg: « L’art est universel, l’œuvre d’art doit être entièrement
conçue et formée par l’esprit avant son exécution. Elle ne doit rien
recevoir des données formelles de la nature, ni de la sensualité, ni
de la sentimentalité. Nous
voulons exclure le lyrisme, le
dramatisme, le symbolisme…
Le tableau n’a pas
d’autre signification que luimême
». A 43 ans, la carrière
d’Aurelie Nemours
commence vraiment. Elle ne
quittera plus la voie de l’abstraction
géométrique. Son
travail est l’exploration de
toute la richesse de la verticale
et de l’horizontale.
Les lignes qui se coupent
délimitent des plans, des
espaces de vide. Aurelie
AURELIE NEMOURS
“Estampes”
Horizontal Pourpre JV (1986-1990) - Sérigraphie.
Nemours n’utilise pas de système a priori, mais recherche de manière
intuitive un ordre mathématique du monde, un absolu vers
lequel l’être humain doit tendre.
/ Exposition jusqu’au 10 juin.
Sommaire
BESTIAIRE
“La représentation animale
dans le fonds gravé du musée”
o r
S r i
t
Ce thème traité à la préhistoire sur les parois des
grottes s’est développé au fil du temps. Sa présence
stylisée et décorative dans les enluminures du
Moyen-Âge devient d’un réalisme saisissant dans la
peinture hollandaise du XVII e siècle.
Les gravures des XIX e et XX e siècles de la collection du
musée de Vannes montrent quelques aspects de la représentation
animalière illustrées par nombre d’artistes.
Ainsi Barye a brossé pour chaque sujet un véritable
“portrait” où l’animal est vu pour lui-même,
dans toute sa noblesse. Bracquemond retient la vision
de l’animal sacrifié au nom de la superstition des
hommes. La gravure de Monzies montre le petit chien
objet de Sarah Bernhardt. Pour Jean Frélaut ou Pierre
Dubreuil, les vaches sont de paisibles animaux indissociables
du paysage de Bretagne. L’animal peut
également être le prétexte de compositions symbolistes
ou fantastiques.
Le fil conducteur proposé permet d’appréhender la diversité
ainsi que la richesse technique et stylistique
du fond d’estampes du musée municipal.
/ Exposition jusqu’au 27 mai.
Germaine de Coster (1895-1992). Ours - Xylographie en couleurs.
Collection musée de Vannes
Germaine de Coster apprend les procédés japonais, sous la direction
de Jules Chadel (1870-1942). Passionnée par les techniques
orientales, elle atteint, au cours de sa carrière, un degré de perfectionnement
exceptionnel dans le travail de la gravure sur bois.
En outre, elle imprime elle-même ses planches en mélangeant eau,
encre de chine, colle de riz et couleurs à l’aquarelle. Parmi les
quelques œuvres de l’artiste conservées au musée de Vannes,
l’Ours, portraituré, bénéficie d’un caractère paisible renforcé par
de subtils jeux de couleurs, d’ombre et de lumière.
Textes : M.-F. Le Saux et M.-A.Avril
Le musée de Vannes, la Cohue, est ouvert tous les jours,
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Fermeture le mardi,
le dimanche matin et les jours fériés.
Le musée sera ouvert tous les mardis du mois d’avril.
Plein tarif: 26 F; demi-tarif: 16 F.
Gratuit pour les moins de 12 ans et les titulaires de la carte
de la bibliothèque municipale (carte en cours de validité).

B L O C - N O T E S
Le retour des journaux
électroniques d’information
Ils avaient disparu du paysage
urbain pendant près de deux ans.
Les voici de retour et sous une
nouvelle forme. Les journaux
électroniques d’information de
la société Decaux affichent à
nouveau leurs messages lumineux
dans les rues de Vannes
depuis quelques mois. Plus petits
et donc plus discrets que les
anciens modèles installés à
Vannes, ces nouveaux supports
d’informations pilotés par un
ordinateur central, sont désormais
au nombre de cinq, contre
trois auparavant. Ils ont été implantés
dans les lieux suivants:
place de la République, rue du
Mené, place du centre commercial
de Ménimur, rue Robert
Schumann à Kercado et Place
Fareham à Cliscouët. A ces
cinq équipements d’extérieur
s’ajoute un sixième panneau
électronique, installé en intérieur
cette fois, dans le hall d’accueil
de la mairie, rue Joseph
Le Brix. Les journaux électroniques
d’information sont gérés
par la mairie de Vannes et
sont exclusivement réservés à
l’annonce d’informations d’intérêt
général (informations municipales,
activités des associa-
M. Gallic
tions locales, informations extralocales
à caractère civique ou
humanitaire). Sont donc exclues
toutes les informations à caractère
politique, confessionnel,
commercial et bien sûr personnel.
Les informations destinées aux
journaux électroniques sont traitées
à l’Hôtel de ville, place
Maurice Marchais, par les hôtesses
d’accueil de la mairie de
Vannes. Le principe de fonctionnement
de ce service est le
même qu’auparavant. Les associations,
organismes ou services
publics souhaitant diffuser une
Sommaire
information par le biais de ce
média sont invitées à la rédiger
sur un imprimé spécifique. Le
message doit être précis, concis
et doit respecter des règles de
mise en forme: 7 lignes de 18
caractères maximum, intervalles
compris. Cette grille d’utilisation,
disponible à l’accueil de
l’Hôtel de ville, est en fait calquée
sur les possibilités d’affichage
des panneaux en ville.
Les hôtesses remercient d’avance
les associations de bien vouloir
respecter ces règles de mise
en forme qui conditionnent la
lisibilité et l’impact des informations
diffusées par les journaux
électroniques. Voici, à titre
d’exemple, ce qu’il faut faire et
ne pas faire.
Explications:
. dans le premier cas, à chaque
ligne correspond une phrase.Les
mots ne sont pas coupés en fin de
ligne. Les espaces entre les mots
sont respectés. Le message est
bref et contient les informations
principales, celles que l’on souhaite
que le public retienne en
priorité. On sait de quoi il s’agit,
où et à quelle heure cela a lieu et
combien ça coûte.
. dans le second cas, le message
est confus, mal agencé, les informations
ne sont pas hiérarchisées,
les mots sont coupés en fin
de ligne. Faute d’avoir su organiser
correctement la mise en forme
du texte,l’auteur du message
délivre au final une information
incomplète et brouillonne qui ne
retiendra sans doute pas l’attention
des passants en ville.
Nous rappelons aux associations
qu’il est inutile de centrer les informations
sur chaque ligne,l’ordinateur
le fait automatiquement.
Pour tous renseignements
sur les journaux
électroniques, téléphonez
au 0297018130, du lundi
au vendredi, de 9 h à 12 h
et de 14 h à 17 h.
G. Le Falher
La dernière publication
de l’historien Bertrand
Frélaut
Vannes
et ses maires
au XIX e
Nous sommes tous des hommes.
Nous tous avons joué un rôle
plus ou moins important à
Vannes au XIX e siècle. Nos noms
apparaissent dans certaines rues
de la ville. Notre lignée se perpétue
encore aujourd’hui. Nous
sommes, nous sommes… Les
maires de Vannes au XIX e siècle.
Si vous ne les connaissez pas,
peu ou n’arrivez pas à les resituer
dans leur époque, le livre
que vient de publier l’historien
Bertrand Frélaut, en collaboration
avec le service des Archives
municipales de la ville de
Vannes, vous ouvrira les portes
de la vie politique locale au XIX e .
Illustré par des reproductions
de documents originaux issus
des archives municipales, ce
livre vous dévoilera tout un pan
méconnu de l’histoire de Vannes
tant sur le plan politique que social.
Alliant histoire et petite histoire,
cet ouvrage, dont « L’intérêt,
nous confie son auteur, est
de pousser les gens à s’intéresser
à leurs élus ainsi qu’aux réalisations
effectuées par eux au
cours de leurs mandats » couvre
une période qui va de 1790
à 1908. Tiré à 600 exemplaires,
“L’histoire des maires de Vannes
au XIX e siècle” est en vente aux
archives municipales, rue St-
Symphorien, au musée de la Cohue,
place St-Pierre ainsi que
dans les librairies vannetaises.
Prix: 120 F. Édition: Archives
municipales.

RONDS-POINTS:
une question de bon sens
Les ronds-points dits “anglais” se développent de plus en plus dans nos
villes. Malheureusement, comme le signalent les nombreuses lettres
adressées au maire, le flou règne dans l’esprit de certains conducteurs quant
à leur bonne utilisation. Voici donc, en quelques points et illustré par un
schéma, une petite révision de ce que tout usager de la route doit savoir
avant de s’engager sur un de ces ronds-points.
. Lorsque vous arrivez sur un rond-point anglais, c’est la règle de la
priorité à gauche qui est de mise. Vous n’avez donc pas la priorité et vous
devez impérativement céder le passage aux véhicules déjà engagés sur
le giratoire.
. Avant de vous engager sur le rond-point, dans le cas d’une route à
double voie, vous devez choisir votre file en fonction de la sortie que vous
désirez emprunter.
• Si vous souhaitez quitter le rond-point par une route située à droite
ou dans le prolongement de votre voie d’accès (voir schéma), prenez
le couloir de droite et conservez-le jusqu’à votre sortie.
• Si vous souhaitez quitter le rond-point par une voie située sur la
gauche de votre voie d’accès ou si vous souhaitez faire demi-tour,
prenez le couloir de gauche. Un peu avant votre sortie, mettez votre clignotant
(1) pour indiquer que vous souhaitez vous rabattre sur la file de
droite, mais n’oubliez pas que vous devez impérativement céder le passage
aux véhicules déjà engagés sur cette file.
• Si vous ne connaissez pas à l’avance votre itinéraire de sortie,prenez
la file de droite et conservez-la jusqu’à la sortie désirée.
A retenir
Dans tous les cas vous devez :
➥ céder le passage avant de vous engager sur un rond point.
➥ être très attentif avant de changer de file.
➥ céder le passage lorsque vous changez de file.
➥ mettre votre clignotant pour avertir de votre
changement de direction.
➥ réduire votre vitesse car elle est responsable
de la majeure partie des accidents surles girtoires.
(1) : l’utilisation des clignotants favorise la bonne circulation sur les giratoires et contribue à la sécurité
des automobilistes.
Conception : G. Le Falher
Sommaire
B L O C - N O T E S
Les fiches d’état civil
sont supprimées depuis
le 28 décembre
Depuis le 28 décembre 2000,
les fiches individuelles d’état
civil et de nationalité française
ainsi que les fiches familiales
d’état civil sont supprimées
en application du décret
n° 2000-1277 du 26 décembre
2000 paru le 28 décembre
2000 au Journal officiel de la
République.
Désormais, comme l’indique
l’article 2 du décret, « lorsqu’une
disposition législative
ou réglementaire l’exige »,
la justification de l’identité,
de l’état civil, de la situation
familiale ou de la nationalité
française se fait sur simple
présentation de l’original ou
par l’envoi d’une photocopie
« lisible » de la carte nationale
d’identité ou du passeport
« en cours de validité », sur
présentation du livret de famille
« régulièrement mis à
jour » ou encore sur présentation
d’une copie ou de l’original
de la carte d’ancien combattant,
de la carte d’invalide
de guerre, de la carte d’invalide
civil, voire d’un extrait
d’acte d’état civil.
Selon les termes de la circulaire
d’application de ce décret
visant à la « simplification des
formalités administratives »
par la « suppression de la fiche
d’état civil », « l’orientation
majeure du Gouvernement
(…) repose sur le pari de la
confiance entre administration
et usagers, afin de rompre
avec la perception d’une administration
complexe et suspicieuse
se caractérisant notamment
par la responsabilité
incombant à l’usager de prouver
sa bonne foi et par le poids
souvent excessif des formalités
fondées sur la prévention
de la fraude et imposées à nos
concitoyens ». Cette nouvelle
démarche consiste ainsi « à
faire a priori confiance aux
déclarations des usagers, en
ne leur imposant que des justifications
légères, tout en donnant
la possibilité à l’administration
de procéder à des
vérifications en cas de doute
sérieux et, bien entendu, de
sanctionner sans défaillance
les fraudes qu’elle aura détectées,
car, est-il écrit, la responsabilité
doit être la contrepartie
de la confiance ». La
suppression des fiches d’état
civil « élimine 60 millions de
formulaires par an et s’accompagne
de la dispense pour
les usagers de produire des
justificatifs de domicile dans
la plupart des démarches courantes.
Dans les deux cas, souligne
la circulaire, une lourde
charge était imposée aux usagers
sans pour autant que la
sécurité juridique des procédures
administratives fût garantie
».
Les prochains rendez-vous
du Chorus
. 22 mars : Faudel en concert
. 30 mars - 2 avril : Salon de l’auto
. 7 et 8 avril : Salon des Castors de l’Ouest
. 13 au 13 avril : Salon des antiquaires
. 28 au 28 avril : Grand Squat des jeunes
créateurs
Pour tous renseignements :
Chorus - Parc des Expositions de Vannes.
02 97 46 41 41.

B L O C - N O T E S
Du 30 mars au 2 avril au Chorus
Salon de l’auto-motos-cycles
Elles sont rouges, bleues,
jaunes, vertes, grises, noires,
acajou ou violettes. Elles sont
belles et luisantes, rondes ou longilignes,
avant-gardistes ou
conformistes, excessives ou modérées,
gourmandes ou économes.
Chaque année, quelle
que soit leur taille, leur forme,
leurs atouts ou leurs faiblesses,
elles font craquer d’envie plusieurs
milliers de visiteurs qui
viennent chercher leur part de
rêve dans les allées du Parc où
s’exposent au grand jour des centaines
de voitures en tous genres.
Le salon de l’auto, c’est un peu
comme un rêve de gosse. Quand
on y est, on a l’impression de
visiter la réserve du Père Noël.
Ça sent le neuf, le plastique bien
propre, le caoutchouc tout frais,
l’emballage impeccable que l’on
brûle d’envie d’arracher pour
s’emparer du jouet tant désiré.
L’an dernier, 15000 personnes
ont franchi la porte de ce salon
qui jouit désormais d’une solide
réputation puisqu’il n’a pas
d’équivalent en Bretagne pour
le nombre de modèles exposés.
L’édition 2001, neuvième du
nom, devrait en toute logique
conforter cette suprématie,
compte tenu de l’affiche que l’on
nous annonce. 32 marques différentes
y seront représentées,
autant dire la gamme complète
ou presque de tout ce qui est proposé
aujourd’hui au consommateur
sur le marché hexagonal.
Tous les concessionnaires
du Pays de Vannes seront là comme
à l’accoutumée. Et ils ne seront
pas les seuls puisque le Chorus
nous annonce également la
présence d’autres professionnels
qui viendront avec leurs modèles
de Lorient, Quimper, Saint-
Brieuc et Rennes. L’intérêt du
salon de l’auto est qu’il a lieu
peu de temps à près le grand rendez-vous
de Genève. On peut
donc y découvrir, presqu’en
avant-première, les dernières
nouveautés des constructeurs.
Sommaire
Cette année, le plateau sera on ne
peut plus garni. Les amateurs de
belles mécaniques, les simples
curieux et les acheteurs potentiels
en quête d’une nouvelle
conquête n’auront que l’embarras
du choix entre Renault, Peugeot,
Citroën, Smart, Opel,
Volkswagen, Audi, Mercedes,
Benz, BMW, Fiat, Seat, Lancia,
Alfa Romeo, Rover, Land Rover,
Jaguar, Chrysler, Jeep, Volvo,
Iveco, Lada, Nissan, Toyota,
Hyundaï, Suzuki et quelques
nouveautés encore comme Honda,
Subaru et Mitsubischi.
Pendant ces quatre journées, le
public pourra également découvrir
de nombreux modèles de
Ticket sport pendant les vacances de Pâques
Ticket sport reprend du service pendant les vacances de Pâques.
Les jeunes vannetais de 7 à 16 ans n’auront une fois encore que l’embarras
du choix dans un large éventail d’activités sportives et de loisirs.
Ticket sport, organisé par la ville de Vannes, leur proposera selon
les âges et les possibilités du moment des matinées et des après
midis très animés du 2 au 13 avril prochains. Au menu: aviron,
équitation, tir à l’arc, gymnastique, escalade, trampoline, GRS, squash,
escrime, piscine, sports de raquettes, sports collectifs, patinoire,
bowling, ateliers multimédias à Médiacap… Les activités se pratiquent
à la demi-journée, le matin de 9 h à 12 h et l’après-midi de 14 h
à 17 h. Les tarifs varient entre 30 F (4,57 €) et 10 F (1,52 €) la demijournée
selon le quotient familial (déterminé par le CCAS, 22 avenue
Victor Hugo, 0297546464). La ville de Vannes propose des
cartes de 10 tickets correspondant à une semaine d’activités. Ces tickets
sont valables pour toutes les périodes de congés scolaires.
. Inscriptions pour les
vacances de Pâques: le
vendredi 30 et le samedi
31 mars au Centre sportif
de Kercado, salle n° 3.
0297633942.
. Renseignements
complémentaires:
Bureau information
jeunesse, 22 avenue Victor
Hugo. 0297546420.
Service d’Animation
sportive de la ville
de Vannes. 0297541339.
Visuel : Agence ABI
motos, scooters et autres cycles
ainsi que des camping-cars, camions
et autres véhicules utilitaires.
Sans oublier le stand réservé
aux équipements et
accessoires personnalisés, qui
devrait faire un tabac auprès des
passionnés de la mécanique auto.
La totalité des espaces intérieurs
du Chorus et quelque 10000 m 2
de surface d’exposition en extérieur
seront réquisitionnés pour
ce salon annuel qui proposera
en prime de nombreuses animations.
Petits et grands devraient
y trouver leur compte entre les
initiations au karting, la piste de
scooters, le saut à l’élastique sur
trampoline, les danses du Pacifique,
la piscine à balles, le dragon
gonflable… Et si la chance
est de votre côté, vous pourrez
peut-être rafler au passage un
voyage à Londres pour deux personnes.
Salon de l’auto-motos-cycles.
Du vendredi 30 mars au lundi
2 avril inclus. Ouverture le
vendredi 30 mars de 14 h à
19 h. Les autres jours: de 10 h
à 19 h sans interruption. Entrée
: 25 F, gratuite pour les
moins de 12 ans. Bar et restauration
sur place. Renseignements
complémentaires au
0297464141.

Salon des peintres et sculpteurs
du Pays vannetais :
du 2 au 11 mai au Palais des arts
C’est un rendez-vous très prisé de tous
les artistes du Pays vannetais.Le salon des
peintres et sculpteurs,ouvert à tous,attire
tous les deux ans la grande foule au
Palais des arts. En 1999, cette manifestation,
organisée par la ville, avait réuni
quelque 200 exposants. On en attend
tout autant pour la cinquième édition
de ce salon qui se tiendra du mercredi 2
au vendredi 11 mai dans ce même Palais
des arts, transformé pour l’occasion en
une grande galerie d’exposition.Peintres,
graveurs,sculpteurs… tous les artistes du
Pays de Vannes (*) peuvent y participer.
Chacun a le droit d’y présenter deux
œuvres au maximum, à condition qu’elle
puisse entrer dans l’une ou l’autre des
cinq catégories suivantes: sculptures et
volumes, huiles sur toile et acryliques,
dessins et pastels,aquarelles et gouache,
gravures.Les œuvres ayant déjà fait l’objet
d’une exposition lors d’une précédente
édition du salon des peintres et
sculpteurs ne seront pas acceptées.
Pour pouvoir exposer leurs œuvres,les
candidats devront respecter les exigences
techniques suivantes:
. Pour les peintures,gravures et dessins:
format unique de 73 cm x 60 cm hors
cadre, encadrement et baguette cache
clous souhaités, attaches solides indispensables
et sous-verres non acceptés
. Pour les sculptures et volumes: taille
inférieure à 2,50 m en hauteur et en largeur.
Comme de coutume, le salon récompensera
au terme de ces neuf jours
d’exposition ouverte à tous,les meilleurs
artistes de l’édition 2001.Les lauréats (un
par catégorie) recevront chacun un prix
de 2000 F décerné par le jury officiel du
salon, lors de la remise des prix, le vendredi
11 mai à 18 h au Palais des arts.
Les fiches d’inscriptions et le
règlement du salon sont à retirer
au Palais des arts, Place de Bretagne -
BP 509 - 56019 Vannes Cedex,
0297018100
ou aux Ateliers d’arts plastiques de la
ville de Vannes, Manoir de Trussac, 60,
rue Albert 1 er ,56000 Vannes,
0297408401.
Date limite des inscriptions: fin mars.
Date limite de dépôt de la fiche
d’inscription: lundi 2 avril.
(*) Le salon est ouvert aux artistes résidants dans le périmètre
de la communauté d’agglomération.
“Tu voyages dans ta tête”:
des bourses de voyages à gagner
Vous avez entre 15 et 22 ans, vous êtes domiciliés ou scolarisés sur la communauté d’agglomération
du Pays de Vannes et vous pensez déjà à vos projets de vacances. Le
concours “tu voyages dans ta tête”, organisé par les communes de Vannes et de Séné,
la Poste et les magasins Intersports de Vannes, vous permet de réaliser votre projet en
vous accordant des bourses pouvant aller jusqu’à 3 000 F ainsi que du matériel de
sport et de loisirs. Les jeunes intéressés, qu’ils soient seuls ou entre amis, doivent rédiger
un projet faisant apparaître la destination, les visites prévues, les hébergements,
le tout accompagné d’un budget prévu détaillé. Une exposition de projets primés les années
précédentes est présentée au B.I.J. ainsi que dans les maisons de quartiers et
centres sociaux de Vannes où les bulletins de participation peuvent vous être remis.
Notez dès à présent la date limite de dépôt de dossier : 25 mai 2001.
Renseignements et inscriptions : Bureau Information Jeunesse, 22 avenue Victor
Hugo, 56019 Vannes CEDEX. Tel: 0297546420.
Centre antipoison pour les animaux (CAPA)
L’École vétérinaire de Nantes vient de mettre en place un centre antipoison pour
l’Ouest qui répond gratuitement à tout appel téléphonique concernant l’empoisonnement
des animaux domestiques ou sauvages.Le CAPA-Ouest est accessible 24 h/24
et 7 jours sur 7, tout au long de l’année.
0240687740. Fax. 0240687742. E-mail: capaouest@vet-nantes.fr.
Sommaire
B L O C - N O T E S
Euro erratum
€
Mille excuses pour l’énorme coquille qui
s’est glissée dans l’article “Comment penser
euro” paru dans notre précédente édition
en page 7.Cet article proposait,entre
autres,une méthode de calcul très simple
pour convertir les francs en euro et viceversa.
Pris par le temps, en phase de bouclage,
nous avons commis deux erreurs
de présentation en ne mettant pas de parenthèses
dans les équations et en faisant
une confiance aveugle à notre logiciel de
correction typographique qui,pour le coup,
nous a joué un très vilain tour en transformant
automatiquement “15/3” en
“15 mars”.Ceci étant dit,voici donc,telles
qu’elles devaient figurer dans nos colonnes,
les petites astuces à retenir pour convertir
“à la louche” les francs en euros et les
euros en francs.
. Pour passer des francs aux euros.Ajoutez
la moitié de la somme et divisez le
tout par dix.Pour une somme de 100 F,cela
donne: (100 + 50): 10 = 15. 100 F valent
donc approximativement 15 €.
. Pour passer des euros aux francs. Divisez
la somme par trois,puis multipliez le
produit obtenu par 20. Pour une somme
de 15 €, cela donne: (15:3) x 20 = 100.
15 € valent donc approximativement 100 F.
Attention. Cette double méthode ne permet
pas d’obtenir des conversions exactes,
mais approximatives.Plus les sommes sont
élevées, plus les écarts sont grands entre
les valeurs approximatives de conversion
et les valeurs réelles.
Exemple. Si l’on convertit, par cette méthode,
15000 F en euro, on obtient le résultat
suivant:
(15000 + 7500): 10 = 2250. Convertis
de cette manière, 15000 F valent donc
2250 €.
Voyons maintenant ce que l’on obtient en
divisant la somme en francs par la valeur
réelle d’un euro.
Cela donne 15000:6,55957 = 2286,73 €.
La différence, au final, entre les deux
conversions est quand même de 36,73 €,
soit 240,93 F.
Moralité : pour convertir de grosses
sommes en euros, mieux vaut se servir
d’un convertisseur. Ou, mieux encore,
prendre la décision de se mettre une bonne
fois pour toutes au diapason de la monnaie
unique puisque, dans moins d’un an,
nous n’aurons plus que des euros en
poches.

Photo : Alvaro Yanez
B L O C - N O T E S
Nuits musicales 2001 :
TOUS LES ATOUTS D’UN TRÈS GRAND MILLÉSIME
Le violoncelliste Roland Pidoux, le violoniste Régis Pasquier et le pianiste Jean-Claude Pennetier.
Jean-Marc Bouré, organisateur et
président des “Nuits musicales
du Golfe”, a levé le voile, début
février, sur le programme que
nous réserve l’édition 2001 du
festival d’été de musique classique
en Pays de Vannes. Sept
concerts (à Vannes, Elven, Séné
(2), Theix,Arradon et Saint-Avé)
seront l’affiche entre le vendredi
20 juillet et le vendredi
10 août. Comme d’habitude, ces
concerts, programmés à 20h45,
nous donnerons l’occasion de
voir et d’entendre quelques-uns
des meilleurs solistes et ensembles
instrumentaux actuels.
Ces Nuits musicales, version
2001, débuteront, on ne peut
mieux, au Palais des arts de
Vannes, le vendredi 20 juillet,
par une soirée Brahms, Beethoven
et Ravel offerte par un trio de
tout premier plan réunissant, tenez-vous
bien, le violoniste Régis
Pasquier, le violoncelliste
Roland Pidoux et le pianiste
Jean-Claude Pennetier. Autre
grand moment en perspective de
ces premières Nuits du siècle: la
venue du merveilleux contre-ténor
Gérard Lesne et de son ensemble
de musique ancienne à
géométrie variable Il Seminario
musicale. Ce sera le mardi
24 juillet en l’église d’Elven. Le
programme de la soirée sera
consacré à des œuvres de Charpentier,
Purcell et Lambert. Ceux
qui connaissent et apprécient la
sublime voix haut perchée de
Gérard Lesne en frémissent déjà
d’impatience. Changement
d’époque et de registre, le jeudi
26 et le vendredi 27 juillet à la
chapelle de Kerarden en Séné
Sommaire
avec deux concerts à suivre d’un
duo formé par le baryton Peter
Harvey et la pianiste Michèle
Sharapan qui interpréteront Le
Voyage d’hiver de Franz Schubert.
Quatre jours plus tard, le
mardi 31 juillet, l’église de Theix
accueillera l’Octuor à vent Paris-Bastille
pour une soirée
consacrée à Mozart, Beethoven
et Schultz. Il faudra ensuite patienter
une semaine pour goûter
à nouveau aux délices d’une
nouvelle nuit musicale. Ce sera
le mardi 7 août. Le public aura
rendez-vous ce soir-là à la chapelle
de Penboc’h à Arradon
pour un concert en duo du violoncelliste
Henri Demarquette
et de la pianiste Hortense Cartier-Bresson.
Au menu: Schumann,
Brahms et Kodaly. L’édition
2001 des Nuits musicales
du Golfe s’achèvera à la chapelle
Notre-Dame du Loch à
Saint-Avé, le vendredi 10 août,
par un récital très prometteur du
pianiste Huseyin Sermet qui fut
déjà à deux reprises, en 1997
et 1998, l’invité de la saison de
l’École nationale de musique de
Vannes et qui interprétera pour
ce nouveau concert en pays de
Vannes, des œuvres de Beethoven,
Liszt et Rachmaninov.
Prochain rendez-vous dans notre
édition de juillet-août pour une
présentation détaillée de ce cru
2001 des Nuits musicales qui
fleure déjà, rien qu’à l’annonce
de son programme, le très grand
millésime.
Les Archives municipales ont déménagé
Ne cherchez plus le service des Archives
municipales à l’Hôtel de ville, il a déménagé
en février dernier au 12 avenue
Saint-Symphorien où il occupe désormais
les anciens locaux rénovés des Archives
départementales. Nous reviendrons
sur ce transfert dans notre
prochaine édition. D’ici là, si vous souhaitez
contacter ce service, voici son
numéro de téléphone. 0297543962.
Prévention PE 56
Aides et conseils
gratuits
pour prévenir
les difficultés
dans les
entreprises
individuelles
Vous êtes artisan, commerçant,
chef d’une petite entreprise. Vous
êtes confronté à des difficultés financières
ou des problèmes de
gestion, votre activité ne marche
pas comme prévu, vous traversez
une période difficile dont vous ne
voyez pas l’issue… Dans un cas
comme dans l’autre, n’attendez
pas qu’il soit trop tard avant de
vous ressaisir et surtout, ne restez
pas seul face à vos difficultés:
contactez au plus vite Prévention
PE 56. Ce dispositif, qui
propose des services anonymes
et gratuits, a été tout spécialement
mis en place pour aider les
petites entreprises à surmonter
une difficulté passagère. Il est
constitué de retraités bénévoles
qui sont tous membres de l’association
EGEE (Entente des générations
pour l’emploi et l’entreprise)
et « dont la seule
motivation est le service auprès
de tous ceux qui concourent au
développement de l’activité locale
et de l’emploi ». En appelant
Prévention PE 56, vous êtes assurés,
nous dit-on, que sous
48 heures l’un de ses conseillers
prendra contact avec vous et
cherchera, en toute confidentialité,
à résoudre votre problème,
soit directement si cela est possible,
soit en faisant intervenir
l’un des nombreux partenaires
du dispositif (Préfecture, Conseil
général, mairie, Direction départementale
du Travail et de
l’Emploi, Urssaf, Trésorerie générale,
chambres consulaires,
banques, mutuelles, caisses d’assurances…).
Tous ces partenaires
contrôlent le fonctionnement
du dispositif par leur
participation au comité de pilotage
de Prévention PE 56.
Prévention PE 56.
0297549905
(confidentialité
et gratuité des conseils).

Photo : Alvaro Yanez
B L O C - N O T E S
Nuits musicales 2001 :
TOUS LES ATOUTS D’UN TRÈS GRAND MILLÉSIME
Le violoncelliste Roland Pidoux, le violoniste Régis Pasquier et le pianiste Jean-Claude Pennetier.
Jean-Marc Bouré, organisateur et
président des “Nuits musicales
du Golfe”, a levé le voile, début
février, sur le programme que
nous réserve l’édition 2001 du
festival d’été de musique classique
en Pays de Vannes. Sept
concerts (à Vannes, Elven, Séné
(2), Theix,Arradon et Saint-Avé)
seront l’affiche entre le vendredi
20 juillet et le vendredi
10 août. Comme d’habitude, ces
concerts, programmés à 20h45,
nous donnerons l’occasion de
voir et d’entendre quelques-uns
des meilleurs solistes et ensembles
instrumentaux actuels.
Ces Nuits musicales, version
2001, débuteront, on ne peut
mieux, au Palais des arts de
Vannes, le vendredi 20 juillet,
par une soirée Brahms, Beethoven
et Ravel offerte par un trio de
tout premier plan réunissant, tenez-vous
bien, le violoniste Régis
Pasquier, le violoncelliste
Roland Pidoux et le pianiste
Jean-Claude Pennetier. Autre
grand moment en perspective de
ces premières Nuits du siècle: la
venue du merveilleux contre-ténor
Gérard Lesne et de son ensemble
de musique ancienne à
géométrie variable Il Seminario
musicale. Ce sera le mardi
24 juillet en l’église d’Elven. Le
programme de la soirée sera
consacré à des œuvres de Charpentier,
Purcell et Lambert. Ceux
qui connaissent et apprécient la
sublime voix haut perchée de
Gérard Lesne en frémissent déjà
d’impatience. Changement
d’époque et de registre, le jeudi
26 et le vendredi 27 juillet à la
chapelle de Kerarden en Séné
Sommaire
avec deux concerts à suivre d’un
duo formé par le baryton Peter
Harvey et la pianiste Michèle
Sharapan qui interpréteront Le
Voyage d’hiver de Franz Schubert.
Quatre jours plus tard, le
mardi 31 juillet, l’église de Theix
accueillera l’Octuor à vent Paris-Bastille
pour une soirée
consacrée à Mozart, Beethoven
et Schultz. Il faudra ensuite patienter
une semaine pour goûter
à nouveau aux délices d’une
nouvelle nuit musicale. Ce sera
le mardi 7 août. Le public aura
rendez-vous ce soir-là à la chapelle
de Penboc’h à Arradon
pour un concert en duo du violoncelliste
Henri Demarquette
et de la pianiste Hortense Cartier-Bresson.
Au menu: Schumann,
Brahms et Kodaly. L’édition
2001 des Nuits musicales
du Golfe s’achèvera à la chapelle
Notre-Dame du Loch à
Saint-Avé, le vendredi 10 août,
par un récital très prometteur du
pianiste Huseyin Sermet qui fut
déjà à deux reprises, en 1997
et 1998, l’invité de la saison de
l’École nationale de musique de
Vannes et qui interprétera pour
ce nouveau concert en pays de
Vannes, des œuvres de Beethoven,
Liszt et Rachmaninov.
Prochain rendez-vous dans notre
édition de juillet-août pour une
présentation détaillée de ce cru
2001 des Nuits musicales qui
fleure déjà, rien qu’à l’annonce
de son programme, le très grand
millésime.
Les Archives municipales ont déménagé
Ne cherchez plus le service des Archives
municipales à l’Hôtel de ville, il a déménagé
en février dernier au 12 avenue
Saint-Symphorien où il occupe désormais
les anciens locaux rénovés des Archives
départementales. Nous reviendrons
sur ce transfert dans notre
prochaine édition. D’ici là, si vous souhaitez
contacter ce service, voici son
numéro de téléphone. 0297543962.
Prévention PE 56
Aides et conseils
gratuits
pour prévenir
les difficultés
dans les
entreprises
individuelles
Vous êtes artisan, commerçant,
chef d’une petite entreprise. Vous
êtes confronté à des difficultés financières
ou des problèmes de
gestion, votre activité ne marche
pas comme prévu, vous traversez
une période difficile dont vous ne
voyez pas l’issue… Dans un cas
comme dans l’autre, n’attendez
pas qu’il soit trop tard avant de
vous ressaisir et surtout, ne restez
pas seul face à vos difficultés:
contactez au plus vite Prévention
PE 56. Ce dispositif, qui
propose des services anonymes
et gratuits, a été tout spécialement
mis en place pour aider les
petites entreprises à surmonter
une difficulté passagère. Il est
constitué de retraités bénévoles
qui sont tous membres de l’association
EGEE (Entente des générations
pour l’emploi et l’entreprise)
et « dont la seule
motivation est le service auprès
de tous ceux qui concourent au
développement de l’activité locale
et de l’emploi ». En appelant
Prévention PE 56, vous êtes assurés,
nous dit-on, que sous
48 heures l’un de ses conseillers
prendra contact avec vous et
cherchera, en toute confidentialité,
à résoudre votre problème,
soit directement si cela est possible,
soit en faisant intervenir
l’un des nombreux partenaires
du dispositif (Préfecture, Conseil
général, mairie, Direction départementale
du Travail et de
l’Emploi, Urssaf, Trésorerie générale,
chambres consulaires,
banques, mutuelles, caisses d’assurances…).
Tous ces partenaires
contrôlent le fonctionnement
du dispositif par leur
participation au comité de pilotage
de Prévention PE 56.
Prévention PE 56.
0297549905
(confidentialité
et gratuité des conseils).

24 mars:
le carnaval de Ménimur
Grosse ambiance en prévision le samedi
24 mars à Ménimur où l’arrivée du printemps,
que l’on espère radieux, sera saluée
par un grand carnaval. La seconde édition
de cette méga fête de quartier s’annonce
particulièrement animée avec plusieurs
temps forts dans la journée auxquels
participeront plus de 200 danseurs et musiciens,
les écoles du quartier, le lycée de
Gaulle, le collège Saint-Exupéry, les
centres de loisirs, les associations, les
commerçants et bien sûr les habitants du
quartier. Ce carnaval que l’on nous promet
« plus riche en couleurs, en musiques, et
en déguisements », autrement dit, plus
délirant encore que celui de l’an dernier,
est patronné par le centre social de Ménimur.
Voici le programme des réjouissances.
. En matinée (de 10 h à 11h30): le carnaval
des enfants.
600 enfants costumés des écoles du quartier
défileront, au rythme des fanfares,
vers la place des droits de l’homme pour
un grand rassemblement festif. Au menu:
danses, farandoles, lâchers de ballons…
Départ à 10 h des écoles F. D’Amboise et
Jean Moulin.
. Dans l’après midi
• De 13 h 30 à 16 h : ateliers de maquillage
à la bibliothèque annexe ainsi
qu’au centre social, fanfares dans les rues
du quartier.
• De 16h30 à 19 h: le grand carnaval.
Départ à 16 h 30 du square de la Bourdonnaye
(rassemblement à 16 h). Le défilé
suivra ensuite l’itinéraire suivant : av.
Wilson, av. du 4 août, rue Delacroix, rue
Bonnard, av. Degas, parking du centre
commercial (lâchers de ballons), av. Cézanne.
Arrivée vers 19 h au gymnase du collège
Saint-Exupéry pour le procès de Sa Majesté
le Bonhomme Carnaval qui, nous
dit-on, craint la chaleur et plus encore les
flammes. On nous annonce aussi pour
cette fin de défilé des tas de bouffonneries:
char des géants, jongleries, cracheurs de
feu, “averses” de confettis… Bref de quoi
passer un bon moment de détente dans
une ambiance très débridée.
. En soirée (à partir de 19 h 30) : repas
de fête au gymnase de Saint-Ex avec fanfare
et percussions (*). La soirée se poursuivra
sur scène et dans la salle de sport
avec les musiciens et les danseurs du défilé.
Au programme : tambours antillais,
percussions, cuivres, musiques bretonnes,
musiques turques. Bref, une soirée très
cosmopolite qui promet d’être mémorable.
(*) Au menu : une entrée et un plat de résistance.
Tarifs : 35 F, 20 F (enfants de moins de 12 ans). Réservations
: centre social (02 97 63 33 07).
Pour tous renseignements sur le carnaval
de Ménimur, contactez le centre
social. 02 97 63 33 07.
Sommaire
F. Le Divenah
B L O C - N O T E S
EXPOSITIONS
ET ANIMATIONS
A LA MAISON
DE LA NATURE
Expositions (gratuites)
. Jusqu’au 28 avril: “Pesticides, danger!”.
Les conséquences pour la faune, la flore et la
santé humaine de l’utilisation massive des pesticides.
Cette exposition, proposée par la Maison
de la consommation et de l’environnement
de Rennes, fait le tour de la question et
propose en prime des alternatives à ces produits
chimiques pour jardiner en toute sécurité, sans
risquer de polluer la nature.
. Du 1 er au 30 mai : “Marées noires”. Exposition
réalisée par Bretagne Vivante.
. Du 1 er au 30 juin : “Anatidés et migrations”.
Cette exposition, réalisée par 14 classes
vannetaises de CM1, permettra de mieux comprendre
les mécanismes de la migration, du
Nord vers le Sud, des canards, des oies et des
cygnes sauvages.
Animations tout public
. Vendredi 6 avril à 20 h 30 : “Les Pesticides”.
Soirée diaporama et débat sur le thème
de l’utilisation des pesticides, leurs effets
sur l’environnement et sur la santé, les méthodes
alternatives… Animation gratuite.
Animations pour les enfants
. Mardi 3 et jeudi 5 avril : “Protégeons les
petits hôtes du jardin”. De 14 h à 17 h.
. Mardi 10 et jeudi 12 avril : “Décorons en
nature”. De 14 h à 17 h.
Les séances du mardi sont réservées aux 9-12
ans, celles du jeudi aux 5-8 ans. Tarif : 20 F la
séance.
Pour toutes les animations réservées aux enfants,
inscription préalable au 02 97 46 05 92.
Stage d’initiation à la reconnaissance
des chants d’oiseaux - 21 et 22 avril
Ce stage s’adresse aux adultes et aux adolescents
à partir de 15 ans. Il se déroulera sur
deux journées (le samedi 21 et le dimanche 22
avril) et comprendra une partie pratique sur le
terrain et une partie théorique en salle. 15 participants
au maximum, 8 au minimum. Tarif :
500 F, déjeuners compris. Renseignements et
inscriptions avant le 7 avril à la Maison de la
Nature.
Maison de la nature, 8 rue des Salines à
Conleau. 02 97 46 05 92. Ouverture au
public du mardi au vendredi, de 13 h30 à
17 h30 et le samedi, de 8 h30 à 12 h15 et de
13 h30 à 17 h30. Entrée gratuite.

B L O C - N O T E S
28 et 29 avril: les Ateliers artistiques
célèbrent la musique malgache
Ce devrait être, de l’aveu
même de Jean-Marc Bontemps,
l’instigateur de cette manifestation,
une première en
France. Les 28 et 29 avril, les
Ateliers artistiques de la ville
de Vannes proposeront au public
une série de rendez-vous avec la
musique et les musiciens de
Madagascar, le tout encadré par
une exposition sur le même thème
à la médiathèque du Palais
des arts, entre le 17 et le 28 avril.
L’idée germait depuis longtemps
dans la tête du guitariste
et professeur de guitare aux Ateliers,
dont la compagne n’est
autre que Hanitra Ranaivo, la
chanteuse malgache que le public
du festival de jazz a pu découvrir
et apprécier l’été dernier
au Jardin de Limur. Depuis
qu’il a rencontré Hanitra et
même bien avant, Jean-Marc
Bontemps s’est pris d’une passion
sans limites pour Madagascar
et sa musique. Après une
Jean-Yves Auffret
Master class. Samedi 28 avril
à 14 h. Ateliers artistiques de Ménimur
(rue E. Jourdan).
Une rencontre tout public avec trois
grosses pointures de la musique malgache :
Rija Randrianivosoa (guitares et harpe
tubulaire), Andrianivoh Razafindramisa
(guitare, flûte et percussions) et Nicolas
Vatomanga Rakotovao (saxophone
soprano et flûte malgache). Une occasion de
découvrir les traditions musicales malgaches
mais aussi de montrer à tout un chacun, et
en particulier aux élèves des Ateliers
vannetais, « que l’on peut devenir un grand
musicien sans passage obligé par la lecture de
la musique », dixit Jean-Marc Bontemps.
Concert lecture. Dimanche 29 avril
à 18 h. Église Saint-Vincent Ferrier
(rue Guillaume Le Bartz).
Nouvelle rencontre avec les musiciens cités
plus haut qui interpréteront une dizaine de
morceaux traditionnels entrecoupés
d’interventions de Jean-Marc Bontemps.
Une sorte de visite commentée du
patrimoine musical de Madagascar.
.
Concert Hanitra Ranaivo.
Dimanche 29 avril à 19h30.
Église Saint-Vincent Ferrier (rue G. Le Bartz).
La chanteuse, qui est également professeur
au collège Jules Simon, revient sur scène à
Vannes après son passage très remarqué
l’an dernier au festival de jazz en ouverture
du concert de Dee Dee Bridgewater. Elle
sera accompagnée par les trois musiciens
que nous venons de citer.
Exposition. Du 17 au 28 avril.
Médiathèque du Palais des arts.
Photos et instruments de musique
traditionnels malgache. Entrée libre.
LES TARIFS
Master class : 60 F, 30 F (élèves Ateliers,
ENM et moins de 16 ans).
Concert lecture et concert Hanitra
Ranaivo : 60 F, 30 F (élèves Ateliers, ENM
et moins de 16 ans).
Billets en vente à partir du 17 avril
aux Ateliers artistiques, Manoir de Trussac,
60 rue Albert 1 er . 0297408401.
Sommaire
bonne quarantaine de séjours
plus ou moins long sur cette
grande île de l’Océan indien (la
quatrième île du monde), située
au Sud-Est du continent africain,
Jean-Marc connaît maintenant
tout ou presque des secrets
de ses traditions musicales.
« Tous ceux qui vont là-bas, ditil,
font le même constat: Madagascar
est un peuple de chanteurs
» et, plus encore, un
peuple de musiciens-nés. Higelin,
Stephan Eicher et d’autres
en ont fait l’expérience heureuse
et enrichissante. Celle de débarquer
sur l’Île Rouge et d’être
tout de suite happés par son ambiance,
par les gens qui l’habitent
et par cette spontanéité que
l’on appelle tout simplement
l’inspiration et qui fait qu’un
musicien malgache digne de ce
nom n’a pas besoin d’avoir fréquenté
le conservatoire ou une
école de chant pour se mettre
tout de suite au diapason des
auteurs-compositeurs les plus
exigeants. « Ils sont capables
d’accompagner au pied levé les
artistes qui viennent là-bas.
C’est vraiment impressionnant.
Tout se fait à l’oreille, au feeling
et en un rien de temps ». Jean-
Marc Bontemps, qui a vécu ce
type d’expérience pour l’enregistrement
du premier album
d’Hanitra Ranaivo, “Omeko
Anao” (un disque enregistré
avec très peu de moyens et dont
les droits viennent d’être rachetés
par un gros label angloaméricain
de musique du monde),
souhaitait que le public
vannetais puisse goûter pleinement
aux richesses musicales
de Madagascar.
Ce sera chose faite les 28 et
29 avril grâce à la collaboration
de la ville de Vannes et de
ses Ateliers artistiques qui proposeront
ces deux jours-là une
série de temps forts autour de
cette culture musicale assez peu
connue dans la région. Une première
en France, nous dit-on,
et, assurément, un rendez-vous
à ne pas manquer.

Collecte
des ordures
ménagères
Il n’y aura pas de collecte des
ordures ménagères les lundi
16 avril (Pâques), mardi
1 er mai (fête du travail) et mardi
8 mai (fête de la victoire de
1945).
• En centre ville, la collecte reprendra
normalement le lendemain
de ces jours fériés (mardi
17 avril, mercredi 2 mai et mercredi
9 mai) à partir de 19 h.
• Dans les secteurs équipés de
conteneurs, les incidences de
ces trois jours fériés sur l’organisation
habituelle de la collecte
des ordures seront les suivantes:
Fête de Pâques. La collecte habituelle
du lundi sera reportée
au mardi 17 avril et la collecte
habituelle du mardi sera reportée
au mercredi 18 avril.
Fête du travail. La collecte habituelle
du mardi sera reportée au
mercredi 2 mai.
Fête de la victoire 1945. La collecte
habituelle du mardi sera
reportée au mercredi 9 mai.
Heures d’ouverture
du pont de Kerino
Le guide horaire 2001 du pont
de Kerino est disponible au
bureau du port ainsi qu’aux services
d’accueil de l’Hôtel de
ville et de la nouvelle mairie. Ce
guide gratuit vous indique
toutes les plages d’ouverture du
pont tournant et vous explique
en détail son mode de fonctionnement.
Aide aux sinistrés
de l’Inde
La ville de Vannes a décidé de
manifester sa solidarité envers
les sinistrés de L’Inde, suite au
tremblement de terre qui a profondément
endeuillé ce pays et
occasionné de très importants
dégâts matériels en début d’année.
Une subvention exceptionnelle
de 25 000 F sera versée
aux sinistrés par l’intermédiaire
de la Croix-Rouge française.
B L O C - N O T E S
CALENDRIER SPORTIF
24 mars
Hand-Ball : V.A.C. – E.S. Locmaria
Plouzané (Pré-nationale
Fém.) - Salle du Foso.
25 mars
Football : A.S.P.T.T. – Poitiers
(Fémin. Nationale 1 B) - Stade
de Luscanen.
Basket-Ball : U.C.K/N.E.F. – Vitré
(Pré-nationale 1 Masculin) -
Salle du Bondon.
31 mars
Football : V.O.C. – St Maur
(C.F.A.) - Stade de la Rabine.
31 mars et 1 er avril
Pétanque : Championnat du
Morbihan (triplettes séniors) -
Luscanen.
1 er avril
Rugby : R.C.V. – Arras (Nationale
2) - Stade Jo Courtel.
Football : V.O.C. (B) – F.C. Lorient
(D.H.) - Pérenno Honneur.
Volley-ball : Véloce – Poitiers
(Nationale 3) - Salle omnisports
de Kercado.
Sauts d’obstacles : Concours
Régional de sauts d’obstacles
de l’Etrier Vannetais.
7 avril
Boules : Concours Super Fédéral
- Boulodrome du Stade Bécel.
8 avril
Football : V.O.C. (B) – Léhon
(D.H.) - Pérenno Honneur.
10 avril
Football : V.O.C. – Plabennec
(C.F.A.) - Stade de la Rabine.
14 avril
Football : V.O.C. – Auxerre (B)
(C.F.A.) - Stade de la Rabine.
21 avril
Muay Thaï : Rencontre internationale
France-Ukraine - Salle
omnisports de Kercado.
Automobile: 10e slalom automobile
de Vannes - Parking de
Carrefour.
22 avril
Football : V.O.C. (B) – Rennes
(D.H.) - Stade de la Rabine.
Basket-Ball : U.C.K/N.E.F. – Lannion
(Pré-nationale 1 Masculin)
- Salle du Bondon.
Nage avec palmes : Championnats
Départementaux - Piscine
de Kercado.
28 avril
Football : V.O.C. – Mondeville
(C.F.A.) - Stade de la Rabine.
Volley-ball : Véloce – Brive (Nationale
3) - Salle omnisports
de Kercado.
29 avril
Rugby : R.C.V. – Evreux (Nationale
2) - Stade Jo Courtel.
Hand-ball : V.A.C. – Lanester
(Pré-nationale Fém.) - Salle du
Foso.
Courses Hippiques : 1 re journée
des Courses de Vannes - Hippodrome
de Cano.
Du 29 avril
au 3 mai
Equitation : “Jump de Vannes”
de l’Etrier Vannetais.
1 er mai
Tir à l’Arc : Championnat de
Ligue de Bretagne de “Tir à
l’Arc en campagne” - Vieille
ville et remparts.
5 mai
Boxe française : Gala National -
Salle n° 3 de Kercado.
6 mai
Football : V.O.C. – Locminé
(D.H.) - Stade de la Rabine.
A.S.P.T.T. – Montigny (Fémin.
Nationale 1 B) - Stade de Luscanen.
Athlétisme : 1 er tour des interclubs
d’Athlétisme - Stade de
Kercado.
Escrime : Championnat de Bretagne
minimes - Salle omnisports
de Kercado.
8 mai
Moto-cross : Championnat de
Bretagne - Lesteno.
12 mai
Football : V.O.C. – S.M. CAEN
(C.F.A.) - Stade de la Rabine.
Boules : Concours Fédéral
(quadrettes) - Boulodrome du
Stade Bécel.
13 mai
Journée nationale du vélo : circuit
VTT et cyclotouriste.
Départ : promenade Rabine.
Courses Hippiques : 2 e journée
des Courses de Vannes - Hippodrome
de Cano.
Athlétisme : Championnats
Départementaux - Stade de
Kercado.
Boules : Concours Régional
(doublettes) - Boulodrome du
Stade Bécel.
19 et 20 mai
Basket-Ball : Finales du Championnat
de France minimes
Salle omnisports de Kercado
20 mai
Football : V.O.C. (B) – Pont l’Abbé
(D.H.) - Stade de la Rabine.
Athlétisme : 2 e tour des interclubs
- Stade de Kercado.
EAU POTABLE : contrôles sanitaires des 15 et 30 janvier 2001 (DDASS)
0
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
6,5

DU 23
AU 27
AVRIL
2001
Z A
un este
d’ rts
Scéniques
TRANSPORTS DU PAYS DE VANNES
et avec le soutien du Conseil Général du Conseil Régional et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
Ministère
RCS: VANNES B 412 626 848