Surveillance médico-professionnelle des ... - CHU de Rouen

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27.06.2013 Views

Tableau 13d : Evaluation de l’effet de la lumière sur le rythme du cortisol chez des travailleurs de nuit dans 1 étude comparative non randomisée Auteurs, Année, Pays Type d’étude James et al., 2004 Canada Etude comparative non randomisée (NP3) Population Design de l’étude - N = 11 infirmiers dont 6 hommes (40,7 ± 8,7 ans) et 5 femmes (36,9 ± 9,7 ans) - Travaillant de nuit en poste de 8 heures (début du poste de nuit : 23h30 ou minuit) - Période de vacances de 10 jours puis constante routine de 36 heures - Travail de nuit régulier 11 à 12 nuits durant une période de 19 à 20 jours (situation réelle de travail) - Constante routine de 36 heures à la fin de la dernière nuit de travail - 2 groupes : “Groupe traitement” : 6 infirmiers (2 femmes et 4 hommes), exposition à la bright light (2 000 lux) durant les 6 premières heures du poste dès que possible + lunettes opaques pour le retour à domicile + horaires de sommeil réguliers de 8 heures débutant 2 heures après la fin du poste “Groupe contrôle” : 5 infirmiers (3 femmes et 2 hommes), exposition à la lumière normale (120 lux), lunettes non opaques lors du trajet de retour et horaires de sommeil réguliers Critères de jugement - Actimétrie - Agenda de sommeil - Appel téléphonique - Dosage salivaire de cortisol (constante routine) Résultats Commentaires - Décalage de la concentration maximale de cortisol dans le groupe contrôle (-3h30 ± 2h07) et plus significativement dans le groupe traitement (-11h04 ± 1h16 ; p=0,02) - De même pour le minimum de cortisol : -3h41 ± 2h09 dans le groupe contrôle et -11h26 ± 1h26 dans le groupe traitement (p=0,03) - Après la période de travail de nuit : le pic de cortisol survient 1h15 ± 2h10 après le coucher dans le groupe contrôle et 11h38 ± 1h22 après le coucher dans le groupe traitement (p=0,009) - Faible nombre de sujets - Conséquences à long terme de la perturbation du rythme du cortisol mal connues 92

Tableau 13e : Etude du blocage des longueurs d’ondes proches de 540 nm par des lunettes spécifiques (lunettes oranges) Auteurs, Année Pays Type d’étude Sasseville et al., 2006 Canada Etude expérimentale comparative randomisée (NP3) Sasseville et al., 2009 Canada Etude expérimentale comparative non randomisée (NP3) Objectifs de l’étude - L’arrêt des longueurs d’ondes de 540 nm par des lunettes orange (blue blockers) ont-elles la même capacité que la bright light à supprimer la production de mélatonine ? - Etude de l’effet des lunettes orange (blue blockers) pour améliorer la qualité du sommeil de jour et la somnolence subjective au travail Population Design de l’étude - N = 14 sujets dont 6 femmes et 8 hommes - Age moyen = 23,1 ± 1,2 ans 2 groupes : - Groupe “été” : 8 travailleurs permanents de nuit (6 femmes et 2 hommes), âge moyen 42,2 ± 7,1 ans - Groupe “hiver” : 20 travailleurs permanents de nuit (9 femmes et 11 hommes), âge moyen 37,2 ± 9,8 ans - 3 jours avec agenda et actimétrie puis 2 nuits : nuit 1 (baseline) nuit 2 bright light pendant 1 heure, entre 1h et 2h (1 300 lux) + soit lunettes oranges, soit lunettes grises (placebo) - Chaque sujet expérimente les 2 conditions à 1 semaine d’intervalle Durée de l’étude de 4 semaines : - 2 semaines servant de référence, - puis 2 semaines d’expérience = port des lunettes dès la fin du poste (groupe “été”) et 2 heures avant la fin du poste (groupe “hiver”) jusqu’au retour à domicile et pour tous les déplacements à l’extérieur jusqu’à 16h Critères de jugement - Dosage salivaire de mélatonine - Actimétrie - Actimétrie - Somnolence subjective (SSS et échelle visuelle) Résultats Commentaires - Résultats complets pour 10 sujets seulement - Augmentation non significative de la mélatonine de 6% (IC à 95% : -20% à 9%) observée avec les lunettes oranges tandis qu’une réduction significative (p

Tableau 13d : Evaluation <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong> la lumière sur le rythme du cortisol chez <strong><strong>de</strong>s</strong> travailleurs <strong>de</strong> nuit dans 1 étu<strong>de</strong> comparative non<br />

randomisée<br />

Auteurs,<br />

Année, Pays<br />

Type d’étu<strong>de</strong><br />

James et al.,<br />

2004<br />

Canada<br />

Etu<strong>de</strong><br />

comparative<br />

non<br />

randomisée<br />

(NP3)<br />

Population Design <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong><br />

- N = 11<br />

infirmiers dont<br />

6 hommes<br />

(40,7 ± 8,7<br />

ans) et 5<br />

femmes (36,9<br />

± 9,7 ans)<br />

- Travaillant <strong>de</strong><br />

nuit en poste<br />

<strong>de</strong> 8 heures<br />

(début du<br />

poste <strong>de</strong> nuit :<br />

23h30 ou<br />

minuit)<br />

- Pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> vacances <strong>de</strong> 10 jours puis constante<br />

routine <strong>de</strong> 36 heures<br />

- Travail <strong>de</strong> nuit régulier 11 à 12 nuits durant une<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 19 à 20 jours (situation réelle <strong>de</strong><br />

travail)<br />

- Constante routine <strong>de</strong> 36 heures à la fin <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>rnière nuit <strong>de</strong> travail<br />

- 2 groupes :<br />

“Groupe traitement” : 6 infirmiers (2 femmes et 4<br />

hommes), exposition à la bright light (2 000 lux)<br />

durant les 6 premières heures du poste dès que<br />

possible + lunettes opaques pour le retour à<br />

domicile + horaires <strong>de</strong> sommeil réguliers <strong>de</strong> 8<br />

heures débutant 2 heures après la fin du poste<br />

“Groupe contrôle” : 5 infirmiers (3 femmes et 2<br />

hommes), exposition à la lumière normale (120<br />

lux), lunettes non opaques lors du trajet <strong>de</strong> retour<br />

et horaires <strong>de</strong> sommeil réguliers<br />

Critères <strong>de</strong><br />

jugement<br />

- Actimétrie<br />

- Agenda <strong>de</strong><br />

sommeil<br />

- Appel<br />

téléphonique<br />

- Dosage<br />

salivaire <strong>de</strong><br />

cortisol<br />

(constante<br />

routine)<br />

Résultats Commentaires<br />

- Décalage <strong>de</strong> la concentration<br />

maximale <strong>de</strong> cortisol dans le groupe<br />

contrôle (-3h30 ± 2h07) et plus<br />

significativement dans le groupe<br />

traitement (-11h04 ± 1h16 ; p=0,02)<br />

- De même pour le minimum <strong>de</strong><br />

cortisol : -3h41 ± 2h09 dans le groupe<br />

contrôle et -11h26 ± 1h26 dans le<br />

groupe traitement (p=0,03)<br />

- Après la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> nuit : le<br />

pic <strong>de</strong> cortisol survient 1h15 ± 2h10<br />

après le coucher dans le groupe<br />

contrôle et 11h38 ± 1h22 après le<br />

coucher dans le groupe traitement<br />

(p=0,009)<br />

- Faible nombre<br />

<strong>de</strong> sujets<br />

- Conséquences<br />

à long terme <strong>de</strong><br />

la perturbation du<br />

rythme du cortisol<br />

mal connues<br />

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