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Surveillance médico-professionnelle des ... - CHU de Rouen

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Lie et al., 2011<br />

Etu<strong>de</strong> cas-témoins<br />

(NP3)<br />

- N = 49 402<br />

- Cas = 699<br />

- Témoins = 895<br />

- Travail posté avec au moins 3 nuits/mois :<br />

1-14 ans<br />

15-29 ans<br />

> 30 ans<br />

- Travail posté > 5 ans et :<br />

3 nuits consécutives<br />

4 nuits consécutives<br />

5 nuits consécutives<br />

6 nuits consécutives<br />

OR = 1,2 (IC à 95% 0,9-1,6)<br />

OR = 1,2 (IC à 95% 0,9-1,7)<br />

OR = 0,8 (IC à 95% 0,5-1,4)<br />

OR = 1,1 (IC à 95% 0,8-1,5)<br />

OR = 1,4 (IC à 95% 0,9-1,9)<br />

OR = 1,6 (IC à 95% 1,0-2,4)<br />

OR = 1,7 (IC à 95% 1,1-2,8)<br />

En résumé, les résultats <strong>de</strong> 2 méta-analyses (Megdal, 2005 et Erren, 2008) rapportent une augmentation <strong>de</strong> 40 à 51% du risque <strong>de</strong> survenue<br />

d’un cancer du sein chez les femmes en travail posté et/ou <strong>de</strong> nuit. Il n’y a pas d’évi<strong>de</strong>nce concernant l’association entre les taux <strong>de</strong> mélatonine<br />

matinaux et le risque <strong>de</strong> cancer du sein, ni concernant l’association entre le temps <strong>de</strong> sommeil et le risque <strong>de</strong> cancer du sein. Il existe cependant<br />

une tendance à une augmentation du risque quand le temps <strong>de</strong> sommeil est inférieur à 6 heures.<br />

Plusieurs mécanismes biologiques peuvent possiblement expliquer une association entre cancer et travail <strong>de</strong> nuit et/ou travail posté et sont<br />

démontrés au plan expérimental (suppression <strong>de</strong> la sécrétion <strong>de</strong> mélatonine nocturne, modulation <strong><strong>de</strong>s</strong> gènes horloge, désynchronisation <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

rythmes circadiens, privation et déstructuration du sommeil, perturbations <strong><strong>de</strong>s</strong> sécrétions corticosurrénaliennes et du rythme thermique).<br />

D’après l’analyse <strong>de</strong> la littérature, le travail posté et/ou <strong>de</strong> nuit peut être un facteur <strong>de</strong> risque pour le cancer du sein, indépendamment<br />

<strong>de</strong> la présence ou non <strong><strong>de</strong>s</strong> autres facteurs <strong>de</strong> risque connus (risque relatif proche <strong>de</strong> 1,5 augmentant avec la durée d’exposition et sans<br />

seuil critique connu) (NP 2). Il est classé comme probablement cancérogène par le CIRC et ne justifie pas <strong>de</strong> dépistage organisé du<br />

cancer du sein.<br />

3.1.3. Cancer <strong>de</strong> l’endomètre<br />

Une cohorte prospective sur travail posté et/ou <strong>de</strong> nuit et cancer <strong>de</strong> l’endomètre dont les résultats sont présentés dans le tableau 26 a été<br />

i<strong>de</strong>ntifiée.<br />

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