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exposition à la villa emerige, paris 16e du 26 octobre ... - Observatoire

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EXPOSITION À LA VILLA EMERIGE, PARIS 16 E<br />

DU <strong>26</strong> OCTOBRE AU 22 NOVEMBRE 2012<br />

Fin <strong>octobre</strong> 2012, pour <strong>la</strong> troisième année consécuKve, <strong>la</strong> Vil<strong>la</strong> Emerige accueille<br />

généreusement au sein de ses élégants locaux situés dans le XVI e arrondissement de<br />

Paris, une exposiKon muséale d’art contemporain desKnée <strong>à</strong> faire connaître <strong>à</strong> un <strong>la</strong>rge<br />

public une scène émergente.<br />

SOMMAIRE<br />

P.2 COMMUNIQUÉ DE PRESSE<br />

P.3 LES ARTISTES EXPOSÉS<br />

CONTACTS PRESSE :<br />

Agence <strong>Observatoire</strong> -­‐ www.observatoire.fr<br />

68 rue Pernety, 75014 Paris I Tél 01 43 54 87 71 I Fax 09 59 14 91 02<br />

Aurélie Cadot : aureliecadot@observatoire.fr<br />

P.11 COMMISSARIAT ET ORGANISATION DE L’EXPOSITION<br />

P.12 INTERVIEW DES COMMISSAIRES<br />

P.14 LES PARTENAIRES, POUR ALLER PLUS LOIN...<br />

P.15 LA VILLA EMERIGE<br />

P.16 FICHE PRATIQUE


PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN<br />

Israël, de par son histoire spécifique et sa fondaKon récente, est<br />

un pays-­‐monde <strong>à</strong> <strong>la</strong> croisée de l’Orient et de l’Occident.<br />

Remarquable par son dynamisme, l’art contemporain qui s’y crée<br />

bénéficie d’écoles d’art d’excellent niveau, de musées de grande<br />

qualité et d’un réseau de galeries en plein essor. Partout l’avant-­‐<br />

garde israélienne, s’exprimant dans tous les médiums (peinture,<br />

sculpture, dessin, photographie, vidéo, instal<strong>la</strong>Kon), tant <strong>à</strong><br />

l’intérieur <strong>du</strong> pays qu’en dehors de ses fronKères, est exposée,<br />

collecKonnée et célébrée.<br />

Comme son Ktre l’indique, l’exposiKon Pluriel met en exergue <strong>la</strong><br />

pluralité qui traverse l’art contemporain israélien. Pluralité des<br />

origines des arKstes (ashkénaze, séfarade, arabe, etc.) ; des<br />

médiums uKlisés ; des thèmes abordés... mais aussi mulKplicité<br />

des œuvres elles-­‐mêmes qui, pour <strong>la</strong> plupart, dép<strong>la</strong>cent les lignes<br />

habituelles de démarcaKon où se nouent les crispaKons<br />

idenKtaires. Polysémie, polyphonie, arKcu<strong>la</strong>Kon de l’inKme et <strong>du</strong><br />

poliKque, <strong>du</strong> transgressif et <strong>du</strong> religieux, de <strong>la</strong> mémoire et de<br />

l’actualité, <strong>du</strong> naKonalisme et de l’universel donnant <strong>à</strong> voir <strong>la</strong><br />

réalité d’une scène talentueuse <strong>à</strong> <strong>la</strong> fois spécifique et ouverte.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.2


Raida Adon, Fasa*ne, 2011<br />

pal dv, 10 min © Raida Adon<br />

LES ARTISTES<br />

Raida Adon Israël Vidéo<br />

Nelly Agassi Israël Vidéo/instal<strong>la</strong>Kon/dessin<br />

Ilit Azou<strong>la</strong>y Israël / Etats Unis Photographie<br />

Yael Bartana Pays Bas Vidéo<br />

Avner Ben-­‐Gal Israël / Etats Unis Peinture<br />

Neta Harari Israël Peinture<br />

Sigalit Landau Israël Sculpture<br />

Gil Marco Shani Israël Peinture<br />

Adi Nes Israël Photographie<br />

Moshe Ninio Israël / France Instal<strong>la</strong>Kon/photographie<br />

Khader Oshah Israël Broderie/peinture<br />

Assaf Shoshan Israël / France Vidéo<br />

Gal Weinstein Israël Instal<strong>la</strong>Kon/peinture<br />

Pavel Wolberg Israël Photographie<br />

Maya Zack Israël Instal<strong>la</strong>Kon numérique/dessin<br />

RAIDA ADON<br />

NÉE EN 1972 (ACRE, ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE EN ISRAËL.<br />

La créaKon de Raida Adon se partage essenKellement<br />

entre un travail d’actrice, de performance et de vidéo.<br />

Partant d’une approche locale, l’œuvre filmique de<br />

Raida Adon entreprend le télescopage entre ficKon et<br />

réalité, fantasmes et désillusions, pour mieux créer<br />

des situaKons simultanément esthéKques, poéKques<br />

et porteuses de sens, souvent empruntes de nostalgie.<br />

PalesKnienne, l’arKste crée des liens entre sa propre<br />

biographie -­‐ elle est issue d’une mère musulmane et<br />

d’un père juif, née <strong>à</strong> Acre en Israël -­‐, et le caractère<br />

kaléidoscopique des popu<strong>la</strong>Kons et des cultures <strong>à</strong><br />

l’œuvre en Israël : les rituels de différentes religions se<br />

trouvent par exemple mêlés les uns aux autres, quand son corps de femme est le canal où s’agrège ce<br />

syncréKsme. Dans <strong>la</strong> vidéo Fasa*ne, son travail sur <strong>la</strong> mémoire des habitants de Lisa, qui s’enfuirent de<br />

ce vil<strong>la</strong>ge palesKnien en 1948, prend le parK d’une présence fantomaKque, où le temps se trouve<br />

comme suspen<strong>du</strong>. Des robes noires, cousues par l’arKste, y flouent au gré <strong>du</strong> vent, ou surnagent <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

surface d’un bassin, oscil<strong>la</strong>nt entre <strong>la</strong> fierté de l’étendard, le marquage <strong>du</strong> territoire et <strong>la</strong> simple tentaKve<br />

de survie.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.3


Nelly Agassi, Valérie, 2011. Plexi et rubans<br />

© Nelly Agassi et Keitelman Gallery, Belgique<br />

NELLY AGASSI<br />

NÉE EN 1973 (ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

Le travail de Nelly Agassi est déterminé par un<br />

caractère performaKf : <strong>la</strong> plupart de ses œuvres,<br />

que ce soit de <strong>la</strong> vidéo, ou des instal<strong>la</strong>Kons, sont<br />

<strong>la</strong> résultante d’acKons meuant en jeu son propre<br />

corps. Elle crée également des œuvres sur<br />

papier, faisant parfois appel <strong>à</strong> <strong>la</strong> broderie, leur<br />

donnant <strong>du</strong> relief. Elle trouve son inspiraKon<br />

dans une introspecKon autobiographique, dont<br />

<strong>la</strong> donnée principale est le simple fait d’être une<br />

femme, et qui s’acKve dans le moKf de <strong>la</strong> robe<br />

répété dans ses travaux graphiques comme dans<br />

ses instal<strong>la</strong>Kons sculpturales. Les robes de Nelly<br />

Agassi foncKonnent <strong>à</strong> <strong>la</strong> manière de territoires<br />

inKmes, recentrés sur eux-­‐mêmes au sein <strong>du</strong> cadre de ses dessins, expansifs, connotés d’un caractère<br />

public, se propageant dans l’espace pour ses instal<strong>la</strong>Kons.<br />

ILLIT AZOULAY<br />

NÉE EN 1972 (TEL AVIV)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

Le travail d’Ilit Azou<strong>la</strong>y est essenKellement photographique, et s’apparente <strong>à</strong> une démarche d’archiviste,<br />

voire d’anthropologue, qu’elle définit « entre <strong>la</strong> tradiKon de <strong>la</strong> photographie argenKque et les possibilités<br />

inhérentes <strong>à</strong> <strong>la</strong> photographie numérique ; entre le discours phénoménologique et <strong>la</strong> science cogniKve ;<br />

entre <strong>la</strong> construcKon et <strong>la</strong> déconstrucKon d’une archive. » L’arKste collecte des objets sans liens<br />

apparents, généralement dans des bâKments sur le point d’être démolis dans le sud de Tel Aviv, qu’elle<br />

assemble sous <strong>la</strong> forme de miniature par <strong>la</strong> mise <strong>à</strong> p<strong>la</strong>t pour faire surgir des photographies au format<br />

panoramique. Un nouvel espace existe et détache les objets de leur sens iniKal.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.4<br />

Ilit Azou<strong>la</strong>y, The Keys, 2010<br />

Inject print on paper, 150 x 370 cm<br />

© Ilit Azou<strong>la</strong>y. Courtesy Andrea Meslin Gallery, New York


Avner Ben Gal, Bong Reac*on, 2011<br />

Acrylic on canvas, 220 x 370 cm<br />

© Avner Ben Gal / Igal Ahouvi Art CollecKon<br />

YAEL BARTANA<br />

NÉE EN 1970 (ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE À AMSTERDAM.<br />

P<strong>la</strong>sKcienne, vidéaste, photographe, Yael<br />

Bartana observe et déconstruit de manière<br />

poéKque les discours et les propagandes<br />

naKonalistes au Moyen-­‐Orient. Elle étudie<br />

son pays natal d’un point de vue criKque et<br />

illustre dans ses œuvres les auaches qui<br />

l’unissent <strong>à</strong> ceue terre. L’arKste bouscule les<br />

fronKères entre ficKon et réalité, espérance<br />

et peur, passé et présent. Ses travaux<br />

évoquent les épisodes divers de l’histoire<br />

poliKque d’Israël, des juifs de Pologne, ainsi<br />

que de <strong>la</strong> migraKon et de l’assimi<strong>la</strong>Kon en<br />

général, mê<strong>la</strong>nt des fonds historiques, des<br />

actualités poliKques et des ficKons<br />

utopiques. En 2011, Yael Bartana a<br />

représenté <strong>la</strong> Pologne <strong>à</strong> <strong>la</strong> Biennale de<br />

Venise.<br />

AVNER BEN GAL<br />

NÉ EN 1966 (ASHKELON, ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE ENTRE TEL AVIV ET NEW YORK.<br />

Avner Ben-­‐Gal est un peintre de<br />

renommée internaKonale. Sa peinture <strong>à</strong><br />

tendance monochromaKque oscille entre<br />

des formes très définies et une<br />

abstracKon gestuelle, où des créatures<br />

mythiques et des personnages humains<br />

sont présentés dans des acKons violentes<br />

et des scènes <strong>du</strong> quoKdien. Le travail de<br />

l’arKste fait bien sûr référence au<br />

contexte <strong>du</strong> Moyen-­‐Orient, et il exprime<br />

de façon allégorique sa parcelle de vérité<br />

et <strong>la</strong> réalité reformulée <strong>à</strong> sa manière. La<br />

violence est souvent présente dans son<br />

travail qui est cru tant dans <strong>la</strong> forme que dans le contenu. Ses gigantesques tableaux n’exhument pas les<br />

cruautés de <strong>la</strong> guerre mais plutôt, plus subKlement, des moments plus privés, de sombres images de<br />

corrupKon, de crimes, de pornographie et constatent avec déso<strong>la</strong>Kon une sorte de désastre de <strong>la</strong><br />

modernité. Rencontre entre le mythe et <strong>la</strong> violence de <strong>la</strong> vie réelle en Israël, le travail de l’arKste tente de<br />

revitaliser <strong>la</strong> peinture d’histoire avec <strong>la</strong> poliKque pour toile de fond.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.5<br />

Yael Bartana, Kings of the Hill, 2003. Video de 7,45 minutes<br />

© Yael Bartana et Sommer Contemporary Art, Tel Aviv


Neta Harari, Ver*go Inbox (1) no.1, 2008<br />

Oil on plywood, 120 x 180 cm © Avraham Hay. Courtesy<br />

Inga Gallery of Contemporary Art, Tel Aviv<br />

NETA HARARI<br />

NÉE EN 1970 (YEGUD, ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

SIGALIT LANDAU<br />

NÉE EN 1969 (JÉRUSALEM)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

ArKste majeure de <strong>la</strong> scène contemporaine<br />

israélienne, Sigalit Landau a représenté Israël <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

Biennale de Venise 2011 sous le commissariat de<br />

Jean de Loisy. La vidéo, <strong>la</strong> performance, <strong>la</strong><br />

photographie et <strong>la</strong> sculpture sont combinées dans<br />

une démarche toujours poéKque visant <strong>à</strong> cristalliser<br />

en une image des enjeux collecKfs dont ses<br />

réalisaKons deviennent des symboles. Depuis<br />

quelques années, Sigalit Landau est très engagée<br />

sur le thème de l’eau et parKculièrement de <strong>la</strong> Mer<br />

morte.<br />

Neta Harari développe dans sa peinture<br />

un travail fort et violent, dont émane un<br />

trouble, et où se heurtent le réel et <strong>la</strong><br />

ficKon, les images fabriquées et le<br />

document. Elle uKlise par exemple une<br />

iconographie issue de <strong>la</strong> presse pour<br />

composer des peintures telles que I had<br />

an Animal in Me et From One Bank of<br />

the Abyss to Another, toutes deux<br />

datées de 2011. Neta Harari y cherche <strong>à</strong><br />

capter le moment <strong>du</strong> contact physique,<br />

de <strong>la</strong> confrontaKon et <strong>du</strong> mouvement.<br />

Des thèmes paroxysKques, <strong>à</strong> l’instar de<br />

<strong>la</strong> violence, le sexe et <strong>la</strong> mort, traversent<br />

son œuvre.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.6<br />

Sigalit Landau, Vain Portugal pink Madonna and Child, 2012<br />

Marbre rose <strong>du</strong> Portugal, sculpture 60 x 72 x 72 cm, socle 50 cm (h) x 95 cm (d)<br />

Photo Fabrice Seixas. Courtesy Sigalit Landau et Kamel Mennour, Paris


Gil Marco Shani, Man and Leopard, 2009<br />

Acrylic and marker on canvas, 180 x 285 cm<br />

© Gil Marco Shani<br />

GIL MARCO SHANI<br />

NÉ EN 1968 (TEL AVIV)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

ADI NES<br />

NÉ EN 1966 (KIRYAT GAT, ISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

Adi Nes est un photographe de renommée<br />

internaKonale. Ses photographies parfois<br />

choquantes sont issues d’un travail minuKeux<br />

où rien n’est <strong>la</strong>issé au hasard et traite de<br />

l’idenKté en perpétuelle construcKon. Dans<br />

une volonté évidente de théâtralisaKon,<br />

l’homosexualité, l’idenKté masculine et<br />

l’héroïsme sont mis en scène. Une de ses<br />

œuvres <strong>la</strong> plus connue est sa réappropriaKon<br />

de <strong>la</strong> Cène de Leonard de Vinci où les apôtres<br />

sont remp<strong>la</strong>cés par des soldats.<br />

Le travail de Gil Marco Shani paraît simple<br />

et presque caricatural, mais ceci est<br />

trompeur, son oeuvre est en réalité plutôt<br />

complexe et traite de <strong>la</strong> vulnérabilité<br />

humaine et de l’absence de défense. La<br />

violence, le sang, le sexe et <strong>la</strong> mort sont<br />

souvent présents et ses peintures oscillent<br />

entre menace et confiance, peur et<br />

défense. L’apparente simplicité et le<br />

dépouillement de ses peintures ne sont<br />

qu’une tentaKve de contrôle émoKonnel<br />

et de recherche d’une forme esthéKque de<br />

<strong>la</strong> poliKque.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.7<br />

Adi Nes, Un*tled, 2006<br />

Photo couleur contrecollée sur PVC, 108 x 138,5 cm<br />

© Adi Nes et Galerie Praz-­‐De<strong>la</strong>val<strong>la</strong>de, Paris


Moshe Ninio, Rainbow Rug, 1996-­‐2000. Front<br />

view, rainbow type hologram, film, aluminium<br />

et verre, 180 x 57 x 4 cm © Shaxaf Haber.<br />

Courtesy de l’arKste et Galerie Chantal<br />

Croussel, Paris<br />

MOSHE NINIO<br />

NÉ EN 1953 (TEL AVIV)<br />

VIT ET TRAVAILLE ENTRE TEL AVIV ET PARIS.<br />

Moshe Ninio est considéré comme un arKste majeur<br />

de <strong>la</strong> scène israélienne, et son œuvre a ouvert <strong>la</strong> voie<br />

<strong>à</strong> toute une nouvelle généraKon d’arKstes. Son travail<br />

interroge principalement <strong>la</strong> quesKon de l’image et<br />

son statut. Ce qui intéresse l’arKste ce n’est pas ce<br />

que l’image peut montrer, mais c’est sa nature, et sa<br />

re<strong>la</strong>Kon avec le regardeur. Moshe Ninio recherche<br />

des images faibles et fragiles mais capables<br />

d’aueindre un certain degré de présence et donc de<br />

survie. Selon l’arKste, ses œuvres sont des lieux de<br />

passage et elles ne sont pas faites pour être<br />

regardées mais « pour être l<strong>à</strong> ». Le travail de l’arKste<br />

est abstrait, minimal, presque fantomaKque, et comme détaché de tout contexte social et historique. En<br />

réalité, c’est le statut iconique de l’image que l’arKste met en lumière traitant ainsi de son extrême<br />

contemporanéité au cœur de notre l’histoire.<br />

KHADER OSHAH<br />

NÉ EN 1966 (GAZA)<br />

VIT ET TRAVAILLE À RAHAT, ISRAËL.<br />

Le travail pictural de Khader Oshah se décline principalement en<br />

portraits. Ceux-­‐ci sont réalisés soit directement <strong>à</strong> parKr de son<br />

entourage, qu’il prend pour modèle, soit sur <strong>la</strong> base de<br />

photographies. Entre aspect maKériste et éléments décoraKfs,<br />

un caractère primiKf très fort ressort de ses tableaux, qui<br />

agissent comme une tentaKve de préserver une mémoire<br />

collecKve et indivi<strong>du</strong>elle. Lui-­‐même musulman, il a travaillé en<br />

2010 avec l’arKste de confession juive Haim Maor sur le projet<br />

The family : a project of reconcilia*on, qui vise <strong>à</strong> créer des liens<br />

entre les différentes communautés.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.8<br />

Khader Oshah, Hagar, 2007. Mix media, 82,57 x 57,5 cm. Courtesy of the arKst


Assaf Shoshan, Les territoires de l’aQente_Unknown<br />

vil<strong>la</strong>ge (2007), Barrier (2008), Taaban (2010)<br />

Video, 5min31 © Assaf Shoshan<br />

ASSAF SHOSHAN<br />

NÉ EN 1973 (JÉRUSALEM)<br />

VIT ET TRAVAILLE ENTRE TEL AVIV ET PARIS.<br />

Photographe et vidéaste, Assaf Shoshan réalise des portraits et des paysages. Ses images révèlent une<br />

atmosphère énigmaKque, nimbée de mystère et d’irréel. L’arKste cherche <strong>la</strong> beauté et capture <strong>la</strong><br />

moindre trace de lumière qui sculpte les objets et met en évidence chaque détail. Il quesKonne avec une<br />

certaine retenue l’étrange situaKon poliKque en Israël et le quoKdien qui s’y déroule, tout en meuant<br />

subKlement en lumière le profond amour qu’il lui porte. Son travail vidéo développe <strong>la</strong> quesKon des<br />

“territoires de l’auente” qui ponctuent le parcours des émigrants en Israël. Réfugiés <strong>du</strong> Soudan installés<br />

dans des camps, vil<strong>la</strong>ge bédouin dans le Negev dont l’existence n’est pas reconnue, ou gheuos<br />

d’immigrés éthiopiens, tous en<strong>du</strong>rent <strong>la</strong> discriminaKon et luuent pour trouver une p<strong>la</strong>ce dans <strong>la</strong> société<br />

israélienne. L’arKste s’interroge sur les “temps morts” qui s’insèrent dans les trajets de ces émigrants et<br />

<strong>la</strong> mise en auente de ces popu<strong>la</strong>Kons en dép<strong>la</strong>cement.<br />

GAL WEINSTEIN<br />

NÉ EN 1970 (RAMAT, GANISRAËL)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

ArKste p<strong>la</strong>sKcien, il développe un travail caractérisé<br />

par une sensibilité au matériau et <strong>à</strong> l’espace. Gal<br />

Weinstein couvre les sols et les murs de matériaux<br />

pauvres et synthéKques ; jouant des subsKtuts et <strong>du</strong><br />

camouf<strong>la</strong>ge, il transp<strong>la</strong>nte dans l’espace <strong>du</strong> musée<br />

des paysages ruraux emblèmes <strong>du</strong> miracle de <strong>la</strong><br />

culture d’une terre stérile, symbole <strong>du</strong> travail<br />

agricole juif et de <strong>la</strong> réalisaKon <strong>du</strong> rêve sioniste.<br />

L’arKste trouve son inspiraKon dans <strong>la</strong> mémoire<br />

collecKve et les images popu<strong>la</strong>ires. Gazon<br />

synthéKque et tapis de bureau bon marché sont<br />

assemblés sous forme de puzzles d’enfants et<br />

permeuent <strong>à</strong> l’arKste d’explorer les quesKons<br />

sociales et poliKques in<strong>du</strong>ites par son travail.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.9<br />

Gal Weinstein, LOOKING THE SAME (detail from a series), 2011<br />

Steel wool rusted with bach flower remedy, wild oat, 100 x 120 cm<br />

© Gal Weinstein. Courtesy Gal Weinstein and Keitelman Gallery, Brussels


Maya Zack, Living Room 1, 2009-­‐2010<br />

Anaglyph print, 80 x 200 cm<br />

© Maya Zack. Courtesy Alon Segev Gallery, Tel Aviv<br />

PAVEL WOLBERG<br />

NÉ EN 1966 (SAINT PÉTERSBOURG)<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

Photographe, Pavel Wolberg travaille <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

fois comme reporter d’images et comme<br />

arKste. La situaKon poliKque conflictuelle<br />

en Israël et dans les territoires palesKniens,<br />

<strong>la</strong> guerre, <strong>la</strong> réalité et <strong>la</strong> vie quoKdienne<br />

dans le pays, en parKculier celles des<br />

communautés <strong>la</strong>ïques et religieuses, sont<br />

au centre de ses préoccupaKons. À travers<br />

son objecKf, <strong>la</strong> violence et le paradoxe de<br />

certaines situaKons qui y ont cours sont<br />

simultanément exhibés avec virulence et<br />

désamorcée par l’humour et <strong>la</strong> distance<br />

dont il fait montre, conférant <strong>à</strong> ses images<br />

un onirisme certain.<br />

MAYA ZACK<br />

NÉE EN 1976<br />

VIT ET TRAVAILLE À TEL AVIV.<br />

Très fortement auachée au thème de <strong>la</strong> mémoire, Maya Zack réalise vidéos, photographies et<br />

instal<strong>la</strong>Kons. L’arKste recrée enKèrement des univers, en jouxtant ces divers médiums, où elle<br />

reconsKtue avec minuKe <strong>la</strong> vie quoKdienne d’une famille juive allemande archétypique d’avant <strong>la</strong><br />

Seconde Guerre Mondiale. Son processus de créaKon plonge dans les racines de <strong>la</strong> culture juive<br />

européenne, <strong>à</strong> travers ses éléments matériels, pour en exprimer <strong>à</strong> <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> richesse et <strong>la</strong> dimension<br />

traumaKque. C’est également une réflexion sur <strong>la</strong> mémoire, en tant que système cogniKf, avec ses<br />

manques et ses faces sail<strong>la</strong>ntes, que l’arKste cherche <strong>à</strong> explorer.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.10<br />

Pavel Wolberg, Jerusalem (Old City), 2008<br />

Color Print, 60 x 90 cm<br />

© Pavel Wolberg. Courtesy of the arKst and Dvir Gallery,<br />

Tel Aviv


COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION<br />

ORGANISATION DE L’EXPOSITION<br />

NATHALIE ZAQUIN BOULAKIA est consultante dans le domaine de l’art<br />

moderne et contemporain. Elle conseille les collecKonneurs dans leurs<br />

choix. Avocate au Barreau de Paris, elle a rapidement bifurqué pour<br />

rejoindre le Commissaire Priseur Francis Briest, puis <strong>la</strong> maison ChrisKe’s où<br />

elle a dirigé le département impressionniste et moderne <strong>à</strong> Paris, après avoir<br />

travaillé dans leurs bureaux de Londres et de New York. Ceue expérience lui<br />

a donné une très bonne experKse <strong>du</strong> marché de l’art internaKonal et un<br />

accès <strong>à</strong> un réseau de marchands et collecKonneurs. Sa connaissance de<br />

l’histoire de l’art <strong>du</strong> XX e siècle l’a naturellement con<strong>du</strong>ite <strong>à</strong> organiser des<br />

exposiKons culturelles en tant que commissaire d’exposiKon indépendante<br />

(La Gastronomie dans l’Art, juin-­‐septembre 2007 ; Mickey dans tous ses<br />

états, Paris, juin-­‐septembre 2006 ; Calder ou l’Équilibre poé*que, juin-­‐<br />

septembre 2005). Elle a donné également de nombreuses conférences<br />

d’histoire de l’art chez ChrisKe’s E<strong>du</strong>caKon ainsi qu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> maison de l’ESSEC, et<br />

publié des arKcles dans des maisons spécialisées.<br />

NATHALIE MAMANE-­‐COHEN est, depuis 2008, directeur associé d’une<br />

société de conseil et d’invesKssement. Par ailleurs collecKonneur d’art<br />

contemporain, elle anime des collecKfs pour <strong>la</strong> consKtuKon de collecKons.<br />

Directeur de <strong>la</strong> GesKon Privée et membre <strong>du</strong> Comité ExécuKf de <strong>la</strong> Banque<br />

de Neuflize jusqu’en 2005, elle s’est réorientée, après 20 ans de banque,<br />

vers sa passion, l’art contemporain. Après avoir suivi les cours de l’École <strong>du</strong><br />

Louvre, elle est aujourd’hui membre de plusieurs comités d’acquisiKons de<br />

grands musées, dont celui <strong>du</strong> Musée NaKonal d’Art Moderne – Georges<br />

Pompidou (PAC), ou le comité d’acquisiKons d’art contemporain israélien <strong>du</strong><br />

Musée d’Israël <strong>à</strong> Jérusalem. CollecKonneur d’art contemporain israélien,<br />

elle entreKent <strong>à</strong> Tel Aviv, <strong>à</strong> Paris et <strong>à</strong> New York des re<strong>la</strong>Kons privilégiées avec<br />

de nombreux arKstes, galeries et curateurs israéliens.<br />

TEDDY TIBI est le directeur de <strong>la</strong> publicaKon de <strong>la</strong> revue Art Absolument,<br />

qu’il a fondée en 2002 avec Pascal Amel. Bimestrielle, ceue dernière est<br />

consacrée <strong>à</strong> l’art contemporain, aux grands arKstes <strong>du</strong> passé, et aux autres<br />

civilisaKons. En 2011, ils créent l’exposiKon Traits d’Union -­‐ Paris et l’art<br />

contemporain arabe <strong>à</strong> <strong>la</strong> Vil<strong>la</strong> Emerige. Teddy Tibi est le directeur<br />

stratégique de l’exposiKon Pluriel -­‐ Regards sur l’art contemporain israélien.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.11


INTERVIEW DES COMMISSAIRES<br />

ENTRETIEN avec Nathalie Mamane-­‐Cohen et Nathalie Zaquin-­‐Bou<strong>la</strong>kia,<br />

commissaires de l’exposiKon Pluriel<br />

par Tom Laurent, publié dans <strong>la</strong> revue Art Absolument n°48 (juillet/août)<br />

parue le 29 juin 2012<br />

Tom Laurent : L’exposiKon Israël plurielle s’est-­‐elle fondée sur un p<strong>la</strong>n en<br />

coupe de <strong>la</strong> scène israélienne telle qu’elle se crée aujourd’hui, ou aviez-­‐vous<br />

décidé, avant même <strong>la</strong> sélecKon des arKstes, d’une thémaKque globale<br />

guidant votre choix curatorial ?<br />

Nathalie Zaquin-­‐Bou<strong>la</strong>kia : Au départ, il y une idée de p<strong>la</strong>n en coupe, car l’on<br />

avait envie de saisir une diversité mais le choix n’est jamais neutre. Nous<br />

nous sommes aperçus que nous éKons aÜrées par des œuvres d’arKstes<br />

israéliens ou palesKniens vivant en Israël dont le travail tournait autour de<br />

<strong>la</strong> quesKon de l’idenKté, prise dans un sens <strong>la</strong>rge.<br />

Nathalie Mamane-­‐Cohen : Notre choix a été avant tout dicté par l’exigence<br />

arKsKque, dans le sens que le contour poliKque, social ou économique de <strong>la</strong><br />

créaKon est conclusif <strong>à</strong> l’exposiKon. Le but est que le regardeur en ressorte<br />

ses propres conclusions. D’où une diversité très apparente dans<br />

l’exposiKon : de grands thèmes, qui sont inévitables lorsque l’on parle de <strong>la</strong><br />

créaKon en Israël, se croisent <strong>à</strong> travers les œuvres de <strong>la</strong> quinzaine d’arKstes<br />

présents, dans des médiums tels que <strong>la</strong> sculpture, <strong>la</strong> peinture, <strong>la</strong> vidéo ou<br />

les instal<strong>la</strong>Kons.<br />

T.L. : Quels sont ces thémaKques dont sont empreintes les œuvres ?<br />

N.Z.-­‐B. : Les thèmes abordés ont souvent parKe liée. Ainsi, l’inKme,<br />

thémaKque essenKelle, peut se rapporter dans certaines œuvres <strong>à</strong> <strong>la</strong> noKon<br />

de territorialité, prise comme faisceau regroupant l’histoire, l’immigraKon<br />

et le territoire, qui est parKe prenante <strong>du</strong> travail des Arabes israéliens<br />

comme des juifs. Gal Weinstein peint par exemple des autoportraits, dont <strong>la</strong><br />

maKère est oxydée, avec des dissemb<strong>la</strong>nces infimes, qui témoignent avec<br />

subKlité de <strong>la</strong> différence.<br />

N.M.-­‐C. : La quesKon <strong>du</strong> genre est également importante, avec des arKstes<br />

féminines comme Nelly Agassi, qui réalise des sculptures monumentales en<br />

Kssu, dont <strong>la</strong> dimension inKme est <strong>à</strong> signaler. Ces thèmes en général<br />

dépassent les fronKères, car, bien que partant d’une approche locale, les<br />

travaux montrés tendent <strong>à</strong> l’universel. De nombreux arKstes israéliens qui<br />

vivent également dans d’autres pays ont besoin de cet ancrage local : le<br />

creuset de leur inspiraKon se trouve l<strong>à</strong>, en Israël. Après, leur expression se<br />

teinte de ce qu’ils sont et reste singulière. Pour donner un exemple, Sigalit<br />

Landau, qui jouit d’une carrière internaKonale mais qui vit plus de <strong>la</strong> moiKé<br />

de son temps en Israël, a réalisé une vidéo, appartenant aujourd’hui au<br />

Centre Pompidou, où elle fait <strong>du</strong> Hoo<strong>la</strong> Hoop avec un cerceau en fil de fer<br />

barbelé qui l’auto-­‐f<strong>la</strong>gelle sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge de Tel-­‐Aviv. Le sel est également l’un<br />

de ses matériaux de prédilecKon pour ses sculptures : il fait référence <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

Mer morte, <strong>à</strong> <strong>la</strong> culture biblique, <strong>à</strong> un ancrage dans <strong>la</strong> région.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.12


T.L. : Pouvez-­‐vous nous parler de l’émergence de l’art contemporain<br />

israélien ?<br />

N.M.-­‐C. : Comme le cinéma, comme <strong>la</strong> liuérature, l’art contemporain<br />

israélien est de plus en plus présent et connait un engouement<br />

internaKonal, mais ce<strong>la</strong> reste récent. L’histoire de l’art en Israël reste un<br />

objet parKculier car le territoire est le fruit de nombreux mé<strong>la</strong>nges<br />

culturels. Il n’y avait pas d’art car pas d’histoire commune, et pourtant<br />

beaucoup d’art et d’histoires importés. Ce ne fait que peu de temps que <strong>la</strong><br />

scène contemporaine possède sa propre dynamique. Ceue exposiKon<br />

apparait donc comme une des premières <strong>à</strong> montrer collecKvement des<br />

arKstes issus de ce territoire.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.13


LES PARTENAIRES<br />

ORGANISATEUR<br />

PARTENAIRE INSTITUTIONNEL<br />

Services culturels de l’Ambassade d’Israël en France<br />

SPONSORS<br />

PARTENAIRES MÉDIA<br />

POUR ALLER PLUS LOIN....<br />

Un beau livre de 200 pages<br />

Un site internet dédié <strong>à</strong> l’exposiKon : pluriel.artabsolument.com<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.14


LA VILLA EMERIGE<br />

La vil<strong>la</strong> Emerige, située au cœur <strong>du</strong> 16 e arrondissement est un lieu arKsKque dédié <strong>à</strong> l'art<br />

contemporain.<br />

Niché dans un écrin de ver<strong>du</strong>re, cet espace de 800 m 2 a été crée par Laurent Dumas en 2010. Il<br />

se déploie sur plusieurs niveaux et offre des volumes très différents : grandes salles en enfi<strong>la</strong>de<br />

au rez-­‐de-­‐chaussée (de 61m² <strong>à</strong> 93m²), ouvertes sur un jardin et un paKo privaKfs ainsi que des<br />

espaces plus inKmes en mezzanine (salons, salle de réunion).<br />

Si <strong>la</strong> vil<strong>la</strong> Emerige présente en fonds permanent <strong>la</strong> collecKon personnelle de Laurent Dumas,<br />

elle accueille aussi une fois par an une exposiKon d'art contemporain ouvrant des voies peu ou<br />

pas encore explorées.<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.15


PLURIEL -­‐ REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN<br />

<strong>du</strong> <strong>26</strong> <strong>octobre</strong> au 22 novembre 2012<br />

LIEU :<br />

Vil<strong>la</strong> Emerige<br />

7, rue Robert Turquan, 75016 Paris<br />

www.vil<strong>la</strong><strong>emerige</strong>.com<br />

HORAIRES D’OUVERTURE :<br />

<strong>du</strong> mardi au dimanche de 12h <strong>à</strong> 19h<br />

CONTACTS PRESSE :<br />

Agence <strong>Observatoire</strong><br />

www.observatoire.fr<br />

68 rue Pernety, 75014 Paris I Tél 01 43 54 87 71 I Fax 09 59 14 91 02<br />

Aurélie Cadot : aureliecadot@observatoire.fr<br />

FICHE PRATIQUE<br />

PLURIEL – REGARDS SUR L’ART CONTEMPORAIN ISRAÉLIEN Dossier de presse I p.16

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