Proprietes de la Matiere.pdf - OER@AVU - African Virtual University
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Propriétés de la matière Par Sisay Shewamare African Virtual university Université Virtuelle Africaine Universidade Virtual Africana
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Propriétés<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> matière<br />
Par Sisay Shewamare<br />
<strong>African</strong> <strong>Virtual</strong> university<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Universida<strong>de</strong> <strong>Virtual</strong> <strong>African</strong>a
Note<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Ce document est publié sous une licence Creative Commons.<br />
http://en.wikipedia.org/wiki/Creative_Commons<br />
Attribution<br />
http://creativecommons.org/licenses/by/2.5/<br />
License (abréviation « cc-by »), Version 2.5.
Table <strong>de</strong>s maTières<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
I. Propriétés <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière _____________________________________ 5<br />
II. Pré-requis ou connaissances préa<strong>la</strong>bles _________________________ 5<br />
III. Temps d’apprentissage ______________________________________ 5<br />
IV. Matériel __________________________________________________ 5<br />
V. Justification du module ______________________________________ 5<br />
VI. Contenu ________________________________________________ 6<br />
6.1 Vue d’ensemble _________________________________________ 6<br />
6.2 Aperçu________________________________________________ 6<br />
6.3 Représentation graphique ________________________________ 7<br />
VII. Objectif(s) Général (aux) _____________________________________ 8<br />
VIII. Objectifs Spécifiques liès aux activités d'apprentissage _____________ 9<br />
IX Évaluation Préliminaire _____________________________________ 10<br />
X. Concepts clés (Glossaire) ___________________________________ 15<br />
XI. Lectures Obligatoires ______________________________________ 18<br />
XII. Ressources Obligatoires ___________________________________ 19<br />
XIII. Liens Utiles ______________________________________________ 21<br />
XIV. Activités d’enseignement et d’apprentissage ____________________ 25<br />
XV. Synthèse du Module _______________________________________ 79<br />
XVI. Évaluation Sommative _____________________________________ 80<br />
XVII. Références _____________________________________________ 85<br />
XVIII. Auteur principal du Module ________________________________ 86
Avant-propos<br />
Ce module a quatre sections majeures<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
La première section est <strong>la</strong> section Introduction qui est composée <strong>de</strong> cinq parties<br />
:<br />
1. Titre:<br />
2. Connaissances préa<strong>la</strong>bles/ Pré requis: Dans cette section, il vous est fourni<br />
<strong>de</strong> l’information concernant les connaissances spécifiques préa<strong>la</strong>bles et les<br />
compétences nécessaires pour commencer l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce module. Examiner<br />
avec soin les exigences car ce<strong>la</strong> vous ai<strong>de</strong>ra à déci<strong>de</strong>r si vous avez besoin <strong>de</strong><br />
faire <strong>de</strong>s révisions ou pas.<br />
3. Temps Nécessaire: Cette section vous donne le temps total (en heures) requis<br />
pour étudier le module. Tous les autotests, activités et évaluations sont à faire<br />
dans le temps spécifié.<br />
4. Matériels Requis: Dans cette section, vous trouverez <strong>la</strong> liste du matériel nécessaire<br />
pour étudier le module. Une partie du matériel comprend <strong>la</strong> trousse<br />
du cours que vous allez recevoir dans un CD-Rom ; vous pouvez aussi accé<strong>de</strong>r<br />
au cours via Internet. Le matériel recommandé, pour mener à bien <strong>de</strong>s<br />
expériences, peut être obtenu par votre institution hôte (Institution partenaire<br />
<strong>de</strong> l’AVU) ou vous pouvez l’acquérir, l’emprunter ou par d’autres moyens.<br />
5. Justification du module: Dans cette section, vous aurez <strong>la</strong> réponse à vos<br />
questions comme ‘’ Pourquoi <strong>de</strong>vrais-je étudier ce module en tant que professeur<br />
en apprentissage ? En quoi est-ce pertinent pour ma carrière ?’’<br />
La <strong>de</strong>uxième section est le Contenu qui est composé <strong>de</strong> trois parties:<br />
6. Aperçu/Vue d’ensemble: Le contenu <strong>de</strong> ce module est présenté brièvement.<br />
Dans cette section, vous trouverez une vidéo (Quicktime, .mov) dans <strong>la</strong>quelle<br />
l’auteur du module est interviewé concernant le module. Le paragraphe ‘’vue<br />
d’ensemble’’ du module est suivi par un aperçu du contenu incluant le temps<br />
approximatif requis pour étudier chaque section. Une carte graphique <strong>de</strong> tout<br />
le contenu est présentée après l’aperçu. Les trois éléments mentionnées ci<strong>de</strong>ssus<br />
vont vous ai<strong>de</strong>r à avoir une i<strong>de</strong>e sur l’organisation du module.<br />
7. Objectif(s) Général (aux): Des objectifs c<strong>la</strong>irs, informatifs, concis et atteignables<br />
sont fournis pour vous donner quelles connaissances et attitu<strong>de</strong>s<br />
vous êtes attendus à atteindre après avoir étudié le module.
Université Virtuelle Africaine<br />
8. Objectifs spécifiques liés aux activités d’apprentissage (Objectifs formateurs):<br />
Chacun <strong>de</strong>s objectifs spécifiques, énoncés dans cette section, est au<br />
cœur d’une activité d’apprentissage et d’enseignement. Les unités, éléments<br />
et thèmes <strong>de</strong> cette section sont <strong>de</strong>stinés à réaliser les objectifs spécifiques et<br />
tout autre type d’évaluation est basé sur les objectifs <strong>de</strong>vant être atteints. Vous<br />
êtes invités à prêter un maximum d’attention aux objectifs spécifiques car ils<br />
sont essentiels afin d’organiser vos efforts dans l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce module.<br />
La troisième section constitue le gros du module. C’est <strong>la</strong> section dans<br />
<strong>la</strong>quelle on passe le plus <strong>de</strong> temps et elle est désignée comme Activités<br />
d’enseignement et d’apprentissage. L’essentiel <strong>de</strong>s neufs composantes est<br />
énuméré ci-<strong>de</strong>ssous:<br />
9. Évaluation préliminaire: Une série <strong>de</strong> questions, qui vont évaluer quantitativement<br />
votre niveau <strong>de</strong> préparation par rapport aux objectifs <strong>de</strong> ce module,<br />
est présentée dans cette section. Les questions d’évaluation préliminaire vont<br />
vous ai<strong>de</strong>r à i<strong>de</strong>ntifier ce que vous savez et ce que vous <strong>de</strong>vrez savoir, afin que<br />
votre niveau <strong>de</strong> préoccupation augmente et que vous jugiez votre niveau <strong>de</strong><br />
maîtrise. Des réponses clés sont fournies pour <strong>la</strong> série <strong>de</strong> questions et quelques<br />
commentaires pédagogiques sont fournis à <strong>la</strong> fin.<br />
10. Concept clés: Cette section contient <strong>de</strong>s définitions courtes et concises <strong>de</strong><br />
termes utilisés dans ce le module. Ce<strong>la</strong> vous ai<strong>de</strong>ra avec les termes qui ne<br />
vous seraient pas familiers dans le module<br />
11. Lectures obligatoires: Un minimum <strong>de</strong> trois lectures obligatoires vous sont<br />
fournies dans le matériel. Il est obligatoire <strong>de</strong> lire ces documents.<br />
12. Ressources obligatoires: Un minimum <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux vidéos et un fichier audio<br />
avec un résumé sous forme texte sont fournis dans cette section.<br />
13. Liens utiles: Une liste d’au moins <strong>de</strong> dix sites web est fournie dans cette section.<br />
Ce<strong>la</strong> vous ai<strong>de</strong>ra à négocier avec le contenu <strong>de</strong> manière approfondie.<br />
Activités d’enseignement et d’apprentissage: C’est le cœur du module. Vous<br />
<strong>de</strong>vrez suivre le gui<strong>de</strong> d’apprentissage dans cette section. Divers types d’activités<br />
sont fournis. Allez dans chaque activité. À certains moments, vous n’allez<br />
pas nécessairement suivre l’ordre dans lequel les activités sont présentées. Il est<br />
important <strong>de</strong> noter que:<br />
• Les évaluations formatives et sommatives sont menées en profon<strong>de</strong>ur.<br />
• Toutes les lectures obligatoires et ressources sont données<br />
• Le plus <strong>de</strong> liens utiles possibles sont visités<br />
• Réactions sont données à l'auteur et <strong>de</strong> <strong>la</strong> communication est faite<br />
Aimez votre travail sur ce module
i. Propriétés <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière<br />
Par Sisay Shewamare, Jimma <strong>University</strong> Ethiopia<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
ii. Pré-requis ou connaissances préa<strong>la</strong>bles<br />
Afin d’étudier ce module, vous aurez besoin <strong>de</strong> maîtriser les contenus <strong>de</strong>s modules<br />
Mécanique I, Mécanique II, et Électricité et Magnétisme L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce module<br />
exige que vous ayez appris un cours d’introduction en calcul.<br />
iii. Temps d’apprentissage<br />
Le temps requis afin d’étudier ce module est <strong>de</strong> 120 heures. Pour le détail au<br />
niveau <strong>de</strong>s chapitres, consulter <strong>la</strong> section 6 <strong>de</strong> ce module.<br />
iV. matériel<br />
• Connexion Internet<br />
• Lectures et Ressources Obligatoires (tel qu’énuméré dans les sections 11<br />
& 12)<br />
• Poids Standards<br />
• Fils faits <strong>de</strong> Substances Différentes<br />
• Progiciel<br />
V. Justification du module<br />
L’enseignement <strong>de</strong>s sciences dans les écoles secondaires <strong>de</strong>vrait permettre aux<br />
apprenants <strong>de</strong> travailler <strong>de</strong> façon scientifique (appliquer <strong>de</strong>s principes scientifiques),<br />
<strong>de</strong> stimuler leur curiosité et d’approfondir leur intérêt dans le mon<strong>de</strong> naturel<br />
et dans le mon<strong>de</strong> physique.<br />
Dans ce module, vous allez étudier le comportement <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s lorsqu’ils<br />
sont soumis à <strong>de</strong>s pressions, et le comportement <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s est étudié dans <strong>de</strong>s<br />
contextes différents. Vous allez aussi comprendre <strong>la</strong> conductivité électrique et<br />
<strong>la</strong> conductivité thermale (connues aussi comme les propriétés <strong>de</strong> transport) <strong>de</strong>s<br />
métaux.<br />
L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s propriétés mécaniques, thermales et électroniques <strong>de</strong>s matériaux va<br />
non seulement vous ai<strong>de</strong>r pour <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s avancées dans <strong>la</strong> Physique du Corps<br />
Soli<strong>de</strong> et <strong>la</strong> physique électronique, mais aussi vous amènera à <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> l’apprentissage<br />
<strong>de</strong>s applications technologiques <strong>de</strong>s Sciences Physiques pours vos<br />
futurs étudiants.
Université Virtuelle Africaine<br />
Fig.: Quelle propriété du fil <strong>de</strong> Tungsten le rend très commo<strong>de</strong> pour <strong>la</strong> construction<br />
du fi<strong>la</strong>ment d’une ampoule électrique ?<br />
Vi. Contenu<br />
6.1 Vue d’ensemble<br />
Dans ce module, vous allez étudier les propriétés <strong>de</strong> transports et é<strong>la</strong>stiques <strong>de</strong>s<br />
matériaux tels que l’é<strong>la</strong>sticité, déformation <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s, l’osmose, les conductivités<br />
électriques et thermiques <strong>de</strong>s matériaux.<br />
Au début, les activités vous menant à travers les détails <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> force sur<br />
différents types <strong>de</strong> matériaux sont présentées. Ensuite, vous allez voir <strong>de</strong>s activités<br />
qui vont vous permettre <strong>de</strong> décrire les propriétés <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s et utiliser ces<br />
propriétés pour arriver à <strong>de</strong>s principes et lois tels que le principe d’Archimè<strong>de</strong>,<br />
<strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Pascal et l’équation <strong>de</strong> Bernoulli.<br />
Ce module inclut les propriétés telles que <strong>la</strong> viscosité, <strong>la</strong> diffusion, les propriétés<br />
thermiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> conductivité et <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion, <strong>la</strong> conductivité électrique <strong>de</strong>s<br />
métaux, <strong>de</strong>s semi-conducteurs et <strong>de</strong>s alliages. Ces propriétés sont aussi connues<br />
comme les propriétés <strong>de</strong> transport.<br />
6.2 Aperçu<br />
É<strong>la</strong>sticité (30 heures)<br />
• Charge et Contrainte;<br />
• Déformation<br />
• Re<strong>la</strong>tion Contrainte et Déformation : La loi <strong>de</strong> Hooke<br />
• Compressibilité, É<strong>la</strong>sticité et P<strong>la</strong>sticité<br />
• Module <strong>de</strong> Young<br />
• Coefficient <strong>de</strong> Poisson<br />
Flui<strong>de</strong> (45 heures)<br />
• Densité<br />
• Pression<br />
• Flui<strong>de</strong> au repos<br />
• Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression<br />
• Principe <strong>de</strong> Pascal<br />
• Principe d’Archimè<strong>de</strong><br />
• Équilibre d’objets flottants<br />
• Équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
• Le flux d’un flui<strong>de</strong>
conductivity<br />
Expansion<br />
Metals<br />
Semiconductors<br />
Alloys<br />
Propriétés <strong>de</strong> Transports (45 heures)<br />
• Diffusion<br />
• Viscosité<br />
• Conductivité thermique<br />
• Expansion thermique<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
• Conductivité électrique <strong>de</strong>s métaux, semi-conducteurs et alliages.<br />
6.3 Représentation graphique<br />
Viscosity<br />
Diffusion<br />
Thermal Properties<br />
Electrical conductivity<br />
C. Transport<br />
Properties<br />
Properties of<br />
Matter<br />
A. E<strong>la</strong>sticity<br />
B. Fluids<br />
Density<br />
Pressue<br />
Stress.<br />
Strain<br />
Fluids at rest<br />
Compressibility<br />
P<strong>la</strong>sticity<br />
Young's Modulus<br />
Poson Ratio<br />
Measuring Pressue<br />
Pascal's Principle<br />
Archime<strong>de</strong>s Principle<br />
Equilibrium of floating objects<br />
Equation ofContinuity<br />
Bernoulli's Equation<br />
The flow of real fluids
Vii. Objectif(s) Général (aux)<br />
Au terme <strong>de</strong> ce module vous <strong>de</strong>vez être capable <strong>de</strong> :<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
• Expliquer le concept <strong>de</strong> propriétés é<strong>la</strong>stiques <strong>de</strong>s matériaux<br />
• Décrire les propriétés <strong>de</strong> transport <strong>de</strong>s matériaux<br />
• Apprécier les propriétés <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s et appliquer les concepts dans une<br />
gamme <strong>de</strong> contexte.<br />
• Utiliser <strong>la</strong> conductivité thermique <strong>de</strong>s matériaux pour résoudre <strong>de</strong>s problèmes.<br />
• Utiliser <strong>la</strong> conductivité électrique <strong>de</strong>s matériaux pour résoudre <strong>de</strong>s problèmes.
Université Virtuelle Africaine<br />
Viii. Objectifs spécifiques liés aux activités<br />
d’apprentissage (Objectifs formateurs)<br />
Contenu Objectifs d’apprentissage<br />
Au terme <strong>de</strong> ce module vous<br />
<strong>de</strong>vez être capable <strong>de</strong> :<br />
É<strong>la</strong>sticité (35 heures)<br />
• Charge et Contrainte;<br />
• L’allongement re<strong>la</strong>tif ou déformation<br />
• Re<strong>la</strong>tion Contrainte/Déformation: La loi <strong>de</strong> Hooke<br />
• Compressibilité, É<strong>la</strong>sticité et P<strong>la</strong>sticité<br />
• Module <strong>de</strong> Young<br />
• Coefficient <strong>de</strong> Poisson<br />
Flui<strong>de</strong>s (45 heures)<br />
• Densité<br />
• Pression<br />
• Flui<strong>de</strong> au repos<br />
• Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression<br />
• Principe <strong>de</strong> Pascal<br />
• Principe d’Archimè<strong>de</strong><br />
• Équilibre d’objets flottants<br />
• Équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
• Le flux <strong>de</strong> vrai flui<strong>de</strong><br />
Propriétés <strong>de</strong> Transports (45 heures)<br />
• Diffusion<br />
• Viscosité<br />
• Conductivité thermique<br />
• Expansion thermique<br />
• Conductivité électrique <strong>de</strong>s métaux, semi-conducteurs<br />
et alliages<br />
• Déterminer l’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> force sur<br />
les matériaux<br />
• Calculer le module <strong>de</strong> Young pour<br />
une gamme <strong>de</strong> matériels<br />
• Calculer le coefficient <strong>de</strong> Poisson<br />
pour un matériel donné<br />
• Prédire les propriétés <strong>de</strong>s<br />
matériaux<br />
• Décrire les propriétés <strong>de</strong> base <strong>de</strong>s<br />
flui<strong>de</strong>s (<strong>de</strong>nsité, pression)<br />
• Appliquer les propriétés <strong>de</strong>s<br />
flui<strong>de</strong>s (principe d’Archimè<strong>de</strong>, <strong>la</strong><br />
loi <strong>de</strong> Pascal)<br />
• Évaluer le mouvement <strong>de</strong>s<br />
flui<strong>de</strong>s (continuité, turbulence<br />
<strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s)<br />
• Utiliser l’équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
• Analyser le mouvement <strong>de</strong>s<br />
particules dans les flui<strong>de</strong>s<br />
• Décrire les propriétés re<strong>la</strong>tives <strong>de</strong>s<br />
corps soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s gaz.<br />
• Évaluer les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur sur<br />
les matériaux par exemple.<br />
• Calculer l’expansion thermique<br />
• Calculer <strong>la</strong> concentration<br />
effective d’électrons mobiles dans<br />
les métaux, alliages et semiconducteurs
iX. Évaluation Préliminaire<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
Ces questions préliminaires comprennent <strong>de</strong>s questions venant <strong>de</strong>s connaissances<br />
pré-requises ainsi que <strong>de</strong>s questions pour évaluer votre niveau <strong>de</strong> maitrise <strong>de</strong>s<br />
objectifs énoncés dans ce module. Si votre performance est supérieure a 70%,<br />
vous pouvez procé<strong>de</strong>z à travailler sur ce module.<br />
Cependant si votre performance est inférieur à 70%, vous avez besoin <strong>de</strong> réviser<br />
<strong>la</strong> physique <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière. La profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> votre travail <strong>de</strong> révision est proportionnelle<br />
à combien votre performance est du minimum requis.<br />
Les réponses aux questions sont fournies immédiatement après les questions.<br />
Comment est-ce que l’air supporte un avion ?<br />
9.1 Questions<br />
1. Figure 1. Le poids d’un liqui<strong>de</strong>, <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité ρ , à x est maintenu pendant que<br />
le liqui<strong>de</strong> s’écoule d’un tube étroit à une profon<strong>de</strong>ur h en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> x. La<br />
vélocité v du liqui<strong>de</strong> du tube étroit est<br />
a) hρg<br />
b)<br />
c)<br />
d)<br />
2gh<br />
gh<br />
2gh<br />
e) 2ghρ e.<br />
h<br />
x<br />
v
Université Virtuelle Africaine<br />
2. Une montgolfière al<strong>la</strong>nt vers le haut a un poids total <strong>de</strong> 200N et un volume<br />
20m 3 . Etant donné que <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’air est <strong>de</strong> 1.2kgm -3 , <strong>la</strong> force ascensionnelle<br />
nette sur <strong>la</strong> montgolfière est<br />
a) 24<br />
b) 36<br />
c) 40<br />
d) 176<br />
e) 240<br />
3. Quand une pierre <strong>de</strong> masse m, au bout d’une ficelle, est tourbillonnée dans<br />
un cercle vertical à une vitesse constante<br />
a) La tension (force) dans <strong>la</strong> ficelle reste constante<br />
b) La tension diminue quand <strong>la</strong> pierre atteint le fond du cercle<br />
c) La tension dans <strong>la</strong> ficelle est toujours égale à mg<br />
d) Le poids mg est toujours <strong>la</strong> force centripète.<br />
e) La tension augmente quand <strong>la</strong> pierre est au fond du cercle.<br />
4. A <strong>la</strong> compétition olympique <strong>de</strong> plongeon, un plongeur du haut du plongeoir<br />
se courbe afin <strong>de</strong><br />
a) Plonger proprement dans l’eau<br />
b) Tourner plus<br />
c) Augmenter son énergie<br />
d) Tourner plus lentement<br />
e) Augmenter sa vitesse<br />
5. Quand étirée au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> sa limite é<strong>la</strong>stique, une tige métallique telle que<br />
l’acier<br />
a) Devient p<strong>la</strong>stique<br />
b) N’a pas d’énergie<br />
c) obéit à <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Hooke<br />
d) <strong>de</strong>vient plus froi<strong>de</strong><br />
6. La Figure 2 montre 3 masses en rang. La force <strong>de</strong> 1kg <strong>de</strong> masse est zéro si<br />
<strong>la</strong> distance x en mètres est<br />
a) 2<br />
b) 3<br />
c) 4<br />
9kg<br />
d) 5<br />
e) 6 Figure 2<br />
1kg<br />
15<br />
x<br />
4kg
Université Virtuelle Africaine<br />
7. La constante du Temps sur le circuit <strong>de</strong> <strong>la</strong> Figure 3 est 4s. La constante du<br />
Temps du circuit représentée dans <strong>la</strong> figure 4 est <strong>de</strong> :<br />
a) 8s<br />
b) 4s<br />
c) 2s<br />
d) 1s<br />
e) 0.5s<br />
8. A quelle température les lectures d’un thermomètre Fahrenheit et d’un thermomètre<br />
Celsius sont les mêmes ?<br />
a) -20<br />
b) 40<br />
c) 32<br />
d) - 40<br />
e) 72<br />
C<br />
R<br />
Figure 3<br />
9. Laquelle <strong>de</strong>s matières suivantes est semi-conductrice ?<br />
a) gallium arseni<strong>de</strong><br />
b) germanium<br />
c) silicon<br />
d) Tout ce qui précè<strong>de</strong><br />
10. Pourquoi les semi-conducteurs ont <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur dans l’électronique mo<strong>de</strong>rne ?<br />
a) Utilise peu d’énergie<br />
b) fiable<br />
c) commutation rapi<strong>de</strong><br />
d) tout ce qui précè<strong>de</strong><br />
11. Lequel <strong>de</strong>s appareils électroniques est fait principalement <strong>de</strong> semi-conducteurs ?<br />
a) transistors<br />
b) résistances<br />
c) con<strong>de</strong>nsateur<br />
d) Aucune <strong>de</strong> ces réponses<br />
C<br />
R R<br />
C Figure 4
Université Virtuelle Africaine<br />
12. Comment est-ce que <strong>la</strong> conductivité dans les semi-conducteurs purs varie ?<br />
a) La conductivité augmente tandis que <strong>la</strong> température baisse<br />
b) La conductivité augmente tandis que <strong>la</strong> température augmente<br />
c) La conductivité ne change pas avec <strong>la</strong> température<br />
13. Qu’est ce qui explique pourquoi les semi-conducteurs ont <strong>de</strong>s propriétés<br />
électriques différentes <strong>de</strong> celles <strong>de</strong>s métaux ?<br />
a) Plus <strong>de</strong> Couches <strong>de</strong> valence<br />
b) Moins <strong>de</strong> Couches <strong>de</strong> valence<br />
c) Structure <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s<br />
14. Les <strong>de</strong>ux ____ et ________ sont considérés comme porteurs <strong>de</strong> charge.<br />
15. Une dio<strong>de</strong> contient les <strong>de</strong>ux régions ______et ________.
9.2 Réponses<br />
1) C<br />
2) C<br />
3) E<br />
4) B<br />
5) A<br />
6) E<br />
7) B<br />
8) D<br />
9) D<br />
10) D<br />
11) A<br />
12) B<br />
13) C<br />
14) électron trou<br />
15) type-n type-p<br />
9.3 Commentaires Pédagogiques pour les apprenants<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Ce module est présenté <strong>de</strong> telle façon que vous allez vous retrouver dans <strong>de</strong>s<br />
activités variées comme <strong>la</strong> lecture, passer à travers <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> travaux,<br />
expérimenter virtuellement et dans un vrai <strong>la</strong>boratoire, discuter en ligne avec un<br />
groupe d’étu<strong>de</strong>, résoudre <strong>de</strong> problèmes etc.<br />
Ceci est possible en partie grâce au progiciel que vous recevez avec ce module<br />
et via internet. Vos efforts d’utiliser du matériel obligatoire et un maximum <strong>de</strong><br />
ressources n’a pas <strong>de</strong> substitut. Il vous est donc conseillé <strong>de</strong> travailler sur tous<br />
les problèmes proposés et consulter les références suggérées.<br />
Les concepts présentés sont mieux compris dans <strong>de</strong>s tests expérimentaux. C’est<br />
une très bonne idée <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r contact avec votre Université partenaire AVU.<br />
La <strong>de</strong>rnière chose que vous <strong>de</strong>vez faire est <strong>de</strong> vous évaluer même si vous avez<br />
atteint les résultats attendus <strong>de</strong> l’apprentissage mentionné au début du module.
X Concept clés (Glossaire)<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
ELASTICITÉ: C’est <strong>la</strong> propriété <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière, ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> substance ou d’un corps<br />
<strong>de</strong> revenir à sa taille et forme originale après distorsion ou déformation par<br />
une force (Consulté dans source Wikipedia)<br />
CONTRAINTE: est une force par unité surface, mesurée en newtons par mètre<br />
carré ( Nm -2 ). Exemples d’une contrainte qui inclut <strong>la</strong> tension, <strong>la</strong> poussée<br />
et <strong>la</strong> force <strong>de</strong> cisaillement.<br />
DEFORMATION: est le ratio du changement dimensionnel produit à <strong>la</strong> dimension<br />
originale. Quand une contrainte est appliquée à un corps, une déformation<br />
est produite. Le corps peut être déformé en fonction <strong>de</strong> son é<strong>la</strong>sticité.<br />
CONSTANTE DE YOUNG : C’est le module d’é<strong>la</strong>sticité d’un fil <strong>de</strong> fer ou tige<br />
étiré(e) longitudinalement, ou une tige compressée longitudinalement. Il est<br />
mesure en N m −2<br />
Contra inte =<br />
Deformation =<br />
F orce F<br />
=<br />
Surface A<br />
E xtension<br />
Longueur<br />
Module <strong>de</strong> Young = E =<br />
= x<br />
l<br />
Contra int e F l<br />
=<br />
Deformation Ax<br />
COMPRESSIBILITE: Dans <strong>la</strong> mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s et thermodynamique, <strong>la</strong><br />
compressibilité est une mesure du changement re<strong>la</strong>tif d’un volume ou flui<strong>de</strong><br />
ou corps soli<strong>de</strong> en réponse à un changement <strong>de</strong> pression.<br />
1 ∂V<br />
β = −<br />
V ∂P<br />
Où V est le volume et P <strong>la</strong> pression. La déc<strong>la</strong>ration ci-<strong>de</strong>ssus est incomplète car<br />
pour tout objet ou système, <strong>la</strong> magnitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> compressibilité dépend fortement<br />
si le processus est adiabatique ou iso thermal.
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PLASTICITE: est <strong>la</strong> propriété d’un matériel (ou d’une substance) à être déformé<br />
en permanence par une force, sans casser.<br />
COEFFICIENT DE POISSON : Quand l’échantillon d’une matière est étiré<br />
dans une direction, elle a tendance à s’amincir dans les autres directions. Le<br />
coefficient <strong>de</strong> Poisson (ν , µ), ainsi nommé d’après Siméon Poisson, est une<br />
mesure <strong>de</strong> cette tendance. Le coefficient <strong>de</strong> Poisson est le coefficient <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
contraction re<strong>la</strong>tive, ou contraction transverse (normal à <strong>la</strong> charge appliquée),<br />
divisé par l’allongement re<strong>la</strong>tif (dans <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> charge appliquée).<br />
Pour un matériel parfaitement incompressible, le coefficient <strong>de</strong> Poisson serait<br />
<strong>de</strong> 0.5 exactement. La plupart <strong>de</strong>s matériaux pratiques d’ingénierie ont entre<br />
0.0 et 0.5. Le liège est proche <strong>de</strong> 0.0, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s aciers sont autour <strong>de</strong><br />
0.3, et le caoutchouc est presque à 0.5. Quelques matériaux, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s<br />
mousses polymères, ont un coefficient <strong>de</strong> Poisson négatif; si ces matériaux<br />
sont étirés dans une direction, ils <strong>de</strong>viennent plus épais dans les directions<br />
perpendicu<strong>la</strong>ires.<br />
Si le matériel est compressé le long <strong>de</strong> l’axe y alors<br />
v<br />
yx<br />
ε<br />
=<br />
ε<br />
x<br />
y<br />
où Vyx est le coefficient <strong>de</strong> Poisson résultant, x ε est <strong>la</strong> contraction transverse,<br />
ε y et l’allongement axial.<br />
PRINCIPE DE PASCAL : Un changement <strong>de</strong> pression appliqué sur un flui<strong>de</strong><br />
enfermé est transmis intact à chaque point du flui<strong>de</strong> et aux parois du récipient<br />
contenant.<br />
PRINCIPE D’ARCHIMEDE: Tout corps, complètement ou partiellement submergé<br />
(plongé) dans un flui<strong>de</strong>, flotte par une force égale au poids du flui<strong>de</strong><br />
dép<strong>la</strong>cé par le corps.<br />
EQUATION DE BERNOULLI: Au fur à mesure qu’un flui<strong>de</strong> traverse un tuyau<br />
avec <strong>de</strong>s élévations et <strong>de</strong>s coupes différentes, <strong>la</strong> pression va changer tout au<br />
long du tuyau.<br />
VISCOSITE: C’est <strong>la</strong> résistance à <strong>la</strong> friction interne entre les molécules. La<br />
viscosité peut être mesurée par un instrument appelé le viscosimètre. Une<br />
façon <strong>de</strong> mesurer <strong>la</strong> viscosité re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s est d’utiliser une pipette <strong>de</strong><br />
5ml et un chronomètre. Prélever précisément 5.00 ml <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> et démarrer<br />
le chronomètre pendant que le flui<strong>de</strong> quitte <strong>la</strong> pipette. Le plus longtemps que<br />
ce<strong>la</strong> prend pour se vi<strong>de</strong>r, le plus visqueux est le flui<strong>de</strong>. Certains flui<strong>de</strong>s comme<br />
l’eau ont une viscosité basse et d’autres flui<strong>de</strong>s comme le miel a une viscosité
Université Virtuelle Africaine<br />
haute. La Viscosité est affectée par <strong>la</strong> température. A <strong>de</strong>s températures plus<br />
hautes, <strong>la</strong> viscosité baisse car les molécules prennent plus d’énergie cinétique<br />
ce qui leur permet <strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer plus rapi<strong>de</strong>ment entre eux.<br />
DIFFUSION: La Diffusion est le mouvement <strong>de</strong> particules d’un potentiel<br />
chimique supérieur à un potentiel chimique inférieur (dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas,<br />
le potentiel chimique <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion peut être représenté par un changement<br />
dans <strong>la</strong> concentration. Une charge électrique est un attribut <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière qui<br />
produit une force.<br />
CONDUCTIVITE THERMIQUE : <strong>la</strong> di<strong>la</strong>tation thermique <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s :<br />
c’est quand un corps est <strong>la</strong> conséquence d’un changement dans <strong>la</strong> séparation<br />
moyenne entre ses constituants qui sont <strong>de</strong>s atomes ou <strong>de</strong>s molécules.<br />
CONDUCTIVITE ELECTRIQUE: C’est <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> l’aptitu<strong>de</strong> d’un matériel<br />
à permettre le passage du courant électrique quand une différence <strong>de</strong> potentiel<br />
électrique est appliquée à travers le conducteur. Ses charges mobiles fluctuent,<br />
donnant naissance à un courant électrique. La conductivité σ est définie comme<br />
le ratio <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité courante à <strong>la</strong> force du champ électrique J = σ E ,
Xi. lectures Obligatoires<br />
Lecture #1 Propriétés Mécaniques<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Référence complète : http://dmoz.org/Science/Physics/Fluid_Mechanics_and_<br />
Dynamics/<br />
Résumé : Les liens ci-<strong>de</strong>ssus vous amènent à <strong>de</strong>s sites html traitant <strong>de</strong>s sujets tels<br />
que : l’animation du théorème <strong>de</strong> Bernoulli, les Calculs et Équations <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mécanique<br />
<strong>de</strong>s Flui<strong>de</strong>s, les Solutions aux Problèmes C<strong>la</strong>ssiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Mécanique <strong>de</strong>s<br />
Flui<strong>de</strong>s, les Solutions aux Problèmes <strong>de</strong> Flux <strong>de</strong> Flui<strong>de</strong>s C<strong>la</strong>ssiques et Transfert<br />
<strong>de</strong> Momentum, le matériel <strong>de</strong> cours sur <strong>la</strong> Dynamique <strong>de</strong>s Flui<strong>de</strong>s, <strong>la</strong> Mécanique<br />
<strong>de</strong>s Flui<strong>de</strong>s et beaucoup plus <strong>de</strong> sujets qui concernent directement ce module<br />
Justification: Le projet ‘’Open Director’’ est le plus grand et le plus agressif<br />
répertoire sur le web, édité par l’homme. Il est construit et maintenu par une vaste<br />
communauté entière d’éditeurs volontaires.<br />
Date consultée: Octobre, 2006<br />
Lecture #2 Gaz, Liqui<strong>de</strong>s et Corps Soli<strong>de</strong>s<br />
Référence Complete http://en.wikipedia.org/wiki/E<strong>la</strong>sticity_%28physics%29<br />
Résumé: Les sujets abordés dans ce document incluent les matières <strong>de</strong> modélisation<br />
d’é<strong>la</strong>sticité et les transitions à l’iné<strong>la</strong>sticité.<br />
Justification: C’est un chapitre d’un livre gratuit maintenu par www.lightandmatter.com.<br />
C’est disponible en formats <strong>pdf</strong> et html. Les fichiers <strong>pdf</strong> peuvent<br />
être téléchargés chapitre par chapitre; introduction à <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tivité spéciale ; les<br />
équations <strong>de</strong> Maxwell, sous les formes différentielles et intégrales; et les propriétés<br />
diélectriques et magnétiques <strong>de</strong>s matériaux..<br />
Date consultée: Septembre, 2006<br />
Lecture #3 Mécanique <strong>de</strong>s Corps Soli<strong>de</strong>s<br />
Référence Complete :http://en.wikibooks.org/wiki/Solid_Mechanics#Stress<br />
Résumé : Les sujets dans ce matériel <strong>de</strong> lecture suit l’approche <strong>de</strong> <strong>la</strong> mécanique<br />
<strong>de</strong>s milieux continus, ou les propriétés <strong>de</strong>s matériaux sont les même quand on<br />
considère les volumes et surfaces infinitésimaux. L’approche alternative est <strong>de</strong><br />
construire les propriétés <strong>de</strong>s matériaux à partir d’équations <strong>de</strong> bases re<strong>la</strong>tives<br />
aux forces et interactions atomiques et l’étendant à <strong>de</strong>s ensembles plus <strong>la</strong>rges <strong>de</strong><br />
telles entités (ex. Dynamique molécu<strong>la</strong>ire)<br />
Justification: C’est une partie d’un livre sur <strong>la</strong> mécanique <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s et<br />
c’est un bon matériel <strong>de</strong> lecture pour ce module.<br />
Date consultée: Nov., 2006
Xii. ressources Obligatoires<br />
Ressource #1<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> Température et du Volume sur le nombre <strong>de</strong> Collisions<br />
Source ; Lon-CAPA<br />
URL: http://lectureonline.cl.msu.edu/~mmp/kap10/cd283.htm.<br />
Date Consultée:- Nov 2006<br />
Description: Ce Java applet vous ai<strong>de</strong>ra à comprendre l’effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> température et<br />
du volume sur le nombre <strong>de</strong> collisions <strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> gaz sur les murs. Dans cet<br />
applet, vous pouvez changer <strong>la</strong> température et le volume avec les curseurs sur le<br />
côté gauche. Vous pouvez aussi ajuster <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion. L’applet compte<br />
toutes les collisions et affiche le résultat après <strong>la</strong> série. En variant <strong>la</strong> température<br />
et le volume et en gardant <strong>la</strong> trace du nombre <strong>de</strong>s collisions, vous aurez une bonne<br />
sensation <strong>de</strong> ce que sera le résultat principal <strong>de</strong> <strong>la</strong> théorie cinétique.<br />
Ressource #2 Expérience Virtuelle sur <strong>la</strong> Loi du Gaz Parfait<br />
Source; Université d’Oregon<br />
URL:-: http://jersey.uoregon.edu/v<strong>la</strong>b/Piston/in<strong>de</strong>x.html<br />
Date Consultée:-Nov. 2006<br />
Description:- Ce Java applet vous ai<strong>de</strong> à compléter <strong>de</strong>s expériences virtuelles,<br />
vous allez contrôler l’action d’un piston dans une chambre à pression qui est<br />
remplie <strong>de</strong> gaz parfait. Le gaz est définie par quatre états: Température; Volume<br />
ou Densité; Pression et Poids Molécu<strong>la</strong>ire<br />
Il y a 3 expériences possibles à faire. Dans <strong>la</strong> troisième expérience, étiquette Loi<br />
<strong>de</strong> Gaz Parfait, vous pouvez choisir <strong>de</strong>s récipients Rouge, Bleu ou Jaune. Chaque<br />
gaz dans ces récipients a un poids molécu<strong>la</strong>ire différent et par conséquent chacun<br />
va réagir différemment sous <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> pression qui changent.
Resource #3 Calcul Informatique <strong>de</strong> Diagrammes <strong>de</strong> Phase<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
Source: vi<strong>de</strong>o.google.com<br />
Référence Complete: http://vi<strong>de</strong>o.google.com/vi<strong>de</strong>op<strong>la</strong>y?docid=13979881767<br />
80135580&q=Thermodynamics&hl=en<br />
Justification: Les modèles thermodynamiques <strong>de</strong> solutions peuvent être utilisés<br />
ensembles avec <strong>de</strong>s données afin <strong>de</strong> calculer les diagrammes <strong>de</strong> phase. Ces diagrammes<br />
révèlent, pour un ensemble <strong>de</strong> paramètres donnés (tel que <strong>la</strong> température,<br />
<strong>la</strong> pression, le champ magnétique), les phases qui sont thermodynamiquement stables<br />
et en équilibre, leurs fractions <strong>de</strong> volume et leurs compositions chimiques.<br />
Cette lecture couvre les métho<strong>de</strong>s pragmatiques implémentées dans les logiciels<br />
commerciaux pour l’estimation <strong>de</strong> composants multiples, équilibres multiphasiques.<br />
Le contenu <strong>de</strong>vrait être généralement utile aux scientifiques. Ceci est <strong>la</strong> cinquième<br />
<strong>de</strong>s sept lectures sur les thermodynamiques <strong>de</strong> phase <strong>de</strong> transformations.
Xiii. liens Utiles<br />
Lien Utile #1<br />
Titre: Force Flottante <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s<br />
URL: http://www.walter-fendt.<strong>de</strong>/ph11e/buoyforce.htm<br />
Capture d’écran:<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Description: Cet applet Java montre une expérience simple concernant <strong>la</strong> flottabilité<br />
d’un liqui<strong>de</strong>: Un corps soli<strong>de</strong>, suspendu à un peson à ressort, est immergé<br />
dans un liqui<strong>de</strong> (en faisant glisser <strong>la</strong> souris!). Dans ce cas, <strong>la</strong> Force mesurée,<br />
qui est égale à <strong>la</strong> différence entre le poids et <strong>la</strong> force flottante, est réduite. Vous<br />
pouvez changer (à l’intérieur <strong>de</strong> certaines limites) les valeurs présélectionnées<br />
<strong>de</strong> base comme <strong>la</strong> surface, <strong>la</strong> hauteur et les <strong>de</strong>nsités en utilisant les champs <strong>de</strong><br />
textes appropriés<br />
Justification: Cette expérience virtuelle est conforme à l’activité 2 du module
Lien Utile #2<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Titre: Pression <strong>de</strong> l’eau et <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />
URL: http://www.mste.uiuc.edu/murphy/PicnicCooler/<strong>de</strong>fault.html<br />
Capture d’écran:<br />
Description: Cet applet a été écrit par Lisa Denise Murphy à l’Université <strong>de</strong><br />
l’Illinois. Les premières versions ont été écrites en 1999. La version courante<br />
a été révisée <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière fois en Janvier 2000. La permission est accordée aux<br />
étudiants et professeurs d’utiliser cet applet, à condition que <strong>la</strong> reconnaissance<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> source soit indiquée.<br />
Justification: Cette activité virtuelle est utilisée dans l’activité 2
Lien Utile #3<br />
Titre: Mécanique <strong>de</strong>s Corps Soli<strong>de</strong>s<br />
URL: http://en.wikibooks.org/wiki/Solid_Mechanics<br />
Capture d’écran:<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Description: C’est un livre sur <strong>la</strong> mécanique <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s. .<br />
Justification: Les contenus <strong>de</strong> l’activité 1 et <strong>de</strong> l’activité 3 sont vus en détails.<br />
Lien Utile #4<br />
Titre: Viscosité<br />
URL: http://www.spacegrant.hawaii.edu/c<strong>la</strong>ss_acts/ViscosityTe.html<br />
Capture d’écran:<br />
Description: C’est une <strong>de</strong>scription avancée <strong>de</strong> <strong>la</strong> viscosité pour les lecteurs plus<br />
curieux.
Lien Utile # 5<br />
Titre: Conductivité Thermique<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
URL: http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/thermo/thercond.html<br />
Capture d’écran :<br />
Description: Une excellente présentation avec beaucoup <strong>de</strong> liens pertinents.<br />
Justification : complète l’activité 2
Université Virtuelle Africaine<br />
XiV. activités d’enseignement et d’apprentissage<br />
Activité 1: É<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong>s Matériaux<br />
Vous aurez besoin <strong>de</strong> 30 heures pour faire cette activité. Dans cette activité,<br />
vous êtes guidé par une série <strong>de</strong> lectures, <strong>de</strong> clips multimédias, d’exemples <strong>de</strong><br />
travail, <strong>de</strong>s questions et <strong>de</strong>s problèmes d’auto-évaluation. Vous êtes fortement<br />
conseillé <strong>de</strong> passer en revue les activités et <strong>de</strong> consulter le plus <strong>de</strong> liens utiles et<br />
références possibles.<br />
Objectifs d’enseignement et d’apprentissage<br />
• Analyser les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> force sur les matériaux<br />
• Définir les différents types <strong>de</strong> coefficient d’é<strong>la</strong>sticité<br />
Résumé <strong>de</strong> l’Activité d’Apprentissage<br />
Dans cette activité, vous allez définir les concepts <strong>de</strong> charge, <strong>de</strong> déformation et<br />
<strong>de</strong> contrainte. Vous allez aussi résoudre les équations mathématiques <strong>de</strong> déformation<br />
et contrainte. En plus, vous allez être capable <strong>de</strong> résoudre <strong>de</strong>s problèmes<br />
différents. Les cas les plus simples <strong>de</strong> déformations sont ceux:<br />
i) Dans lequel un fil, fixé par son extrémité supérieure, est tiré vers le bas<br />
par un corps accroché à son extrémité inférieure, provoquant ainsi une<br />
variation <strong>de</strong> sa longueur.<br />
ii) Dans lequel une compression égale est appliquée dans toutes les directions,<br />
<strong>de</strong> sorte qu’il y ait un changement <strong>de</strong> volume mais pas <strong>de</strong> changement<br />
<strong>de</strong> forme.<br />
iii) Dans lequel un système <strong>de</strong> forces peut être appliqué sur un corps tel que,<br />
quoiqu’il n’y a pas <strong>de</strong> mouvement du corps dans son ensemble, il y a un<br />
dép<strong>la</strong>cement re<strong>la</strong>tif <strong>de</strong> ses couches contigües, causant un changement<br />
dans <strong>la</strong> forme du corps sans <strong>de</strong> changement dans son volume. Dans tous<br />
ces cas, le corps est dit tendu ou déformé.<br />
Concepts Clés<br />
Charge: Le terme charge, dans le contexte présent, implique <strong>la</strong> combinaison <strong>de</strong><br />
forces externes (par exemple le poids même d’un corps avec les forces centrifuges<br />
dans le cas <strong>de</strong>s roues rotatives et <strong>de</strong>s poulies : forces dues aux frictions<br />
ou forces dues à l’expansion et à <strong>la</strong> contraction inégale sur les changements<br />
<strong>de</strong> température) qui agissent sur un corps et leur effet qui change <strong>la</strong> forme ou<br />
les dimensions d’un corps. La restauration ou <strong>la</strong> récupération d’une force par<br />
unité <strong>de</strong> surface à l’intérieur d’un corps est appelée contrainte.
Université Virtuelle Africaine<br />
Déformation : Le changement produit dans les dimensions d’un corps sous un<br />
système <strong>de</strong> forces ou en équilibre, est appelé déformation et est mesuré par<br />
le changement par unité <strong>de</strong> longueur (déformation linéaire), par unité <strong>de</strong> volume<br />
(déformation <strong>de</strong> volume) ou par <strong>la</strong> déformation angu<strong>la</strong>ire (pression <strong>de</strong><br />
cisaillement ou cisaillement) selon que le changement ait lieu sur <strong>la</strong> longueur,<br />
le volume ou sur <strong>la</strong> forme du corps.<br />
É<strong>la</strong>sticité Linéaire : (aussi connue comme l’é<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong> longueur) est une propriété<br />
possédée par les corps qui augmentent en longueur quand une force <strong>de</strong><br />
traction est appliquée au corps. La force appliquée cause une force égale et<br />
opposée appelée force restauratrice ou récupératrice à l’intérieur du corps.<br />
Coefficient <strong>de</strong> Poisson : Le coefficient <strong>de</strong> Poisson est lié à <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité<br />
K, à <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique n, à <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> cisaillement<br />
et à <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young Y lie au module d’é<strong>la</strong>sticité K, par ce qui suit.<br />
Les constantes d’é<strong>la</strong>sticité sont <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> rigidité. Celles-ci sont <strong>de</strong>s<br />
coefficients <strong>de</strong> contrainte à déformation. Le Stress est une force par unité<br />
<strong>de</strong> surface, avec <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> force et <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface spécifiée. Les forces<br />
restauratrices ou récupératrices par unité <strong>de</strong> surface à l’intérieur d’un corps<br />
sont appelées contraintes.<br />
Compressibilité : La constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique est aussi appelée constante<br />
1<br />
<strong>de</strong> compressibilité car <strong>la</strong> compressibilité est égale à<br />
k ou k est <strong>la</strong> constante<br />
d’é<strong>la</strong>sticité isostatique. Ce<strong>la</strong> doit être assez c<strong>la</strong>ir que <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité<br />
isostatique est du stress par unité <strong>de</strong> pression, <strong>la</strong> compressibilité représente <strong>la</strong><br />
pression par unité <strong>de</strong> stress. La force récupératrice ou restauratrice par unité<br />
<strong>de</strong> surface à l’intérieur d’un corps est appelée stress.<br />
Liste <strong>de</strong> Lectures Pertinentes<br />
Référence: Nelkon & Parker (1995), Advanced Level Physics, 7th ed, CBS<br />
Publishers & Ditributer, 11, Daryaganji New Delhi (110002) India. ISBN<br />
81-239-0400-2.<br />
Justification: Cette lecture suppose que le lecteur a une formation en<br />
physique du niveau secondaire<br />
Référence: Flower B.H., Mendoz E (1970), Properties of Matter. John Wiley<br />
& Son Ltd, ISBN 0471 26498 9R McCliment (1984). Phusics, Harcourt<br />
Brace Jovanovich, Publishers, San Diogo.<br />
Justification: Cette lecture fournit <strong>de</strong>s sources faciles d’information. Les<br />
contenus ont été traités d’une façon luci<strong>de</strong> avec du support mathématique<br />
adéquat.<br />
Référence: Grant Mathur D.S. (1985), Elements of Properties of Matter, Shaym<br />
Lal Charitable Trust, Ram Nagar, New Delhi 110055. 284-360
Liste <strong>de</strong> Ressources Pertinentes<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Référence: http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/hbase/permot3.html<br />
Référence:- http://en.wikipedia.org/wiki/Young’s_modulus<br />
Résumé : La constante <strong>de</strong> Young (E) est <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> rigidité d’un matériel donné.<br />
Ell est définie comme un coefficient, pour les petites déformations, du taux <strong>de</strong><br />
changement <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte avec <strong>la</strong> déformation.<br />
Référence: http://en.wikipedia.org/wiki/E<strong>la</strong>sticity_of_substitution<br />
Résumé: Une propriété importante <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> matériaux structurels est<br />
leurs habiletés à retrouver leur forme initiale après qu’une charge soit enlevée.<br />
Ces matériaux sont dits é<strong>la</strong>stiques.<br />
Liste <strong>de</strong> Liens Utiles Pertinents<br />
Titre: É<strong>la</strong>sticité<br />
URL: http://en.wikipedia.org/wiki/Young’s_modulus<br />
Résumé:- les propriétés et équations mathématiques sont trouvées<br />
Titre: Travail accompli sous pression<br />
URL: http://en.wikipedia.org/wiki/Young’s_modulus<br />
Résumé: équation du travail accompli
Introduction à l’Activité<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Tous les corps peuvent être, plus ou moins, déformés par une force correctement<br />
appliquée. Les cas <strong>de</strong> déformations les plus simples sont les suivantes :<br />
1. Dans <strong>la</strong>quelle un fil <strong>de</strong> fer, fixe a son extrémité supérieure, est entrainée vers<br />
le bas par un poids à l’extrémité inférieure, entrainant un changement <strong>de</strong> sa<br />
longueur<br />
L<br />
(a)<br />
A(c r oss-section)<br />
Δ L<br />
Figure 1<br />
F (Loa d attached)<br />
Système <strong>de</strong> forces et déformations définissant <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
tension linéaire<br />
2. Dans <strong>la</strong>quelle une compression égale est appliquée dans toutes les directions<br />
<strong>de</strong> telle façon qu’il ait un changement <strong>de</strong> volume mais pas <strong>de</strong> changement<br />
dans <strong>la</strong> forme<br />
F<br />
V<br />
F Δ V F<br />
(b)<br />
F<br />
(b)<br />
Figure 2.<br />
Système <strong>de</strong> forces et déformations définissant <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité d’un<br />
changement <strong>de</strong> volume<br />
3. Un système <strong>de</strong> forces peut être appliqué sur un corps tel que, bien qu’il n’y ait<br />
pas <strong>de</strong> mouvement du corps dans son ensemble, il y a un dép<strong>la</strong>cement re<strong>la</strong>tif<br />
<strong>de</strong> ses couches contigües, causant un changement <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme du corps sans<br />
que le volume change<br />
B Δ L B’<br />
L q<br />
C’<br />
F<br />
A<br />
(c)<br />
D<br />
Figure 3<br />
(c)<br />
Système <strong>de</strong> forces et déformations définissant <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité due aux<br />
forces tangentielles produisant un angle <strong>de</strong> cisaillement.
Université Virtuelle Africaine<br />
Description Détaillée <strong>de</strong> l’Activité (Principaux Éléments Théoriques)<br />
* Assurez-vous qu’une orientation d’apprentissage c<strong>la</strong>ire et une variété d’activités<br />
d’apprentissage sont fournies tout au long <strong>de</strong> l’activité.<br />
É<strong>la</strong>sticité<br />
Dans tous les cas ci-<strong>de</strong>ssus, le corps est dit tendu ou déformé. Quand les forces <strong>de</strong><br />
déformation sont enlevées, le corps a tendance à retrouver son état d’origine. Par<br />
exemple, le fil <strong>de</strong> fer, dans <strong>la</strong> Figure 1, a tendance à revenir à sa longueur initiale<br />
quand <strong>la</strong> force, due au corps suspendu, est enlevée ou, un volume d’air comprimé<br />
ou <strong>de</strong> gaz rejette en arrière le piston quand il retrouve son piston original. Cette<br />
propriété d’un corps matériel <strong>de</strong> retrouver son état initial, au retrait <strong>de</strong>s forces<br />
<strong>de</strong> déformations, est appelée é<strong>la</strong>sticité. Les corps qui peuvent complètement<br />
rétablir leurs conditions initiales, au retrait <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> déformations, sont dits<br />
parfaitement é<strong>la</strong>stiques. D’autre part, les corps qui ne montrent aucune tendance<br />
à retrouver leurs états initiaux sont dits p<strong>la</strong>stiques.<br />
É<strong>la</strong>sticité Linéaire,<br />
L’é<strong>la</strong>sticité linéaire, aussi connue comme l’é<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong> longueur, est une propriété<br />
possédée par <strong>de</strong>s corps qui augmentent <strong>de</strong> longueur ou <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeur quand une force<br />
<strong>de</strong> traction est appliquée normalement à ces corps dans ces directions.<br />
Module <strong>de</strong> Young<br />
Quand une force <strong>de</strong> déformation est appliquée, telle que vue dans <strong>la</strong> Figure 1,<br />
au corps seulement au long d’une direction particulière, le changement par unité<br />
<strong>de</strong> longueur dans cette direction est appelée longitudinale, linéaire ou contrainte<br />
l<br />
d’allongement et <strong>la</strong> force appliquée par unité <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> coupe est appelée<br />
L<br />
longitudinale ou stress linéaire F<br />
F .L<br />
. La constante <strong>de</strong> Young Y = .<br />
a a.l<br />
L dF<br />
Pour un changement uniforme Y = . . Pour un changement non-uniforme<br />
a dl<br />
ou a est <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> coupe <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige, L est <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige, F est <strong>la</strong><br />
charge.<br />
Stress : est une force <strong>de</strong> traction par unité <strong>de</strong> surface et est notée par σ.
Constante <strong>de</strong> Young,<br />
E = σ<br />
ε =<br />
pour un changement uniforme.<br />
F<br />
A e<br />
l<br />
= F L<br />
eA<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
L dF<br />
Pour un changement non-uniforme, E = • ou A est <strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
A dl<br />
coupe <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige, l est <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige et F est <strong>la</strong> charge.<br />
Constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique<br />
Ici, <strong>la</strong> force est appliquée normalement et uniformément (telle que montré dans<br />
<strong>la</strong> Figure 2) sur <strong>la</strong> surface totale du corps ; <strong>de</strong> sorte que, pendant qu’il y a un<br />
changement <strong>de</strong> volume, il n’y a pas <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> forme. La force appliquée<br />
par unité <strong>de</strong> surface, (ou pression), donne<br />
Contra int e = F<br />
et le changement par unité <strong>de</strong> volume, <strong>la</strong> déformation =<br />
A<br />
v<br />
, le coefficient donne <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique pour le corps k<br />
V<br />
=<br />
F<br />
a v<br />
V<br />
= F .V<br />
a.v<br />
= P V<br />
v<br />
Constante <strong>de</strong> Cisaillement<br />
Dans ce cas, pendant qu’il y a un changement <strong>de</strong> forme du corps, il n’y a pas <strong>de</strong><br />
changement dans ce volume tel que montre dans <strong>la</strong> Figure 4. La Force Tangentielle<br />
est appliquée dans <strong>la</strong> direction indiquée. Le point B se dép<strong>la</strong>ce au point B’.<br />
D à D’, par exemple les lignes qui relient les <strong>de</strong>ux faces pivotent à un angleq .<br />
La face ABCD est dite cisaillée à travers un angleq . Cet angleq (en radians), à<br />
travers lequel une ligne initialement perpendicu<strong>la</strong>ire à <strong>la</strong> face fixée est tournée,<br />
donne le cisaillement ou l’angle <strong>de</strong> cisaillement, comme on l’appelle souvent<br />
comme on peut le voir,
Université Virtuelle Africaine<br />
BB ' l<br />
q = =<br />
AB L , ou l est le dép<strong>la</strong>cement BB’ et L, <strong>la</strong> longueur du côté AB ou <strong>la</strong><br />
hauteur du cube. En d’autres mots, q = dép<strong>la</strong>cement re<strong>la</strong>tif du p<strong>la</strong>n AB’D’C distance<br />
du p<strong>la</strong>n fixe ABCD. Le stress Tangentiel est égal à <strong>la</strong> force F divisée par<br />
<strong>la</strong> surface <strong>de</strong> <strong>la</strong> face BDdb (surface=a), par exemple égale à F<br />
. Le coefficient<br />
a<br />
du stress tangentiel et du cisaillement donne le coefficient <strong>de</strong> rigidité du matériel<br />
du corps noté par n=<br />
F<br />
a<br />
q =<br />
F<br />
a =<br />
l<br />
L<br />
F .L<br />
a.l<br />
à <strong>la</strong> contrainte <strong>de</strong> cisaillement on a n =<br />
A C<br />
Figure 4 Module regidity<br />
Figure 4 Module <strong>de</strong> Cisaillement<br />
Travail effectué dans une déformation<br />
Si le cisaillement n’est pas proportionnel<br />
dF a<br />
dq<br />
Afin <strong>de</strong> déformer un corps, du travail doit être fait par <strong>la</strong> force appliquée. L’énergie<br />
ainsi dépensée est stockée dans le corps et est appelée énergie <strong>de</strong> déformation.<br />
Quand les forces appliquées sont supprimées, <strong>la</strong> contraction disparait et l’énergie<br />
<strong>de</strong> déformation apparait comme <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur.<br />
Considérons le travail effectué durant les trois cas <strong>de</strong> déformation<br />
Contraction d’allongement-(étirement d’un fil)<br />
Puis le travail accompli<br />
W= ∫ F .dl<br />
Maintenant, <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young pour <strong>la</strong> matière du fil, par exemple
F .L<br />
E = où L est <strong>la</strong> longueur initiale<br />
a.l<br />
l est l’augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> longueur<br />
A est surface transversale<br />
F est <strong>la</strong> force appliquée<br />
Donc <strong>la</strong> force appliquée<br />
E .a.l<br />
F =<br />
L<br />
Le travail accompli durant l’étirement <strong>de</strong> 0 jusqu’à l<br />
w =<br />
=<br />
=<br />
l<br />
∫<br />
0<br />
E .a<br />
L<br />
E .a<br />
L<br />
1 ⎛<br />
=<br />
2 ⎝<br />
⎜<br />
E .a<br />
L ldl<br />
l<br />
∫<br />
0<br />
l 2<br />
2<br />
ldl<br />
E .a.l<br />
L<br />
Donc w = 1<br />
F l<br />
2<br />
= 1<br />
2<br />
⎞<br />
⎠<br />
⎟ .l Mais<br />
E .a.l<br />
F =<br />
L<br />
(force d’extension x étirement)<br />
Université Virtuelle Africaine
Travail accompli par unité volume = 1<br />
2<br />
Déformation <strong>de</strong> Volume<br />
= 1 F l<br />
.<br />
2 a L<br />
l<br />
F .<br />
L.a<br />
= 1<br />
contrainte x déformation<br />
2<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Soit σ <strong>la</strong> contrainte appliquée. Donc, sur une surface a <strong>la</strong> force appliquée est σ.a,<br />
et par conséquent, le travail effectué pour un petit mouvement dx, dans <strong>la</strong> direction<br />
<strong>de</strong> σ, est égale à σ.a.dx. Maintenant, a.dx est égal à dv, le petit changement produit<br />
en volume. Donc, le travail effectué pour un changement dv est égal à σ dv.<br />
Donc, par conséquent le travail total effectué pour tout le changement en volume,<br />
<strong>de</strong> 0 à V, est donné par<br />
V<br />
∫<br />
W = σ dV<br />
0<br />
K = σ.V<br />
v<br />
; <strong>de</strong> sorte que<br />
σ = K .V<br />
v<br />
où V est le volume initial et<br />
K est <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique.<br />
et w = k.v<br />
V dv<br />
v<br />
∫<br />
0<br />
= 1 k.v<br />
2 V .v<br />
=<br />
1<br />
2 σv<br />
= k<br />
V VdV<br />
v<br />
∫<br />
0<br />
= 1<br />
contrainte x changement en volume<br />
2
Travail effectué par unité <strong>de</strong> volume =<br />
= 1<br />
2<br />
Cisaillement<br />
contrainte x déformation<br />
1 v<br />
σ<br />
2 V<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Considérez un cube avec un bord L, (Fig. (1)), avec sa face inférieure DC fixée,<br />
et soit F <strong>la</strong> force tangentielle appliquée à <strong>la</strong> face supérieure du cube dans le p<strong>la</strong>n<br />
<strong>de</strong> AB, <strong>de</strong> sorte que <strong>la</strong> face ABCD est déformée dans <strong>la</strong> position A’B’CD ou<br />
cisaille via un angle q.<br />
Soit le dép<strong>la</strong>cement AA’ égal à BB’= l . Ensuite, le travail effectué durant le petit<br />
dép<strong>la</strong>cement d l est égal à F.d l . Et, par conséquent, le travail effectué pour tout<br />
le dép<strong>la</strong>cement, <strong>de</strong> 0 à l est donné par<br />
l<br />
∫<br />
w = F .dl<br />
0<br />
Maintenant<br />
n = F<br />
a.q , F = n.a.q et a = L2 ,<br />
aussi q = l<br />
L<br />
Où L est <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> chaque côté du cube tel que<br />
F = n.L 2 . l<br />
= n.L.l<br />
L<br />
Travail effectué durant tout l’étirement <strong>de</strong> 0 à l ,<br />
l<br />
∫<br />
w = n.L.l.dl<br />
0<br />
= 1<br />
2 n.L.l 2 = 1 1<br />
F .l =<br />
2 2<br />
force tangentielle x dép<strong>la</strong>cement
Travail effectué par unité volume = 1<br />
2<br />
F .l 1<br />
= 3<br />
L 2<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
F<br />
L 2<br />
l 1 F<br />
=<br />
L 2 a .q<br />
= 1<br />
contrainte x déformation.<br />
2<br />
Donc, on voit que dans toute sorte <strong>de</strong> déformation, le travail effectué par unité<br />
<strong>de</strong> volume est égal à 1<br />
contrainte x déformation<br />
2<br />
Dimensions<br />
La déformation d’un fil n’a pas <strong>de</strong> dimension<br />
La dimension d’une contrainte = ML −1 T −2<br />
L’unité du Système International <strong>de</strong> <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité est le Pascal
Université Virtuelle Africaine<br />
Tâche : 1.1. Expérience sur l’étirement <strong>de</strong> fil d’acier par différentes charges<br />
Objectifs<br />
Les apprenants doivent être capables <strong>de</strong> :<br />
• démontrer les différents types <strong>de</strong> déformation<br />
• calculer le ratio <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte linéaire à <strong>la</strong> déformation linéaire<br />
• établir <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> contrainte et <strong>la</strong> déformation<br />
Problème<br />
Le problème suivant va ai<strong>de</strong>r à trouver <strong>la</strong> force <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière aussi bien qu’ai<strong>de</strong>r<br />
à répondre aux objectifs<br />
Hypothèse<br />
Formuler une hypothèse concernant <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre <strong>la</strong> charge et <strong>la</strong> surface <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> coupe transversale du fil d’acier (<strong>la</strong> contrainte), <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> l’acier jusqu’à<br />
l’extension <strong>de</strong> l’acier (déformation), calculer le module <strong>de</strong> Young.<br />
Équipement<br />
Deux longs fils minces en acier<br />
Support Rigi<strong>de</strong><br />
Différents poids<br />
Un <strong>de</strong>s fils porte un vernier<br />
Procédure<br />
1) Disposer les fils d’acier, <strong>la</strong> charge et le vernier tel que montré ci-<strong>de</strong>ssous<br />
2) Mettez les différentes charges à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> w<br />
M<br />
P<br />
B<br />
A<br />
v<br />
Q<br />
P and et Q sont are steel <strong>de</strong>s wires fils d’acier<br />
Vernier<br />
V vernier scale<br />
Tensile force on Q<br />
Force <strong>de</strong> Tension sur Q<br />
w<br />
Figure 1.5<br />
Arrangement Expérimental pour l’étirement <strong>de</strong> fil d’acier par différentes charges
Université Virtuelle Africaine<br />
3. P, Q sont <strong>de</strong>ux fils d’aciers minces suspendus l’un à côté <strong>de</strong> l’autre d’un<br />
support rigi<strong>de</strong> B<br />
4. Le fil d‘acier P est maintenu tendu par un corps A attaché par son bout et porte<br />
une ba<strong>la</strong>nce M gradué en millimètres<br />
5. Le fil Q porte un vernier v aux côtés d’une ba<strong>la</strong>nce M<br />
6. V mesure une petite extension e, ou un changement <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> Q, quand<br />
<strong>la</strong> charge w est augmentée, et ceci accroit à son tour <strong>la</strong> force F dans le fil.<br />
Questions<br />
1. Qu’est ce que vous observe<br />
2. Calculer <strong>la</strong> contrainte<br />
3. Calculer <strong>la</strong> déformation<br />
4. Dessiner le graphique <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte par rapport à <strong>la</strong> déformation
Université Virtuelle Africaine<br />
Tâche : 1.2 Expérience pour résoudre <strong>de</strong>s équations mathématiques<br />
Objectifs<br />
Les apprenants vont être capables <strong>de</strong> dériver les équations mathématiques pour<br />
résoudre les problèmes sur les coefficients d’é<strong>la</strong>sticité.<br />
Problème<br />
Trouver les équations mathématiques sur l’é<strong>la</strong>sticité pour les constantes suivantes.<br />
i) Constante <strong>de</strong> Young (E)<br />
ii) Constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique (k)<br />
iii) Constante <strong>de</strong> rigidité (n)<br />
Conseil<br />
Si vous avez trouvé <strong>de</strong>s équations mathématiques, c’est très bien. Sinon, svp<br />
vérifiez ce qui est fait en dérivation<br />
Évaluation formative 1<br />
stress<br />
strain<br />
Figure 6<br />
Graphique <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte par rapport à <strong>la</strong> déformation<br />
Probleme 1<br />
Dans cette activité, vous êtes attendu à montrer sur le graphique <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte<br />
par rapport à <strong>la</strong> déformation ce qui suit<br />
a) portée é<strong>la</strong>stique<br />
que<br />
Réponse<br />
b) limite é<strong>la</strong>stique c) portée p<strong>la</strong>sti-<br />
a) rouge b) ligne cassée c) région rouge
Problème 2<br />
Nommez <strong>de</strong>s facteurs affectant l’É<strong>la</strong>sticité<br />
Réponse<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Effet du marte<strong>la</strong>ge-<strong>la</strong>minage, l’effet annihi<strong>la</strong>nt <strong>de</strong>s impuretés et l’effet du changement<br />
<strong>de</strong> température<br />
Probleme 3<br />
i. Montrez que<br />
a) Une déformation petite et uniforme sur un volume V est équivalente à 3<br />
déformations linéaires <strong>de</strong> magnitu<strong>de</strong> v/3 chacune, dans n’importe quelle<br />
perpendicu<strong>la</strong>ire ?<br />
Réponse<br />
Imaginez un cube qui est à compresser également et uniformément sur tous les<br />
côtés, <strong>de</strong> telle façon que <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> chaque bord baisse d’une longueur l et<br />
son volume baisse <strong>de</strong> v. Donc, c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> déformation <strong>de</strong> volume dans le cube<br />
= v<br />
l<br />
= v , et <strong>la</strong> déformation linéaire au long du bord <strong>de</strong> chaque cube<br />
V L<br />
Puisque <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> chaque bord du cube <strong>de</strong>vient maintenant L − l<br />
veau volume du cube <strong>de</strong>vient ( L − l ) 3<br />
Baissez le volume du cube<br />
v = V − ( L − l ) 3<br />
Après avoir calculé et négligé l’ordre supérieur, vous pouvez trouver<br />
v = 3l<br />
Donc l = v<br />
3<br />
= l<br />
( ) le nou
Évaluation formative<br />
Montrer que <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique d’un gaz<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
i. A température constante (sous conditions isothermique) est égale à <strong>la</strong><br />
pression<br />
ii. Quand <strong>la</strong> température n’est pas constante, (quand les conditions sont<br />
Réponse<br />
adiabatiques) elle est égale à γ multiplié par sa pression, où γ = C p<br />
C v<br />
Soit p <strong>la</strong> pression et V, le volume du gaz, et qu’il soit compressé par une pression<br />
ascendante (p+dp), afin que le volume soit réduit par dv, et <strong>de</strong>vient (V-dv)<br />
ensuite contrainte = dF<br />
= pression appliquée =dp<br />
dA<br />
contrainte <strong>de</strong> volume =<br />
changement <strong>de</strong>volume<br />
volumeinitial<br />
Constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique pour un gaz, K = − dP<br />
dV V<br />
i) Si le gaz est comprimé <strong>de</strong> façon isothermique, sa température reste constante,<br />
par conséquent<br />
PV = const<br />
P = const<br />
V<br />
dp = − const<br />
V 2 dV<br />
Vdp= − const<br />
V dV<br />
Vdp<br />
dV<br />
const<br />
= − = − K<br />
V
− Vdp<br />
= K = constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique<br />
dV<br />
- const<br />
V<br />
= K<br />
- const<br />
= p<br />
V<br />
Donc<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
K = p= constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique égale à <strong>la</strong> pression<br />
Réponse<br />
ii) Si le gaz est compressé adiabatiquement<br />
pV γ = const ,γ = C p<br />
C v<br />
p = CV<br />
En dérivant par rapport à V on obtient<br />
dp = −γ V − γ −1 dVconst<br />
V dp<br />
dV<br />
Ou −V dp<br />
dV<br />
γ<br />
= const<br />
γ<br />
V<br />
− γ<br />
= kBulk , const = pV γ<br />
k = γ γ<br />
pV γ<br />
V<br />
k = γ p constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique
Activité 2: Flui<strong>de</strong>s<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Vous aurez besoin <strong>de</strong> 45 heures afin <strong>de</strong> faire cette activité. Dans cette activité,<br />
vous être guidé par une série <strong>de</strong> lectures, clips multimédias, exemples <strong>de</strong> travaux<br />
et <strong>de</strong>s questions d’auto évaluation. Vous êtes fortement avisé <strong>de</strong> passer en revue<br />
les activités et consulter toutes les matières obligatoires et le plus possible <strong>de</strong><br />
liens et références.<br />
Objectifs Spécifiques liès à l’Enseignement et à l’Apprentissage<br />
• Décrire les propriétés <strong>de</strong> base d’un flui<strong>de</strong> (<strong>de</strong>nsité, pression)<br />
• Appliquer les propriétés <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s (principe d’Archimè<strong>de</strong>)<br />
• Expliquer le mouvement <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s (continuité, turbulence, vrai flui<strong>de</strong>)<br />
• Utiliser l’Équation <strong>de</strong> Bernoull<br />
Résumé <strong>de</strong> l’activité d’Apprentissage<br />
Dans cette activité les apprenants vont décrire <strong>la</strong> pression <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s au repos,<br />
expliquer les effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> force flottante sur un objet submergé et <strong>la</strong> distribution<br />
du flui<strong>de</strong> dans un contenant fermé<br />
La pression P, dans un flui<strong>de</strong>, est une force par unité surface que le flui<strong>de</strong> exerce<br />
sur toute surface. La pression dans un flui<strong>de</strong> varie avec <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur (h) selon<br />
l’expression p = p a + ρgh ou P a est <strong>la</strong> pression atmosphérique (1.01x10 5 N/m 2 )<br />
et ρ est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du flui<strong>de</strong>,<br />
Vous allez nommer <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Pascal et le principe d’Archimè<strong>de</strong>.<br />
La dynamique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s (flui<strong>de</strong> en mouvement) peut être comprise en s’assurant<br />
que le flui<strong>de</strong> est non visqueux et incompressible et que le mouvement du flui<strong>de</strong><br />
est un flux régulier sans turbulence. En utilisant ces hypothèses, le débit dans le<br />
tuyau est constant. C’est à dire A 1 V 1 = A 2 V 2 . La somme <strong>de</strong> l’énergie cinétique par<br />
unité <strong>de</strong> volume et <strong>de</strong> l’énergie potentielle par unité volume a <strong>la</strong> même valeur à<br />
tous les points tout au long d’une ligne <strong>de</strong> courant. C’est à dire,<br />
p + 1<br />
2 ρv2 + ρgy = constant Bernoulli's equation
Concepts Clés<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Principe <strong>de</strong> Pascal : un changement <strong>de</strong> pression appliqué à un flui<strong>de</strong> est transmis<br />
intact à chaque point du flui<strong>de</strong> et les murs du récipient contenant<br />
Principe d’Archimè<strong>de</strong> : Tout corps totalement ou partiellement immergé dans<br />
un flui<strong>de</strong> flotte par une force égale au poids du flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé par le corps.<br />
Ligne <strong>de</strong> Courant: C’est le chemin emprunté par une particule <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> sous<br />
un flux constant.<br />
Équation <strong>de</strong> Bernoulli: Cette équation donne une expression qui traite <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
somme <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression, l’énergie kinésique par unité volume a <strong>la</strong> même valeur<br />
à tous les points le long <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> courant
Introduction à l’Activité<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
La connaissance <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong> charge électrostatique remonte aussi loin<br />
que …<br />
Description Détaillée <strong>de</strong> l’activité (Éléments Théoriques Principaux)<br />
Les états <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière<br />
La matière est normalement c<strong>la</strong>ssée dans un <strong>de</strong> ces états : soli<strong>de</strong>, liqui<strong>de</strong> ou gazeux.<br />
Souvent, cette c<strong>la</strong>ssification est étendue à un quatrième état référé comme<br />
p<strong>la</strong>sma.<br />
Le quatrième état <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière peut être atteint quand <strong>la</strong> matière est chauffée à <strong>de</strong><br />
très hautes températures. Sous cette condition, un ou plusieurs électrons entourant<br />
chaque atome sont libérés du noyau. La substance résultante est une collection <strong>de</strong><br />
particules libres chargées électriquement : les électrons chargés négativement et<br />
les protons chargés positivement. Un tel gaz qui ionise avec <strong>de</strong>s nombres égaux<br />
<strong>de</strong> charges positives et négatives est appelé p<strong>la</strong>sma.<br />
Densité et <strong>la</strong> Pression<br />
La <strong>de</strong>nsité d’une substance est numériquement (même nombre) égale à sa<br />
masse par unité <strong>de</strong> volume.<br />
m<br />
ρ =<br />
v<br />
• La gravité spécifique d’une substance est définie comme le coefficient <strong>de</strong> sa<br />
<strong>de</strong>nsité à <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’eau à 4oc, qui est 1x103kg/m3 Si F est <strong>la</strong> magnitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> force normale sur le piston et A est <strong>la</strong> surface du piston,<br />
donc <strong>la</strong> pression, P, du liqui<strong>de</strong> au niveau où l’appareil est immergé est définie<br />
comme le coefficient <strong>de</strong> <strong>la</strong> force à <strong>la</strong> surface<br />
P = F<br />
A<br />
ΔF dF<br />
P = lim =<br />
ΔA→ 0 ΔA dA
Université Virtuelle Africaine<br />
L’unité <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression dans le Système International est le Pascal (P a )<br />
N<br />
1Pa = 1<br />
m 2<br />
Variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression avec <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />
Considérez un flui<strong>de</strong> au repos dans un récipient montré dans <strong>la</strong> Figure 2.1 ci<strong>de</strong>ssous<br />
Figure 2.1<br />
Variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression avec <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur dans un flui<strong>de</strong>, l’élément <strong>de</strong> volume<br />
au repos et <strong>la</strong> force <strong>de</strong>dans.<br />
On note d’abord que tous les points à <strong>la</strong> même profon<strong>de</strong>ur ont <strong>la</strong> même pression<br />
Considérez que le flui<strong>de</strong> contenu dans un cylindre imaginaire d’une surface <strong>de</strong><br />
coupe A et <strong>de</strong> hauteur dy. La force ascendante au fond du cylindre est PA et <strong>la</strong> force<br />
<strong>de</strong>scendante sur le haut est (P+dP)A. Le poids du cylindre, dont le volume est dv,<br />
est donné par dW = ρgdV = ρgAdy , où ρ est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du flui<strong>de</strong>. Puisque le<br />
cylindre est en équilibre, <strong>la</strong> force doit s’ajouter à zéro, donc on a<br />
∑ Fy = PA − ( P + dP ) A − ρgAdy<br />
dP<br />
dy<br />
= −ρg
Université Virtuelle Africaine<br />
De ce résultat, on voit qu’une augmentation dans l’élévation (positive) correspond<br />
à <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong> pression (dp négatif). Si p 1 et p 2 sont <strong>de</strong>s pressions aux élévations<br />
y 1 et y 2 au <strong>de</strong>ssus du niveau <strong>de</strong> référence, et Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité est uniforme, puis intégrons<br />
P 2<br />
∫ dP = −∫ ρgdy<br />
P 1<br />
On a P 2 - P 1 = - ρg(y 2 − y 1 )<br />
Si le contenant est ouvert en haut, donc <strong>la</strong> Pression à <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur h peut être<br />
obtenue.<br />
Prenant <strong>la</strong> pression atmosphérique P a = P 2, et notant que <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur h = Y 2<br />
– Y 1,<br />
On trouve que:<br />
P = P a + ρgh<br />
La pression absolue P à <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur h en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface d’un liqui<strong>de</strong><br />
ouvert à l’atmosphère est plus gran<strong>de</strong> que <strong>la</strong> pression atmosphérique par un<br />
montant ρgh.<br />
y2<br />
P 2 = Pa<br />
h<br />
• p1=p<br />
y1<br />
Figure 2. La pression P à <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur h en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface d’un liqui<strong>de</strong><br />
ouvert à l’atmosphère<br />
est donnée par P = P a + ρgh<br />
Ce résultat vérifie aussi<br />
(i) La pression est <strong>la</strong> même à tous les points ayant <strong>la</strong> même élévation.<br />
(ii) La pression n’est pas affectée par <strong>la</strong> forme du récipient.<br />
y 2<br />
y 1
Principe <strong>de</strong> Pascal<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Un changement <strong>de</strong> pression appliqué à un flui<strong>de</strong> renfermé est transmis intact à<br />
chaque point du flui<strong>de</strong> et aux parois du récipient contenant.<br />
Figure 3 Une presse hydraulique<br />
P 1 = P 2<br />
⇒ F 1<br />
A 1<br />
= F 2<br />
A 2<br />
Mesures <strong>de</strong> Pression<br />
Un simple appareil pour mesurer <strong>la</strong> pression est le manomètre montré ci-<strong>de</strong>ssus.<br />
Figure.4 Le manomètre<br />
Une extrémité d’un tube en forme <strong>de</strong> U tube contenant un liqui<strong>de</strong> est ouvert à<br />
l’atmosphère, et l’autre extrémité est connectée à un système avec une pression<br />
inconnue P. La pression au point B est égale a P = P a + ρgh où ρ est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité<br />
du flui<strong>de</strong>. Mais <strong>la</strong> pression sur B est égale à <strong>la</strong> pression sur A.
que<br />
P A = P B<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
P = P a + ρgh La pression P est appelée pression absolue tandis<br />
Pa est appelée <strong>la</strong> pression.<br />
Forces Flottantes et Principe D’Archimè<strong>de</strong><br />
L e P r i n c i p e d ’ A r c h i m è d e p e u t ê t r e f o r m u l é c o m m e s u i t :<br />
Tout corps totalement ou partiellement immergé dans un flui<strong>de</strong> est porté vers le<br />
haut par une force égale au poids du flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé par le corps.<br />
En d’autres termes, <strong>la</strong> magnitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> force flottante est égale au poids du flui<strong>de</strong><br />
dép<strong>la</strong>cé par l’objet<br />
W B<br />
B = W = ρ f Vg = mg où V est le volume du cube et ρ f est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du flui<strong>de</strong>,<br />
m <strong>la</strong> masse <strong>de</strong> l’eau, W est le poids du flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé.<br />
Cas 1: Objet totalement immergé<br />
Quand un objet est totalement immergé dans un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité ρ f , <strong>la</strong> force<br />
flottante montante est donnée par B = ρ f V 0 g , où V 0 est le volume <strong>de</strong> l’objet. Si<br />
l’objet a une <strong>de</strong>nsité ρ 0 , son poids est égal à W = mg = ρ 0 V 0 g, et <strong>la</strong> force nette<br />
sur l’objet est B – W = ( ρ f − ρ 0 )V 0 g.Donc <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’objet est inférieure à<br />
<strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du flui<strong>de</strong>, l’objet non supporté sera accéléré vers le haut. Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité<br />
<strong>de</strong> l’objet est supérieure à <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du flui<strong>de</strong>, l’objet non supporté va couler<br />
Cas II: Un objet flottant<br />
Considérez un objet en équilibre statique sur un flui<strong>de</strong> ; c’est à dire qui est partiellement<br />
immergé. Dans ce cas, <strong>la</strong> force flottante ascendante est ba<strong>la</strong>ncée par<br />
un poids <strong>de</strong>scendant <strong>de</strong> l’objet. Si v est le volume du flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé par l’objet,<br />
f<br />
donc <strong>la</strong> force flottante a une magnitu<strong>de</strong> donnée par B = ρ f Vg . Puisque le poids<br />
<strong>de</strong> l’objet est W = mg = ρ 0 V 0 g, et W = B, on voit que ρ f Vg = ρ 0 V 0 g, où
Dynamique <strong>de</strong>s Flui<strong>de</strong>s<br />
ρ0 ρ f<br />
= V<br />
V 0<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Quand un flui<strong>de</strong> est en mouvement, son flux peut faire partie <strong>de</strong> principaux types<br />
<strong>de</strong> flux.<br />
(i) flux stable, un flux où chaque particule du flui<strong>de</strong> coule à travers un chemin<br />
souple et les chemins <strong>de</strong> différentes particules ne se traversent pas.<br />
(ii) flux non-stable ou turbulent qui est un flux irrégulier caractérisé par <strong>de</strong>s régions<br />
<strong>de</strong> remous.<br />
Lignes <strong>de</strong> Courant<br />
Le chemin pris par une particule flui<strong>de</strong> sous un flux stable<br />
est appelé ligne <strong>de</strong> courant. Une particule<br />
p<strong>la</strong>cée en P fluctue une <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> courant et sa<br />
vitesse V est tangente à <strong>la</strong> ligne <strong>de</strong> courant<br />
à chaque point <strong>de</strong> sa trajectoire.<br />
Équation <strong>de</strong> Continuité<br />
. P<br />
Considérez qu’un flui<strong>de</strong> circu<strong>la</strong>nt à travers un tuyau à coupe non-uniforme.<br />
V1<br />
A1<br />
Δx1<br />
V2<br />
Δ x2<br />
A2<br />
Les particules dans le flui<strong>de</strong> bougent tout au long d’une ligne <strong>de</strong> courant dans<br />
un flux stable. A tous les points, <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong>s particules est tangente à <strong>la</strong> ligne<br />
<strong>de</strong> courant qui se dép<strong>la</strong>ce. Dans un court intervalle Δt, le flui<strong>de</strong> au bas du tuyau<br />
se dép<strong>la</strong>ce à une distance Δx 1 = v 1 Δt. Si A 1 est une surface <strong>de</strong> coupe dans cette<br />
région, donc <strong>la</strong> masse contenue dans <strong>la</strong> région ombrée est Δm = ρ 1 1 A Δx = ρ 1 1 1 A1 v Δt. Simi<strong>la</strong>irement, le flui<strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>ce vers le haut du tuyau au temps Δt avec<br />
1<br />
une masse Δm = ρ 2 2 A v Δt. Cependant, puisque <strong>la</strong> masse est conservée et parce<br />
2 2<br />
que le flux est stable, <strong>la</strong> masse qui traverse A à un temps Dt doit être égale à <strong>la</strong><br />
1<br />
masse qui traverse A au temps Dt. Par conséquent Dm =Dm ou<br />
2 1 1,<br />
V
ρ 1 A 1 V 1 = ρ 2 A 2 V 2<br />
Ceci est l’équation <strong>de</strong> continuité<br />
A 1 V 1 = A 2 V 2<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
Le produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface et <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse du flui<strong>de</strong> en tout point au long du tuyau<br />
est constant.<br />
L’Équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
Comme le flui<strong>de</strong> passe à travers le tuyau <strong>de</strong> coupes et élévations différentes, <strong>la</strong><br />
pression va changer tout au long du tuyau<br />
Nous allons nous assurer que le flui<strong>de</strong> est incompressible et non-visqueux et qu’il<br />
coule d’une manière stable et irrationnelle.<br />
P1 A1<br />
y1<br />
V1<br />
Δx1<br />
V2<br />
Δ x2<br />
P2 A2<br />
Considérez le flux à travers un tuyau non-uniforme au temps Δt. Par conséquent,<br />
<strong>la</strong> force à l’extrémité inférieure du flui<strong>de</strong> est P 1 A 1 ou P 1 est <strong>la</strong> pression au point<br />
1. Le travail effectué par cette force est W 1 =F 1 Δx 1 =P 1 A 1 Δx 1 = P 1 ΔV, ou ΔV est<br />
le volume <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie inférieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> région ombrée. D’une façon simi<strong>la</strong>ire, le<br />
travail effectué sur le flui<strong>de</strong> à l’extrémité supérieure au temps Δt est donné par<br />
W 2 =F 2 Δx 2 =-P 2 A 2 Δx 2 = -P 2 ΔV. Ce travail est négatif puisque <strong>la</strong> force du flui<strong>de</strong><br />
s’oppose au dép<strong>la</strong>cement. Donc le réseau fait par ces forces au temps Δt est w =<br />
(P 1 -P 2 ) ΔV faisant partie <strong>de</strong> ce travail s’inscrit dans l’évolution <strong>de</strong> l’énergie cinétique<br />
du flui<strong>de</strong>, et une partie en changeant l’énergie potentielle gravitationnelle.<br />
Si Δm est <strong>la</strong> masse qui passe à travers le tuyau au temps Δt, alors le changement<br />
dans son énergie cinétique est :<br />
Δk = 1<br />
2 Δm ( )v 2 1<br />
2 −<br />
2 Δm ( )v 2<br />
1<br />
Le changement dans son énergie potentielle<br />
Δu = Δmgy 2 − Δmgy 1<br />
On peut appliquer le théorème <strong>de</strong> l’énergie du travail sous <strong>la</strong> forme w=Δk+Δu<br />
à son volume <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> qui donne<br />
y2
Université Virtuelle Africaine<br />
(P -P ) ΔV= 1 2 1<br />
2 Δm ( )v 2 1<br />
2 −<br />
2 Δm ( )v 2<br />
1 + Δmgy2 − Δmgy 1<br />
Si on divise chaque condition par ΔV, et rappelez vous que ρ = Δm<br />
ΔV l’expression<br />
ci-<strong>de</strong>ssus se réduit à<br />
(P -P ) = 1 2 1<br />
2 ρv 2 1<br />
2 −<br />
2 ρv 2<br />
1 + ρgy2 − ρgy1 En réarrangeant les conditions<br />
P 1+<br />
1<br />
2 ρv 2 + ρgy1 = P +<br />
1<br />
2 1<br />
2 ρv 2<br />
2 + ρgy2<br />
Ceci est l’équation <strong>de</strong> Bernoulli appliqué telle quelle à <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s incompressibles,<br />
non-visqueux dans un flux stable. C’est souvent é<strong>la</strong>rgi comme ceci :<br />
P+ 1<br />
2 ρv 2 + ρgy constante<br />
L’équation <strong>de</strong> Bernoulli dit que <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression, (p), <strong>de</strong> l’énergie cinétique<br />
par unité volume ( 1<br />
2 ρυ 2 ), et <strong>de</strong> l’énergie potentielle par unité <strong>de</strong> volume ( ρgy<br />
) a <strong>la</strong> même valeur à tous les points au long d’une ligne <strong>de</strong> courant.<br />
Quand le flui<strong>de</strong> est au repos v 1 =v 2 =0 et l’équation ci-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>vient<br />
P1 − P2 = ρg( y2 − y1 ) = ρgh<br />
Ce qui s’accor<strong>de</strong> avec l’équation <strong>de</strong> Bernoulli.
Activités d’apprentissage<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Tâche 2.1. Calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse dans l’écoulement du flui<strong>de</strong><br />
(a) Un tuyau d’eau <strong>de</strong> 2cm <strong>de</strong> diamètre est utilisé pour remplir un seau <strong>de</strong> 20<br />
litres. Si le temp pour remplir le seau est <strong>de</strong> 1 minute, quelle est <strong>la</strong> vitesse v<br />
à <strong>la</strong>quelle l’eau quitte le tuyau ?<br />
(b) Si le diamètre du tuyau est diminué à 1cm, quelle sera <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> l’eau<br />
pendant qu’elle sort du tuyau, avec le même débit ?<br />
Tâche 2.2. Utiliser le Principe d’Archimè<strong>de</strong> pour comparer les <strong>de</strong>nsités<br />
(a) Une sphère en p<strong>la</strong>stique flotte sur l’eau avec 0.5% <strong>de</strong> son volume<br />
immergé. Cette même sphère flotte dans l’huile avec 0.4 % <strong>de</strong> son volume<br />
immergé. Déterminer le rapport <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> l’huile et <strong>la</strong> sphère.<br />
(b) Un cube en bois dont l’un <strong>de</strong>s côtés est <strong>de</strong> 20 cm a une <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />
0.65x10 3 flotte sur l’eau.<br />
i. Quelle est <strong>la</strong> distance entre le haut du cube et le niveau <strong>de</strong> l’eau ?<br />
II. Combien <strong>de</strong> poids en plomb doit être p<strong>la</strong>cé sur le <strong>de</strong>ssus du cube pour<br />
que son sommet soit au niveau <strong>de</strong> l’eau<br />
Tâche 2.3. Utiliser les équations <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dynamique pour résoudre les<br />
problèmes<br />
1. Déterminer <strong>la</strong> pression absolue, au fond d’un <strong>la</strong>c qui est <strong>de</strong> 30m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />
2. Une piscine a <strong>de</strong>s dimensions 30m X 10m et un fond p<strong>la</strong>t. Lorsque le réservoir<br />
est rempli jusqu’à une profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> 2m d’eau douce, quelle est <strong>la</strong> force totale<br />
due à l’eau sur le fond ? À chaque extrémité ? De chaque côté ?<br />
3. Le ressort d’une jauge <strong>de</strong> pression a une force constante <strong>de</strong> 1000N/m, et le<br />
piston a un diamètre <strong>de</strong> 2 cm. Trouver <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’eau si celle-ci est<br />
compressée <strong>de</strong> 0,5 cm ?
Université Virtuelle Africaine<br />
Tâche 2.4 Utiliser les équations <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dynamique pour résoudre<br />
Le tube vertical ouvert dans <strong>la</strong> figure montrée ci-<strong>de</strong>ssous contient <strong>de</strong>ux flui<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités ρ 1 et ρ 2 , qui ne se mé<strong>la</strong>ngent pas. Montrez que <strong>la</strong> pression à <strong>la</strong> pro-<br />
fon<strong>de</strong>ur h 1 + h 2 est donnée par l’expression P = P a + ρ 1 gh 1 + ρ 2 gh 2<br />
Évaluation Formative 2<br />
1. Le taux du débit <strong>de</strong> l’eau à travers un tuyau horizontal est <strong>de</strong> 2m3 /min. Déterminez<br />
<strong>la</strong> vitesse du flux à un point ou le diamètre du tuyau est<br />
(a) 10 cm<br />
(b) 5 cm<br />
2. Quelle est <strong>la</strong> force hydrostatique à l’arrière du Barrage <strong>de</strong> Grand Coulée si<br />
l’eau dans le réservoir est à 150 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur et <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur du barrage est<br />
<strong>de</strong> 1200 m ?<br />
3. Calculer <strong>la</strong> force flottante sur un objet soli<strong>de</strong> fait <strong>de</strong> cuivre et qui a un volume<br />
<strong>de</strong> 0.2 m 3 s’il est immergé dans l’eau. Quel est le résultat si l’objet est fait<br />
d’acier ?<br />
4. Dans l’air un objet pèse 15 N. Immergé dans l’eau, le même objet pèse 12<br />
N. Immergé dans un autre liqui<strong>de</strong>, il pèse 13 N. Trouvez<br />
a. La <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’objet<br />
b. La <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’autre liqui<strong>de</strong>
Activité 3: Propriétés <strong>de</strong> Transport<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Vous aurez besoin <strong>de</strong> 25 heures pour faire cette activité. Dans cette activité, vous<br />
serez guidé par une série <strong>de</strong> lectures, clips multimédia, exemples <strong>de</strong> travaux et <strong>de</strong>s<br />
questions d’auto-évaluations. Vous êtes fortement conseillé <strong>de</strong> passer en revue<br />
les activités et <strong>de</strong> consulter toutes les matières obligatoires et le plus <strong>de</strong> liens et<br />
références possibles<br />
Objectifs Spécifiques liés à l’Enseignement et à l’Apprentissage<br />
• Analyser le mouvement <strong>de</strong>s particules dans les flui<strong>de</strong>s<br />
• Décrire les propriétés re<strong>la</strong>tives <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s et gazeux<br />
• Discuter <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur sur les matériaux par exemple. Calculer<br />
l’expansion thermique<br />
• Calculer <strong>la</strong> concentration effective <strong>de</strong>s électrons mobiles dans les métaux,<br />
les alliages et les semi-conducteurs<br />
Résumé <strong>de</strong> l’Activité d’Apprentissage<br />
Dans cette unité vous allez apprendre les propriétés <strong>de</strong> transport <strong>de</strong>s gaz (molécules)<br />
dans un système en considérant <strong>la</strong> diffusion, viscosité et <strong>la</strong> chaleur<br />
comme processus <strong>de</strong> transport. En plus, vous allez voir en détails <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> conduction et l’expansion thermique <strong>de</strong>s métaux en utilisant une approche<br />
mathématique. Le transport <strong>de</strong>s électrons est discuté en termes <strong>de</strong> concentration<br />
effective <strong>de</strong>s électrons mobiles dans les métaux, alliages et semi-conducteurs.<br />
Concepts Clés<br />
Diffusion: C’est le mouvement <strong>de</strong> particules d’un potentiel chimique supérieur<br />
vers un potentiel chimique inférieur (le potentiel chimique peut être dans <strong>la</strong> plupart<br />
<strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion, représenté par un changement <strong>de</strong> concentration). Une<br />
charge électrique est un attribut <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière qui produit une force.<br />
Osmose: Si <strong>de</strong>ux solutions <strong>de</strong> concentrations différentes sont séparées par une<br />
membrane semi-perméable qui est perméable aux molécules <strong>de</strong> solvant les plus<br />
petites et mais pas perméable aux plus gran<strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong> solutés, puis le solvant<br />
aura tendance à <strong>la</strong> diffusion à travers <strong>la</strong> membrane <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution <strong>la</strong> moins<br />
concentrée à <strong>la</strong> plus concentrée : ce processus est appelé osmose<br />
Diffusion d’Électron : résultant en électricité<br />
Conduction Thermique : La conduction thermique est aussi un processus <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
diffusion dans <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong> façon aléatoire <strong>de</strong> l’énergie thermique est transférée<br />
d’une région plus chau<strong>de</strong> à une plus froi<strong>de</strong> sans mouvement en vrac <strong>de</strong>s molécules<br />
elles-mêmes.
Université Virtuelle Africaine<br />
Mouvement Visqueux : mouvement <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s peut être beaucoup plus compliqué<br />
que <strong>la</strong> diffusion ou <strong>la</strong> conduction thermique et on sera forcé <strong>de</strong> seulement<br />
considérer l’équation <strong>de</strong> l’état stable<br />
Di<strong>la</strong>tation Thermique <strong>de</strong>s soli<strong>de</strong>s ou corps : Est une conséquence du changement<br />
dans <strong>la</strong> séparation moyenne entre ses atomes ou ses molécules constituants<br />
Conductivité Électrique: Est l’habilité <strong>de</strong> différents types <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong><br />
conduire le courant électrique<br />
Semi-conducteurs: sont <strong>de</strong>s matériaux dont <strong>la</strong> conductivité est entre celle <strong>de</strong>s<br />
conducteurs (généralement les métaux) et celle <strong>de</strong>s non-conducteurs ou iso<strong>la</strong>nts.<br />
Alliage: Est un métal composé <strong>de</strong> plus d’un élément<br />
Termes Clés<br />
• Mouvement <strong>de</strong> Diffusion<br />
• Mouvement Brownien<br />
• Équation <strong>de</strong> Diffusion<br />
• Première Loi <strong>de</strong> Fick<br />
• Flux <strong>de</strong> Chaleur<br />
• Osmose<br />
• Pression Osmotique<br />
• Phénomène <strong>de</strong> Transport<br />
Liste <strong>de</strong> Lectures Pertinentes<br />
Référence:- Viscosit<br />
Résumé: La Viscosité est <strong>la</strong> résistance ou <strong>la</strong> friction interne entre les molécules.<br />
La Viscosité peut être mesurée par un instrument appelé viscosimètre. Certains<br />
liqui<strong>de</strong>s comme l’eau ont une viscosité plus petite tandis que d’autres liqui<strong>de</strong>s<br />
comme le miel ont une haute viscosité. La Viscosité est affectée par <strong>la</strong> température.<br />
A <strong>de</strong> hautes températures, <strong>la</strong> viscosité baisse lorsque les molécules prennent plus<br />
d’énergie cinétique leur permettant <strong>de</strong> bouger plus vite
Listes <strong>de</strong> Ressources Pertinentes<br />
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Référence:- http://vi<strong>de</strong>o.google.com/vi<strong>de</strong>op<strong>la</strong>y?docid=-4559185597114887235<br />
&q=electric+charge&hl=en<br />
Résumé: Cette ressource est une émission vidéo sur les charges électriques<br />
Référence: - …http://en.wikipedia.org/wiki/Electrical_conductivity<br />
Résumé: - Afin d’analyser <strong>la</strong> conductivité <strong>de</strong>s matériaux exposés à <strong>de</strong>s champs<br />
électriques alternants
Introduction à l’Activité<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
La Diffusion est le transport d’un matériel physique ou chimique par mouvement<br />
molécu<strong>la</strong>ire. Si les molécules d’un produit chimique sont présentes dans un flui<strong>de</strong><br />
immobile, elles vont provoquer <strong>de</strong>s mouvements microscopiques erratiques dûs<br />
aux chocs aléatoires avec d’autres molécules dans le flui<strong>de</strong>. Les particules ou<br />
molécules individuelles vont suivre <strong>de</strong>s chemins, <strong>de</strong> temps en temps connus<br />
comme ‘’marches aléatoires’’.<br />
Dans <strong>de</strong> tels processus, un produit chimique initialement concentré dans une région<br />
va se disperser. C’est-à-dire, il y aura un transport net <strong>de</strong> ce produit chimique <strong>de</strong><br />
régions <strong>de</strong> hautes concentrations vers <strong>de</strong>s régions à basses concentrations<br />
Une forme analogue <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion est appelée conduction. Dans ce cas, <strong>la</strong> chaleur<br />
est le ‘’produit chimique’’ qui est transporté par le mouvement molécu<strong>la</strong>ire.<br />
Comme dans <strong>la</strong> diffusion chimique, <strong>la</strong> chaleur migre d’une région <strong>de</strong> chaleur<br />
élevée vers <strong>de</strong>s régions <strong>de</strong> chaleur basse. Les calculs décrivant <strong>la</strong> conduction et<br />
<strong>la</strong> diffusion sont les mêmes.<br />
Figure 1<br />
Considérez 2 récipients <strong>de</strong> gaz A et B séparés par une partition. Les molécules<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux gaz sont constamment en mouvement et font <strong>de</strong> nombreuses collisions<br />
avec <strong>la</strong> partition
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Description Détaillée <strong>de</strong> l’Activité (Éléments Théoriques<br />
Principaux)<br />
Gaz, Liqui<strong>de</strong>s et Soli<strong>de</strong>s<br />
Comme une c<strong>la</strong>ssification utile, bien qu’incomplète, on peut dire que <strong>la</strong> matière<br />
existe dans trois états, gaz, liqui<strong>de</strong> ou soli<strong>de</strong>. Cette déc<strong>la</strong>ration est justifié par le<br />
fait qu’il existe <strong>de</strong> nombreuses substances qui peuvent subir <strong>de</strong>s transitions fortes,<br />
facilement i<strong>de</strong>ntifiables, reproduisables et réversibles d’un état à un autre. L’eau<br />
est un exemple c<strong>la</strong>ssique: elle gèle et elle fond, l’ébullition et <strong>la</strong> con<strong>de</strong>nsation ont<br />
été observées <strong>de</strong>puis le temps par scientifiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Grèce Ancienne. Il existe<br />
<strong>de</strong>s contrastes évi<strong>de</strong>nts entre les propriétés <strong>de</strong> <strong>la</strong> g<strong>la</strong>ce, <strong>de</strong> l’eau et <strong>de</strong> <strong>la</strong> vapeur<br />
ou <strong>la</strong> vapeur d’eau dont les <strong>de</strong>scriptions les états soli<strong>de</strong>, liqui<strong>de</strong> et gazeux sont<br />
assez ambigües. D’une façon simi<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s métaux sont soli<strong>de</strong>s, ils<br />
fon<strong>de</strong>nt sous <strong>de</strong>s conditions bien définies <strong>de</strong> température et pression pour former<br />
<strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s et bouillent à <strong>de</strong>s températures hautes pour produire <strong>de</strong>s gaz<br />
Si toutes les substances possédaient <strong>de</strong>s démarcations c<strong>la</strong>ires, il serait facile <strong>de</strong><br />
définir <strong>de</strong>s états différents <strong>de</strong> matière. Mais il existe beaucoup <strong>de</strong> substances telles<br />
que le verre ou <strong>la</strong> glue qui bien qu’étant soli<strong>de</strong>s ne fon<strong>de</strong>nt pas à <strong>de</strong>s températures<br />
définies, lorsque chauffées ils <strong>de</strong>viennent graduellement p<strong>la</strong>stiques puis liqui<strong>de</strong>s.<br />
D’autres corps soli<strong>de</strong>s tels que le bois ou <strong>la</strong> pierre sont non-homogènes et il est<br />
difficile <strong>de</strong> décrire en détail leurs structures<br />
Propriétés et structures <strong>de</strong>s gaz<br />
Les Gaz ont <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités basses et sont hautement compressibles sur <strong>de</strong> <strong>la</strong>rges<br />
p<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> volume, ils n’ont pas <strong>de</strong> rigidité et ont une viscosité faible. Les molécules<br />
sont en général à une gran<strong>de</strong> distance les unes <strong>de</strong>s autres comparée à leurs<br />
diamètres et il n y a pas <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>rité dans leur arrangement <strong>de</strong> l’espace. Étant<br />
données les positions <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois molécules, il n’est pas possible <strong>de</strong> prédire<br />
où sera avec précision <strong>la</strong> plus lointaine. Les molécules sont distribuées aléatoirement<br />
à travers tout le volume. La faible <strong>de</strong>nsité peut être facilement comprise<br />
en termes du nombre re<strong>la</strong>tivement restreint <strong>de</strong> molécules par unité volume. La<br />
compressibilité élevée est due au fait que <strong>la</strong> distance moyenne entre les molécules<br />
peut être changée sur <strong>de</strong>s <strong>la</strong>rges limites. Les molécules peuvent se dép<strong>la</strong>cer sur<br />
<strong>de</strong> longues distances sans se rencontrer donc il y a très peu <strong>de</strong> résistance <strong>de</strong> tout<br />
genre au mouvement, qui est <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’explication <strong>de</strong> <strong>la</strong> faible viscosité
Propriétés et structures <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s<br />
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Les liqui<strong>de</strong>s ont une <strong>de</strong>nsité plus élevée que les gaz et leurs compressibilités sont<br />
plus basses. Ils n’ont pas <strong>de</strong> rigidité mais leur viscosité est supérieure à celle<br />
d’un gaz ordinaire. Les molécules sont emballées très étroitement ensembles et<br />
chaque molécule est liée à un nombre <strong>de</strong> voisines mais <strong>la</strong> séquence en entier est<br />
désordonnée. Les molécules se dép<strong>la</strong>cent avec <strong>de</strong>s vitesses <strong>de</strong> même ordre <strong>de</strong><br />
gran<strong>de</strong>ur aussi bien dans un gaz à <strong>la</strong> même température, quoique le mouvement<br />
est maintenant partiellement sous <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> vibrations rapi<strong>de</strong>s et partiellement<br />
irrationnelles.<br />
Propriétés et structures <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s<br />
Les corps soli<strong>de</strong>s ont pratiquement les mêmes <strong>de</strong>nsités et compressibilités que<br />
quand ils sont liqui<strong>de</strong>s. En plus, ils sont rigi<strong>de</strong>s ; sous l’action <strong>de</strong> petites forces<br />
ils ne changent pas <strong>de</strong> forme facilement<br />
Une propriété importante <strong>de</strong> ces corps soli<strong>de</strong>s qui ont un point <strong>de</strong> fusion bien<br />
défini est qu’ils sont serrés, et leurs arrangements sont hautement régulier. Les<br />
substances qui ne fon<strong>de</strong>nt pas brutalement mais montrent une transition graduelle<br />
à l’état liqui<strong>de</strong> sont dites amorphes quand elles sont chauffées et ne montrent<br />
aucune trace <strong>de</strong> régu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme extérieure.<br />
Dans les soli<strong>de</strong>s cristallins, les molécules sont arrangées dans trois ensembles ou<br />
treillis dimensionnels. Si le crystal a été soigneusement préparé, l’arrangement<br />
régulier persiste sur <strong>de</strong>s distances <strong>de</strong> plusieurs milliers <strong>de</strong> molécules dans n’importe<br />
quelle direction avant qu’il n’ait une irrégu<strong>la</strong>rité, mais s’il a été soumis à <strong>de</strong>s<br />
déformations et distorsions l’arrangement régulier peut être parfait et ininterrompu<br />
seulement sur <strong>de</strong>s distances moyennes beaucoup plus courtes. Dans les métaux,<br />
les ions sont serrés les uns contre les autres, <strong>de</strong> telle façon que <strong>la</strong> distance entre<br />
le centre d’un ion et celui <strong>de</strong> son voisin le plus proche est égale au diamètre d’un<br />
ion, ou quelque chose <strong>de</strong> proche. Dans d’autres cristaux, le regroupement <strong>de</strong>s<br />
molécules peut être re<strong>la</strong>tivement ouvert, mais même dans <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s légers<br />
tels que <strong>la</strong> g<strong>la</strong>ce, <strong>la</strong> distance entre les centres <strong>de</strong> n’importes quelles molécules et<br />
ses voisines les plus proches est seulement <strong>de</strong>ux fois le diamètre <strong>de</strong> <strong>la</strong> molécule.<br />
Dans les corps soli<strong>de</strong>s, les molécules se dép<strong>la</strong>cent encore avec <strong>de</strong>s vitesses <strong>de</strong><br />
même ordre que dans les gaz ou les liqui<strong>de</strong>s, mais le mouvement est confiné à<br />
<strong>de</strong>s vibrations autour <strong>de</strong> leurs positions moyennes.<br />
Processus <strong>de</strong> Transport<br />
Jusqu’a présent, nous avons appris les propriétés <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s et<br />
gazeux qui sont en équilibre. Dans cette activité, nous allons traiter avec <strong>de</strong>s systèmes<br />
qui sont presque mais pas totalement en équilibre et dans lesquels <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité<br />
(ou <strong>la</strong> température ou l’impulsion moyenne) <strong>de</strong>s molécules varie d’un endroit à
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un autre. Dans ces circonstances, il y a une tendance pour les non-uniformités <strong>de</strong><br />
s’éteindre à travers le mouvement (le transport) <strong>de</strong>s molécules contre le gradient<br />
<strong>de</strong> concentration (ou <strong>de</strong> leurs énergies moyennes contre le gradient <strong>de</strong> température<br />
ou <strong>de</strong> leurs impulsions moyennes contre le gradient <strong>de</strong> vitesse)<br />
Diffusion<br />
La Diffusion est le mouvement <strong>de</strong>s molécules d’une région où <strong>la</strong> concentration<br />
est élevée à une région où <strong>la</strong> concentration est basse, afin <strong>de</strong> réduire les gradients<br />
<strong>de</strong> concentration. Ce processus peut arriver dans les corps soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s et<br />
gazeux (quoique dans cette partie, seuls les corps gazeux seront concernés). La<br />
Diffusion est pas mal indépendante <strong>de</strong> tout mouvement en vrac tel que les vents<br />
ou courants <strong>de</strong> convection ou tout autre type <strong>de</strong> perturbation ramenée pas les<br />
différences <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité ou <strong>de</strong> pression ou <strong>de</strong> température (quoiqu’en pratique, ces<br />
effets sont souvent masqués par <strong>la</strong> diffusion)<br />
Un gaz peut diffuser à travers un autre quand les <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>nsités sont égales. Par<br />
exemple, le monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone et le nitrogène ont tous les <strong>de</strong>ux le même poids<br />
molécu<strong>la</strong>ire, 28, <strong>de</strong> sorte qu’il n’y a pas <strong>de</strong> tendance pour un <strong>de</strong>s gaz ou l’autre<br />
<strong>de</strong> s’élever ou <strong>de</strong> baisser à cause <strong>de</strong> différences <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités ; pourtant ils diffusent<br />
l’un à travers l’autre. La Diffusion peut aussi avoir lieu quand une couche du<br />
flui<strong>de</strong> le plus <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux flui<strong>de</strong>s est initialement en <strong>de</strong>ssous d’une couche<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> moins <strong>de</strong>nse pour que <strong>la</strong> diffusion ait lieu contre <strong>la</strong> gravité. Ainsi, si une<br />
couche <strong>de</strong> nitrogène est en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> couche d’hydrogène, une strate lour<strong>de</strong><br />
en <strong>de</strong>ssous d’une légère, ensuite après un temps il est possible <strong>de</strong> détecter <strong>de</strong><br />
l’hydrogène en bas et du nitrogène au sommet, et après une très longue pério<strong>de</strong><br />
les <strong>de</strong>ux couches sont pratiquement uniformes en concentration<br />
Les coefficients <strong>de</strong> Diffusion <strong>de</strong>s gaz a et b peuvent être mesurés avec un arrangement<br />
géométrique approprié <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux récipients ensembles avec <strong>de</strong>s concentrations<br />
initiales différentes avec une certaine métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> mesurer ces concentrations telle<br />
qu’une métho<strong>de</strong> chimique comme <strong>la</strong> spectrométrie <strong>de</strong> masse, par exemple. Si les<br />
taux <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> concentration avec le temps sont tracés, le coefficient <strong>de</strong><br />
diffusion peut être déduit ; les équations décrivant le processus sont donnés par<br />
l’équation <strong>de</strong> diffusion
concentrati<br />
on<br />
t= 1/4D<br />
T= 1/2D<br />
T=1/D<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Figure 2.<br />
La Concentration comme une fonction <strong>de</strong> x pour différentes valeurs <strong>de</strong> temps t<br />
L’équation <strong>de</strong> diffusion<br />
Nous allons commencer par une vue macroscopique du phénomène, c’est à<br />
dire, nous allons écrire <strong>de</strong>s équations qui impliquent <strong>de</strong>s variables telles que les<br />
concentrations ou les flux, mais ne mentionnent pas spécifiquement <strong>de</strong>s molécules<br />
individuelles. Nous définissons <strong>la</strong> concentration a par le nombre <strong>de</strong> molécules n<br />
d'azote par unité <strong>de</strong> volume. Prenons le cas simple où n varie avec seulement une<br />
coordonnée sur l’axe x. Dans <strong>la</strong> figure 1, <strong>la</strong> concentration, à tous les points du p<strong>la</strong>n<br />
x est (n + dn). Ensuite, <strong>la</strong> diffusion a lieu contre le gradient <strong>de</strong> concentration, d’une<br />
concentration élevée à concentration faible, nous supposons que les perturbations<br />
en vrac sont absentes. Ensuite, nous définissons le prochain flux J <strong>de</strong> particules<br />
comme le nombre <strong>de</strong> particules sur <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone <strong>de</strong> passage en unité <strong>de</strong><br />
surface par secon<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> direction croissante <strong>de</strong> x. Notez que <strong>la</strong> concentration<br />
et le flux peuvent être mesurés en mole au lieu <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong> molécules : c’est<br />
comme si on divisait toutes nos équations par le nombre d’Avogadro N.<br />
n<br />
X<br />
n+dn<br />
X+dX<br />
X<br />
Figure 3<br />
Coordonnées utilisés dans <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion<br />
J
Université Virtuelle Africaine<br />
En général, le flux J peut changer avec <strong>la</strong> position x et peut également changer<br />
avec le temps t. En d’autres termes, J peut être une fonction <strong>de</strong> x et t donc on<br />
l’écrit comme J (x, t). Bien sûr, il y a <strong>de</strong>s circonstances où J peut être le même<br />
pour tout x, ou constant quelque soit le temps t, mais <strong>la</strong> situation <strong>la</strong> plus générale<br />
est que J dépend <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux à <strong>la</strong> fois<br />
C’est un fait d’expérience qu’à tout instant le flux à n’importe quelle position x<br />
est proportionnel à <strong>la</strong> concentration <strong>de</strong> gradient :<br />
J ( x,t)α<br />
− ∂n<br />
ou ………………………3.1<br />
∂x<br />
J ( x,t)<br />
= −D ∂n<br />
∂x<br />
où D est appelé coefficient <strong>de</strong> diffusion. Ceci est connu comme <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Fick.<br />
En somme, l’équation (3.1) est convenable pour décrire les conditions ‘d’équilibre‘<br />
où courants et concentrations ne changent pas avec le temps afin que le<br />
flux puisse être écrit J(x). Par exemple, si un tube <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> l cm avec une<br />
surface <strong>de</strong> coupe constante A cm 2 a <strong>de</strong>s molécules entrant continuellement par<br />
une extrèmité et sortant par l’autre au même débit, le gradient <strong>de</strong> concentration<br />
<strong>de</strong>vient -Dn/ l , où Dn est <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> concentration entre les <strong>de</strong>ux extrémités.<br />
Le nombre <strong>de</strong> particules traversant le p<strong>la</strong>n dans le tube par secon<strong>de</strong> est donc<br />
–DADn/ l et ceci ne change pas avec le temps.<br />
Considérez, cependant, <strong>la</strong> situation beaucoup plus générale, où initialement une<br />
certaine distribution <strong>de</strong> concentration est créée, et ensuite les molécules diffusent<br />
<strong>de</strong> manière à tenter <strong>de</strong> parvenir à une concentration uniforme. Les concentrations<br />
sont, par conséquent, changeantes avec le temps et les particules doivent s’accumuler<br />
dans <strong>la</strong> région entre x o et (x o + dx) ou se dép<strong>la</strong>cer d’elles mêmes. Par<br />
conséquent, le nombre <strong>de</strong> passage <strong>de</strong>s particules dans <strong>la</strong> zone A du p<strong>la</strong>n x o n’est<br />
pas égal au nombre <strong>de</strong> passage <strong>de</strong> particules traversant <strong>la</strong> même zone à (x o +<br />
dx). Le flux entrant dans ce volume est<br />
⎛ ∂n⎞<br />
J = - D<br />
x0<br />
⎝<br />
⎜ ∂x ⎠<br />
⎟ x = x0<br />
Le flux quittant <strong>la</strong> tranche peut être écrit Jx o+dx ou
Jxo+dx = Jxo +<br />
⎛ ∂J ⎞<br />
⎝<br />
⎜<br />
∂x ⎠<br />
⎟ dx + ...<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
et on peut négliger les termes élevés. Le taux <strong>de</strong> mouvement <strong>de</strong>s molécules <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> tranche est égale à <strong>la</strong> différence entre les <strong>de</strong>ux valeurs <strong>de</strong> AJ, et aussi égale au<br />
produit du volume <strong>de</strong> <strong>la</strong> tranche, A dx, par le taux <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> n :<br />
− ∂J<br />
∂x<br />
∂n<br />
A dx= A d<br />
∂t<br />
C’est à dire ∂J ∂n<br />
= −<br />
∂x ∂t<br />
Combinant ce<strong>la</strong> avec l’équation (3.1) et éliminant J :<br />
∂n ∂<br />
= −<br />
∂t ∂x<br />
.................................………………………… (3.2)<br />
⎛ ∂n⎞<br />
−D<br />
⎝<br />
⎜<br />
∂x ⎠<br />
⎟ = D ∂2n ……………………………………. (3.3)<br />
2<br />
∂x<br />
Si on s’assure que D est une constante indépendante <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration, cette<br />
équation est appelée équation <strong>de</strong> diffusion, et puisque n dépend <strong>de</strong> x et <strong>de</strong> t, cette<br />
équation est notée n(x,t).<br />
Si le processus se déroule dans 3 dimensions, J est un vecteur dont les composantes<br />
sont (Jx,Jy,Jz) et les équations ci-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>viennent<br />
J = iJ x + jJ y + kJ z =−D i ∂n ⎛<br />
⎝<br />
⎜<br />
∂x<br />
− ∂n<br />
∂t = ∂J x<br />
∂x<br />
∂n⎞<br />
+ k<br />
∂z ⎠<br />
⎟ = − D gradn<br />
∂J ∂J<br />
+ + = div J<br />
∂y ∂z<br />
+ j ∂n<br />
∂y<br />
j et k vecteurs unités parallèles à x,y et z. Éliminant J:<br />
∂n<br />
∂t = − div(− D gradn)= D∇2 n= D ∂2 ⎛ n<br />
⎝<br />
⎜<br />
∂x 2 + ∂2n ∂y 2 + ∂2n ∂z 2<br />
⎞<br />
⎠<br />
⎟
Université Virtuelle Africaine<br />
Ainsi, nous avons un système <strong>de</strong> trois équations. (3.1) est une loi expérimentale<br />
qui relie le flux à tout point quelconque avec un gradient <strong>de</strong> concentration qui<br />
existe. (3.2) est l’équation <strong>de</strong> continuité exprimant le fait que les molécules ne<br />
peuvent pas disparaître, et (3.3) combine ces <strong>de</strong>ux équations. L’équation (3.1) est<br />
convenable pour les conditions d’équilibre, où les conditions ne varient pas avec<br />
le temps, mais pour le cas général l’équation (3.3) peut être utilisée.<br />
Celles-ci sont typiquement <strong>de</strong>s équations <strong>de</strong> transport avec <strong>la</strong> disposition selon<br />
<strong>la</strong>quelle pour l’énergie et l’impulsion <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion, les coefficients dans les<br />
trois équations ne sont pas tous i<strong>de</strong>ntiques tels qu’ils sont ici.<br />
Conduction Thermique<br />
La chaleur peut être transférée par conduction, par convection ou par<br />
rayonnement. Le processus <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> chaleur à travers un corps s’appelle<br />
<strong>la</strong> conduction thermique. La propriété physique connue comme <strong>la</strong> conductivité<br />
thermique est une mesure <strong>de</strong> l’efficacité du matériel à conduire <strong>la</strong> chaleur à travers<br />
lui-même. La conductivité thermique d’une substance est définie comme <strong>la</strong> valeur<br />
du transfert <strong>de</strong> chaleur par unité <strong>de</strong> surface, par unité <strong>de</strong> temps et par unité <strong>de</strong> gradient<br />
<strong>de</strong> température dans un corps. Mathématiquement, <strong>la</strong> conductivité thermique<br />
peut être traitée d’une façon très simi<strong>la</strong>ire à <strong>la</strong> diffusion conduisant à <strong>de</strong>s types<br />
très simi<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> fonctions mathématiques. La conductivité thermique est très<br />
importante lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> conception pour l’inso<strong>la</strong>tion thermique, l’iso<strong>la</strong>tion thermique,<br />
l’efficacité du transfert <strong>de</strong> chaleur et les systèmes <strong>de</strong> refroidissement<br />
La conduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est aussi un processus <strong>de</strong> diffusion dans lequel l’énergie<br />
thermique aléatoire est transférée d’une région plus chau<strong>de</strong> vers une région<br />
plus froi<strong>de</strong> sans transport en vrac <strong>de</strong>s molécules elles-mêmes. Dans une région<br />
chau<strong>de</strong> d’un corps soli<strong>de</strong>, les molécules ils ont <strong>de</strong> l’énergie cinétique en plus. Par<br />
un processus <strong>de</strong> collision, cette énergie est partagée avec et transférée à <strong>de</strong>s molécules<br />
voisines, <strong>de</strong> sorte que <strong>la</strong> chaleur se diffuse à travers le corps quoique les<br />
molécules elles-mêmes ne migrent pas. Les équations macroscopiques décrivant<br />
<strong>la</strong> conduction dans une dimension x sont, d’une part, <strong>la</strong> loi expérimentale pour<br />
le flux <strong>de</strong> chaleur<br />
∂T<br />
Q = −k<br />
∂x ………………………………………………………..(3.4)<br />
(où Q est le flux <strong>de</strong> chaleur à travers l’unité <strong>de</strong> surface, mesuré en W cm -2 , k est<br />
<strong>la</strong> conductivité thermale et T <strong>la</strong> température) et, d’autres parts, l’équation <strong>de</strong><br />
continuité<br />
∂Q ∂T<br />
= − Cp<br />
∂x ∂t ……………………..(3.5)
Université Virtuelle Africaine<br />
qui exprime <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong> l’énergie telle que <strong>la</strong> chaleur qui est absorbée<br />
par une tranche du corps élève sa température. C est <strong>la</strong> chaleur spécifique par<br />
unité <strong>de</strong> masse, ρ <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> sorte que C ρ est <strong>la</strong> chaleur spécifique par unité<br />
<strong>de</strong> volume.<br />
En combinant ces <strong>de</strong>ux équations pour éliminer Q :<br />
∂T ⎛ k ⎞ ∂<br />
=<br />
∂t ⎝<br />
⎜<br />
Cp⎠<br />
⎟<br />
2 T<br />
∂x 2 ………………(3.6)<br />
⎛ k ⎞<br />
où ⎜<br />
⎝ C<br />
⎟ est appelé diffusivité thermique par analogie avec Eq. (3.3). L’équa-<br />
ρ ⎠<br />
tion (3.4) est en soi suffisante pour les conditions d’équilibre, comme lorsque<br />
par exemple <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur est introduite dans l’extrémité d’une barre et extraite<br />
à l’autre et toutes les températures sont constantes avec le temps, et T peut être<br />
calculée en fonction <strong>de</strong> x seulement. Mais quand les conditions ne sont pas<br />
stables, et si T varie dans le temps ainsi que <strong>la</strong> position, l’équation (3.6) décrit<br />
cette situation.<br />
Viscosité<br />
Pour être complet, un troisième processus simple <strong>de</strong> transport <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong><br />
l’impulsion par <strong>de</strong>s forces visqueuses sera mentionné ici, brièvement. Le mouvement<br />
<strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s visqueux peut être beaucoup plus compliqué que <strong>la</strong> diffusion<br />
ou <strong>la</strong> conduction thermique et nous serons forcés <strong>de</strong> ne considérer seulement que<br />
l’équation <strong>de</strong> l’état stable<br />
Moving p<strong>la</strong>te<br />
Stationary p<strong>la</strong>te<br />
Figure 4.<br />
Coordonnées utilisées par <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> viscosité.<br />
U x<br />
Z<br />
Y<br />
X
Université Virtuelle Africaine<br />
Considérons un gaz ou un liqui<strong>de</strong> confiné entre <strong>de</strong>ux p<strong>la</strong>ques parallèles (Fig 4).<br />
Soit <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que inférieure stationnaire et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que supérieure se dép<strong>la</strong>çant dans <strong>la</strong><br />
direction indiquée, que nous appellerons <strong>la</strong> x-direction. Les molécules du flui<strong>de</strong><br />
très proches <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que seront entraînées et ont une vitesse <strong>de</strong> dérive, U x parallèle<br />
à x, superposée à leurs vitesses thermiques. Nous supposerons que U x est très<br />
petite <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> vitesse thermique moyenne ou <strong>la</strong> vitesse du son. Les molécules<br />
du liqui<strong>de</strong> proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>que stationnaire, cependant, restent plus ou moins avec<br />
une vitesse <strong>de</strong> dérive nulle.<br />
Éventuellement, un nouveau régime sera mis en p<strong>la</strong>ce dans lequel il existe un<br />
gradient <strong>de</strong> vitesse continu à travers le flui<strong>de</strong>, du bas vers le haut. Dans cet état, les<br />
molécules diffusent en continu à travers l’espace entre les p<strong>la</strong>ques et en prenant<br />
leur impulsion <strong>de</strong> dérive avec elles. Considérant une surface d’un p<strong>la</strong>n parallèle<br />
au p<strong>la</strong>n xy dans le flui<strong>de</strong>, les molécules qui se diffusent partout, du haut vers le<br />
bas, vont porter plus d’impulsion dérivée que celles qui diffusent du bas vers le<br />
haut. En d’autres mots, <strong>la</strong> couche qui se dép<strong>la</strong>ce le plus rapi<strong>de</strong>ment a tendance à<br />
traverser une couche plus lente, à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> l’impulsion.<br />
En termes macroscopiques, une contrainte <strong>de</strong> cisaillement (force par unité <strong>de</strong><br />
surface) est nécessaire pour maintenir cet état <strong>de</strong> mouvement. La loi expérimentale<br />
est<br />
P xz = η ∂U x<br />
∂z<br />
.. ……………..(3.7)<br />
où P xz est <strong>la</strong> force par unité <strong>de</strong> surface dans <strong>la</strong> direction x due au gradient <strong>de</strong> U x<br />
dans <strong>la</strong> z-direction et h est appelé le coefficient <strong>de</strong> viscosité. S’assurant que <strong>la</strong><br />
direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> force est bien connue, il n’est pas nécessaire d’inclure un signe<br />
<strong>de</strong> moins, car ce<strong>la</strong> dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention du choix <strong>de</strong>s axes.<br />
On commence par considérer un flui<strong>de</strong> dans <strong>la</strong> Figure 4, mais l’équation (3.7)<br />
peut être appliquée aux corps soli<strong>de</strong>s parce que le côté droit peut être écrit dq<br />
dt ,<br />
où q est l’angle <strong>de</strong> cisaillement. Il est difficile d’imaginer un corps soli<strong>de</strong> soumis<br />
au cisaillement qui va en augmentant avec le temps mais c’est assez commun<br />
pour les corps soli<strong>de</strong>s d’être cisaillés d’une façon oscil<strong>la</strong>toire. Les forces qui sont<br />
requises pour fournir les accélérations, mais pour tous les cas <strong>la</strong> viscosité donne<br />
lieu à une dissipation <strong>de</strong> l’énergie et à une production <strong>de</strong> chaleur. Il est habituel<br />
<strong>de</strong> se référer à ce<strong>la</strong> comme due à <strong>la</strong> friction interne <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s.
On sous-entend dans <strong>la</strong> Figure 4 que<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
∂U x<br />
∂z est constant et que U x augmente<br />
proportionnellement avec z. Ceci est vrai si le coefficient h est constant. Pour <strong>de</strong><br />
nombreux liqui<strong>de</strong>s ceci est vrai, mais il existe <strong>de</strong>s exceptions notables lorsque<br />
η varie avec le gradient <strong>de</strong> vitesse ou avec le taux <strong>de</strong> cisaillement <strong>de</strong> sorte que<br />
le profil <strong>de</strong> vitesse n’est pas linéaire<br />
Quand nous venons d’écrire les équations représentant le mouvement d’un flui<strong>de</strong><br />
alors qu’il n’est pas dans un état stable, mais accélérant, on rencontre une situation<br />
qui est beaucoup plus compliquée que <strong>la</strong> diffusion ou <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> conduction<br />
thermique. D’une part, il y a toujours <strong>de</strong>s termes d’accélération <strong>de</strong> masse qui n’ont<br />
pas d’analogue dans les autres phénomènes. D’autre part, une sorte <strong>de</strong> régime<br />
peut être créée ou le flux n’est pas rationalisé comme l’illustre <strong>la</strong> figure 4 mais<br />
les turbulences et les vortex ou <strong>de</strong>s eddys sont présents ce qui ajoute un élément<br />
aléatoire à <strong>la</strong> configuration du flux. Cependant, nous pouvons adopter utilement<br />
une représentation mathématique <strong>de</strong> <strong>la</strong> simple situation <strong>de</strong> Fig 4. Nous pouvons<br />
imaginer le liqui<strong>de</strong> divisé en couches, chacune faisant glisser celle en <strong>de</strong>ssous,<br />
sur <strong>de</strong>s rouleaux imaginaires comme <strong>de</strong> longues tiges d’essieux parallèles à l’axe<br />
<strong>de</strong>s ordonnées. Ces rouleaux ne sont pas là dans le vrai sens, mais ils peuvent<br />
conduire à définir une quantité appelée tourbillon qui est toujours présent dans<br />
un flui<strong>de</strong>, même si aucun tourbillon macroscopique n’est présent. (Dans un cas<br />
simple, comme dans <strong>la</strong> Fig.4 le tourbillon dégénère dans le gradient <strong>de</strong> vitesse.)<br />
Maintenant, dans le cas général d’un flui<strong>de</strong> avec une vitesse non-uniforme, c’est<br />
le tourbillon qui se diffuse à travers le flui<strong>de</strong>, quoique l’équation à <strong>la</strong>quelle il<br />
obéit n’est pas d’une forme simple.
Tâche 3.1 Mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> viscosité <strong>de</strong>s gaz<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Dans ses expériences c<strong>la</strong>ssiques pour mesurer <strong>la</strong> viscosité <strong>de</strong>s gaz à basse pression,<br />
Maxwell a utilisé un appareil <strong>de</strong> torsion dans lequel un certain nombre <strong>de</strong><br />
disques <strong>de</strong> verre circu<strong>la</strong>ire ont été organisés afin d’osciller entre <strong>de</strong>s disques fixes<br />
(Fig.5.). Il a trouvé le coefficient d’amortissement <strong>de</strong>s oscil<strong>la</strong>tions. Si l’on néglige<br />
<strong>la</strong> perte d’énergie dans le fil <strong>de</strong> torsion même et si on suppose que les disques<br />
continuent à osciller pour très longtemps si tout le gaz est enlevé, on peut calculer<br />
l’amortissement comme suit<br />
Figure.5<br />
Principe <strong>de</strong> l’appareil pour <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> viscosité par l’amortissement <strong>de</strong>s<br />
oscil<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> torsion.<br />
Considérez une surface d’une p<strong>la</strong>que, et choisissez une bague annu<strong>la</strong>ire entre les<br />
rayons r et (r+dr). Puis (pour un flux rationnel) <strong>la</strong> force sur <strong>la</strong> bague annu<strong>la</strong>ire,<br />
dont <strong>la</strong> surface est 2π dr, est<br />
dF=<br />
( )<br />
η rω<br />
d<br />
(2πrdr ) ………3.8<br />
où <strong>la</strong> vitesse linéaire est rω , ω étant <strong>la</strong> vitesse angu<strong>la</strong>ire, et d est l’espacement<br />
entre les mouvements adjacents et les surfaces stationnaires. La contribution au<br />
couple est le rayon multiplié par <strong>la</strong> force :<br />
dG= 2πηϖ<br />
d r 3 dr ………..3.9<br />
et le couple total est<br />
G= 2πηϖ<br />
d<br />
∫<br />
0<br />
a<br />
r 3 dr = πηϖ<br />
2d<br />
a 4 ………..3.10<br />
où a est le rayon du disque. S’il y a n disques, chacun avec <strong>de</strong>ux surfaces, il existe<br />
2n <strong>de</strong> telles contributions
Solutions <strong>de</strong> l’équation <strong>de</strong> Diffusion: La Loi t<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Considérez <strong>la</strong> figure 3.3 les coordonnées utilisées dans <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion,<br />
<strong>la</strong> longueur est au long <strong>de</strong> l’axe <strong>de</strong>s abscisses et les extrémités sont à x = 0 et x<br />
= . Sur <strong>la</strong> face x=0, N0 les molécules sont initialement toutes concentrées dans<br />
une couche mince et sont ensuite autorisées à diffuser dans le matériel. Nous<br />
noterons le nombre au temps t qui est dans une tranche comprise entre x et (x +<br />
dx) par N (x, t) A dx. Alors <strong>la</strong> solution appropriée <strong>de</strong> l’Eq. (3.3) montre que <strong>la</strong><br />
concentration.<br />
n( x,t)<br />
=<br />
N 0<br />
A( π Dt)<br />
1<br />
2<br />
2<br />
x<br />
−<br />
4 D t e ......................................................... 3.11<br />
Nous pouvons donc calculer <strong>la</strong> distance nette moyenne parcourue par une molécule<br />
à tout moment t.<br />
( )12<br />
On trouve x = 2<br />
π Dt<br />
Nous trouvons <strong>la</strong> distance moyenne nette parcourue qui est proportionnelle à <strong>la</strong><br />
racine carrée du temps. C’est peut-être un résultat inattendu : quelqu’un a l’habitu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> parcourir <strong>de</strong>ux fois <strong>la</strong> distance quand le temps est doublé, mais pour le<br />
processus aléatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> diffusion ce n’est pas ainsi. Bien sûr, certaines molécules<br />
vont beaucoup plus loin que ce<strong>la</strong>, d’autres moins loin, et c’est <strong>la</strong> moyenne que<br />
nous venons <strong>de</strong> calculer. Autrement dit, nos résultats montrent que pour diffuser<br />
sur une distance moyenne. X, le temps nécessaire est proportionnel à x 2 . Il s’agit<br />
d’une caractéristique importante du processus <strong>de</strong> diffusion.<br />
Di<strong>la</strong>tations thermiques <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s et liqui<strong>de</strong>s.<br />
La plupart <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s s’é<strong>la</strong>rgissent quand leurs températures augmentent.<br />
La di<strong>la</strong>tation thermique <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s ou d’un corps est une conséquence <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> variation <strong>de</strong> <strong>la</strong> séparation moyenne entre ses atomes ou molécules constituants.<br />
Supposons que <strong>la</strong> dimension linéaire du corps tout au long d’une direction l<br />
est à une température donnée. La longueur augmente d’un montant Δl pour un<br />
changement <strong>de</strong> température ΔT<br />
l 0<br />
Δ<br />
l
donc Δl α ΔT<br />
Δl = l ΔT<br />
Δl = α l ΔT<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
où α est le coefficient <strong>de</strong> l’expansion linéaire <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s<br />
La dimension linéaire du corps change aussi avec <strong>la</strong> température, il s’ensuit que<br />
<strong>la</strong> superficie et le volume d’un corps changent aussi avec <strong>la</strong> température.<br />
ΔV = βV 0 ΔT<br />
β = 3α<br />
l<br />
λ<br />
β est le coefficient <strong>de</strong> l’expansion du volume<br />
ω<br />
β = 3α pour les soli<strong>de</strong>s isotopiques où le coefficient<br />
<strong>de</strong> l’expansion linéaire est le même dans toutes les directions.<br />
Pour un côté du volume l , ω , λ<br />
V + ΔV =<br />
(l + 2ΔT )(ω +αωT ) (λ +αλΔT )<br />
(αΔT ) 3<br />
(l + Δl )(ω + Δω) (λ + Δλ) =<br />
= l λ ω (1+αΔT ) (1+αΔT ) (1+αΔT )<br />
=<br />
l λ ω (1+αΔT ) 3 = l λ ω (+ 3 α ΔT ) + 3(αΔT ) 2 +<br />
= V (1+ 3αΔT ) + 3( α ΔT ) 2 + (αΔT ) 2<br />
Comparant (αΔT ) 3
V+ ΔV = [1+3 αΔT + 3 ( αΔT 2<br />
ΔV = [V 3 αΔT + 3 (αΔT ) 2<br />
ΔA= V 3αΔT<br />
3 α = ΔV<br />
V ΔT<br />
Pour une p<strong>la</strong>que p<strong>la</strong>te<br />
ΔA= 2AΔT<br />
2 α δ<br />
ΔA= δ AΔT<br />
) + ( αΔT 3<br />
+ (αΔT ) 3<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
]<br />
)]
Conductivité Électrique<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
La conductivité électrique est <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s différents types <strong>de</strong> matière à conduire<br />
un courant électrique. La conductivité électrique d’un matériel est définie comme<br />
le rapport du courant par unité <strong>de</strong> surface <strong>de</strong> section transversale au champ<br />
électrique produisant du courant. La conductivité électrique est une propriété<br />
intrinsèque d’une substance, dépendante <strong>de</strong> <strong>la</strong> température et <strong>de</strong> <strong>la</strong> composition<br />
chimique, mais pas sur le montant ou <strong>la</strong> forme.<br />
La conductivité électrique est <strong>la</strong> quantité inverse <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistivité électrique. Pour<br />
tout objet conducteur d’électricité, on peut définir <strong>la</strong> résistance en ohms comme<br />
le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> potentiel électrique appliquée à l’objet au courant<br />
qui le traverse en ampères. Pour un échantillon cylindrique <strong>de</strong> longueur connue<br />
et <strong>de</strong> section transversale, <strong>la</strong> résistivité est égale au produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance par<br />
<strong>la</strong> section le tout divisé par <strong>la</strong> longueur.<br />
La conductivité (σ) d’un matériel est déterminée en prenant l’inverse <strong>de</strong> <strong>la</strong> résistance<br />
électrique mesurée (R) au flux d’électricité sur une longueur (L) du matériel<br />
divisée par <strong>la</strong> section transversale (A). σ = 1<br />
R<br />
⎛ L ⎞<br />
⎝<br />
⎜ A⎠<br />
⎟ .<br />
La conductivité est dépendante <strong>de</strong> <strong>la</strong> température. σ = T '<br />
σ T<br />
1+ α(T − T ')<br />
où σT′ est <strong>la</strong> conductivité électrique à une température commune, T′<br />
σT est <strong>la</strong> conductivité électrique à une température mesurée, T<br />
α est <strong>la</strong> pente <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> température du matériel,<br />
T est <strong>la</strong> température mesurée,<br />
T′ est <strong>la</strong> température commune<br />
Les métaux ont généralement une haute conductivité électrique. La conductivité<br />
électrique du cuivre à température ambiante, par exemple, est plus <strong>de</strong> 70 millions<br />
siemens par mètre. Sur une échelle atomique, <strong>la</strong> conductivité élevée reflète le<br />
caractère unique <strong>de</strong> <strong>la</strong> liaison métallique dans <strong>la</strong>quelle <strong>de</strong>s paires d’électrons ne<br />
sont pas partagées entre les paires d’atomes, mais entre tous les atomes dans le<br />
métal, et sont donc libres <strong>de</strong> se dép<strong>la</strong>cer sur <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s distances. De nombreux<br />
métaux subissent une transition à basse température vers un état supraconducteur,<br />
dans lequel <strong>la</strong> résistance disparaît complètement et <strong>la</strong> conductivité <strong>de</strong>vient<br />
infinie. Le processus <strong>de</strong> supraconduction implique un coup<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> mouvement<br />
d’électron avec <strong>la</strong> vibration <strong>de</strong>s noyaux atomiques et les électrons <strong>de</strong> <strong>la</strong> couche<br />
centrale, pour permettre un flux net <strong>de</strong> courant sans perte d’énergie.
Université Virtuelle Africaine<br />
La conductivité électrique à l’état liqui<strong>de</strong> est généralement due à <strong>la</strong> présence<br />
d’ions. Les substances qui donnent lieu à une conduction ionique lorsqu’ils sont<br />
dissous sont appelées électrolytes. La conductivité d’un électrolyte mo<strong>la</strong>ire est<br />
<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 0,01 siemens par mètre, beaucoup moins que celle d’un métal, mais<br />
toujours <strong>la</strong>rgement supérieure à celle <strong>de</strong>s iso<strong>la</strong>teurs typiques. Le chlorure <strong>de</strong><br />
sodium (sel <strong>de</strong> table), composé d’ions sodium et d’ions chlorure, est un conducteur<br />
très pauvre à l’état soli<strong>de</strong>, cependant, dissous dans <strong>de</strong> l’eau, il <strong>de</strong>vient un<br />
bon conducteur ionique. De même, s’il est fondu, il <strong>de</strong>vient un bon conducteur.<br />
Des substances telles que le chlorure d’hydrogène ou l’aci<strong>de</strong> acétique sont <strong>de</strong>s<br />
non-conducteurs à l’état pur, mais donnent lieu à <strong>de</strong>s ions et ainsi à <strong>la</strong> conductivité<br />
électrique lorsqu’ils sont dissous dans l’eau. En électrochimie mo<strong>de</strong>rne, les<br />
substances <strong>de</strong> type chlorure <strong>de</strong> sodium, qui sont en fait composées d’ions, sont<br />
appelées électrolytes vrais, tandis que celles qui nécessitent un solvant d’électrolytes<br />
pour <strong>la</strong> formation d’ions, comme le chlorure d’hydrogène, sont appelés<br />
électrolytes potentiels.<br />
L’unité <strong>de</strong> conductivité électrique dans le Système international d’unités (SI)<br />
système est le siemens par mètre, où le Siemens est l’inverse <strong>de</strong> l’ohm, l’unité<br />
<strong>de</strong> résistance électrique, étant représentée par <strong>la</strong> lettre grecque majuscule Omega<br />
( Ω ). Un ancien nom pour le Siemens est le mho, qui, bien sûr, est ohm épelé à<br />
l’envers (ce qui a été écrit comme un oméga grec inversé).<br />
Semi-conducteurs sont <strong>de</strong>s matériaux qui ont une conductivité entre les conducteurs<br />
(généralement <strong>de</strong>s métaux) et les non-conducteurs ou iso<strong>la</strong>nts (comme <strong>la</strong><br />
plupart <strong>de</strong>s céramiques). Les Semi-conducteurs peuvent être <strong>de</strong>s éléments purs,<br />
tels que le Sillicon ou le germanium, ou <strong>de</strong>s composants tels que l’arséniure<br />
<strong>de</strong> gallium ou du séléniure <strong>de</strong> cadmium. Dans un processus appelé dopage, <strong>de</strong><br />
petites quantités d’impuretés sont ajoutées à <strong>de</strong>s semi-conducteurs purs causant<br />
d’importants changements dans <strong>la</strong> conductivité du matériel.<br />
Métaux et alliages<br />
Un alliage est un métal composé <strong>de</strong> plus d’un élément. Les alliages d’ingénierie<br />
incluent les fontes et <strong>de</strong>s aciers, les alliages d’aluminium, les alliages <strong>de</strong> magnésium,<br />
les alliages <strong>de</strong> titane, les alliages <strong>de</strong> nickel, les alliages <strong>de</strong> zinc et les<br />
alliages <strong>de</strong> cuivre. Par exemple, le <strong>la</strong>iton est un alliage <strong>de</strong> cuivre et <strong>de</strong> zinc. Ce<br />
matériel <strong>de</strong> construction polyvalent à plusieurs caractéristiques, a <strong>de</strong>s propriétés,<br />
que nous considérons métalliques :<br />
(1) Il est fort et peut facilement être façonné en formes pratiques.<br />
(2) Sa déformabilité étendue et permanente, ou ductilité, est un atout important en<br />
permettant à <strong>de</strong> petites quantités <strong>de</strong> ne pas cé<strong>de</strong>r sous <strong>de</strong>s charges soudaines<br />
et sévères. Beaucoup <strong>de</strong> Californiens ont pu observer <strong>de</strong>s activités sismiques<br />
modérées qui <strong>la</strong>issent les fenêtres brisées (<strong>de</strong> verre re<strong>la</strong>tivement fragiles) tandis<br />
que <strong>la</strong> charpente d’acier <strong>de</strong> soutien fonctionne toujours normalement.
Université Virtuelle Africaine<br />
(3) Une surface fraîchement coupée d’acier a un éc<strong>la</strong>t métallique caractéristique, et<br />
(4) Une barre d’acier partage une caractéristique fondamentale avec d’autres<br />
métaux : c’est un bon conducteur <strong>de</strong> courant électrique. Bien que l’acier <strong>de</strong><br />
construction soit un exemple commun <strong>de</strong> métaux spéciaux pour l’ingénierie,<br />
un peu <strong>de</strong> réflexion produit <strong>de</strong> nombreux autres [tels que l’or, le p<strong>la</strong>tine, le<br />
plomb et l’étain].
Activités d’apprentissage<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
Tâche 3.1. La distance moyenne traversée par une molécule en tout temps t.<br />
Calculer <strong>la</strong> distance moyenne traversée par une molécule en tout temps t<br />
n( x,t)<br />
=<br />
Utilisez<br />
solution<br />
∞<br />
∫<br />
0<br />
N 0<br />
A( π Dt)<br />
1<br />
2<br />
x = 2<br />
π (Dt)<br />
1<br />
2<br />
−α x2<br />
e dx = 1<br />
2<br />
2<br />
x<br />
−<br />
4 D t e équation <strong>de</strong> diffusion<br />
π<br />
α<br />
Tâche 3.2 : Calculer les coefficients d’expansion <strong>de</strong> surface et <strong>de</strong> volume<br />
a) Pour l’expansion <strong>de</strong> volume montrez que<br />
ΔV = βV ΔT<br />
β = 3α<br />
b) Pour une p<strong>la</strong>que p<strong>la</strong>te montrez que<br />
ΔA= δ AΔT<br />
δ = 2α
Tâche 3.1 Probleme<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
1. Considérez une structure composite figurant ci-<strong>de</strong>ssous. Les Conductivités<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> couche sont : k 1 = k 3 = 10 W/mK, k 3 = 16 W/mK, et k 4 = 46 W/mK. Le<br />
coefficient <strong>de</strong> convection sur le côté droit du composite est <strong>de</strong> 30 W/m 2 K.<br />
Calculer <strong>la</strong> résistance totale et le flux <strong>de</strong> chaleur à travers le composite<br />
2. Un tube d’aluminium est long <strong>de</strong> 3m à 20 o C. Quelle est <strong>la</strong> longueur à<br />
100 0 C.<br />
3. Une tige <strong>de</strong> métal faite d’alliage va être utilisée comme thermomètre. A 0oC sa longueur est 40 cm, et à 1000C sa longueur est 40.06 cm.<br />
a. Quel est le coefficient d’expansion linéaire <strong>de</strong> l’alliage?<br />
b. Quelle est <strong>la</strong> température quand sa longueur est 39.975cm?<br />
4. À 200C, une bague d’aluminium a un diamètre interne <strong>de</strong> 5cm, et une tige <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong>iton a un diamètre <strong>de</strong> 5.05cm.<br />
a. A quelle température doit être chauffée <strong>la</strong> bague d’aluminium afin qu’elle<br />
glisse sur <strong>la</strong> tige <strong>de</strong> <strong>la</strong>iton?<br />
b. A quelle température doivent être chauffées à <strong>la</strong> fois <strong>la</strong> bague d’aluminium<br />
et <strong>la</strong> tige <strong>de</strong> <strong>la</strong>iton afin que <strong>la</strong> bague d’aluminium glisse sur <strong>la</strong> tige<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong>iton ? Est-ce que ca marchera ?<br />
5. Calculer le changement <strong>de</strong> <strong>la</strong> fraction <strong>de</strong> volume ( ΔV<br />
) d’une barre qui subit<br />
un changement <strong>de</strong> température <strong>de</strong> 30 V 0C Solution<br />
1. D’abord, <strong>de</strong>ssiner le circuit thermique pour les matériaux composites. Le<br />
circuit doit couvrir <strong>de</strong>ux températures connues; c’est à dire, T 1 et T ∞ .
Université Virtuelle Africaine<br />
Ensuite, les résistances thermiques qui correspon<strong>de</strong>nt à chaque couche sont<br />
calculées:<br />
Simi<strong>la</strong>irement, R 2 = 0.09, R 3 = 0.15, et R 4 = 0.36<br />
Avant <strong>de</strong> calculer <strong>la</strong> résistance totale, il faut d’abord calculer <strong>la</strong> résistance équivalente<br />
pour les couches 1, 2, et 3. Ces trois couches sont combinées en séries :<br />
Le résistance équivalente R 1,2,3 est en parallèle avec R 4 :<br />
Finalement, R 1,2,3,4 est en série avec R 5 . La résistance totale du circuit est :<br />
Résistance Thermique Totale R totale = R 1,2,3,4 + R 5 = 0.46<br />
Le transfert <strong>de</strong> chaleur via le composite est:<br />
= 173.9 W. ← flux <strong>de</strong> chaleur via le composite
Évaluation Formative 3<br />
1. Quelles sont les propriétés <strong>de</strong>s semi-conducteurs ?<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
a) ils sont iso<strong>la</strong>nts b) ils sont conducteurs c) Ce sont <strong>de</strong>s matériels qui ont<br />
une conductivité entre les conducteurs (généralement <strong>de</strong>s métaux) et <strong>de</strong>s<br />
non-conducteurs ou iso<strong>la</strong>nts<br />
2. Le cylindre vi<strong>de</strong> tel que montré dans <strong>la</strong> figure a une longueur L et les rayons<br />
internes et externes a et b. Il est fait d’un matériel avec <strong>la</strong> résistivité ρ . Une<br />
différence potentielle est mise en p<strong>la</strong>ce entre les surfaces internes et externes<br />
du cylindre afin que le courant fluctue radialement à travers le cylindre. Quelle<br />
est <strong>la</strong> résistance à ce flux <strong>de</strong> courant radial ?<br />
b<br />
Solution<br />
a<br />
ρdr<br />
dR =<br />
2πrL<br />
R = ρ<br />
2π L<br />
b<br />
∫<br />
a<br />
dr<br />
r<br />
ρ b<br />
R = ln<br />
2π L a<br />
3 Résolvez l’équation <strong>de</strong> diffusion dans 1D<br />
4. Nommez les propriétés <strong>de</strong>s corps soli<strong>de</strong>s, liqui<strong>de</strong>s et gazeux
XV. synthèse du module<br />
Électricité et magnétisme I<br />
Besoin <strong>de</strong> votre expertise.<br />
Solutions attendues à certains problèmes.<br />
Université Virtuelle Africaine
XVi. Évaluation sommative<br />
Évaluation Sommative<br />
Université Virtuelle Africaine 0<br />
1. Déterminez <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young, <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> d’é<strong>la</strong>sticité isostatique et<br />
le coefficient <strong>de</strong> Poisson et en déduire <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion entre elles<br />
2. Un fil d’acier <strong>de</strong> 2mm <strong>de</strong> diamètre est tendue entre <strong>de</strong>ux points fixes à une<br />
température <strong>de</strong> 20 0 C. Déterminez sa tension quand <strong>la</strong> température baisse <strong>de</strong><br />
10 0 C. (le coefficient d’expansion linéaire <strong>de</strong> l’acier est 0.000011 et <strong>la</strong> constante<br />
<strong>de</strong> Young pour l’acier est 2.1x10 12 dynes par cm. carrées)<br />
Solution<br />
Soit L cm <strong>la</strong> longueur du fil, ensuite, sur une baisse <strong>de</strong> température, <strong>de</strong> 200C à<br />
100C, sa longueur va baisser par un montant<br />
ΔL = LαΔT<br />
= L 90.000011)(10)<br />
ΔL = (L )11x10 −5<br />
- <strong>la</strong> tension produite = ΔL<br />
L<br />
=(L)(11x10 -5 )/L<br />
- contrainte =T/π r 2<br />
=T/π(0.1) 2<br />
Module <strong>de</strong> Young (Y) =<br />
=11x10 -5<br />
contra int e<br />
<strong>de</strong>formation<br />
=7.3x10 6 dyne.
Université Virtuelle Africaine<br />
3. Définir <strong>la</strong> contrainte, <strong>la</strong> déformation et <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young.<br />
4. Un fil <strong>de</strong> cuivre <strong>de</strong> 3 mètres <strong>de</strong> long avec une constante <strong>de</strong> Young 2.5x10 11 dyne/<br />
cm 2 a un diamètre <strong>de</strong> 1mm. Si un poids <strong>de</strong> 10kg est attaché à une extrémité,<br />
quelle extension est produite ? Si le coefficient <strong>de</strong> poisson est 0.26, quelle est<br />
<strong>la</strong> compression <strong>la</strong>térale produite ?<br />
Solution<br />
Longueur originale (L)=3m<br />
Module <strong>de</strong> Young pour le fil (Y)=12.5x10 11 dynes/cm 2<br />
Rayon du fil (r)= ½ mm<br />
Sa surface <strong>de</strong> section =π r 2<br />
Force appliquée (F)= 10kgmwt.= 981x10 4 dyne<br />
De <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion<br />
Y =<br />
F .L<br />
a.l<br />
, donc l =<br />
F .L<br />
a.Y<br />
Coefficient <strong>de</strong> Poisson , δ =<br />
0.26=<br />
= 0.2997cm<br />
contraction transverse<br />
<strong>la</strong>llongement axial<br />
contraction transverse<br />
l L<br />
Contraction transverse = 0.26x l = 2.6x10-4<br />
L<br />
Ceci, par conséquent, donne <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> contraction transverse, par ex, d/D,<br />
ou d est <strong>la</strong> diminution du diamètre<br />
(d/D) = 2.6x10 -4<br />
d = D(2.6x10 -4 ) = 2.6x10 -5 cm est <strong>la</strong> compression <strong>la</strong>térale<br />
5. Établir une expression pour le travail effectué en étirant un fil sur 1cm, en<br />
s’assurant que <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Hooke’s tient. Trouvez le travail effectué en joules<br />
en étirant un fil <strong>de</strong> section 1sq.mm et une longueur <strong>de</strong> 2 mètres sur 0.1mm,<br />
si <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young pour les matériaux du fil est 2x10 12 dynes/cm 2
Solution<br />
Travail effectue =(1/2) étirant x l’étirement<br />
= (1/2) F. l<br />
= ½ .(Y.a)/L . l<br />
=5x10 -4 joule<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
6. Montrer que <strong>la</strong> constante d’é<strong>la</strong>sticité isostatique k, <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young E<br />
et le coefficient <strong>de</strong> Poisson δ sont connectés par <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion<br />
Solution<br />
1<br />
On a k =<br />
3( α − 2β ) ensuite<br />
1<br />
3α 1− 2 β ⎛ ⎞<br />
⎝<br />
⎜<br />
α ⎠<br />
⎟<br />
Y<br />
Par conséquent k =<br />
3( 1− 2δ )<br />
ou<br />
1<br />
E =<br />
α<br />
E<br />
k =<br />
3 1− 2δ<br />
et δ = β<br />
α<br />
( )<br />
7. Montrer que <strong>la</strong> rigidité n, et <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Young E sont connectés par <strong>la</strong><br />
re<strong>la</strong>tion n =<br />
Solution<br />
On a n =<br />
1<br />
2 1+ δ<br />
( )<br />
1<br />
2 α + β<br />
( )<br />
1<br />
n =<br />
2α 1+ β ⎛ ⎞<br />
⎝<br />
⎜<br />
α ⎠<br />
⎟<br />
ou δ est le coefficient <strong>de</strong> Poisson.
Mais Y = 1<br />
α<br />
δ = β<br />
α<br />
Par conséquent n =<br />
1<br />
2 1+ δ<br />
( )<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
8. De l’eau coule avec une vitesse <strong>de</strong> 35cm/s le long d’un tuyau horizontal,<br />
dont <strong>la</strong> section n’est pas constante. La pression est en dynes/ cm 2 . Trouver <strong>la</strong><br />
pression à un point où <strong>la</strong> vitesse est 65cm/s.<br />
Solution<br />
p 1 =1cm=1 x 13.6 x 981 dynes/cm 2<br />
V 1 = 35cm/s, V 2 = 65 cm/s, ρ = 1 gm/cm 3<br />
P 2 =?<br />
Appliquant l’équation <strong>de</strong> Bernoulli<br />
P – P = 1 2 1<br />
2 ρV 2 1<br />
1 −<br />
2 ρV 2<br />
2<br />
= 1<br />
2 ρ V 2 2 ( 1 − V2 )<br />
P = 0.89cm <strong>de</strong> mercure<br />
2<br />
9. Définissez le coefficient <strong>de</strong> viscosité. Donnez <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> quelques<br />
substances visqueuses. Comment déterminer le coefficient <strong>de</strong> viscosité d’un<br />
liqui<strong>de</strong> ?<br />
10. Nommez<br />
a) La loi <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s<br />
b) Le principe d’Archimè<strong>de</strong>
Université Virtuelle Africaine<br />
Une ficelle supporte un objet d’acier soli<strong>de</strong> d’une masse <strong>de</strong> 180 mg totalement<br />
submergé dans u liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité 800kg m -3 . Calculez <strong>la</strong> tension <strong>de</strong> <strong>la</strong> ficelle si<br />
<strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l’acier est 8000kg/m 3<br />
Solution<br />
La tension <strong>de</strong> <strong>la</strong> ficelle = poids <strong>de</strong> l’objet dans l’air – le poids du liqui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé<br />
T= Mg-mg ou m=(.18/8000) x 800 =18gm<br />
=(0.18 x 10 - 0.018 x 10 )<br />
=(1.8 - .18 )<br />
=1.62N<br />
12. A 20 0 C, une bague d’aluminium a un diamètre interne <strong>de</strong> 5cm, et une tige <strong>de</strong><br />
taillons a un diamètre <strong>de</strong> 5.05cm.<br />
a) A quelle température doit être chauffée <strong>la</strong> bague d’aluminium afin qu’elle<br />
glisse sur <strong>la</strong> tige <strong>de</strong> taillon ?<br />
A quelle température les <strong>de</strong>ux doivent être chauffées <strong>la</strong> bague et <strong>la</strong> tige afin que<br />
<strong>la</strong> bague d’aluminium glisse hors <strong>de</strong> <strong>la</strong> tige <strong>de</strong> taillon ? Est-ce que ceci fonctionnerait<br />
?
XVii. références<br />
Université Virtuelle Africaine<br />
1. Finn, C. B.P (1993). Thermal Physics , Chapman & Hall, London.<br />
2. Raymond A. Serway (1992). PHYSICS for Scientists & Engineers. Updated<br />
Version.<br />
3. Kleppner & Kolenkow An introduction to mechanics.<br />
4. Doug<strong>la</strong>s D. C. Giancoli Physics for Scientists and Engineers. Vol. 2. Prentice<br />
Hall.<br />
5. Sears, Zemansky and Young, College Physics, 5th ed.<br />
6. Sena L.A. (1988) Collection of Questions and Problems in Physics, Mir<br />
Publishers Moscow.<br />
7. Nelkon & Parker (1995), Advanced Level Physics, 7th ed, CBS Publishers<br />
& Ditributer, 11, Daryaganji New Delhi (110002) India. ISBN 81-239-0400-<br />
2.<br />
8. Godman A, and Payne E.M.F, (1981) Longman Dictionary of Scientific<br />
Usage. Second Impression, ISBN 0 582 52587 X, Commonwealth Printing<br />
press Ltd, Hong Kong.<br />
9. Siegel R. and Howell J. R., (1992) Thermal Radiation Heat Transfer, 3rd ed.,<br />
Hemisphere Publishing Corp., Washington, DC.<br />
10. Kittel C. and Kroemer H., (1980) Thermal Physics, 2nd ed., W. H. Freeman<br />
and Co., San Francisco, CA.<br />
11. Zemansky M. W. and Dittman R. H., (1981) Heat and Thermodynamics, 6th<br />
ed., McGraw Hill Book Co..<br />
12. Halliday D., Resnick R., and Walker J. (1997), Fundamentals of Physics, 5th<br />
ed., John Wiley and Sons
Université Virtuelle Africaine<br />
XViii. auteur principal du module<br />
Concernant l’auteur du module:<br />
Sisay Shewamare<br />
Département <strong>de</strong> physique, Université Jimma,<br />
Éthiopie, Afrique <strong>de</strong> l’Est.<br />
P.O.Box: (Personnel), (Institutionnel)<br />
E-mail : sisayshewa20@yahoo.com<br />
Tel: +251-91-7804396<br />
Brève Biographie<br />
Mon nom est Sisay Shewamare, je vis en Éthiopie et je travaille dans le département<br />
<strong>de</strong> physique <strong>de</strong> l’université Jimma. Vous êtes les bienvenues à communiquer<br />
avec l’auteur concernant toute question, opinion, suggestions, etc. concernant ce<br />
module<br />
Merci
PROPRIÉTÉS DE LA MATIÈRE<br />
Lectures Obligatoires<br />
Source: Wikipedia.org<br />
1
Table <strong>de</strong>s matières<br />
Loi <strong>de</strong> Poisson .............................................................................................................................................. 5<br />
Calcul <strong>de</strong> p(k) ......................................................................................................................................... 7<br />
Espérance, variance, écart type, fonctions génératrices ..................................................................... 7<br />
Domaine d'application ........................................................................................................................... 7<br />
Lien avec <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Bernoulli .............................................................................................................. 8<br />
Diagrammes en bâtons .......................................................................................................................... 9<br />
Stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson par <strong>la</strong> somme ........................................................................................ 10<br />
La loi <strong>de</strong> Poisson en littérature ........................................................................................................... 10<br />
Poussée d'Archimè<strong>de</strong> ................................................................................................................................ 10<br />
Histoire et légen<strong>de</strong> ................................................................................................................................ 10<br />
Archimè<strong>de</strong> ......................................................................................................................................... 10<br />
La couronne du roi Hiéron II .......................................................................................................... 11<br />
La solution au problème .................................................................................................................. 11<br />
Autres propositions du traité <strong>de</strong>s corps flottants .......................................................................... 12<br />
Formu<strong>la</strong>tion du théorème d'Archimè<strong>de</strong> ............................................................................................ 13<br />
Démonstration ...................................................................................................................................... 13<br />
Expérience <strong>de</strong> pensée ....................................................................................................................... 13<br />
Idée <strong>de</strong> calcul .................................................................................................................................... 14<br />
Démonstration plus générale ........................................................................................................... 15<br />
Applications .......................................................................................................................................... 16<br />
Exemple d'un soli<strong>de</strong> entièrement immergé .................................................................................... 17<br />
Exemple d'un soli<strong>de</strong> flottant à <strong>la</strong> surface d'un liqui<strong>de</strong> .................................................................. 17<br />
Autres exemples d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> .......................................................... 19<br />
Point d'application ........................................................................................................................... 20<br />
Diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière .............................................................................................................................. 20<br />
Diffusion et migration .......................................................................................................................... 20<br />
Historique ............................................................................................................................................. 21<br />
Lois <strong>de</strong> Fick ........................................................................................................................................... 21<br />
Première loi <strong>de</strong> Fick ......................................................................................................................... 21<br />
Secon<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Fick ........................................................................................................................... 22<br />
Simi<strong>la</strong>rité à l'équation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur ............................................................................................... 23<br />
2
Activation thermique ....................................................................................................................... 23<br />
Mouvement brownien .......................................................................................................................... 23<br />
Mécanismes <strong>de</strong> diffusion ...................................................................................................................... 24<br />
Diffusion dans les cristaux ............................................................................................................... 24<br />
Mesure <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> diffusion ................................................................................................... 24<br />
Applications .......................................................................................................................................... 24<br />
Théorème <strong>de</strong> Bernoulli ............................................................................................................................. 25<br />
Formu<strong>la</strong>tion usuelle ............................................................................................................................. 25<br />
Interprétation ....................................................................................................................................... 25<br />
Formu<strong>la</strong>tions étendues ......................................................................................................................... 26<br />
Démonstrations .................................................................................................................................... 26<br />
Applications .......................................................................................................................................... 27<br />
Approche historique ............................................................................................................................ 28<br />
Principe <strong>de</strong> Pascal ..................................................................................................................................... 28<br />
Enoncés ................................................................................................................................................. 28<br />
Formules ............................................................................................................................................... 29<br />
Applications .......................................................................................................................................... 29<br />
Module <strong>de</strong> Young ...................................................................................................................................... 29<br />
Unités ..................................................................................................................................................... 30<br />
Expression théorique ........................................................................................................................... 30<br />
Re<strong>la</strong>tions ............................................................................................................................................... 31<br />
Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mesure du module d'Young ................................................................................... 32<br />
Quelques valeurs numériques <strong>de</strong> modules d'Young ......................................................................... 32<br />
Utilisations ............................................................................................................................................ 35<br />
Limite d'é<strong>la</strong>sticité ...................................................................................................................................... 35<br />
Notations ............................................................................................................................................... 35<br />
Unités ..................................................................................................................................................... 36<br />
Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur ............................................................................................................................... 36<br />
Facteurs influençants cette limite ....................................................................................................... 36<br />
Loi <strong>de</strong> Hooke .............................................................................................................................................. 37<br />
Loi <strong>de</strong> Hooke généralisée ..................................................................................................................... 38<br />
Pression ...................................................................................................................................................... 40<br />
3
Histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> pression ......................................................................................................... 40<br />
Définitions ............................................................................................................................................. 40<br />
Unités et mesures <strong>de</strong> pression ............................................................................................................. 41<br />
Unités ................................................................................................................................................. 41<br />
Ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs ........................................................................................................................ 41<br />
Mesures <strong>de</strong> pression ......................................................................................................................... 41<br />
Vers les basses pressions ...................................................................................................................... 42<br />
Vers les hautes pressions ..................................................................................................................... 42<br />
La pression dans différents domaines ................................................................................................ 42<br />
En plongée sous-marine ................................................................................................................... 42<br />
4
Loi <strong>de</strong> Poisson<br />
Poisson<br />
Densité <strong>de</strong> probabilité / Fonction <strong>de</strong> masse<br />
L'axe horizontal est l'indice k. La fonction est seulement définie pour les valeurs entières <strong>de</strong> k.<br />
Fonction <strong>de</strong> répartition<br />
L'axe horizontal est l'indice k. La fonction <strong>de</strong> répartition est seulement discontinue pour les<br />
valeurs entières <strong>de</strong> k.<br />
Paramètres<br />
Support<br />
Densité <strong>de</strong> probabilité (fonction <strong>de</strong><br />
masse)<br />
5
Fonction <strong>de</strong> répartition<br />
Espérance<br />
Médiane (centre)<br />
(où Γ(x,y) est <strong>la</strong> Fonction gamma incomplète)<br />
Mo<strong>de</strong> et λ − 1 si λ est un entier<br />
Variance<br />
Asymétrie (statistique)<br />
Kurtosis<br />
(non-normalisé)<br />
Entropie<br />
Fonction génératrice <strong>de</strong>s moments<br />
Fonction caractéristique<br />
Pour λ grand :<br />
En théorie <strong>de</strong>s probabilités et en statistiques, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson est une loi <strong>de</strong> probabilité discrète<br />
qui décrit le comportement du nombre d'évènements se produisant dans un <strong>la</strong>ps <strong>de</strong> temps fixé, si<br />
ces évènements se produisent avec une fréquence moyenne connue et indépendamment du temps<br />
écoulé <strong>de</strong>puis l'évènement précé<strong>de</strong>nt. La loi <strong>de</strong> Poisson est également pertinente pour décrire le<br />
nombre d'évènements dans d'autres types d'intervalles, spatiaux plutôt que temporels, comme <strong>de</strong>s<br />
segments, surfaces ou volumes.<br />
La loi <strong>de</strong> Poisson a été introduite par Siméon-Denis Poisson (1781–1840), en 1838 dans son<br />
ouvrage Recherches sur <strong>la</strong> probabilité <strong>de</strong>s jugements en matière criminelle et en matière civile<br />
[1]. Le sujet principal <strong>de</strong> cet ouvrage consiste en certaines variables aléatoires N qui dénombrent,<br />
entre autres choses, le nombre d'occurrences (parfois appelées ―arrivées‖) qui prennent p<strong>la</strong>ce<br />
pendant un <strong>la</strong>ps <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> longueur donnée.<br />
Si le nombre moyen d'occurrences dans cet intervalle est λ, alors <strong>la</strong> probabilité qu'il existe<br />
exactement k occurrences (k étant un entier naturel, k = 0, 1, 2, ...) est<br />
6
où<br />
e est <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l'exponentielle (2,718...)<br />
k! est <strong>la</strong> factorielle <strong>de</strong> k<br />
λ est un nombre réel strictement positif<br />
On dit alors que N suit <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre λ.<br />
Par exemple, si un certain type d'évènements se produit en moyenne 4 fois par minute, et si vous<br />
êtes intéressé par le nombre d'évènements se produisant dans un <strong>la</strong>ps <strong>de</strong> temps <strong>de</strong> 10 minutes,<br />
vous allez choisir comme modèle une loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre λ = 10× 4 = 40.<br />
Calcul <strong>de</strong> p(k) []<br />
Ce calcul peut se faire <strong>de</strong> manière déductive en travail<strong>la</strong>nt sur une loi binomiale <strong>de</strong> paramètres<br />
(T; λ/T). Pour T grand, on démontre que <strong>la</strong> loi binomiale converge vers <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson.<br />
Il peut aussi se faire <strong>de</strong> manière inductive en étudiant sur l'intervalle [0; T] les fonctions Fk(t) =<br />
probabilité que l'événement se produise k fois sur l'intervalle <strong>de</strong> temps [0 ; t]. En utilisant <strong>la</strong><br />
récurrence et du calcul différentiel, on parvient à retrouver les formules précé<strong>de</strong>ntes.<br />
Espérance, variance, écart type, fonctions génératrices []<br />
L'espérance d'une loi <strong>de</strong> Poisson est λ.<br />
La variance d'une loi <strong>de</strong> Poisson est également λ.<br />
Son écart type est donc<br />
La fonction génératrice <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson est<br />
La fonction génératrice <strong>de</strong>s moments d'une loi <strong>de</strong> Poisson est:<br />
[Dérouler]<br />
Démonstration<br />
Domaine d'application []<br />
7
Le domaine d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson a été longtemps limité à celui <strong>de</strong>s événements rares<br />
comme les suici<strong>de</strong>s d'enfants, les arrivées <strong>de</strong> bateaux dans un port ou les acci<strong>de</strong>nts dus aux coups<br />
<strong>de</strong> pied <strong>de</strong> cheval dans les armées (étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Ladis<strong>la</strong>us Bortkiewicz).<br />
Mais <strong>de</strong>puis quelques décennies son champ d'application s'est considérablement é<strong>la</strong>rgi.<br />
Actuellement, on l'utilise beaucoup dans les télécommunications (pour compter le nombre <strong>de</strong><br />
communications dans un intervalle <strong>de</strong> temps donné), le contrôle <strong>de</strong> qualité statistique, <strong>la</strong><br />
<strong>de</strong>scription <strong>de</strong> certains phénomènes liés à <strong>la</strong> désintégration radioactive (<strong>la</strong> désintégration <strong>de</strong>s<br />
noyaux radioactifs suivant, par ailleurs, une loi exponentielle <strong>de</strong> paramètre noté aussi <strong>la</strong>mbda), <strong>la</strong><br />
biologie (mutations), <strong>la</strong> météorologie, <strong>la</strong> finance pour modéliser <strong>la</strong> probabilité <strong>de</strong> défaut d'un<br />
crédit…<br />
Lien avec <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Bernoulli []<br />
Le décompte <strong>de</strong>s évènements rares se fait souvent au travers d'une somme <strong>de</strong> variables <strong>de</strong><br />
Bernoulli, <strong>la</strong> rareté <strong>de</strong>s évènements se traduisant par le fait que les paramètres <strong>de</strong> ces variables <strong>de</strong><br />
Bernoulli sont petits (ainsi, <strong>la</strong> probabilité que chaque évènement survienne est faible). Le lien<br />
entre <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson et les évènements rares peut alors s'énoncer ainsi :<br />
Paradigme <strong>de</strong> Poisson — La somme Sn d'un grand nombre <strong>de</strong> variables <strong>de</strong> Bernoulli<br />
indépendantes <strong>de</strong> petit paramètre suit approximativement <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre<br />
L'inégalité <strong>de</strong> Le Cam précise le paradigme <strong>de</strong> Poisson : soit un tableau <strong>de</strong><br />
variables aléatoires <strong>de</strong> Bernoulli indépendantes, avec paramètres respectifs On note<br />
Inégalité <strong>de</strong> Le Cam [1] — Pour tout ensemble A d'entiers naturels,<br />
En particulier, si les <strong>de</strong>ux conditions suivantes sont réunies :<br />
<br />
<br />
alors Sn converge en loi vers <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre λ.<br />
Dans l'énoncé du paradigme <strong>de</strong> Poisson, on fait <strong>de</strong>ux hypothèses (vagues) sur les termes d'une<br />
somme Sn <strong>de</strong> variables <strong>de</strong> Bernoulli :<br />
8
les paramètres <strong>de</strong>s variables <strong>de</strong> Bernoulli sont petits ; or les <strong>de</strong>ux conditions ci-<strong>de</strong>ssus<br />
entrainent que<br />
il y a un grands nombre <strong>de</strong> termes ; or les <strong>de</strong>ux conditions ci-<strong>de</strong>ssus entrainent que<br />
Remarques :<br />
Ce paradigme reste pertinent, dans certaines conditions, si l'on re<strong>la</strong>xe l'hypothèse d'<br />
indépendance [2] . Un exemple frappant est nombre <strong>de</strong> points fixes d'une permutation<br />
tirée au hasard.<br />
Le cas particulier an=n, pk,n=λ/n, λn=λ, <strong>de</strong> l'inégalité <strong>de</strong> Le Cam, précise <strong>la</strong> rapidité<br />
<strong>de</strong> convergence <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi binomiale <strong>de</strong> paramètres n et λ/n vers <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong><br />
paramètre λ.<br />
Diagrammes en bâtons []<br />
Comme toute loi <strong>de</strong> probabilité discrète, une loi <strong>de</strong> Poisson peut être représentée par un<br />
diagramme en bâtons. Ci-<strong>de</strong>ssous sont représentés les diagrammes en bâtons <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> Poisson<br />
<strong>de</strong> paramètres 1, 2 et 5.<br />
9
Lorsque le paramètre λ <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong>vient grand, (pratiquement lorsqu'il est supérieur à<br />
5), son diagramme en bâton est correctement approché par l'histogramme d'une loi normale<br />
d'espérance et <strong>de</strong> variance égales à λ (l'intervalle <strong>de</strong> c<strong>la</strong>sse étant égal à l'unité). Cette<br />
convergence était mise à profit, avant que les moyens informatiques ne se généralisent, pour<br />
utiliser <strong>la</strong> loi normale en lieu et p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson dans certains tests.<br />
Stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson par <strong>la</strong> somme []<br />
Si X et Y sont <strong>de</strong>ux variables aléatoires indépendantes qui suivent <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong><br />
paramètres λ et μ, alors X+Y est une variable aléatoire qui suit <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson <strong>de</strong> paramètre λ +<br />
μ.<br />
Théorème — Si et sont indépendantes, alors<br />
[Dérouler]<br />
Démonstration<br />
La loi <strong>de</strong> Poisson en littérature []<br />
Dans le roman <strong>de</strong> Thomas Pynchon, L'Arc-en-ciel <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravité, un <strong>de</strong>s personnages, le<br />
statisticien Roger Mexico, utilise <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Poisson pour cartographier les zones d'impact <strong>de</strong>s<br />
fusées alleman<strong>de</strong>s V2 sur <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Londres durant <strong>la</strong> bataille d'Angleterre.<br />
Poussée d'Archimè<strong>de</strong><br />
La poussée d'Archimè<strong>de</strong> est <strong>la</strong> force particulière que subit un corps plongé en tout ou en partie<br />
dans un flui<strong>de</strong> (liqui<strong>de</strong> ou gaz) soumis à un champ <strong>de</strong> gravité. Cette force provient <strong>de</strong><br />
l'augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression du flui<strong>de</strong> avec <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur (effet <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravité sur le flui<strong>de</strong>, voir<br />
l'article hydrostatique) : <strong>la</strong> pression étant plus forte sur <strong>la</strong> partie inférieure d'un objet immergé<br />
que sur sa partie supérieure, il en résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut.<br />
C'est à partir <strong>de</strong> cette poussée qu'on définit <strong>la</strong> flottabilité d'un corps.<br />
Histoire et légen<strong>de</strong> []<br />
Archimè<strong>de</strong> []<br />
Article détaillé : Archimè<strong>de</strong>.<br />
10
Archimè<strong>de</strong> comparant l'or et l'argent<br />
Archimè<strong>de</strong> est un savant grec qui vécut à Syracuse (Sicile) <strong>de</strong> 287 av. J.-C. à 212 av. J.-C. Il est<br />
connu pour ses multiples travaux scientifiques, théoriques ou pratiques, que ce soit en<br />
mathématique ou en physique. Parmi ces <strong>de</strong>rniers, son Traité <strong>de</strong>s corps flottants jette les bases <strong>de</strong><br />
ce qui sera plus tard <strong>la</strong> science nommée hydrostatique. C'est notamment dans cet ouvrage qu'il<br />
étudie avec rigueur l'immersion d'un corps, soli<strong>de</strong> ou flui<strong>de</strong>, dans un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité inférieure,<br />
égale ou supérieure. Le théorème qui portera plus tard le nom du savant y est ainsi énoncé (ce<br />
théorème fut ensuite démontré au XVI e siècle).<br />
La couronne du roi Hiéron II []<br />
Vitruve [1] rapporte que le roi Hiéron II <strong>de</strong> Syracuse (306-214) aurait <strong>de</strong>mandé à son jeune ami et<br />
conseiller scientifique Archimè<strong>de</strong> (âgé alors <strong>de</strong> 22 ans seulement) <strong>de</strong> vérifier si une couronne<br />
d'or, qu'il s'était fait confectionner comme offran<strong>de</strong> à Jupiter, était totalement en or ou si l'artisan<br />
y avait mis <strong>de</strong> l'argent. La vérification avait bien sûr pour contrainte <strong>de</strong> ne pas détériorer <strong>la</strong><br />
couronne. La forme <strong>de</strong> celle-ci était en outre trop complexe pour effectuer un calcul du volume<br />
<strong>de</strong> l'ornement. Archimè<strong>de</strong> aurait trouvé le moyen <strong>de</strong> vérifier si <strong>la</strong> couronne était vraiment en or,<br />
alors qu'il était au bain public, en observant comment <strong>de</strong>s objets y flottaient. Il serait alors sorti<br />
dans <strong>la</strong> rue en s'écriant le célèbre « Eurêka » (j'ai trouvé).<br />
Ce que constate Archimè<strong>de</strong> au bain public est que, pour un même volume donné, les corps n'ont<br />
pas le même poids apparent, c'est-à-dire une masse par unité <strong>de</strong> volume différente. On parle <strong>de</strong><br />
nos jours <strong>de</strong> masse volumique. L'argent (masse volumique 10 500 kg·m -3 ) étant moins <strong>de</strong>nse que<br />
l'or (masse volumique 19 300 kg·m -3 ), il a donc une masse volumique plus faible : pour obtenir<br />
un poids voulu il faudra une plus gran<strong>de</strong> quantité d'argent que d'or. De là, Archimè<strong>de</strong> déduit que<br />
si l'artisan a caché <strong>de</strong> l'argent dans <strong>la</strong> couronne du roi, <strong>la</strong> couronne est plus gran<strong>de</strong> que si, pour le<br />
même poids, elle avait été faite exclusivement d'or, alors elle a une masse volumique plus faible<br />
qu'une couronne <strong>de</strong> même taille seulement en or. Ainsi fut découverte <strong>la</strong> supercherie du joaillier.<br />
La solution au problème []<br />
Pour répondre à <strong>la</strong> question du roi Hiéron, Archimè<strong>de</strong> a donc pu comparer les volumes d'eau<br />
dép<strong>la</strong>cés par <strong>la</strong> couronne et une masse d'or i<strong>de</strong>ntique. Si les <strong>de</strong>ux dép<strong>la</strong>cent le même volume<br />
d'eau, leur masse volumique est alors égale et on peut en conclure que les <strong>de</strong>ux sont composées<br />
du même métal. Pour réaliser l'expérience, on peut imaginer plonger <strong>la</strong> masse d'or dans un<br />
11
écipient rempli à ras-bord (et muni d'un bec verseur pour mieux observer <strong>la</strong> chose). Une certaine<br />
quantité d'eau débor<strong>de</strong>ra alors du récipient (on peut <strong>la</strong> recueillir pour <strong>la</strong> mesurer). Ensuite, on<br />
retire l'or et on le remp<strong>la</strong>ce par <strong>la</strong> couronne à étudier. Si <strong>la</strong> couronne est bien totalement en or,<br />
alors l'eau ne débor<strong>de</strong>ra pas. En revanche, si sa <strong>de</strong>nsité est plus faible, <strong>de</strong> l'eau supplémentaire<br />
débor<strong>de</strong>ra.<br />
Le volume d'eau dép<strong>la</strong>cé dépendra <strong>de</strong> <strong>la</strong> proportion d'argent dans l'or ; l'or étant<br />
approximativement <strong>de</strong>ux fois plus <strong>de</strong>nse que l'argent, remp<strong>la</strong>cer 10% en poids d'or par <strong>de</strong> l'argent<br />
conduit à une hausse <strong>de</strong> volume <strong>de</strong> 10 % [2] . Mais du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> forte masse volumique <strong>de</strong> l'or, son<br />
volume est très faible : le volume d'une couronne <strong>de</strong> 1 kg d'or n'est que d'un peu plus <strong>de</strong> 50 cm3<br />
et substituer 10 % d'or par <strong>de</strong> l'argent ne produit une différence que d'environ <strong>de</strong> 5 cm3 (quelques<br />
dès à coudre !).<br />
La métho<strong>de</strong> ainsi décrite par Vitruve présente <strong>de</strong>ux inconvénients. Le premier est qu'elle ne fait<br />
ici intervenir en rien le principe d'Archimè<strong>de</strong>. Le second problème est qu'avec <strong>de</strong>s conditions<br />
réalistes, en raison <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> l'or et du volume faible <strong>de</strong> <strong>la</strong> couronne, le volume d'eau<br />
dép<strong>la</strong>cée est très faible et sa mesure est perturbée par l'eau qui peut être perdue dans les<br />
différentes opérations. Il est donc peu probable qu'Archimè<strong>de</strong> ait pu tirer <strong>de</strong>s conclusions<br />
significatives à partir d'une telle expérience.<br />
Une métho<strong>de</strong> plus réaliste est <strong>la</strong> suivante. On équilibre une ba<strong>la</strong>nce avec <strong>la</strong> couronne d'un côté et<br />
<strong>de</strong> l'or pur <strong>de</strong> l'autre : leur poids sont égaux. Ensuite, on immerge complètement les objets pesés<br />
(pour s'affranchir <strong>de</strong> l'influence <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>teaux <strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce, on peut s'assurer qu'ils sont bien<br />
strictement i<strong>de</strong>ntiques, ou, mieux, les supprimer en les remp<strong>la</strong>çant par un fil fin et <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité<br />
proche <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> l'eau). Si <strong>la</strong> couronne n'est pas en or pur, elle est <strong>de</strong> volume un peu plus grand,<br />
donc elle produit une force d'Archimè<strong>de</strong> vers le haut un peu plus importante que le même poids<br />
d'or pur, et l'équilibre initial <strong>de</strong> <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>nce est rompu. Là encore, <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> poids est faible,<br />
dans les conditions imaginées plus haut elle correspond au poids <strong>de</strong> 5 cm3 d'eau, soit 5<br />
grammes : il faut donc une ba<strong>la</strong>nce capable <strong>de</strong> détecter une telle variation <strong>de</strong> poids, ce qui est<br />
faible mais pas irréaliste.<br />
Autres propositions du traité <strong>de</strong>s corps flottants []<br />
Le traité <strong>de</strong>s corps flottants contient d'autres propositions re<strong>la</strong>tives au théorème d'Archimè<strong>de</strong> :<br />
Proposition III : Un soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> même volume et <strong>de</strong> même poids (en fait <strong>de</strong> même masse<br />
volumique) que le liqui<strong>de</strong> dans lequel il est abandonné y enfoncera <strong>de</strong> façon à n’émerger<br />
nullement au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface, mais à ne pas <strong>de</strong>scendre plus bas.<br />
Proposition IV : Tout corps plus léger que le liqui<strong>de</strong> où il est abandonné ne sera pas<br />
complètement immergé, mais restera en partie au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface du liqui<strong>de</strong>.<br />
Proposition V : Un soli<strong>de</strong> plus léger que le liqui<strong>de</strong> dans lequel on l’abandonne s'y<br />
enfonce <strong>de</strong> telle façon qu’un volume <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> égal à <strong>la</strong> partie immergée ait le même<br />
poids que le soli<strong>de</strong> entier.<br />
Proposition VI : Lorsqu’un corps est plus léger que le liqui<strong>de</strong> où on l’enfonce et remonte<br />
à <strong>la</strong> surface, <strong>la</strong> force qui pousse en haut ce corps a pour mesure <strong>la</strong> quantité dont le poids<br />
d’un égal volume <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> surpasse le poids même du corps.<br />
12
Proposition VII : Un corps plus lourd que le liqui<strong>de</strong> où on l’abandonne <strong>de</strong>scendra au fond<br />
et son poids, dans le liqui<strong>de</strong>, diminuera d’une quantité mesurée, par ce que pèse un<br />
volume <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> égal à celui du corps.<br />
Formu<strong>la</strong>tion du théorème d'Archimè<strong>de</strong> []<br />
« Tout corps plongé dans un flui<strong>de</strong> au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa<br />
surface libre, subit une force verticale, dirigée <strong>de</strong> bas en haut et opposée au poids du volume <strong>de</strong><br />
flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé ; cette force est appelée « poussée d'Archimè<strong>de</strong> ». »<br />
Pour que le théorème s'applique il faut que le flui<strong>de</strong> immergeant et le corps immergé soient au<br />
repos. Il faut également qu'il soit possible <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cer le corps immergé par du flui<strong>de</strong><br />
immergeant sans rompre l'équilibre, le contre-exemple étant le bouchon d'une baignoire remplie<br />
d'eau : si celui-ci est remp<strong>la</strong>cé par <strong>de</strong> l'eau, il est c<strong>la</strong>ir que <strong>la</strong> baignoire se vi<strong>de</strong> et que le flui<strong>de</strong><br />
n'est alors plus au repos. Le théorème ne s'applique pas puisque nous sommes dans un cas où le<br />
bouchon n'est pas entièrement mouillé par le liqui<strong>de</strong> et ne traverse pas sa surface libre.<br />
Une fois les conditions précé<strong>de</strong>ntes respectées, dans un champ <strong>de</strong> pesanteur uniforme, <strong>la</strong> poussée<br />
d'Archimè<strong>de</strong> P A est donnée par <strong>la</strong> formule suivante :<br />
,<br />
où M f est <strong>la</strong> masse du flui<strong>de</strong> contenu dans le volume V dép<strong>la</strong>cé, et g <strong>la</strong> valeur du champ <strong>de</strong><br />
pesanteur.<br />
Si <strong>la</strong> masse volumique ρ du flui<strong>de</strong> est elle aussi uniforme, on aura :<br />
ou encore, si l'on considère les normes <strong>de</strong>s forces :<br />
La poussée d'Archimè<strong>de</strong> P A s'exprimera en newton (N) si <strong>la</strong> masse volumique ρ est en kg/m³, le<br />
volume <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé V en m³ et <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> pesanteur g en N/kg (ou m/s²).<br />
Démonstration []<br />
Expérience <strong>de</strong> pensée []<br />
Considérons un flui<strong>de</strong> au repos. Délimitons, par une expérience <strong>de</strong> pensée, un certain volume <strong>de</strong><br />
forme quelconque au sein <strong>de</strong> ce flui<strong>de</strong>. Ce volume est lui aussi au repos : malgré son poids, ce<br />
volume ne tombe pas. Ce<strong>la</strong> signifie donc que son poids est rigoureusement équilibré par une<br />
force opposée, qui le maintient sur p<strong>la</strong>ce, et qui provient du flui<strong>de</strong> extérieur. Remp<strong>la</strong>çons<br />
13
maintenant, toujours dans notre expérience <strong>de</strong> pensée, ce volume par un corps quelconque.<br />
Comme <strong>la</strong> force qui maintenait le flui<strong>de</strong> en équilibre est une force <strong>de</strong> pression agissant à <strong>la</strong><br />
surface du volume, il est possible <strong>de</strong> supposer que cette même force s'applique encore au corps<br />
immergé : elle est toujours opposée au poids <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé. C'est <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong>. Le<br />
fait que les champs <strong>de</strong> force soient i<strong>de</strong>ntiques pour le flui<strong>de</strong> homogène au repos et pour le corps<br />
immergé dans le flui<strong>de</strong> au repos est appelé « théorème <strong>de</strong> solidification ».<br />
Idée <strong>de</strong> calcul []<br />
Supposons un cube d'arête a entièrement immergé dans un liqui<strong>de</strong>, sa face du haut étant<br />
horizontale et située à une profon<strong>de</strong>ur z 1 > 0 (le sens positif est vers le bas).<br />
Dans le cas d'un liqui<strong>de</strong> incompressible au repos soumis à un champ <strong>de</strong> pesanteur uniforme, <strong>la</strong><br />
pression absolue p vaut<br />
p = p o + p h ,<br />
où p o est <strong>la</strong> pression atmosphérique et p h <strong>la</strong> pression hydrostatique.<br />
À une profon<strong>de</strong>ur z, <strong>la</strong> pression hydrostatique correspond au poids P d'une colonne <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong><br />
(que l'on peut imaginer cylindrique) <strong>de</strong> hauteur z et <strong>de</strong> base A, divisé par <strong>la</strong> base. Or<br />
P = m g = [ρ (z A)] g ,<br />
où m est <strong>la</strong> masse <strong>de</strong> <strong>la</strong> colonne, zA son volume, ρ <strong>la</strong> masse volumique (supposée uniforme) du<br />
liqui<strong>de</strong> et g l'accélération <strong>de</strong> <strong>la</strong> gravité, ce qui donne<br />
p h = P / A = ρ g z .<br />
La pression absolue vaut donc<br />
p = p o + ρ g z .<br />
Par symétrie, les forces <strong>de</strong> pression exercées sur les quatre faces verticales du cube s'annulent<br />
<strong>de</strong>ux à <strong>de</strong>ux.<br />
La force F 1 exercée vers le bas sur <strong>la</strong> face du haut, d'aire A = a 2 , vaut<br />
F 1 = p 1 A = (p o + ρ g z 1) a 2 .<br />
La force F 2 exercée vers le haut sur <strong>la</strong> face du bas, située à <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur z 2 = z 1 + a, vaut<br />
F 2 = p 2 A = (p o + ρ g z 2) a 2 = [p o + ρ g (z 1 + a)] a 2 .<br />
La résultante F <strong>de</strong> toutes les forces <strong>de</strong> pression vaut donc<br />
14
F = F 1 – F 2 = – (ρ g a) a 2 = – ρ g a 3 = – ρ g V = – ρV g = – M f g ,<br />
où V = a 3 est le volume du cube, c'est-à-dire en l'occurrence le volume immergé, et M f <strong>la</strong> masse<br />
du flui<strong>de</strong> contenu dans un volume V. La gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> <strong>la</strong> force résultante est donc bien égale à<br />
celle du poids M f g du volume <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé ; cette force étant négative, elle est bien orientée<br />
verticalement vers le haut.<br />
Il est possible <strong>de</strong> généraliser <strong>la</strong> démonstration précé<strong>de</strong>nte à un volume <strong>de</strong> forme quelconque. Il<br />
suffit <strong>de</strong> décomposer <strong>la</strong> surface bordant le volume en une infinité d'éléments infinitésimaux dS<br />
supposés p<strong>la</strong>ns, puis <strong>de</strong> faire <strong>la</strong> somme, à l'ai<strong>de</strong> du calcul intégral, <strong>de</strong> toutes les forces<br />
infinitésimales df exercées sur chaque élément <strong>de</strong> surface.<br />
Démonstration plus générale []<br />
Supposons un volume quelconque , délimité par une surface fermée , plongé entièrement<br />
dans un flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> masse volumique soumis à un champ <strong>de</strong> pesanteur uniforme .<br />
On cherche à déterminer <strong>la</strong> résultante <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> pression exercées sur le volume :<br />
Par définition <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression , on a<br />
.<br />
où est un élément infinitésimal <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface considérée, orienté par convention vers<br />
l'extérieur <strong>de</strong> cette surface, et l'élément infinitésimal <strong>de</strong> force qui s'y exerce. On cherche donc<br />
à déterminer<br />
Pour les besoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> démonstration, considérons maintenant l'intégrale suivante, où l'on<br />
supposera que représente un champ <strong>de</strong> vecteurs uniforme et non nul :<br />
étant uniforme, on peut aussi bien écrire<br />
15
Selon le théorème <strong>de</strong> flux-divergence,<br />
Or, d'après l'une <strong>de</strong>s formules <strong>de</strong> Leibniz <strong>de</strong> l'analyse vectorielle,<br />
Et puisque <strong>la</strong> divergence d'un champ <strong>de</strong> vecteurs uniforme est nulle, on a<br />
Par conséquent,<br />
étant uniforme, on peut aussi bien écrire :<br />
On en déduit donc que<br />
Or, d'après <strong>la</strong> loi fondamentale <strong>de</strong> l'hydrostatique,<br />
D'où<br />
La résultante <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> pression est donc égale en gran<strong>de</strong>ur au poids du volume <strong>de</strong> flui<strong>de</strong><br />
dép<strong>la</strong>cé, mais orientée dans le sens contraire du poids, c'est-à-dire vers le haut.<br />
Applications []<br />
16
Exemple d'un soli<strong>de</strong> entièrement immergé []<br />
Trois soli<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsités différentes peuvent subir une poussée d'Archimè<strong>de</strong> inférieure, égale ou<br />
supérieure à leur poids.<br />
Immergeons entièrement un soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> volume V, <strong>de</strong> masse m et <strong>de</strong> masse volumique ρ dans un<br />
flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> masse volumique ρ f uniforme, puis relâchons-le à partir du repos. Au départ, <strong>la</strong> vitesse<br />
étant nulle, <strong>de</strong>ux forces seulement agissent sur le soli<strong>de</strong> : son poids F p (vers le bas) et <strong>la</strong> poussée<br />
d'Archimè<strong>de</strong> F a (vers le haut).<br />
F p = ρV g<br />
F a = ρ fV g<br />
F p / F a = ρ / ρ f<br />
Le rapport <strong>de</strong>s masses volumiques est en l'occurrence équivalent à celui <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités.<br />
Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du soli<strong>de</strong> est supérieure à celle du flui<strong>de</strong>, alors F p > F a et le soli<strong>de</strong> coule.<br />
Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du soli<strong>de</strong> est égale à celle du flui<strong>de</strong>, alors F p = F a et le soli<strong>de</strong> <strong>de</strong>meure<br />
immobile ; il est en équilibre neutre ou indifférent.<br />
Si <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité du soli<strong>de</strong> est inférieure à celle du flui<strong>de</strong>, alors F p < F a et le soli<strong>de</strong> remonte<br />
vers <strong>la</strong> surface.<br />
Dans les <strong>de</strong>ux cas où le soli<strong>de</strong> n'est pas en équilibre, son mouvement ultérieur est déterminé par<br />
trois forces : son poids, <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> (opposée au poids) et une force <strong>de</strong> frottement<br />
visqueux F f (opposée à <strong>la</strong> vitesse).<br />
Selon <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième loi du mouvement <strong>de</strong> Newton, on a alors :<br />
F p – F a ± F f = m a (le sens positif est vers le bas)<br />
où a est l'accélération du soli<strong>de</strong>.<br />
Comme <strong>la</strong> force <strong>de</strong> frottement visqueux n'est pas constante, mais qu'elle augmente avec <strong>la</strong><br />
vitesse, l'accélération diminue graduellement, <strong>de</strong> sorte que le soli<strong>de</strong> atteint [3] plus ou moins<br />
rapi<strong>de</strong>ment une vitesse limite, lorsque <strong>la</strong> résultante <strong>de</strong>s forces est nulle.<br />
Exemple d'un soli<strong>de</strong> flottant à <strong>la</strong> surface d'un liqui<strong>de</strong> []<br />
17
La poussée d'Archimè<strong>de</strong> équilibre le poids du soli<strong>de</strong>.<br />
En réalité, le point d'application [4] <strong>de</strong> <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> <strong>de</strong>vrait se trouver au centre du<br />
volume immergé, donc plus bas que le centre <strong>de</strong> gravité du soli<strong>de</strong>.<br />
Considérons un soli<strong>de</strong> <strong>de</strong> volume V et <strong>de</strong> masse volumique ρ S flottant à <strong>la</strong> surface d'un liqui<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
masse volumique ρ L. Si le soli<strong>de</strong> flotte, c'est que son poids est équilibré par <strong>la</strong> poussée<br />
d'Archimè<strong>de</strong> :<br />
F a = F p .<br />
La poussée d'Archimè<strong>de</strong> étant égale (en gran<strong>de</strong>ur) au poids du volume <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé<br />
(équivalent au volume V i immergé), on peut écrire :<br />
ρ LV i g = ρ SV g .<br />
Le volume immergé vaut donc<br />
V i = ( ρ S / ρ L ) V .<br />
Puisque V > V i, il s'ensuit que ρ S < ρ L .<br />
Application au cas d'un iceberg []<br />
Considérons un morceau <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ce pure à 0 °C flottant dans <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> mer. Soit ρ S = 0,917<br />
kg/dm 3 et ρ L = 1,025 kg/dm 3 (on aurait ρ L = 1,000 kg/dm 3 pour <strong>de</strong> l'eau pure à 3,98 °C). Le<br />
rapport ρ S / ρ L (c’est-à-dire <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité re<strong>la</strong>tive) est <strong>de</strong> 0,895, si bien que le volume immergé V i<br />
représente près <strong>de</strong> 90% du volume total V <strong>de</strong> l'iceberg.<br />
Un g<strong>la</strong>çon qui fond dans un verre []<br />
Le volume <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ce immergée correspond au volume d'eau produit par <strong>la</strong> fonte du g<strong>la</strong>çon.<br />
18
Il est facile <strong>de</strong> vérifier que <strong>la</strong> fonte d'un morceau <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ce pure flottant sur <strong>de</strong> l'eau pure se<br />
produit sans changement <strong>de</strong> niveau <strong>de</strong> l'eau. Le volume <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ce immergé correspond en effet au<br />
volume d'eau liqui<strong>de</strong> nécessaire pour égaler le poids du g<strong>la</strong>çon. En fondant, le g<strong>la</strong>çon produit<br />
(par conservation <strong>de</strong> <strong>la</strong> masse) exactement ce volume d'eau, qui « bouche le trou <strong>la</strong>issé par <strong>la</strong><br />
disparition <strong>de</strong> <strong>la</strong> g<strong>la</strong>ce soli<strong>de</strong> ». Le niveau d'eau reste le même. Sur <strong>la</strong> figure ci-contre, le volume<br />
délimité en pointillé est, dans le verre <strong>de</strong> gauche, le volume <strong>de</strong> g<strong>la</strong>ce immergée, et dans le verre<br />
<strong>de</strong> droite, le volume d'eau liqui<strong>de</strong> produit par <strong>la</strong> fonte du g<strong>la</strong>çon.<br />
On peut également faire le calcul suivant : si on considère, par exemple, un g<strong>la</strong>çon <strong>de</strong> 1 cm 3 et <strong>de</strong><br />
masse volumique 0,917 g·cm -3 (qui contient donc 0,917 g d'eau), le volume immergé sera <strong>de</strong><br />
0,917 cm 3 (comme pour un iceberg, <strong>la</strong> majeure partie est sous l'eau). Lorsque le g<strong>la</strong>çon aura<br />
fondu, ces 0,917 g d'eau qui auront désormais une masse volumique <strong>de</strong> 1 g·cm -3 occuperont<br />
exactement le volume qu'occupait <strong>la</strong> partie immergée du g<strong>la</strong>çon.<br />
Autres exemples d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> []<br />
La salinité <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer Morte permet à une personne <strong>de</strong> flotter tout en étant couchée.<br />
Le principe d'Archimè<strong>de</strong> s'applique à <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s, c’est-à-dire aussi bien à <strong>de</strong>s liqui<strong>de</strong>s<br />
qu'à <strong>de</strong>s gaz. C'est ainsi grâce à <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> qu'une montgolfière ou un<br />
dirigeable peuvent s'élever dans les airs (dans les <strong>de</strong>ux cas, un gaz <strong>de</strong> masse volumique<br />
plus faible que l'air est utilisé, que ce soit <strong>de</strong> l'air chauffé ou <strong>de</strong> l'hélium).<br />
Un plongeur se met à « couler » vers -12 m dans l'At<strong>la</strong>ntique ou <strong>la</strong> Méditerranée car sa<br />
<strong>de</strong>nsité augmente avec <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur (à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> compression croissante,<br />
particulièrement <strong>de</strong>s bulles contenues dans le néoprène <strong>de</strong> sa combinaison : sa masse ne<br />
change pas mais son volume diminue) jusqu'à atteindre et dépasser celle du milieu<br />
ambiant.<br />
L'eau douce ayant une masse volumique plus faible que l'eau salée, <strong>la</strong> poussée<br />
d'Archimè<strong>de</strong> est plus forte dans <strong>la</strong> mer Morte (mer <strong>la</strong> plus salée du mon<strong>de</strong>) que dans un<br />
<strong>la</strong>c. Il est donc plus facile d'y flotter.<br />
Les spationautes s'entraînent aux exercices dans l'espace dans <strong>de</strong>s piscines où, grâce à <strong>la</strong><br />
poussée d'Archimè<strong>de</strong> qui équilibre leur poids, ils peuvent connaître un état qui<br />
s'apparente jusqu'à un certain point à l'impesanteur.<br />
Le poids <strong>de</strong>s navires (et donc leur masse volumique) variant suivant qu'ils soient en<br />
charge ou sur lest, <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> va également varier. Pour maintenir un niveau<br />
<strong>de</strong> flottaison (tirant d'eau) constant et assurer une meilleure stabilité, les navires sont<br />
pourvus <strong>de</strong> bal<strong>la</strong>sts qu'ils peuvent remplir ou vi<strong>de</strong>r suivant leur cargaison ou <strong>la</strong> salinité <strong>de</strong><br />
l'eau dans <strong>la</strong>quelle ils naviguent.(Voir aussi carène).<br />
19
Les sous-marins contrôlent leur masse volumique en utilisant également <strong>de</strong>s bal<strong>la</strong>sts.<br />
Le ludion.<br />
L'hydromètre qui permet <strong>la</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> masse volumique d'un liqui<strong>de</strong>.<br />
Point d'application []<br />
Tout se passe comme si <strong>la</strong> poussée d'Archimè<strong>de</strong> s'appliquait au centre <strong>de</strong> carène, c'est-à-dire au<br />
centre <strong>de</strong> gravité du volume <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cé [4] .<br />
Cette caractéristique est importante pour le calcul <strong>de</strong> <strong>la</strong> stabilité d'un sous-marin en plongée ou<br />
d'un aérostat : sous peine <strong>de</strong> voir l'engin se retourner, il est nécessaire que le centre <strong>de</strong> carène soit<br />
situé au-<strong>de</strong>ssus du centre <strong>de</strong> gravité.<br />
Pour ce qui est d'un navire, en revanche, le centre <strong>de</strong> carène est souvent situé au-<strong>de</strong>ssous du<br />
centre <strong>de</strong> gravité (par exemple pour une p<strong>la</strong>nche à voile). Cependant, lorsque <strong>la</strong> pénétration <strong>de</strong><br />
l'objet dans le flui<strong>de</strong> évolue, le centre <strong>de</strong> carène se dép<strong>la</strong>ce, créant un couple qui vient s'opposer<br />
au mouvement. La stabilité est alors assurée par <strong>la</strong> position du métacentre, qui est le point<br />
d'application <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> <strong>la</strong> poussée. Ce métacentre doit se trouver au-<strong>de</strong>ssus du centre <strong>de</strong><br />
gravité.<br />
De façon anecdotique, on peut remarquer que les concepteurs <strong>de</strong> sous-marins doivent s'assurer<br />
simultanément <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types d'équilibres pour leurs engins.<br />
Diffusion <strong>de</strong> <strong>la</strong> matière<br />
La diffusion désigne <strong>la</strong> tendance naturelle d'un système à rendre homogènes les concentrations<br />
<strong>de</strong>s espèces chimiques en son sein. C'est un phénomène <strong>de</strong> transport irréversible qui se traduit<br />
par <strong>la</strong> migration d'espèces chimiques dans un milieu. Sous l'effet <strong>de</strong> l'agitation thermique on<br />
observe un dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s constituants <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> forte concentration vers celles <strong>de</strong> faible<br />
concentration. D'un point <strong>de</strong> vue phénoménologique, et au premier ordre, ce phénomène est régi<br />
par une loi <strong>de</strong> Fick.<br />
Diffusion et migration []<br />
Le dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s atomes, ions ou molécules dans un milieu, que celui-ci soit soli<strong>de</strong> (cristallin<br />
ou amorphe), liqui<strong>de</strong> ou gazeux, est appelé <strong>de</strong> manière générale « migration ». La diffusion est <strong>la</strong><br />
migration sous l'effet <strong>de</strong> l'agitation thermique, à l'exception <strong>de</strong>s autres phénomènes. Elle<br />
intervient par exemple dans <strong>de</strong>s procédés d'amélioration <strong>de</strong>s caractéristiques mécaniques<br />
(traitements <strong>de</strong> surface comme <strong>la</strong> nitruration ou cémentation), <strong>la</strong> résistance à <strong>la</strong> corrosion et les<br />
procédés d'assemb<strong>la</strong>ge par brasage.<br />
Lorsqu'un atome se dép<strong>la</strong>ce parmi <strong>de</strong>s atomes <strong>de</strong> même nature, on parle d'autodiffusion. Par<br />
exemple, on parlera d'autodiffusion du fer pour désigner <strong>la</strong> migration d'un atome <strong>de</strong> fer dans un<br />
cristal <strong>de</strong> fer.<br />
20
Lorsque l'on a <strong>de</strong>ux milieux homogènes différents que l'on met en contact, on parle<br />
d'interdiffusion.<br />
Historique []<br />
En 1827, le botaniste Robert Brown observe le mouvement erratique <strong>de</strong> petites particules <strong>de</strong><br />
pollen immergées dans <strong>de</strong> l'eau. Il ne s'agit pas d'un phénomène <strong>de</strong> diffusion, puisque ce qui<br />
bouge est une particule macroscopique, mais cette « marche aléatoire » (random walk),<br />
autrement appelé par le nom <strong>de</strong> son observateur « mouvement brownien », servira <strong>de</strong> modèle<br />
pour <strong>la</strong> diffusion.<br />
En 1896, Roberts-Austen, responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> monnaie en Gran<strong>de</strong>-Bretagne, accole une p<strong>la</strong>quette<br />
d'or à une p<strong>la</strong>quette <strong>de</strong> plomb, fait chauffer le tout et mesure <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> pénétration d'un<br />
métal dans l'autre. C'est <strong>la</strong> première mesure d'un coefficient d'interdiffusion à l'état soli<strong>de</strong>.<br />
En 1855, Adolph Fick propose <strong>de</strong>s lois phénoménologiques, empiriques, inspirées <strong>de</strong>s <strong>la</strong> lois <strong>de</strong><br />
Fourier pour <strong>la</strong> chaleur (établies en 1822). C'est Albert Einstein qui démontrera les lois <strong>de</strong> Fick<br />
en 1905 avec ses travaux sur <strong>la</strong> loi stochastique. En 1908, Jean Perrin, fondateur du CNRS et<br />
prix Nobel <strong>de</strong> physique, fut le premier à mesurer <strong>la</strong> trajectoire <strong>de</strong> particules soumises au<br />
mouvement brownien et confirma ainsi l'analyse théorique d'Einstein.<br />
Lois <strong>de</strong> Fick []<br />
Première loi <strong>de</strong> Fick []<br />
La première loi <strong>de</strong> Fick énonce que<br />
le flux <strong>de</strong> diffusion est proportionnel au gradient <strong>de</strong> concentration.<br />
Cette loi est inspirée <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Fourier sur <strong>la</strong> conduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur. Elle peut être vue<br />
comme une définition du « vecteur <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant » qui vérifie <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Fick, en<br />
ce sens qu'elle ne contient pas <strong>la</strong> physique du phénomène <strong>de</strong> diffusion.<br />
Mathématiquement, cette loi s'exprime <strong>de</strong> <strong>la</strong> manière suivante :<br />
soit un milieu B dans lequel se trouve une espèce chimique A, soit une surface S ;<br />
si CA (x, y, z, t) est <strong>la</strong> concentration <strong>de</strong> A en un point donné ;<br />
on appelle (molécule s -1 m -2 ) le « vecteur <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant <strong>de</strong> particules » <strong>de</strong>s<br />
particules <strong>de</strong> A ;<br />
<strong>la</strong> première loi <strong>de</strong> Fick s'écrit :<br />
également notée, avec l'opérateur nab<strong>la</strong> :<br />
21
.<br />
La gran<strong>de</strong>ur DAB (m 2 s -1 ) est le coefficient <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> A dans le milieu B considéré ; il<br />
dépend <strong>de</strong> <strong>la</strong> température, du milieu et <strong>de</strong> A.<br />
À une dimension (par exemple en se p<strong>la</strong>çant sur l'axe <strong>de</strong>s z), cette équation <strong>de</strong>vient :<br />
Ce vecteur donne accès au flux <strong>de</strong> particules <strong>de</strong> A à travers une surface S quelconque, c’est-àdire<br />
le nombre <strong>de</strong> particules <strong>de</strong> A traversant cette surface par unité <strong>de</strong> temps : si on note ce<br />
flux, on a<br />
Secon<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Fick []<br />
.<br />
La loi <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s espèces indique que l'opposé <strong>de</strong> <strong>la</strong> variation par unité <strong>de</strong> temps <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> quantité <strong>de</strong> particules i<br />
dans un volume donné V est égale au flux sortant<br />
du vecteur <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> courant <strong>de</strong> particules à travers <strong>la</strong> surface fermée S délimitant le volume<br />
V. On obtient <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième loi <strong>de</strong> Fick en i<strong>de</strong>ntifiant les intégrands ci-<strong>de</strong>ssous :<br />
La <strong>de</strong>uxième égalité ci-<strong>de</strong>ssus est due au théorème <strong>de</strong> <strong>la</strong> divergence, dit <strong>de</strong> « Green-<br />
Ostrogradsky », et le signe moins provient du fait que <strong>la</strong> concentration diminue quand le flux<br />
sortant augmente. On a donc<br />
.<br />
22
où div est l'opérateur divergence ; on le note aussi comme un produit sca<strong>la</strong>ire formel avec<br />
l'opérateur nab<strong>la</strong><br />
À une dimension, l'équation <strong>de</strong>vient :<br />
.<br />
ou encore .<br />
Simi<strong>la</strong>rité à l'équation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur []<br />
Si le coefficient <strong>de</strong> diffusion D est indépendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration, alors <strong>la</strong> réunion <strong>de</strong>s 2<br />
précé<strong>de</strong>ntes équation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> règle d'analyse différentielle<br />
(<strong>la</strong>p<strong>la</strong>cien)<br />
donne l'équivalent <strong>de</strong> l'équation <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaleur :<br />
À une dimension, l'équation <strong>de</strong>vient :<br />
Activation thermique []<br />
.<br />
ou encore .<br />
L'origine <strong>de</strong> l'auto-diffusion est l'agitation thermique. La diffusion est donc thermiquement<br />
activée, et le coefficient <strong>de</strong> diffusion suit une loi d'Arrhénius :<br />
où E est l'énergie d'activation, k est <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> Boltzmann et T est <strong>la</strong> température absolue.<br />
Mouvement brownien []<br />
Article détaillé : Mouvement brownien.<br />
23
Le dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> l'espèce chimique concernée peut se modéliser par le mouvement brownien<br />
comme l'a formalisé Einstein. Ceci permet <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> première loi empirique <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong><br />
Fick.<br />
Mécanismes <strong>de</strong> diffusion []<br />
Diffusion dans les cristaux []<br />
Un soli<strong>de</strong> cristallin est un arrangement régulier d'atomes, mais il présente <strong>de</strong>s défauts. Ce sont<br />
ces défauts qui permettent <strong>la</strong> diffusion, et essentiellement les défauts ponctuels.<br />
On distingue essentiellement <strong>de</strong>ux mécanismes :<br />
le mécanisme <strong>la</strong>cunaire : le cristal présente <strong>de</strong>s <strong>la</strong>cunes, c'est-à-dire que certains sites sont<br />
vi<strong>de</strong>s ; un atome voisin <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>cune peut donc sauter cette p<strong>la</strong>ce vi<strong>de</strong> et se dép<strong>la</strong>cer d'une<br />
position ;<br />
le mécanisme interstitiel : si l'on représente les atomes comme <strong>de</strong>s sphères dures, un<br />
cristal est un empilement <strong>de</strong> sphères dures et il reste <strong>de</strong> l'espace vi<strong>de</strong> entre les sphères<br />
(voir l' article Empilement compact) ; un petit atome peut donc se glisser dans un <strong>de</strong> ces<br />
interstices, et sauter d'un interstice vers un interstice voisin.<br />
Dans tous les cas, il s'agit <strong>de</strong> sauts atomiques d'une position vers une position voisine, sous l'effet<br />
<strong>de</strong> l'agitation thermique.<br />
Mais un cristal dispose également d'autres défauts : dislocations, joints <strong>de</strong> grain et surfaces<br />
libres. La diffusion dans ces zones est plus rapi<strong>de</strong> que dans <strong>la</strong> masse du cristal.<br />
Mesure <strong>de</strong>s coefficients <strong>de</strong> diffusion []<br />
Applications []<br />
Considérons un soli<strong>de</strong> ne contenant pas d'espèce A. À un moment donné, on met une extrémité<br />
p<strong>la</strong>ne du soli<strong>de</strong> en contact avec un milieu contenant une concentration constante <strong>de</strong> A. A passe<br />
alors en solution dans le soli<strong>de</strong> et diffuse vers l'intérieur. On a donc à chaque instant t un profil<br />
<strong>de</strong> concentration c(x,t), x étant <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur par rapport au p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> contact. On peut définir le<br />
front <strong>de</strong> diffusion comme étant <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur dA où l'on a une concentration fixée, par exemple<br />
1/10 <strong>de</strong> <strong>la</strong> concentration <strong>de</strong> saturation Cs.<br />
La nature brownienne du mouvement permet <strong>de</strong> conclure que le front <strong>de</strong> diffusion avance selon<br />
une loi proportionnelle à <strong>la</strong> racine carrée du temps :<br />
24
Cette situation correspond par exemple au sucre dont on trempe une extrémité dans le café, ou<br />
bien à un traitement <strong>de</strong> surface d'un métal avec une phase gazeuse ou liqui<strong>de</strong> (nitruration,<br />
carburation...).<br />
Article détaillé : Théorie <strong>de</strong> <strong>la</strong> cinétique d'oxydation <strong>de</strong> Wagner.<br />
Théorème <strong>de</strong> Bernoulli<br />
Le théorème <strong>de</strong> Bernoulli qui a été établi en 1738 par Daniel Bernoulli exprime le bi<strong>la</strong>n<br />
hydraulique simplifié d'un flui<strong>de</strong> dans une conduite. Il a posé les bases <strong>de</strong> l'hydrodynamique et,<br />
d'une façon plus générale, <strong>de</strong> <strong>la</strong> mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s.<br />
Formu<strong>la</strong>tion usuelle []<br />
Pour un écoulement<br />
d'un flui<strong>de</strong> incompressible (on peut considérer que <strong>la</strong> masse volumique reste constante)<br />
irrotationnel (le rotationnel <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse du flui<strong>de</strong> est nul, ce qui traduit un écoulement<br />
non tourbillonnaire, ce qui revient à dire que le champ <strong>de</strong> vitesse dérive d'un potentiel)<br />
d'un flui<strong>de</strong> parfait (les effets visqueux sont négligeables et pas <strong>de</strong> pertes <strong>de</strong> charges)<br />
Alors, en régime permanent, le long d'une ligne <strong>de</strong> courant, et si l'on néglige les transferts <strong>de</strong><br />
chaleur, on vérifie :<br />
où :<br />
est <strong>la</strong> pression en un point (en Pa ou N/m²)<br />
est <strong>la</strong> masse volumique en un point (en kg/m³)<br />
est <strong>la</strong> vitesse du flui<strong>de</strong> en un point (en m/s)<br />
est l'accélération <strong>de</strong> <strong>la</strong> pesanteur (en N/kg ou m/s²)<br />
est l'altitu<strong>de</strong> (en m)<br />
[1]<br />
La constante intervenant dans le second membre <strong>de</strong> l'équation n'est pas universelle mais propre à<br />
l'écoulement, il s'agit d'une constante le long d'une ligne <strong>de</strong> courant, appelée charge. Avec ce<br />
choix <strong>de</strong> normalisation, elle est homogène à une longueur.<br />
Interprétation []<br />
Cette équation traduit en fait le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'énergie le long d'une ligne <strong>de</strong> courant :<br />
25
est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité volumique d'énergie cinétique<br />
(énergie cinétique par unité <strong>de</strong> volume, m étant <strong>la</strong> masse du volume V <strong>de</strong> flui<strong>de</strong>) ;<br />
est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité volumique d'énergie potentielle <strong>de</strong><br />
gravité ;<br />
est <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité volumique d'énergie é<strong>la</strong>stique.<br />
La loi <strong>de</strong> bi<strong>la</strong>n s'écrit donc<br />
ec + ez + ep = constante<br />
ce qui amène à l'équation ci-<strong>de</strong>ssous en divisant par ρ·g.<br />
Formu<strong>la</strong>tions étendues []<br />
On trouve souvent d'autres formu<strong>la</strong>tions du théorème <strong>de</strong> Bernoulli dans <strong>de</strong>s contextes plus<br />
généraux.<br />
Pour <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s compressibles :<br />
Lorsque les effets <strong>de</strong> compressibilité dans un flui<strong>de</strong> ne sont plus négligeables (vitesse <strong>de</strong>s<br />
particules <strong>de</strong> flui<strong>de</strong> comparable à <strong>la</strong> vitesse du son dans le flui<strong>de</strong>), il <strong>de</strong>vient nécessaire d'apporter<br />
une correction au terme caractérisant l'énergie potentielle é<strong>la</strong>stique du flui<strong>de</strong>, dans le cas idéal<br />
d'un gaz parfait on a :<br />
où est le rapport <strong>de</strong>s capacités calorifiques du flui<strong>de</strong> : .<br />
Formu<strong>la</strong>tion thermodynamique :<br />
[3]<br />
où h désigne l'enthalpie spécifique (i.e. par unité <strong>de</strong> masse). , où u désigne l'énergie<br />
interne spécifique du flui<strong>de</strong>.<br />
Démonstrations []<br />
[2]<br />
26
[Dérouler]Équation <strong>de</strong> Bernoulli pour les flui<strong>de</strong>s<br />
incompressibles<br />
[Dérouler]Équation <strong>de</strong> Bernoulli pour les flui<strong>de</strong>s compressibles<br />
Applications []<br />
À vitesse nulle (v = 0), on retrouve <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> <strong>la</strong> statique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s.<br />
Effet Venturi :<br />
Supposons maintenant que <strong>la</strong> vitesse ne soit pas nulle, mais que l'on reste toujours à <strong>la</strong> même<br />
altitu<strong>de</strong> (z constant).<br />
Si un liqui<strong>de</strong> s'écoule dans une canalisation, alors comme il est incompressible, son débit<br />
(volume transitant à travers une surface par unité <strong>de</strong> temps) est constant. Si <strong>la</strong> canalisation<br />
s'é<strong>la</strong>rgit, alors <strong>la</strong> vitesse diminue (puisque le débit est le produit <strong>de</strong> <strong>la</strong> vitesse par <strong>la</strong> section, les<br />
<strong>de</strong>ux varient à l'inverse). Le théorème <strong>de</strong> Bernoulli nous indique alors que <strong>la</strong> pression augmente.<br />
À l'inverse, si <strong>la</strong> canalisation se rétrécit, le flui<strong>de</strong> accélère et sa pression diminue. On qualifie ce<br />
dispositif expérimental <strong>de</strong> tube <strong>de</strong> Venturi.<br />
Ce résultat est assez peu intuitif car on s'attendrait à ce que <strong>la</strong> pression augmente lorsque <strong>la</strong><br />
section diminue.<br />
Effet Magnus :<br />
Si maintenant <strong>la</strong> conduite reste <strong>de</strong> section constante mais que l'on met un obstacle à l'intérieur ;<br />
l'obstacle diminue <strong>la</strong> section, on a donc le même effet. Si cet obstacle est un cylindre tournant,<br />
d'axe perpendicu<strong>la</strong>ire à l'axe <strong>de</strong> <strong>la</strong> canalisation, alors le frottement accélère le flui<strong>de</strong> d'un côté et<br />
le ralentit <strong>de</strong> l'autre. On a donc une diminution <strong>de</strong> pression d'un côté et une augmentation <strong>de</strong><br />
l'autre, le cylindre subit une force : c'est l'effet Magnus (l'on considère souvent l'effet Magnus<br />
dans l'air, qui est un flui<strong>de</strong> compressible, mais le principe général reste le même).<br />
Si <strong>la</strong> canalisation a une section constante, et qu'elle ne présente pas d'obstacle, alors <strong>la</strong> vitesse est<br />
constante. Si l'altitu<strong>de</strong> varie, alors l'équation <strong>de</strong> Bernoulli nous indique que <strong>la</strong> pression varie à<br />
l'opposé <strong>de</strong> l'altitu<strong>de</strong>.<br />
On peut évaluer alors <strong>la</strong> pression dynamique :<br />
Tube <strong>de</strong> Pitot :<br />
27
Cet appareil <strong>de</strong> mesure permet d'évaluer <strong>la</strong> vitesse d'écoulement d'un flui<strong>de</strong> en mesurant <strong>la</strong><br />
différence <strong>de</strong> pression entre <strong>de</strong>ux points A et B <strong>de</strong> l'écoulement joint par une ligne <strong>de</strong> courant.<br />
Au point A, le flui<strong>de</strong> est supposé être à vitesse (quasi) nulle, on cherche <strong>la</strong> vitesse en B. Les<br />
points étant sensiblement à <strong>la</strong> même altitu<strong>de</strong>, on peut appliquer le théorème <strong>de</strong> Bernoulli sous sa<br />
forme usuelle entre A et B.<br />
Approche historique []<br />
La première formu<strong>la</strong>tion du théorème <strong>de</strong> Bernoulli apparaît dans Hydrodynamica - De viribus et<br />
motibus fluidorum commentarii <strong>de</strong> Daniel Bernoulli (première édition en 1738) [3] . Pour<br />
d'Alembert, ce texte est l'œuvre fondatrice <strong>de</strong> l'hydrodynamique en tant que discipline physique<br />
mo<strong>de</strong>rne [4] .<br />
Il est alors formulé comme un bi<strong>la</strong>n macroscopique global et une métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul, dans le<br />
cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> résolution d'un problème technique : <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong> <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> vidange <strong>de</strong>s<br />
vases munis d'un orifice.<br />
La justification rési<strong>de</strong> dans l'égalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> montée potentielle et <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>scente actuelle [5] . Il s'agit<br />
d'une transposition aux flui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>la</strong> conservation <strong>de</strong>s forces vives, déjà connue en mécanique, et<br />
qui est en fait l'ancêtre du principe <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong> l'énergie dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> physique<br />
c<strong>la</strong>ssique.<br />
C'est seulement en 1755, avec les travaux d'Euler [6] , que le théorème apparaît sous <strong>la</strong> forme d'un<br />
bi<strong>la</strong>n local plus proche <strong>de</strong>s formu<strong>la</strong>tions contemporaines.<br />
Principe <strong>de</strong> Pascal<br />
Le principe <strong>de</strong> Pascal est un résultat <strong>de</strong> mécanique <strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s dû au savant du XVII e siècle<br />
B<strong>la</strong>ise Pascal.<br />
Enoncés []<br />
Dans un liqui<strong>de</strong> en équilibre <strong>de</strong> masse volumique uniforme, <strong>la</strong> pression est <strong>la</strong> même en<br />
tout point du liqui<strong>de</strong> et ce<strong>la</strong> aussi longtemps que ces points sont à <strong>la</strong> même profon<strong>de</strong>ur.<br />
Dont on tire le théorème fondamental <strong>de</strong> l'hydrostatique :<br />
Dans un liqui<strong>de</strong> en équilibre <strong>de</strong> masse volumique uniforme, <strong>la</strong> différence <strong>de</strong>s pressions en<br />
<strong>de</strong>ux points est égale au poids <strong>de</strong> <strong>la</strong> colonne <strong>de</strong> liqui<strong>de</strong> ayant pour section l'unité <strong>de</strong><br />
surface et pour hauteur <strong>la</strong> différence <strong>de</strong> niveau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux points.<br />
Toute pression exercée sur un liqui<strong>de</strong> se transmet par lui intégralement et dans toutes les<br />
directions.<br />
28
Formules []<br />
La différence <strong>de</strong> pression entre <strong>de</strong>ux points situés à une profon<strong>de</strong>ur h1 et h2 est donnée<br />
par :<br />
Avec ρ (rho), <strong>la</strong> masse volumique du liqui<strong>de</strong> et g l'accélération due à <strong>la</strong> gravité.<br />
On peut facilement en tirer <strong>la</strong> formule <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression en un point quelconque du liqui<strong>de</strong> situé à<br />
une profon<strong>de</strong>ur h.<br />
Avec P0 <strong>la</strong> pression à <strong>la</strong> surface du liqui<strong>de</strong> (pression atmosphérique si le liqui<strong>de</strong> est à l'air libre).<br />
Si une force Fi est appliquée sur une surface Si d'un liqui<strong>de</strong> confiné, il en résulte une force<br />
Ff s'appliquant sur une surface Sf telle que :<br />
Applications []<br />
La pression augmente en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur, ce phénomène est bien connu <strong>de</strong>s<br />
plongeurs. À 10 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, <strong>la</strong> pression est <strong>de</strong>ux fois celle <strong>de</strong> l'atmosphère au<br />
niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> mer. Elle augmente <strong>de</strong> 100 kPa par 10 m. Ceci concerne aussi les sousmarins.<br />
Puits artésien, château d'eau, barrage, ...<br />
Le crève tonneau <strong>de</strong> Pascal, expérience durant <strong>la</strong>quelle il a relié un long et fin tube<br />
vertical à un tonneau rempli d'eau. Il a ensuite rempli le tube et le tonneau éc<strong>la</strong>ta.<br />
Les presses hydrauliques fonctionnent selon ce principe, ainsi dans une presse<br />
hydraulique, si on exerce une poussée <strong>de</strong> 1 N sur 0,01 m 2 , on pourrait y faire<br />
correspondre une force <strong>de</strong> 100 N sur 1 m 2 .<br />
Module <strong>de</strong> Young<br />
Le module <strong>de</strong> Young ou module d'é<strong>la</strong>sticité (longitudinale) ou encore module <strong>de</strong> traction est<br />
<strong>la</strong> constante qui relie <strong>la</strong> contrainte <strong>de</strong> traction (ou <strong>de</strong> compression) et <strong>la</strong> déformation pour un<br />
matériau é<strong>la</strong>stique isotrope.<br />
Le physicien britannique Thomas Young (1773-1829) avait remarqué que le rapport entre <strong>la</strong><br />
contrainte <strong>de</strong> traction appliquée à un matériau et <strong>la</strong> déformation qui en résulte (un allongement<br />
re<strong>la</strong>tif) est constant, tant que cette déformation reste petite et que <strong>la</strong> limite d'é<strong>la</strong>sticité du matériau<br />
n'est pas atteinte. La loi d'é<strong>la</strong>sticité est <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> Hooke :<br />
29
Diagramme contrainte-déformation<br />
où :<br />
ζ est <strong>la</strong> contrainte (en unité <strong>de</strong> pression),<br />
E est le module <strong>de</strong> Young (en unité <strong>de</strong> pression),<br />
est l'allongement re<strong>la</strong>tif (adimensionnel).<br />
Le module <strong>de</strong> Young est <strong>la</strong> contrainte mécanique qui engendrerait un allongement <strong>de</strong> 100 % <strong>de</strong><br />
<strong>la</strong> longueur initiale d'un matériau (il doublerait donc <strong>de</strong> longueur), si l'on pouvait l'appliquer<br />
réellement : dans les faits, le matériau se déforme <strong>de</strong> façon permanente, ou se rompt, bien avant<br />
que cette valeur soit atteinte.<br />
Un matériau dont le module <strong>de</strong> Young est très élevé est dit rigi<strong>de</strong>. L'acier, l'iridium, le diamant,<br />
sont <strong>de</strong>s matériaux très rigi<strong>de</strong>s, l'aluminium et le plomb le sont moins, les matières p<strong>la</strong>stiques et<br />
organiques sont généralement peu rigi<strong>de</strong>s. Il ne faut cependant pas confondre é<strong>la</strong>sticité et rigidité<br />
puisque <strong>la</strong> rai<strong>de</strong>ur d'une poutre par exemple dépend <strong>de</strong> son module <strong>de</strong> Young mais aussi du<br />
moment d'inertie <strong>de</strong> sa section.<br />
Note<br />
Il ne faut pas confondre rigidité et rai<strong>de</strong>ur. La rigidité caractérise les matériaux, <strong>la</strong> rai<strong>de</strong>ur<br />
concerne les produits et les constructions. Une pièce mécanique massive en matière p<strong>la</strong>stique<br />
peut être beaucoup plus rai<strong>de</strong> qu'un ressort en acier.<br />
Unités []<br />
D'après l'équation aux dimensions, le module <strong>de</strong> Young est homogène à une pression, ou plus<br />
précisément une contrainte. L'unité internationale est donc le pascal (Pa). Cependant, en raison<br />
<strong>de</strong>s valeurs élevées que prend ce module, il est en général donné en mégapascal (MPa) ou<br />
newton par millimètre carré (N/mm 2 ).<br />
Expression théorique []<br />
30
Dans le cas d'un matériau cristallin et certains matériaux amorphes, le module <strong>de</strong> Young exprime<br />
<strong>la</strong> « force <strong>de</strong> rappel » électrostatique qui tend à maintenir les atomes à distance constante. Il peut<br />
s'exprimer en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> dérivée secon<strong>de</strong> du potentiel interatomique.<br />
Dans le système d'unités « naturelles » atomique, le module <strong>de</strong> Young, pour un matériau<br />
isotrope, est homogène à [1] :<br />
où .<br />
Ce<strong>la</strong> dit, compte tenu <strong>de</strong>s problèmes où il apparaît (bi<strong>la</strong>p<strong>la</strong>cien), il paraît assez naturel <strong>de</strong> le<br />
rationaliser soit<br />
comme E1 = E0 / (16π 2 ), soit<br />
comme E2 = E0 / 64π 6 ,<br />
les ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> E1 ou E2 sont à comparer aux valeurs tabulées, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 100 GPa,<br />
qui apparaissent alors relever <strong>de</strong> ce corpus théorique.<br />
Dans le cas <strong>de</strong>s polymères, c'est l'agitation thermique qui « tortille » <strong>la</strong> chaîne carbonée qui tend<br />
à maintenir <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> chaîne constante. Le module <strong>de</strong> Young peut alors s'exprimer en<br />
fonction <strong>de</strong> l'entropie.<br />
Cette différence <strong>de</strong> comportement est f<strong>la</strong>grante lorsque l'on considère l'influence <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
température ; si l'on soumet une éprouvette à une charge constante :<br />
lorsque l'on augmente <strong>la</strong> température, une éprouvette <strong>de</strong> métal s'allonge (di<strong>la</strong>tation), donc<br />
son module <strong>de</strong> Young diminue, tandis que l'éprouvette en polymère se raccourcit (les<br />
chaînes s'agitent, s'entortillent) donc son module <strong>de</strong> Young augmente ;<br />
lorsque l'on diminue <strong>la</strong> température, on observe le phénomène inverse : l'éprouvette <strong>de</strong><br />
métal se raccourcit (contraction) donc son module <strong>de</strong> Young augmente, tandis que<br />
l'éprouvette <strong>de</strong> polymère s'allonge (les chaînes sont moins agitées et se <strong>la</strong>issent étirer)<br />
donc son module <strong>de</strong> Young diminue.<br />
Re<strong>la</strong>tions []<br />
Avec le module <strong>de</strong> cisaillement (G) et le coefficient <strong>de</strong> Poisson (ν) :<br />
Avec λ et μ appelées coefficients <strong>de</strong> Lamé :<br />
.<br />
31
.<br />
Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> mesure du module d'Young []<br />
Le plus simple reste bien sûr <strong>de</strong> réaliser un essai <strong>de</strong> traction. Et, connaissant les dimensions <strong>de</strong><br />
l'éprouvette, d'en déduire le module <strong>de</strong> Young E. Cependant, il est difficile <strong>de</strong> réaliser cette<br />
mesure avec une bonne précision.<br />
C'est pourquoi on préfère, lorsque ce<strong>la</strong> est possible, déduire le module <strong>de</strong> Young <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquence<br />
propre <strong>de</strong> vibration d'une tige <strong>de</strong> matériau maintenue à ses extrémités et chargée en son milieu.<br />
Article connexe : Métho<strong>de</strong> d'Oberst.<br />
On peut aussi mesurer <strong>la</strong> vitesse du son dans le matériau qui nous intéresse, et en déduire le<br />
module <strong>de</strong> Young sachant qu'on a <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion suivante :<br />
Cependant, cette loi est approchée : <strong>la</strong> vitesse du son dépend aussi du coefficient <strong>de</strong> Poisson.<br />
Le module <strong>de</strong> Young augmente avec <strong>la</strong> vitesse <strong>de</strong> déformation.<br />
Le module <strong>de</strong> Young complexe peut être déterminé par DM(T)A.<br />
Quelques valeurs numériques <strong>de</strong> modules d'Young []<br />
Les caractéristiques mécaniques <strong>de</strong>s matériaux sont variables d'un échantillon à l'autre. D'un<br />
point <strong>de</strong> vue global, selon M. Ashby, on trouve <strong>de</strong>s matériaux dont <strong>la</strong> valeur est comprise entre<br />
10kPa (mousses) et 1000GPa (céramiques technique). Il faut toujours distinguer le module<br />
d'Young d'un matériau à l'"état naturel" (valeurs ci-après), d'un matériau ayant subi un traitement<br />
(thermique ou <strong>de</strong> surface) dont <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> E peut doubler. Néanmoins, pour les calculs, on peut<br />
considérer en bonne approximation les valeurs suivantes.<br />
Métaux purs<br />
Matériaux Module<br />
(MPa)<br />
Aluminium<br />
69 000<br />
(Al)<br />
Argent (Ag) 83 000<br />
Baryum (Ba) 13 000<br />
Alliages<br />
Matériaux<br />
Module<br />
(MPa)<br />
Acier <strong>de</strong><br />
construction<br />
210 000<br />
Acier à ressorts 220 000<br />
Acier inoxydable 203 000<br />
Verres, céramiques, oxy<strong>de</strong>s,<br />
carbures métalliques, minéraux<br />
Module<br />
Matériaux<br />
(MPa)<br />
Arsenic (As) 8 000<br />
Arséniure <strong>de</strong> gallium<br />
85 500<br />
(AsGa)<br />
32
Béryllium<br />
(Be)<br />
240 000<br />
Bismuth (Bi) 32 000<br />
Cadmium<br />
(Cd)<br />
50 000<br />
Césium (Cs) 1 700<br />
Chrome (Cr) 289 000<br />
Cobalt (Co) 209 000<br />
Cuivre (Cu) 124 000<br />
Étain (Sn) 41 500<br />
Fer (Fe) 196 000<br />
Germanium<br />
(Ge)<br />
89 600<br />
Indium (In) 11 000<br />
Iridium (Ir) 528 000<br />
Lithium (Li) 4 900<br />
Magnésium<br />
(Mg)<br />
45 000<br />
Manganèse<br />
(Mn)<br />
198 000<br />
Molybdène<br />
(Mo)<br />
329 000<br />
Nickel (Ni) 214 000<br />
Niobium<br />
(Nb)<br />
105 000<br />
Or (Au) 78 000<br />
Pal<strong>la</strong>dium<br />
(Pd)<br />
121 000<br />
P<strong>la</strong>tine (Pt) 168 000<br />
Plomb (Pb) 18 000<br />
Plutonium<br />
(Pu)<br />
96 000<br />
Rhodium<br />
(Rh)<br />
275 000<br />
Rubidium<br />
(Rb)<br />
2 400<br />
Ruthénium<br />
(Ru)<br />
447 000<br />
Scandium<br />
(Sc)<br />
74 000<br />
18-10<br />
Bronze (cuivre + 9<br />
124 000<br />
à 12% d'étain)<br />
Bronze au<br />
130 000<br />
Béryllium<br />
Cuivre <strong>la</strong>miné U4<br />
90 000<br />
(Recuit)<br />
Cuivre <strong>la</strong>miné U4<br />
150 000<br />
(Écroui dur)<br />
Duralumin AU4G 75 000<br />
83 à<br />
Fontes<br />
170 000<br />
Hastelloy B2 (Ni +<br />
217 000<br />
Mo)<br />
Hastelloy C 2000<br />
206 000<br />
(Ni + Cr + Mo)<br />
Inconel X-750 (Ni<br />
+ Cr + Fe)<br />
212 à<br />
218 000<br />
Invar 140 000<br />
Monel 400 (Ni +<br />
Cu)<br />
173 000<br />
Nimonic 90 (Ni + 213 à<br />
Cr + Co) 240 000<br />
Nispan (Ni + Cr + 165 à<br />
Ti)<br />
200 000<br />
Phynox (Co + Cr +<br />
203 400<br />
Ni + Mo)<br />
Béton<br />
20 000 à 50<br />
000<br />
Brique<br />
Calcaire (carbonate <strong>de</strong><br />
14 000<br />
calcium CaCO3,<br />
pierres)<br />
20 à 70 000<br />
Carbure <strong>de</strong> chrome<br />
(Cr3C2)<br />
373 130<br />
Carbure <strong>de</strong> silicium<br />
(SiC)<br />
450 000<br />
Carbure <strong>de</strong> Titane (TiC) 440 000<br />
Carbure <strong>de</strong> tungstène<br />
(WC)<br />
650 000<br />
Carbure <strong>de</strong> zirconium<br />
(ZrC)<br />
380<br />
à 440 000<br />
Diamant (C) 1 000 000<br />
Graphite 30 000<br />
Granite 60 000<br />
Marbre 26 000<br />
Mullite (Al6Si2O13) 145 000<br />
Alumine (Oxy<strong>de</strong><br />
d'Aluminium Al2O3)<br />
390 000<br />
Oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> béryllium<br />
(BeO)<br />
30 000<br />
Oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> magnésium<br />
(MgO)<br />
250 000<br />
Oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> zirconium<br />
(ZrO)<br />
200 000<br />
Saphir 420 000<br />
Silice (oxy<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
silicium SiO2)<br />
107 000<br />
Titanate d'aluminium<br />
(Ti3Al)<br />
140 000<br />
Titanate <strong>de</strong> baryum<br />
(BaTiO3)<br />
67 000<br />
Verre 69 000<br />
33
Sélénium<br />
(Se)<br />
10 000<br />
Sodium (Na) 10 000<br />
Tantale (Ta) 186 000<br />
Titane (Ti) 114 000<br />
Tungstène<br />
(W)<br />
406 000<br />
Uranium (U) 208 000<br />
Vanadium<br />
(V)<br />
128 000<br />
Zinc (Zn) 78 000<br />
Zirconium<br />
(Zr)<br />
68 000<br />
Bois<br />
Matériaux<br />
Module<br />
(MPa)<br />
Acajou<br />
(Afrique)<br />
12 000<br />
Bambou 20 000<br />
Bois <strong>de</strong> rose<br />
16 000<br />
(Brésil)<br />
Bois <strong>de</strong> rose<br />
12 000<br />
(In<strong>de</strong>)<br />
Chêne 12 000<br />
Contrep<strong>la</strong>qué<br />
12 400<br />
g<strong>la</strong>w<br />
Épicéa 13 000<br />
Érable 10 000<br />
Frêne 10 000<br />
Papier 3 000 à 4 000<br />
Séquoia 9 500<br />
N.B. Ces valeurs sont celles du<br />
module d'é<strong>la</strong>sticité dans le sens<br />
parallèle au fil (bois = matériau<br />
anisotrope). Dans une même<br />
essence, celui-ci varie en fonction<br />
<strong>de</strong> l'humidité, <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nsité (qui<br />
n'est évi<strong>de</strong>mment pas constante,<br />
bois = matériau hétérogène) et<br />
d'autres caractéristiques (longueur<br />
<strong>de</strong>s fibres...).<br />
Polymères, fibres<br />
Matériaux<br />
caoutchoucs<br />
Module<br />
(MPa)<br />
700 à<br />
4 000 [2]<br />
Biomatériaux<br />
Matériaux Module (MPa)<br />
Bec <strong>de</strong><br />
50 000<br />
poussin<br />
Carti<strong>la</strong>ge 24<br />
Fibre <strong>de</strong> carbone haut<br />
640 000<br />
module<br />
Fibre <strong>de</strong> carbone<br />
240 000<br />
haute résistance<br />
Kev<strong>la</strong>r 34 500<br />
Nanotubes (Carbone) 1 100 000<br />
2 000 à<br />
Nylon<br />
5 000<br />
Plexig<strong>la</strong>s<br />
(Polyméthacry<strong>la</strong>te <strong>de</strong> 2 380<br />
méthyle)<br />
Cheveux<br />
Col<strong>la</strong>gène<br />
Fémur<br />
Humérus<br />
Piquant<br />
d'oursin<br />
Radius<br />
Soie<br />
d'araignée<br />
Tibia<br />
10 000<br />
6<br />
17 200<br />
17 200<br />
15 000 à 65 000<br />
18 600<br />
60 000<br />
18 100<br />
Polyami<strong>de</strong><br />
3 000 à<br />
5 000<br />
Vertèbre<br />
cervicale<br />
230<br />
Polycarbonate<br />
Polyéthylène<br />
2 300<br />
200 à 700<br />
Vertèbre<br />
lombaire<br />
160<br />
Polystyrène<br />
3 000 à<br />
3 400<br />
Résines époxy 3 500<br />
34
Utilisations []<br />
Mé<strong>de</strong>cine<br />
La mesure <strong>de</strong>s variations du module <strong>de</strong> Young dans un organe est une possibilité <strong>de</strong> l'imagerie<br />
médicale qui permet <strong>de</strong> représenter l'é<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong>s tissus même profonds, par exemple pour<br />
donner l'étendue <strong>de</strong> <strong>la</strong> fibrose d'un foie ou détecter dans un sein un carcinome petit ou profond,<br />
peu déce<strong>la</strong>ble à <strong>la</strong> palpation (é<strong>la</strong>stographie <strong>de</strong> 2 e génération).<br />
Limite d'é<strong>la</strong>sticité<br />
Courbe schématique contrainte vs déformation. Aux faibles déformations, <strong>la</strong> pente E <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie<br />
linéaire est le module <strong>de</strong> Young. Rm est <strong>la</strong> résistance (ou contrainte) à <strong>la</strong> rupture en traction.<br />
La limite d'é<strong>la</strong>sticité est <strong>la</strong> contrainte à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong>quelle un matériau commence à se déformer<br />
<strong>de</strong> manière irréversible.<br />
Pour un matériau fragile, c'est <strong>la</strong> contrainte à <strong>la</strong>quelle le matériau se rompt, notamment du fait <strong>de</strong><br />
ses micro-fissures internes. Le critère <strong>de</strong> Griffith permet alors d'estimer cette contrainte-seuil.<br />
Pour un matériau ductile, c'est <strong>la</strong> zone en rouge sur le graphique ci-contre, au-<strong>de</strong>là du domaine<br />
é<strong>la</strong>stique E représenté en bleu dans lequel l'augmentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte donne une déformation<br />
réversible à <strong>la</strong> suppression <strong>de</strong> cette contrainte (et souvent assez linéaire en fonction <strong>de</strong> cette<br />
contrainte). Les déformations subies au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> limite d'é<strong>la</strong>sticité restent permanentes. Elles se<br />
mesurent ou se vérifient habituellement à l'ai<strong>de</strong> d'un essai <strong>de</strong> traction.<br />
Dans le milieu <strong>de</strong> <strong>la</strong> technique et par abus <strong>de</strong> <strong>la</strong>ngage, on utilise fréquemment « limite é<strong>la</strong>stique »<br />
pour limite d'é<strong>la</strong>sticité.<br />
Notations []<br />
La gran<strong>de</strong>ur est d'importance. Elle peut se noter <strong>de</strong> différentes façons, suivant le type d'essai<br />
mécanique.<br />
Essai <strong>de</strong> traction ou <strong>de</strong> compression :<br />
35
o ζy en raison du terme ang<strong>la</strong>is yield strength ;<br />
o Re ou ζLE ;<br />
o ζ0,2 ; <strong>la</strong> transition é<strong>la</strong>stique-p<strong>la</strong>stique est floue, il s'agit <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
contrainte qui <strong>la</strong>isse 0,2 % <strong>de</strong> déformation p<strong>la</strong>stique lorsqu'elle est retirée ;<br />
o Rp0,2.<br />
Essai <strong>de</strong> cisaillement : <strong>la</strong> lettre grecque ζ est remp<strong>la</strong>cée par η.<br />
Unités []<br />
D'après l'équation aux dimensions, <strong>la</strong> limite d'é<strong>la</strong>sticité est homogène à une pression, ou plus<br />
précisément à une contrainte (représentation : ML -1 T -2 ).<br />
Dans <strong>la</strong> littérature mo<strong>de</strong>rne, elle s'exprime en pascal (Pa), ou plus généralement en mégapascal<br />
(MPa) en raison <strong>de</strong> son ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur [1] . Il y a quelques années, on par<strong>la</strong>it <strong>de</strong> l'unité<br />
aujourd'hui désuète <strong>de</strong> kilogramme-force par centimètre carré (kgf/cm²). On rencontre aussi le<br />
N/mm² (1 MPa = 1 N/mm²).<br />
Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur []<br />
Tableau <strong>de</strong> limite d'é<strong>la</strong>sticité <strong>de</strong> matériaux usuels<br />
Matière Nuance Re (MPa)<br />
Résineux courants C18 à C30 18 à 30<br />
Bois <strong>la</strong>mellé-collé GL24 à GL32 24 à 32<br />
Aluminium EN AC-AlSi12Cu 180 à 240<br />
Acier <strong>de</strong> construction usuel non allié S235 à S355 235 à 355<br />
Acier au carbone trempé XC 30 (C30) 350 à 400<br />
Acier faiblement allié trempé 30 Cr Ni Mo 16 (30 CND 8) 700 à 1 450<br />
Facteurs influençants cette limite []<br />
La déformation é<strong>la</strong>stique se produit par déformation réversible <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure du matériau par<br />
une modification <strong>de</strong>s distances interatomiques [2] . La déformation p<strong>la</strong>stique se produit par<br />
dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> dislocations, qui sont <strong>de</strong>s défauts cristallins. L'apparition <strong>de</strong> ces mouvements, se<br />
produisant au seuil <strong>de</strong> <strong>la</strong> limite d'é<strong>la</strong>sticité, dépend <strong>de</strong> plusieurs facteurs dont les principaux<br />
sont :<br />
les forces <strong>de</strong> cohésion interatomiques : plus les liaisons entre atomes sont importantes,<br />
plus il est difficile <strong>de</strong> les dép<strong>la</strong>cer donc plus <strong>la</strong> limite é<strong>la</strong>stique est élevée ;<br />
<strong>la</strong> structure cristalline : les glissements (les dép<strong>la</strong>cements <strong>de</strong>s dislocations) se font plus<br />
facilement sur les p<strong>la</strong>ns atomiques ayant une forte <strong>de</strong>nsité ; les cristaux ayant le plus <strong>de</strong><br />
possibilités <strong>de</strong> glissements sont les cristaux <strong>de</strong> structure cubique à face centrée ; <strong>de</strong> fait,<br />
les matériaux les plus ductiles (or, plomb, aluminium, austénite) possè<strong>de</strong>nt ce type <strong>de</strong><br />
structure ;<br />
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les atomes étrangers bloquent les dislocations (nuage <strong>de</strong> Cottrell, éping<strong>la</strong>ge) ; les métaux<br />
purs sont plus ductiles que les métaux alliés ;<br />
les dislocations sont bloquées par les joints <strong>de</strong> grain (grain boundary en ang<strong>la</strong>is) ; plus il<br />
y a <strong>de</strong> joints <strong>de</strong> grain, donc plus les cristallites sont petits, plus <strong>la</strong> limite é<strong>la</strong>stique est<br />
élevée ;<br />
les dislocations se bloquent entre elles ; plus le matériau contient <strong>de</strong> dislocations, plus <strong>la</strong><br />
limite é<strong>la</strong>stique est élevée (écrouissage).<br />
Ces facteurs dépen<strong>de</strong>nt entre autres <strong>de</strong> <strong>la</strong> température, donc <strong>la</strong> limite é<strong>la</strong>stique dépend elle aussi<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> température.<br />
Loi <strong>de</strong> Hooke<br />
La loi <strong>de</strong> Hooke est une loi <strong>de</strong> comportement <strong>de</strong>s soli<strong>de</strong>s soumis à une déformation é<strong>la</strong>stique <strong>de</strong><br />
faible amplitu<strong>de</strong>. Elle a été énoncée par Robert Hooke, par <strong>la</strong> phrase en <strong>la</strong>tin :<br />
ut tensio sic vis (ou son anagramme ceiiinosssttuv) (en 1678 ; expériences datant <strong>de</strong><br />
1675)<br />
ce qui signifie « telle extension, telle force », ou bien en termes mo<strong>de</strong>rnes « l'allongement est<br />
proportionnel à <strong>la</strong> force ». Hooke désirait obtenir une théorie <strong>de</strong>s ressorts, en soumettant ces<br />
<strong>de</strong>rniers à <strong>de</strong>s forces croissantes successives. De sa loi <strong>de</strong>ux aspects sont importants :<br />
1. La linéarité,<br />
2. L'é<strong>la</strong>sticité.<br />
Ces <strong>de</strong>ux aspects ne sont pas i<strong>de</strong>ntiques, <strong>la</strong> linéarité exprime « l'allongement est proportionnel à<br />
<strong>la</strong> force », l'é<strong>la</strong>sticité exprime que cet effet est réversible et permet donc <strong>de</strong> revenir a l'état initial<br />
tel un ressort soumis à <strong>de</strong> faible forces. L'é<strong>la</strong>sticité a une limite, qui est indépendante <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion<br />
<strong>de</strong> linéarité, Hooke n'a considéré que <strong>la</strong> phase é<strong>la</strong>stique et linéaire, donc proportionnelle et<br />
réversible.<br />
C'est en quelque sorte une analogie avec l'allongement l-l0 d'un ressort <strong>de</strong> constante <strong>de</strong> rai<strong>de</strong>ur k<br />
soumis à une force F :<br />
l : longueur du ressort étiré ou comprimé ;<br />
l0 : longueur du ressort à vi<strong>de</strong>.<br />
Pour un ressort on a<br />
F = k·(l-l0).<br />
Afin <strong>de</strong> s'abstraire <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce, et notamment <strong>de</strong> ses dimensions, on divise <strong>la</strong> force par<br />
l'aire <strong>de</strong> <strong>la</strong> section <strong>de</strong> <strong>la</strong> pièce, gran<strong>de</strong>ur que l'on appelle contrainte ζ (exprimée en Pa), et on<br />
37
divise l'allongement par <strong>la</strong> longueur initiale, gran<strong>de</strong>ur que l'on appelle déformation ou<br />
allongement re<strong>la</strong>tif ε (sans dimension).<br />
On note l'allongement re<strong>la</strong>tif ε<br />
.<br />
On note <strong>la</strong> contrainte ζ (simi<strong>la</strong>ire à une pression)<br />
L'analogue <strong>de</strong> <strong>la</strong> constante <strong>de</strong> rai<strong>de</strong>ur du ressort est donc le module <strong>de</strong> Young E.<br />
La loi <strong>de</strong> Hooke s'exprime alors sous <strong>la</strong> forme :<br />
où E est le module <strong>de</strong> Young, une caractéristique du matériau, loi va<strong>la</strong>ble pour l'étirement ou <strong>la</strong><br />
compression d'une pièce, les autres dimensions étant libres <strong>de</strong> s'étendre.<br />
La linéarité provient du fait que l'on est en faible déformation, on peut donc faire une<br />
approximation linéaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> loi réelle (développement limité au premier ordre). Il s'agit en fait<br />
d'approcher le potentiel interatomique par une parabole, voir l'article Déformation é<strong>la</strong>stique ><br />
Pourquoi les lois sont-elles linéaires ?.<br />
Dans le cas d'une pièce <strong>de</strong> forme complexe, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong> déformation globale n'a aucune raison d'être<br />
linéaire, mais par contre, chaque élément infinitésimal <strong>de</strong> matière se déforme lui <strong>de</strong> manière<br />
linéaire.<br />
Loi <strong>de</strong> Hooke généralisée []<br />
Dans le cas d'un matériau isotrope, si l'on reprend en compte le coefficient <strong>de</strong> Poisson ν, <strong>la</strong> loi <strong>de</strong><br />
Hooke <strong>de</strong>vient :<br />
avec δij le symbole <strong>de</strong> Kronecker et ε k k est une notation abrégé <strong>de</strong> <strong>la</strong> trace du tenseur <strong>de</strong>s<br />
déformations (somme <strong>de</strong>s termes diagonaux du tenseur).<br />
On peut aussi l'écrire sous forme matricielle :<br />
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Les re<strong>la</strong>tions ci-<strong>de</strong>ssus peuvent être inversées pour donner :<br />
ou, sous forme matricielle (en appliquant <strong>la</strong> trace à <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion plus haut):<br />
La forme explicite très simple <strong>de</strong> ces re<strong>la</strong>tions (donnant les déformations en fonction <strong>de</strong>s<br />
contraintes)<br />
montre bien <strong>la</strong> signification physique du module d'Young E et du coefficient <strong>de</strong> Poisson ν.<br />
Dans le cas d'un matériau anisotrope, on définit <strong>la</strong> contrainte et <strong>la</strong> déformation localement par un<br />
tenseur 3×3, le tenseur <strong>de</strong>s contraintes [ζij] et le tenseur <strong>de</strong>s déformations [εij]. Le comportement<br />
é<strong>la</strong>stique du matériau est alors modélisé par un tenseur d'ordre 4 [Cijkl] contenant 81 coefficients<br />
é<strong>la</strong>stiques. Le nombre <strong>de</strong> coefficients indépendants est réduit à 21 en tenant compte <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
symétrie <strong>de</strong>s tenseurs <strong>de</strong> contraintes et <strong>de</strong> déformations, et <strong>de</strong> <strong>la</strong> stabilité énergétique du tenseur.<br />
On a :<br />
en appliquant <strong>la</strong> sommation sur les indices (Convention <strong>de</strong> sommation d'Einstein).<br />
Du fait <strong>de</strong> ces propriétés <strong>de</strong> symétrie, le tenseur Cijkl peut être représenté sous <strong>la</strong> forme d'une<br />
matrice 6x6, où les directions représentent les directions <strong>de</strong> <strong>la</strong> déformation.<br />
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Pour simplifier l'écriture, on adopte souvent une notation <strong>de</strong> 1 à 6, appelée notation <strong>de</strong> Voigt,<br />
avec les axes <strong>de</strong> compression/traction notés <strong>de</strong> 1 à 3 et les axes <strong>de</strong> cisaillement notés <strong>de</strong> 4 à 6.<br />
Pression<br />
La pression est une notion physique fondamentale. On peut <strong>la</strong> voir comme une force rapportée à<br />
<strong>la</strong> surface sur <strong>la</strong>quelle elle s'applique.<br />
En tant que paramètre physique, <strong>la</strong> pression, tout comme <strong>la</strong> température, joue un rôle<br />
extrêmement important dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s domaines. Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> thermodynamique, il<br />
s'agit d'une gran<strong>de</strong>ur intensive.<br />
Histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> pression []<br />
Définitions []<br />
La pression, notée p admet, selon les branches <strong>de</strong> <strong>la</strong> physique que l'on considère, plusieurs<br />
définitions qui coïnci<strong>de</strong>nt toutes :<br />
Dans tous les cas, <strong>la</strong> pression est définie comme une gran<strong>de</strong>ur sca<strong>la</strong>ire (non vectorielle).<br />
En mécanique, <strong>la</strong> pression est définie localement à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> composante <strong>de</strong> <strong>la</strong> force normale à<br />
<strong>la</strong> surface sur <strong>la</strong>quelle elle s'exerce. Si on considère une surface élémentaire dS <strong>de</strong> normale ,<br />
subissant une force , alors <strong>la</strong> pression p est définie par :<br />
Dans le cas d'une force perpendicu<strong>la</strong>ire à une surface p<strong>la</strong>ne d'aire S, on obtient <strong>la</strong> définition<br />
suivante :<br />
. Par construction, <strong>la</strong> pression est perpendicu<strong>la</strong>ire à <strong>la</strong> surface sur <strong>la</strong>quelle elle s'exerce.<br />
Le terme obtenu en construisant le rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> composante <strong>de</strong> <strong>la</strong> force tangentielle à <strong>la</strong> surface<br />
d'exercice s'appelle <strong>la</strong> contrainte tangentielle. Elle est homogène à une pression et est mise en jeu<br />
dans les phénomènes <strong>de</strong> viscosité notamment.<br />
En mécanique <strong>de</strong>s milieux continus, <strong>la</strong> pression est définie comme le tiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> trace du tenseur<br />
<strong>de</strong>s contraintes c'est-à-dire <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s termes diagonaux <strong>de</strong> ce tenseur. En mécanique <strong>de</strong>s<br />
flui<strong>de</strong>s incompressibles, <strong>la</strong> pression est le multiplicateur <strong>de</strong> Lagrange permettant <strong>de</strong> vérifier<br />
l'incompressibilité du matériau. On a alors à faire à une définition implicite <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression.<br />
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En thermodynamique, <strong>la</strong> pression est définie à partir <strong>de</strong> l'énergie interne U(V,S,N) par :<br />
Pour un flui<strong>de</strong> newtonien, <strong>la</strong> pression est strictement positive car il faut fournir <strong>de</strong> l'énergie (ΔU<br />
> O) pour diminuer le volume (ΔV < O). Pour les flui<strong>de</strong>s non newtoniens, il est possible d'avoir<br />
<strong>de</strong>s pressions négatives. Ces pressions négatives sont dues à <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> surface et sont reliées à<br />
<strong>la</strong> tension superficielle.<br />
Unités et mesures <strong>de</strong> pression []<br />
Unités []<br />
Il existe plusieurs unités <strong>de</strong> pression utilisées selon les disciplines.<br />
Le pascal (symbole Pa) est l'unité du système international. Une pression <strong>de</strong> 1 pascal<br />
correspond à une force <strong>de</strong> 1 newton exercée sur une surface <strong>de</strong> 1 m 2 . Autrement dit, le<br />
Pascal s'exprime en N/m² .<br />
Le bar est égal à 10 5 pascal.<br />
Le pièze est une unité dérivée du système mètre-tonne-secon<strong>de</strong> (système mts) utilisé dans<br />
l'ancienne Union Soviétique entre 1933-1955. 1 pz = 1 kPa.<br />
Le psi, <strong>de</strong> l'ang<strong>la</strong>is pound per square inch (livre par pouce carré) est une unité anglosaxonne<br />
va<strong>la</strong>nt 6 894 Pa ou encore 0,068 94 bar. Elle est très utilisée notamment en<br />
hydraulique, en oléohydraulique et en hydrostatique.<br />
Le millimètre <strong>de</strong> mercure (symbole mmHg), encore appelé torr en hommage au physicien<br />
italien Evangelista Torricelli, vaut 133,3 Pa.<br />
Le millimètre d'eau, ou le centimètre d'eau.<br />
Le barye (symbole ba) est une unité du système CGS. Il vaut une dyne par centimètre<br />
carré ou 0,1 Pa.<br />
L'atmosphère normale (symbole atm) vaut 101 325 Pa<br />
L'atmosphère technique (symbole at) ou ATA équivaut à 98 066,5 Pa.<br />
Enfin on exprime couramment <strong>la</strong> pression en kg/cm² (ou kg force/cm²) - Le kg/cm² n'est pas une<br />
unité utilisée en physique - Un kg/cm² est à peu près égal à un bar .<br />
Ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>urs []<br />
Article détaillé : Ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur (pression).<br />
Mesures <strong>de</strong> pression []<br />
La mesure d'une pression fait appel à <strong>de</strong>s techniques très diverses, directes ou indirectes, selon<br />
les gammes <strong>de</strong> pression en jeu.<br />
L'appareil <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression est le manomètre. Pour <strong>la</strong> pression atmosphérique, on utilise<br />
le baromètre. On peut également utiliser un vacuomètre pour mesurer <strong>la</strong> pression d'un gaz dans<br />
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un tube à vi<strong>de</strong> ou encore un hypsomètre, dispositif basé sur <strong>la</strong> température d'ébullition d'un<br />
liqui<strong>de</strong>.<br />
Son<strong>de</strong> <strong>de</strong> pression<br />
jauge <strong>de</strong> Penning<br />
jauge <strong>de</strong> Pirani<br />
Fluorescence du rubis<br />
Vers les basses pressions []<br />
Vi<strong>de</strong><br />
Technologie du vi<strong>de</strong><br />
Pompe à vi<strong>de</strong><br />
Trompe à eau<br />
Zéro absolu<br />
Vers les hautes pressions []<br />
Il existe <strong>de</strong>s gammes <strong>de</strong> composants pouvant supporter <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ges <strong>de</strong> pression jusque 10 000<br />
Bars en gaz ou liqui<strong>de</strong> [1] .<br />
Autoc<strong>la</strong>ve<br />
Cellule à enclumes <strong>de</strong> diamant<br />
La pression dans différents domaines []<br />
En plongée sous-marine []<br />
En plongée sous-marine, <strong>la</strong> pression qui s'exerce sur les tissus biologiques et sur les gaz inspirés<br />
a une gran<strong>de</strong> importance. Sa variation peut être considérable en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />
atteinte.<br />
On différencie alors les :<br />
pression atmosphérique : pression <strong>de</strong> surface dans <strong>de</strong>s conditions habituelles<br />
(normalement aux alentours <strong>de</strong> 1013 mbar mais usuellement considérée comme<br />
équivalent à 1 bar)<br />
pression hydrostatique : variable en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> profon<strong>de</strong>ur atteinte - cette pression<br />
augmente <strong>de</strong> 1 bar par tranche <strong>de</strong> 10 mètres sous l'eau (0,98 bar dans l'eau douce et 1,007<br />
bar dans l'eau <strong>de</strong> mer)<br />
pression absolue : c'est <strong>la</strong> somme <strong>de</strong>s pressions atmosphériques et hydrostatique<br />
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