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itinéraires - Office de tourisme de Barcelonnette

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<strong>Barcelonnette</strong>, côté ville<br />

Fondée dans le premier tiers du 13 e siècle, et placée au centre <strong>de</strong> la Vallée, à<br />

mi-distance <strong>de</strong>s bourgs <strong>de</strong> Saint-Pons et <strong>de</strong> Faucon, et en bordure <strong>de</strong> l’Ubaye, la<br />

nouvelle agglomération baptisée «Barcelone» se distingue par son plan à damier<br />

construit <strong>de</strong> part et d’autre d’un axe principal <strong>de</strong> communication, l’axe France-Italie.<br />

Ce plan orthogonal, conservé intact au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s siècles, fait la qualité du centre<br />

historique <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> et ferait presque oublier l’altitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la cité alpine<br />

(1135 m) et ses montagnes environnantes qui culminent à 2682 m (le Chapeau<br />

<strong>de</strong> Gendarme).<br />

© fonds Lefebvre, coll. musée <strong>de</strong> la Vallée - <strong>Barcelonnette</strong> quartier Est face au Chapeau <strong>de</strong> Gendarme.<br />

Au 18 e siècle, siècle <strong>de</strong> la paix retrouvée avec le rattachement <strong>de</strong> la Vallée à la<br />

France (Traité d’Utrecht), <strong>Barcelonnette</strong> accueille d’élégantes <strong>de</strong>meures urbaines<br />

édifiées au nord comme au sud <strong>de</strong> la cité, qui se distinguent par leur symétrie et<br />

le traitement décoratif <strong>de</strong> leur portail.<br />

Entre-les-<strong>de</strong>ux-guerres, le souffle <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité transforme les principaux édifices<br />

publics <strong>de</strong> la ville, reconstruits à grands frais avec le soutien <strong>de</strong>s enfants du<br />

pays partis chercher fortune au Mexique : l’église paroissiale, le nouvel hôtel <strong>de</strong><br />

ville, le nouveau collège, mais aussi la banque privée <strong>de</strong>s « mexicains » fondée à la<br />

fin du 19 e siècle (1895).<br />

Ouverte au <strong>tourisme</strong> <strong>de</strong> la montagne avec la Route <strong>de</strong>s Alpes, <strong>Barcelonnette</strong> se<br />

dote <strong>de</strong> nouveaux hôtels et accueille <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> touristes, sans oublier les<br />

marcheurs du Club alpin français. Aujourd’hui les passionnés d’éco<strong>tourisme</strong> et <strong>de</strong><br />

nature sont attirés par le Parc national du Mercantour créé en 1980 qui les gui<strong>de</strong><br />

dans leur découverte <strong>de</strong> la flore et <strong>de</strong> la faune.<br />

Depuis le départ définitif <strong>de</strong> l’armée en juillet 2009, l’ancienne ville <strong>de</strong> garnison<br />

(1914), se tourne vers l’éducation et la recherche ; elle accueille <strong>de</strong>puis 2010 une<br />

cité scolaire d’excellence et un centre d’accueil (Séolane) pour les universitaires<br />

consacré à la recherche sur les risques naturels et à l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la biodiversité.<br />

La ville <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> mise aussi sur le développement d’un <strong>tourisme</strong> culturel<br />

<strong>de</strong> qualité : elle organise le très fameux Festival <strong>de</strong>s Enfants du Jazz (<strong>de</strong>uxième<br />

quinzaine <strong>de</strong> juillet) et les Fêtes latino-mexicaines (première quinzaine d’août).<br />

Depuis 2011, la ville vous propose <strong>de</strong>ux nouveaux circuits urbains à la découverte<br />

<strong>de</strong> son patrimoine historique ; un troisième circuit, la promena<strong>de</strong> du Verger, vous<br />

invite à découvrir <strong>Barcelonnette</strong> dans le paysage.<br />

<strong>Barcelonnette</strong>, côté parc - De la villa …<br />

Edifiées à <strong>Barcelonnette</strong> (et Jausiers) par les émigrants barcelonnettes <strong>de</strong> retour du<br />

Mexique, fortune faite, la construction <strong>de</strong>s villas dites « mexicaines » ou encore villas<br />

d’« Américains » s’étale sur un <strong>de</strong>mi-siècle (1870-1930). Elle regroupe une cinquantaine<br />

d’édifices pour <strong>Barcelonnette</strong> (une vingtaine pour Jausiers) qui ont favorisé la<br />

création d’un nouvel urbanisme proche <strong>de</strong> celui <strong>de</strong>s villes d’eaux contemporaines où,<br />

<strong>de</strong> la même façon, les parcs et jardins l’emportent sur le bâti. Par leurs proportions<br />

et leur parfaite symétrie, les premières villas (1870-1890) rappellent les <strong>de</strong>meures<br />

bourgeoises classiques du 18 e siècle. De cette première génération date La Sapinière<br />

transformée en musée.<br />

Les riches années (1890-1910), qui correspon<strong>de</strong>nt à l’âge d’or du commerce barcelonnette<br />

au Mexique, instaurent <strong>de</strong> nouvelles pratiques architecturales. L’architecture<br />

se veut fantaisiste et décorative. C’est la naissance <strong>de</strong> la «villa-château» développée<br />

autour d’une aile en retour d’équerre et coiffée d’une poivrière. Agrémentée d’une<br />

véranda métallique enrichie <strong>de</strong> vitraux, la villa-château se distingue encore par sa<br />

toiture en ardoise d’Angers. L’accent est mis sur l’effet <strong>de</strong> silhouette qui caractérise<br />

l’architecture <strong>de</strong> la fin du 19 e siècle, justement baptisé «le siècle <strong>de</strong> l’éclectisme». On<br />

découvre côte à côte, un castel néo-gothique, un palazzo florentin avec son ordonnance<br />

<strong>de</strong> pilastres, un château brique et pierre <strong>de</strong> style louis XIII, etc. L’entre-<strong>de</strong>uxguerres<br />

marque un net ralentissement <strong>de</strong> la comman<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mexicains. Seule la villa<br />

Bleue, achevée en 1931, se distingue par son langage décoratif Art Déco.<br />

Les architectes sont recrutés parmi les figures régionales appréciées <strong>de</strong> leur<br />

temps : Eugène Marx et Pierre Julien à Marseille, Morard et Bonnat et Francis<br />

Girard à Grenoble, Adolphe Coquet à Lyon, George Debrie et les architectes<br />

associés Hiriart-Tribout et Beau à Paris. Un seul architecte, Bernardo<br />

Ramelli, est d’origine étrangère, installé à Lugano (Suisse italienne). Des<br />

artistes décorateurs interviennent aussi parmi lesquels le maître-verrier Jacques<br />

Gruber (1871-1936). Citons encore les ateliers Bessac, Bernard et Louis Balmet<br />

qui signe en 1928 les vitraux <strong>de</strong> la nouvelle église paroissiale Saint-Pierre.<br />

… à la tombe<br />

La construction <strong>de</strong>s villas en Ubaye ne se conçoit pas sans celle <strong>de</strong>s tombes érigées<br />

dans chaque cimetière <strong>de</strong> la Vallée par les anciens émigrants qui restent profondément<br />

attachés au lien avec le sol natal. Les constructions funéraires, alignées les unes<br />

sur les autres, s’imposent par leur monumentalité mais aussi par le choix <strong>de</strong>s matériaux<br />

et marbres travaillés, extraits <strong>de</strong> la Haute Ubaye, du Queyras voisin ou encore<br />

importé <strong>de</strong> Carrare (Italie). Ce patrimoine funéraire exceptionnel est l’œuvre <strong>de</strong>s<br />

marbriers et tailleurs <strong>de</strong> pierre piémontais originaires pour l’essentiel <strong>de</strong> Barge (province<br />

<strong>de</strong> Cuneo) qui signent avec fierté leur travail et leurs créations.<br />

Villas <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>, quartier Ouest, avenue <strong>de</strong>s trois frères Arnaud (vers 1905).<br />

© Jacqueline Col<strong>de</strong> - famille Auguste Aillaud-Graugnard-Caire-Rayne à Puebla, 1992.<br />

Les <strong>Barcelonnette</strong>s au Mexique (1805-2011)<br />

Familiarisés <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s générations avec le commerce et les voyages grâce à l’activité<br />

hivernale <strong>de</strong> tissus et bonneterie, les habitants <strong>de</strong> la Vallée (environ 2 500<br />

personnes) émigrent aux Amériques entre 1805 et 1955, d’abord en Louisiane,<br />

au souvenir français, puis au Mexique, où ils accompagnent l’ascension <strong>de</strong> la jeune<br />

république fédérative <strong>de</strong>s Etats Unis du Mexique enfin libérée du joug espagnol<br />

(1820). C’est au cœur <strong>de</strong> México que s’implantent les premiers commerces <strong>de</strong><br />

tissus (cajones <strong>de</strong> ropa). A partir <strong>de</strong> 1890, ils cè<strong>de</strong>nt la place aux grands magasins<br />

copiés sur le modèle parisien, et baptisés : La Ciudad <strong>de</strong> Londres, la Ciudad <strong>de</strong> México,<br />

Fabricas Universales, Fabricas <strong>de</strong> Francia, Puerto <strong>de</strong> Veracruz, Puerto <strong>de</strong> Liverpool, etc.<br />

Soucieux <strong>de</strong> maîtriser aussi la production, les barcelonnettes fon<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s compagnies<br />

industrielles (la Compagnie Industrielle d’Orizaba, la Compagnie Industrielle Veracruzana,<br />

…) et prennent la direction <strong>de</strong>s fabriques <strong>de</strong> filature, tissage et impression<br />

du coton (Rio Blanco, Santa Rosa, Metepec,…) dans l’Etat <strong>de</strong> Veracruz. La finance<br />

aussi attire les barcelonnettes qui détiennent le monopole <strong>de</strong> l’émission <strong>de</strong>s billets<br />

<strong>de</strong> banque (Patrice Gouy)…<br />

Estimé entre 20 000 et 50 000 personnes, le nombre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>scendants implantés<br />

au Mexique dépasse largement le nombre <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la Vallée : 7 500<br />

personnes. Regroupés aujourd’hui au sein <strong>de</strong> l’association Racines Françaises au<br />

Mexique, (Raices Francesas en México) fondée à México en 2003 par Geneviève<br />

Béraud-Suberville, les <strong>de</strong>scendants <strong>de</strong>s barcelonnettes au Mexique, sont chaque<br />

été <strong>de</strong> plus en plus nombreux à découvrir <strong>Barcelonnette</strong> et sa vallée, à la recherche<br />

<strong>de</strong> leur histoire familiale.<br />

Depuis 2005, <strong>Barcelonnette</strong> est jumelée avec le site touristique <strong>de</strong> Valle <strong>de</strong> Bravo<br />

situé dans l’Etat <strong>de</strong> México. La petite ville <strong>de</strong>s Alpes abrite aussi un consulat honoraire<br />

du Mexique (villa Anita - place Aimé Gassier).<br />

Piscine<br />

La promena<strong>de</strong> du Verger<br />

<strong>Barcelonnette</strong> dans son paysage<br />

<strong>de</strong> montagne<br />

Durée : environ 30 à 45 minutes<br />

Balisage : PR – Itinéraire fléché<br />

après le passage <strong>de</strong>vant le vieux cimetière<br />

Départ et arrivée : place Paul Reynaud<br />

f<br />

place<br />

Paul Reynaud<br />

d/a<br />

23<br />

avenue Antoine Signoret<br />

24 parc <strong>de</strong> la<br />

Sapinière<br />

Cette promena<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> traverser<br />

le quartier <strong>de</strong>s villas avant <strong>de</strong> prendre un<br />

peu <strong>de</strong> hauteur sur un sentier balisé qui<br />

surplombe la ville pour mieux dévoiler<br />

son évolution urbaine et son environnement<br />

<strong>de</strong> montagne tout proche.<br />

En remontant l’avenue <strong>de</strong> la Libération,<br />

l’itinéraire passe <strong>de</strong>vant une succession<br />

<strong>de</strong> huit villas installées dans leurs parcs.<br />

En face du parc <strong>de</strong> la Sapinière, le calvaire<br />

traditionnel avec ses trois croix indiquait<br />

la limite entre la ville et la campagne cultivée<br />

avant que les villas ne ceinturent le<br />

centre ancien.<br />

Laissant le vieux cimetière à sa droite,<br />

l’itinéraire oblique vers le nord en remontant<br />

au long <strong>de</strong> la digue du Pissevin<br />

(suivre le balisage). Ce petit ruisseau aux<br />

apparences inoffensives a été dompté par<br />

une digue impressionnante dans sa partie<br />

basse au 19 e afin d’éviter que les soudaines<br />

inondations d’été ne ruinent les<br />

cultures et vergers avoisinants. Ce cours<br />

d’eau irrigue <strong>de</strong> nombreux jardins <strong>de</strong> la<br />

ville avant d’aller rejoindre l’Ubaye. Un<br />

peu plus haut, bordant le sentier, un ancien<br />

bassin circulaire, aujourd’hui à l’abandon,<br />

complétait le système d’irrigation<br />

du quartier du Verger à partir <strong>de</strong> sources<br />

captées et <strong>de</strong> drains remontant haut dans<br />

l’adret <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>.<br />

Après une courte traversée en forêt, le<br />

sentier offre une vue en belvédère sur<br />

le quartier <strong>de</strong>s villas avec le toit <strong>de</strong> tuiles<br />

f<br />

f f<br />

22<br />

allée <strong>de</strong>s rosiers<br />

vieux<br />

Cimetière<br />

21<br />

rouges <strong>de</strong> la villa Bleue. Vers l’Est, la montagne<br />

<strong>de</strong> Siguret qui surplombe Jausiers<br />

<strong>de</strong> ses 3 033m, marque la limite du large<br />

bassin agricole et urbanisé <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong><br />

tandis que, au premier plan, se distingue<br />

la tour <strong>de</strong> l’Horloge du village <strong>de</strong><br />

Faucon tout proche <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>.<br />

L’Ubac <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>, très boisé après<br />

avoir longtemps été une zone agricole<br />

bocagère, bénéficie <strong>de</strong> l’ombre et d’une<br />

fraîcheur favorables à l’enneigement en<br />

hiver. Sur ce versant propice, la station <strong>de</strong><br />

sports d’hiver du Sauze Super Sauze déploie<br />

son domaine skiable <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong><br />

70 ans autour du village d’Enchastrayes.<br />

Juste à l’aplomb <strong>de</strong> la cité, <strong>de</strong>ux montagnes<br />

aux formes évocatrices, le Chapeau<br />

<strong>de</strong> Gendarme (2 682 m) et le Pain <strong>de</strong><br />

Sucre (2 563m), constituent les emblèmes<br />

incontestés <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>. Refuge privilégié<br />

<strong>de</strong>s bouquetins, le massif du «Chapeau»<br />

symbolise la proximité exemplaire<br />

<strong>de</strong> la nature et <strong>de</strong>s activités humaines en<br />

Ubaye.<br />

En quittant ce panorama, l’itinéraire rejoint<br />

le Chemin <strong>de</strong> l’Adroit et complète<br />

la découverte <strong>de</strong> l’ubac <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong><br />

en dévoilant le domaine skiable <strong>de</strong> la station<br />

<strong>de</strong> ski <strong>de</strong> Pra Loup installée à 1600<br />

m avec ses grands immeubles caractéris-<br />

tiques <strong>de</strong>s stations intégrées <strong>de</strong>s années<br />

1960-70. La promena<strong>de</strong> se termine par<br />

quelques marches qui re<strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt vers<br />

le centre ancien et la Tour Cardinalis.<br />

f<br />

arcelonnette<br />

le Pissevin<br />

<strong>itinéraires</strong><br />

&<br />

découverte


f<br />

Gap<br />

f<br />

promena<strong>de</strong> du Golf<br />

quartier Craplet<br />

11<br />

Centre ancien et quartier Ouest (durée environ 1h30)<br />

1 Une ville neuve du 13e siècle (place Frédéric Mistral)<br />

2 Tour Cardinalis (place Manuel)<br />

3 Rue <strong>de</strong>s Remparts (2, maison Sanche)<br />

4 Maison du subdélégué <strong>de</strong> l’Intendant <strong>de</strong> Provence (13, rue Jules Béraud)<br />

5 Le Moulin Reynaud (3, place Aimé Gassier)<br />

6 Place <strong>de</strong> la Marine<br />

7 Maison natale <strong>de</strong> Paul Reynaud (27, rue Jules Béraud)<br />

8 Hôtel <strong>de</strong> ville (place Valle <strong>de</strong> Bravo)<br />

avenue René Chabre<br />

Itinéraires urbains<br />

Laissez-vous conter l’histoire <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>.<br />

Chaque numéro correspond à une plaque explicative<br />

située à proximité <strong>de</strong> l’édifice dont il est question.<br />

villas<br />

Séolane<br />

avenue Germaine Waton <strong>de</strong> Ferry<br />

avenue <strong>de</strong>s trois frères Arnaud<br />

quartier<br />

du Plan<br />

digue P. Garcin<br />

l’Ubaye<br />

10<br />

villa Puebla<br />

boulevard <strong>de</strong> l’Adroit<br />

f<br />

col <strong>de</strong> la Cayolle<br />

col d’Allos<br />

Pra Loup<br />

avenue <strong>de</strong>s trois frères Arnaud<br />

9 Les villas du front <strong>de</strong> ville (avenue <strong>de</strong>s trois frères Arnaud)<br />

10 Villa Puebla / Monument aux morts (place du 157 e RIA)<br />

11 Les casernes <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> (quartier Craplet)<br />

12 Hôtel Dieu (médiathèque place Gilles <strong>de</strong> Gennes)<br />

13 Quartier Saint Pierre (rue Bellon - rue Grenette)<br />

14 Eglise Saint Pierre aux liens (place Saint Pierre)<br />

15 Le Cheval Blanc (rue <strong>de</strong> Savoie)<br />

rue Spitallier<br />

9<br />

avenue <strong>de</strong> Nice<br />

rue du Moulin<br />

12<br />

place Valle<br />

<strong>de</strong> Bravo<br />

rue Dr Rebattu<br />

chemin <strong>de</strong> l’Adroit<br />

rue du Cdt Carr<br />

8<br />

Hôtel<br />

<strong>de</strong> ville<br />

rue Bellon<br />

rue Bérenger<br />

rue<br />

rue André Honnorat<br />

Eglise<br />

Saint Pierre<br />

rue<br />

Donnadieu<br />

rue <strong>de</strong> Savoie<br />

Manuel<br />

rue Grenette<br />

rue Jules<br />

Béraud<br />

7<br />

14<br />

place<br />

St Pierre<br />

13<br />

Mercière<br />

6<br />

place <strong>de</strong><br />

la Marine<br />

place Aimé Gassier<br />

15<br />

rue du Canal<br />

place<br />

Manuel<br />

rue <strong>de</strong>s Remparts<br />

av. du Dr Pierre Grouès<br />

Piscine<br />

lycée-collège<br />

André Honnorat<br />

rue du 19 mars 1962<br />

rue du Moulin<br />

4<br />

3<br />

place<br />

Paul Reynaud<br />

Centre ancien et quartier Est (durée environ 1h)<br />

16 La Banque <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> (9, rue Manuel)<br />

17 L’immeuble <strong>de</strong>s 7 Portes (place Manuel)<br />

18 La Maison dite <strong>de</strong> la Gabelle (1, rue Manuel)<br />

19 Villa l’Ubayette - sous Préfecture (16, allée <strong>de</strong>s Dames)<br />

20 Villa Bleue (1, avenue Porfirio Diaz)<br />

21 Le vieux cimetière (allée <strong>de</strong>s Rosiers)<br />

22 Statue du Maréchal <strong>de</strong> Berwick (avenue Antoine Signoret)<br />

23 Villa Chabrand (3, avenue <strong>de</strong> la Libération)<br />

24 Villa la Sapinière (10, avenue <strong>de</strong> la Libération)<br />

allée Paul Geai<br />

16<br />

5<br />

M.T Funel<br />

2<br />

17<br />

1<br />

rue F. Arnaud<br />

18<br />

rue du Pissevin<br />

digue <strong>de</strong>s Colporteurs<br />

digue <strong>de</strong> la Gravette<br />

La Poste<br />

rue Henri Mercier<br />

avenueEmile Grasset<br />

23<br />

avenue <strong>de</strong> la Libération avenue Antoine Signoret<br />

24<br />

parc <strong>de</strong> la Sapinière<br />

Musée <strong>de</strong> la Vallée, villa la Sapinière<br />

Maison du Parc national du Mercantour<br />

l’Ubaye<br />

avenue Porfirio Diaz<br />

19<br />

allée <strong>de</strong>s Dames<br />

promena<strong>de</strong> du Verger<br />

20<br />

avenue du maréchal Berwick<br />

22<br />

allée <strong>de</strong>s rosiers<br />

vieux<br />

Cimetière<br />

Visite <strong>de</strong> la ville : juillet et août, tous les vendredis à 16h.<br />

Ren<strong>de</strong>z-vous place Valle <strong>de</strong> Bravo <strong>de</strong>vant l’Hôtel <strong>de</strong> ville. Gratuit.<br />

Informations : <strong>Office</strong> <strong>de</strong> Tourisme <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> - place Frédéric Mistral<br />

tel : 04 92 81 04 71 - www.barcelonnette.com<br />

21<br />

le Pissevin<br />

Les villas <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong><br />

constituent pour l’essentiel un<br />

patrimoine privé qui ne se visite<br />

pas. Seule la villa La Sapinière qui<br />

abrite le musée <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong>puis<br />

1988 est ouverte au public.<br />

Le projet «Mini-boucles pé<strong>de</strong>stres» est cofinancé par l’Union européenne.<br />

L’Europe s’engage en Provence-Alpes-Côte d’Azur avec le Fonds européen <strong>de</strong> développement Régional.<br />

g<br />

Jausiers<br />

Cuneo<br />

Maquette : Marielle Fribourg - Imprimerie Bernard Vial, Chateau-Arnoux (04) - Textes : musée <strong>de</strong> la Vallée / OT <strong>Barcelonnette</strong> - Photographies : Jacqueline Col<strong>de</strong>, Beatrix von Conta, Clau<strong>de</strong> Gouron, Jean Bernard, coll. musée <strong>de</strong> la Vallée.<br />

le musée <strong>de</strong> la vallée, La Sapinière<br />

Ouvert au public en 1988, le musée <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong><br />

baptisé musée <strong>de</strong> la Vallée a pris place dans une villa<br />

édifiée en 1878 par Alexandre Reynaud, père du prési<strong>de</strong>nt<br />

Paul Reynaud (1878-1966), <strong>de</strong> retour du Mexique.<br />

Léguée à la ville <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> en 1971 par son <strong>de</strong>rnier<br />

propriétaire, Antoine Signoret, négociant à México,<br />

La Sapinière, qui a conservé une partie <strong>de</strong> son décor, est<br />

la seule villa «mexicaine» ouverte à la visite.<br />

Des collections ouvertes sur le mon<strong>de</strong><br />

Le musée <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong> se distingue par l’éclectisme<br />

<strong>de</strong> ses collections ouvertes sur le mon<strong>de</strong>. Les<br />

premiers objets venus d’ailleurs ont été rapportés par<br />

le voyageur-naturaliste <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>, Emile Chabrand<br />

(1843-1893) : <strong>de</strong>s pièces ethnographiques, <strong>de</strong>s objets et<br />

œuvres d’art en provenance <strong>de</strong> Chine, du Japon, <strong>de</strong> Birmanie,<br />

d’In<strong>de</strong> mais aussi du Mexique, omniprésent dans<br />

les collections <strong>de</strong> <strong>Barcelonnette</strong>.<br />

La collection d’art populaire du Mexique qui rassemble<br />

1000 petits chefs-d’œuvre, abrite aussi les objets rapportés<br />

par les émigrants, les costumes portés par leurs<br />

épouses, et donnés par les <strong>de</strong>scendants fixés au Mexique.<br />

Un fonds photographique important raconte le voyage<br />

aux Amériques et la vie <strong>de</strong>s émigrants barcelonnettes et<br />

leur réussite sur le sol mexicain. Des images signées <strong>de</strong>s<br />

grands noms <strong>de</strong> la photographie mexicaine.<br />

Le fonds beaux-arts consacré à l’œuvre du couple Jean<br />

Caire (1855-1935) et Marie Tonoir (1860-1934) accueille<br />

aussi Charles Bertier, Achille Mauzan, Pierre Michel…<br />

A découvrir les portraits d’animaux <strong>de</strong> Gilles Aillaud et<br />

les sculptures animalières <strong>de</strong> Laurence Aillaud, <strong>de</strong>scendants<br />

<strong>de</strong> l’architecte Emile Aillaud (1902-1988) dont les<br />

racines familiales sont en Ubaye.<br />

Le musée <strong>de</strong> la Vallée a essaimé dans cinq autres<br />

communes <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> l’Ubaye :<br />

Saint-Paul-sur-Ubaye, Pontis, Jausiers, le Lauzet<br />

et Meyronnes-Saint-Ours.<br />

Le musée <strong>de</strong> la Vallée appartient au réseau départemental<br />

<strong>de</strong>s musées <strong>de</strong>s Alpes <strong>de</strong> Haute Provence.<br />

Ouverture du musée<br />

du mercredi au samedi : 14h30 à 18h<br />

vacances scolaires toutes zones<br />

du mardi au samedi : 14h30 à 18h<br />

juillet et août<br />

tous les jours, <strong>de</strong> 10h à 12h et <strong>de</strong> 14h30 à 19h<br />

visites commentées : mardis et jeudis à 16h<br />

fermeture annuelle du 15 novembre au 15 décembre<br />

visites commentées pour les groupes : sur ren<strong>de</strong>z-vous<br />

tel : 04.92.81.27.15 - musee@barcelonnette.com<br />

Villa la Sapinière - 10, avenue <strong>de</strong> la Libération

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