AU RAJASTHAN, DANS L'INTIMITÉ DES MAHARADJAHS
AU RAJASTHAN, DANS L'INTIMITÉ DES MAHARADJAHS
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É V A S I O N<br />
LES PLUS BE<strong>AU</strong>X<br />
VOYAGES<br />
DU MONDE<br />
<strong>AU</strong> <strong>RAJASTHAN</strong>,<br />
<strong>DANS</strong> L’INTIMITÉ <strong>DES</strong> <strong>MAHARADJAHS</strong><br />
Maharadjahs de Jodhpur et de Jaipur, maharawal de Jaisalmer,<br />
maharana d’Udaipur : plus que jamais, la puissance d’évocation de<br />
leurs noms est une invitation au rêve et au voyage, bien réel dans les<br />
palais et l’intimité de ces princes. PAR GILLES DENIS (TEXTE) ET ERIC MARTIN POUR LE FIGARO MAGAZINE (PHOTOS)<br />
58 • LE FIGARO MAGAZINE - 11 JUILLET 2008<br />
Depuis le XII e siècle,<br />
rien ne trouble le bain matinal<br />
des éléphants du fort d’Amber,<br />
à Jaipur. Pas même<br />
les « touristes gourous »...<br />
11 JUILLET 2008 - LE FIGARO MAGAZINE • 59
É V A S I O N<br />
La vie rêvée des maharadjahs<br />
se reflète dans les aubes du lac Pichola<br />
d’Udaipur et de son Lake Palace, hier<br />
fantaisie princière, aujourd’hui joyau<br />
de marbre de l’empire hôtelier Taj.<br />
L’Inde sans les Anglais<br />
rimait avec forts, comme ici<br />
Neemrana, restauré par Francis<br />
Warcziag, nabab contemporain.<br />
C’est à Jaisalmer que<br />
l’on croise les plus célèbres<br />
moustaches du Rajasthan,<br />
celles du fils d’un brigand<br />
de grand chemin.<br />
Pierre Loti avait tort :<br />
L’Inde sans les Anglais<br />
– titre de son voyage<br />
littéraire le plus célèbre<br />
– n’existe pas.<br />
L’Empire a laissé ici<br />
le meilleur de luimême<br />
: le cricket.<br />
Les gamins de Jaisalmer s’y adonnent à l’ombre<br />
des temples de la citadelle, et dans les<br />
villages du désert du Thar, aucune fête,<br />
même celle des couleurs, la Holî, n’a raison<br />
de la partie matinale sur fond de dunes et de<br />
chameaux, de maisons de boue peintes et<br />
de femmes allant au puits. Bref, on n’y joue<br />
pas que sur les photographies jaunies ornant<br />
la salle de billard de Pataudi, rêve colonial<br />
construit en 1935 par le nabab local,<br />
champion de la balle depuis Oxford.<br />
Sans le Raj, d’ailleurs, les princes n’auraient<br />
pas englouti leurs fortunes dans la<br />
construction de palais assez fous pour épater<br />
leurs pairs, les princes de Galles en goguette<br />
et les vice-rois. Peu importe que le<br />
dernier d’entre eux, lord Mountbatten, les<br />
aient abandonnés en 1949 : la grande catastrophe<br />
était pour plus tard, sous la plume •••<br />
11 JUILLET 2008 - LE FIGARO MAGAZINE • 61
É V A S I O N<br />
••• d’Indira Gandhi qui, en 1971, les raya de<br />
l’Histoire. Mais il y a des coups de force qui<br />
se retournent contre leurs auteurs : en emprisonnant<br />
la mythique Rajmata de Jaipur,<br />
Indira redora le blason de tous les dynastes<br />
; en les privant de liste civile, elle leur fit<br />
ouvrir leurs résidences aux hôtes de passage<br />
et rendit la légende accessible.<br />
Sans doute, certaines altesses sont-elles un<br />
peu désorientées, rejetons perdus d’un passé<br />
trop glorieux pour elles. Ainsi, à Jaisalmer, le<br />
maharawal trompe son ennui dans des nuits<br />
d’ivresse, épicées de paradis artificiels. C’est<br />
avec un regard moqueur que les brahmanes<br />
de la forteresse indiquent le chemin du palais<br />
de la ville basse. En se faufilant à travers les<br />
havelis des riches marchands, on arrive dans<br />
sa cour aux allures de caravansérail : chevaux<br />
et dromadaires y accueillent le touriste<br />
logeant dans l’aile transformée en hôtel. On<br />
y croise parfois le prince, sympathique garçon<br />
de 40 ans, au regard trop fixe et trop intense,<br />
aux éclats de rire incontrôlés mais<br />
communicatifs. S’il réside à Delhi, il revient<br />
ici célébrer la Holî. Il s’y amuse avec ses gardes<br />
népalais, ses vieux serviteurs, ses cousins,<br />
sous le regard dur d’un oncle aux traits nobles<br />
que l’on désigne en chuchotant : « C’est lui<br />
qui devrait être maharadjah... »<br />
Quand l’Art déco s’invite<br />
chez les princes<br />
A dire vrai, on perd vite le fil des révolutions<br />
de palais, dont plus personne ne sait<br />
quand elles ont eu lieu. Et puis, le vieillard<br />
possède encore nombre des boutiques du<br />
bazar : à Jaisalmer, famille royale ou pas, on<br />
n’a pas perdu le sens du commerce qui fit la<br />
gloire de la cité, carrefour de soie, d’opium et<br />
de bangh. On y croise d’improbables gueules<br />
de Gitans, témoins de l’anabase de ce<br />
peuple, et des voyous reconvertis en attraction<br />
touristique : les plus célèbres moustaches<br />
de l’Inde appartiennent au fils d’un brigand<br />
de grand chemin, bien plus respecté<br />
que le maharadjah.<br />
Cela n’arriverait pas à Jodhpur la Bleue, dont<br />
le prince est le plus estimé des hommes. Il<br />
réside toujours dans l’incroyable Xanadu,<br />
construit par son grand-père dans les années<br />
30 pour donner du travail à son peuple<br />
décimé par la sécheresse... Le résultat ?<br />
L’Umaid Bhawan : une utopie architecturale<br />
de grès et de marbre réconciliant munificence<br />
rajpoute et rigueur Art déco. Gaj Singh II y vit<br />
en gentleman, dans une aile défendue par un<br />
simple écriteau : « Beware the dogs »... Un trait<br />
d’humour très british : beaucoup moins menaçants<br />
que les trophées de panthères et de tigres<br />
jaillissant des murs, les terriers princiers<br />
sont joueurs. Leurs jappements sont la bandeson<br />
des appartements privés, peuplés de serviteurs<br />
aux pieds nus accueillant les visi- •••<br />
62 • LE FIGARO MAGAZINE - 11 JUILLET 2008<br />
A Jaipur, les appartements<br />
privés du City Palace, toujours<br />
habités par la famille royale.<br />
Le Holî donne aux<br />
danseuses de Jaisalmer des<br />
allures de princesses.<br />
On s’habitue (trop) vite<br />
à la vie des maharanis dans les<br />
suites du Lake Palace d’Udaipur.<br />
GOÛT DU FASTE ET DE LA FÊTE RIME AVEC MUNIFICENCE RAJPOUTE<br />
A chaque solstice de<br />
printemps, la fête des couleurs du<br />
Holî embrase le Rajasthan : impossible<br />
de résister à la liesse des rues de la<br />
forteresse de Jaisalmer…<br />
A Jodhpur, les brahmanes<br />
vivent dans la ville Bleue,<br />
à l’ombre du fort de<br />
Mehrangarh, symbole de la<br />
puissance des Rathore.
É V A S I O N<br />
Au City Palace de<br />
Jaipur, l’intimité toute royale<br />
d’un salon suspendu sur la ville.<br />
POUR GARDER LEUR TRAIN DE VIE, LES PRINCES ONT OUVERT LEURS PALAIS<br />
••• teurs reçus en audience dans une pénombre<br />
laissant deviner portraits de famille et canapés<br />
de chintz. On se croirait chez la reine<br />
(montée sur le trône en 1952, comme lui) ou à<br />
Highgrove, chez Charles, un vieux copain.<br />
Eduqué en Angleterre, le prince est plus<br />
Windsor que show-business, quand bien<br />
même les people adorent séjourner ici, voire<br />
s’y marier, comme Liz Hurley... Il ne perd son<br />
temper qu’à l’évocation d’Indira Gandhi. Mais<br />
bon, comme dirait Lilibeth : « Never explain,<br />
never complain. » Bapji, c’est son petit nom, a<br />
créé son rôle : s’il a renoncé à la politique<br />
(« Ma mère a transmis cette passion à ma sœur,<br />
pas à moi ! »), il s’investit dans des projets<br />
d’adduction d’eau pour des villages et a inventé<br />
le branding de Jodhpur. Tout pour être<br />
heureux ? Non... Son fils, le solaire Shivraj<br />
Singh, a été terrassé lors d’un match de polo.<br />
On croise parfois sa silhouette brisée dans<br />
les jardins. Et on peut demander des nouvelles<br />
à son arrière-grand-tante, fantôme gracile<br />
et amoureuse platonique de Jean Chalon.<br />
Toujours prête à raconter l’histoire de la famille,<br />
elle rassure les hôtes d’une nuit ou deux,<br />
tétanisés par la plus grande résidence privée<br />
du monde. Car Bapji a ouvert son palais aux<br />
étrangers. Mais il est sage et en a confié la<br />
gestion au groupe Taj, qui a la discrétion et l’efficacité<br />
des intendants du temps jadis. Tous ses<br />
pairs n’ont pas suivi son exemple.<br />
A Udaipur, la princesse Padmaja Kumari<br />
Mewar, 27 ans, s’occupe elle-même des palais-hôtels<br />
familiaux de la ville. Etudes aux<br />
Etats-Unis, passage à Wall Street et classes<br />
hôtelières à New York ont fait d’elle une<br />
64 • LE FIGARO MAGAZINE - 11 JUILLET 2008<br />
femme moderne ne se séparant jamais de<br />
son BlackBerry. Elle reste tout de même très<br />
princesse, ne rechignant ni au prédicat d’altesse,<br />
ni au traitement idoine (elle répond<br />
plus vite quand on l’appelle « Ma’am »).<br />
D’autant que son statut est moins assuré<br />
qu’il n’y paraît : son oncle aîné ayant été déshérité<br />
au dernier moment, son père n’est<br />
maharana que par accident. Alors, elle joue<br />
le jeu, un peu trop. En pro, elle accepte d’être<br />
photographiée dans une envolée de mousseline,<br />
diamants et émeraudes de famille en<br />
sus. Poser oui, mais pas face au Lake Palace.<br />
Propriété de la famille, mais géré par Taj,<br />
groupe concurrent du sien, le joyau d’Udaipur<br />
est un miracle de galanterie construit<br />
par un prince héritier à qui son père refusait<br />
l’usage de l’autre île du lac Pichola, le Jag<br />
Mandir. C’est celle-là qu’elle veut en fond :<br />
L’acmé du grand seigneur<br />
gentleman ? Le<br />
maharadjah de Jodhpur.<br />
« Mon frère s’y occupe du restaurant. » En<br />
2008, on a les guerres qu’on peut. Celles de<br />
la jeune altesse ne seront pas politiques.<br />
Il n’y a plus que la Rajmata de Jaipur pour les<br />
mener. A plus de 90 ans, celle qui fut la plus<br />
belle femme du monde et la plus moderne<br />
des Indiennes n’hésite pas à manifester avec<br />
ses ex-sujets contre la spéculation immobilière.<br />
C’est la seule sortie qu’elle s’autorise<br />
dans cette ville rose, tirée au cordeau, miracle<br />
des Lumières mâtinée d’ésotérisme, comme<br />
en témoigne l’Observatoire XVIII e siècle de Jai<br />
Singh II. La Rajmata ne vient plus au Rambagh,<br />
meringue rubis sur gazon émeraude,<br />
son ancienne résidence, pas plus qu’au City<br />
Palace : trop d’histoires de famille, de batailles<br />
d’héritages dans ces appartements privés,<br />
que l’on visite à prix d’or, contre l’avis des guides<br />
qui ne touchent pas de commission... Et<br />
la Rajmata n’a pas plus le courage de remonter<br />
la rampe du fort d’Amber, dont le zenana<br />
abandonné lui crève le cœur.<br />
Mais qui s’intéresse à ces forts délaissés ?<br />
Longtemps, il n’y eut personne. Sauf un Français,<br />
Francis Warcziag. Avec son associé,<br />
Aman Nath, il a donné aux princes le goût de<br />
préserver leur patrimoine. Il a débuté, il y a<br />
plus de vingt ans, en restaurant un fort du<br />
XIV e siècle, Neemrana, qui a donné son nom<br />
à son empire hôtelier. Son exemple a ouvert<br />
la voie, et le Rajasthan a retrouvé le goût de ses<br />
pierres d’avant le Raj. Et si l’ambition de ce<br />
nouveau nabab était de réhabiliter Loti et de<br />
nous prouver que, oui, elle a bien existé et<br />
peut (aussi) nous faire rêver, cette Inde sans<br />
les Anglais ? ■ GILLES DENIS
É V A S I O N<br />
CARNET DE VOYAGE<br />
Y aller<br />
Air France (36.54 ;<br />
www.airfrance.fr) et Air India<br />
(www.airindia.fr) proposent des<br />
Paris-Delhi quotidiens, alors que<br />
la très cotée compagnie privée<br />
Jet Airways<br />
(www.jetairways.com) décolle<br />
de Bruxelles. Orients<br />
(01.40.51.10.40 ;<br />
www.orients.com), spécialiste du<br />
voyage sur mesure, propose un<br />
itinéraire de 16 jours (à partir de<br />
4 460 ¤ en catégorie palace de<br />
Pataudi, « rêve colonial » d’un nabab.<br />
légende, 2 455 ¤ en 3 étoiles),<br />
comprenant transferts, vols<br />
intérieurs, logements (avec petit<br />
déjeuner), transport en voiture<br />
climatisée avec chauffeur et port<br />
des bagages.<br />
Parmi les autres voyagistes :<br />
Asia, Directours, Compagnie des<br />
Indes et La Maison des Indes.<br />
Les forts<br />
A Jaisalmer, le Killa Bhawan a le<br />
charme des maisons<br />
particulières. Logique, c’est celle<br />
de Luca Borella, qui ouvre aux<br />
voyageurs ses chambres<br />
épousant les tours de la citadelle<br />
et ses terrasses embrassant le<br />
fort, la ville, le désert (à partir de<br />
53 ¤ avec salle de bains partagée<br />
et 80 ¤ avec salle de bains<br />
privée) ;<br />
(www.killabhawan.com).<br />
A Neemrana, le roc sur lequel<br />
Francis Warcziag a bâti son<br />
empire date du XIVe siècle. Il ne<br />
cesse d’embellir ce labyrinthe<br />
camouflant piscine et chambres,<br />
dont la suite française. A l’heure<br />
du thé, rendez-vous sur une<br />
terrasse, avant les concerts<br />
régulièrement organisés par ce<br />
féru d’opéra (à partir de 40 ¤<br />
environ ;<br />
www.neemranahotels.com).<br />
Devi Garh, à deux pas d’Udaipur,<br />
allie architecture guerrière et<br />
design. Une réhabilitation « made<br />
in India », un peu émoussée<br />
depuis son ouverture en 2000,<br />
mais on se laisse séduire une nuit<br />
(à partir de 190 ¤ environ ;<br />
www.deviresorts.com)<br />
Le fort de Samode (et son haveli<br />
à Jaipur, à partir de 100 ¤) est<br />
l’un des plus jolis rapports<br />
charme-qualité-prix du pays<br />
(à partir de 125 ¤ ;<br />
www.samode.com).<br />
Les palais<br />
Il faut séjourner au moins une<br />
fois dans sa vie dans ces<br />
légendes gérées par le groupe Taj<br />
(00.800.4.588.1.825 ;<br />
www.tajhotels.com).<br />
L’Umaid Bhawan à Jodhpur,<br />
mirage Art déco, est l’acmé de la<br />
vie princière. Aux appartements<br />
et piscine décorés par Nolin dans<br />
les années 30 répondent<br />
nouvelles suites et chambres<br />
(dans cette catégorie, vive la<br />
503 !) ayant capté l’esprit des<br />
lieux : les perspectives sur le fort<br />
de Mehrangarh et la ville Bleue<br />
protègent de la fuite du temps<br />
(à partir de 206 ¤ environ).<br />
Le Lake Palace d’Udaipur a<br />
retrouvé son lustre exclusif<br />
(seuls les résidents y accostent)<br />
que 007 (en en faisant le repaire<br />
d’Octopussy) avait rendu kitsch.<br />
De ses terrasses et patios prisés<br />
des migrateurs, on goûte, comme<br />
L’Umaid Bhawan de Jodhpur, le plus époustouflant des palais-hôtels du pays.<br />
Le Rambagh Palace de Jaïpur, cabochon de rubis sur gazon émeraude.<br />
nulle part ailleurs, les palais<br />
posés sur la rive et le splendide<br />
isolement des princes (à partir<br />
de 242 ¤ environ).<br />
Le Rambagh Palace de Jaipur a<br />
l’air de gracieuse majesté de sa<br />
dernière maharani, Gayatri Devi,<br />
et ses piscines sont simplement<br />
les plus belles au monde. On rêve<br />
de devenir un paon du parc pour<br />
ne jamais en repartir (à partir de<br />
182 ¤ environ).<br />
Le coup de cœur<br />
Pataudi, aux marches du<br />
Rajasthan, à 45 minutes de<br />
l’aéroport de Delhi, est un rêve<br />
colonial blanc 1930, qui abrita la<br />
félicité conjugale du nabab<br />
« Tiger » Khan et de son épouse,<br />
fille du maharadjah de Bhopal.<br />
Ses suites immenses ouvrant sur<br />
un patio suspendu sont<br />
indispensables dès la première<br />
nuit. Merci qui ? Merci Francis<br />
(Warcziag). A partir de 54 ¤<br />
environ dans l’annexe et 100 ¤<br />
environ au palais.<br />
Le bémol<br />
Certains hôtels ajustent leurs<br />
prix sur ceux du groupe Taj sans<br />
offrir (loin s’en faut) la même<br />
qualité de services.<br />
L’instant magique<br />
Le cri des singes, le matin, à<br />
PAKISTAN<br />
D é s e r t d u T h a r<br />
JAISALMER<br />
Fort de<br />
Mehrangarh<br />
Mont Abu<br />
1 722 m<br />
BIKANER<br />
JODHPUR<br />
Umaid Bhawan<br />
Neemrana ? Le crépuscule à<br />
Udaipur, quand le lac prend la<br />
coloration vineuse des flots<br />
d’Homère ? Le rituel du gin and<br />
tonic au Trophy Bar de l’Umaid<br />
Bhawan ? On hésite.<br />
Souvenirs, souvenirs<br />
Pour les miniatures, les<br />
pashminas (300 ¤), ce qui se fait<br />
de mieux est à Jodhpur, dans les<br />
boutiques du fort et de l’Umaid<br />
Bhawan, gérées par le Prince’s<br />
Trust.<br />
Pour les antiquités (plus ou<br />
moins anciennes), Basant Art<br />
Emporium, dans la haveli n° 3<br />
de Jaisalmer, propose travail<br />
de l’argent et rares portraits sur<br />
verre (à négocier).<br />
Pour les bijoux, suivez Jackie O<br />
et Mountbatten (et non les<br />
guides locaux) au Gem Palace,<br />
sur M. I. Road à Jaipur.<br />
Dans ses bagages<br />
Une princesse se souvient,<br />
les mémoires de la maharani de<br />
Jaipur, Ed. Kailash. India<br />
Remembered, Pamela<br />
Mountbatten : la fille du dernier<br />
vice-roi raconte la fin du Raj (en<br />
anglais), Pavilion Books. ■ G. D.<br />
Les prix s’entendent en chambre<br />
de base, en basse saison (de juin<br />
à fin août).<br />
Fort d'Amber<br />
JAIPUR<br />
CHITTORGARH<br />
City Palace<br />
UDAIPUR<br />
Île du lac Pichola<br />
Rambagh<br />
Hawa Mahal<br />
Jantar Matar<br />
Pakistan<br />
Ràjasthàn<br />
NEW DELHI<br />
INDE<br />
AGRA<br />
Chine<br />
Népal Bhoutan<br />
Bangladesh<br />
Myanmar<br />
Océan<br />
Indien<br />
OLIVIER CAILLE<strong>AU</strong>