La présence des Métis dans les pensionnats
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<strong>La</strong> <strong>présence</strong> <strong>des</strong> <strong>Métis</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong> : Analyse de la recherche<br />
de l’Agence Cowichan à Kuper Island, en Colombie-Britannique (le 6 février 1911), et l’institut industriel<br />
Coqualeetza à Chilliwack, en Colombie-Britannique, où un étudiant ne recevait aucune subvention du<br />
gouvernement et aucun autre enfant ne devait être admis sans le consentement du Ministère (le 6 février<br />
1911).<br />
Une lettre du sous-ministre adjoint et secrétaire du directeur de l’école industrielle de Kamloops (Ottawa,<br />
le 16 février 1911) faisait remarquer qu’un enfant de père de sang-mêlé ou blanc et d’une mère indienne<br />
n’est pas un Indien et de ce fait, n’est pas admissible à une subvention <strong>dans</strong> une école industrielle ou un<br />
pensionnat indiens. <strong>La</strong> lettre fut reconnue par l’école industrielle de Saint-Joseph à Davisburg, en Alberta<br />
(le 11 février 1911). Le directeur fit aussi une enquête sur l’admission <strong>des</strong> Indiens de sang pur non visés<br />
par <strong>les</strong> traités. Le sous-ministre adjoint et secrétaire répondit que <strong>les</strong> enfants d’Indiens non visés par <strong>les</strong><br />
traités pouvaient être admis <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong> indiens, mais que le Ministère se réservait le droit de faire<br />
une enquête plus approfondie lorsque <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> d’inscription pour de tels enfants étaient présentées<br />
et il signala que la décision du Ministère était définitive (Ottawa, le 22 février 1911).<br />
L’école industrielle de William’s <strong>La</strong>ke à William’s <strong>La</strong>ke, en Colombie-Britannique (12 février 1911), l’école<br />
industrielle Christie à Kakawis sur la côte ouest de l’île de Vancouver, en Colombie-Britannique (16 février<br />
1911), l’école industrielle Clayoquot à Clayoquot, en Colombie-Britannique, et l’école industrielle Alert<br />
Bay à Alert Bay, en Colombie-Britannique (10 mai 1911), approuvèrent la lettre.<br />
Le bureau de l’agent <strong>des</strong> Indiens à Onion <strong>La</strong>ke, en Saskatchewan, répondit que <strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong><br />
de la réserve de Onion <strong>La</strong>ke, il y avait un certain nombre d’enfants autres que <strong>des</strong> Indiens. Dix-neuf élèves<br />
de l’école Church of England étaient de sang-mêlé et six fréquentaient l’école catholique romaine (le 6 avril<br />
1911). Le sous-ministre adjoint et secrétaire répondit à l’agent <strong>des</strong> Indiens que <strong>les</strong> enfants blancs <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />
<strong>pensionnats</strong> et <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> industriel<strong>les</strong> auraient le même statut que <strong>les</strong> Sang-mêlés (Ottawa, le 8 mai 1911).<br />
On a retrouvé <strong>dans</strong> une lettre une liste <strong>des</strong> éco<strong>les</strong> où se trouvaient <strong>des</strong> enfants de sang-mêlé : Battleford,<br />
Qu’Appelle, Cowessess, Crowstand, Duck <strong>La</strong>ke, File Hills, Gordon’s, Keeseekoose, <strong>La</strong>c la Plonge, <strong>La</strong>c la<br />
Ronge, Muscowequan, Onion <strong>La</strong>ke (2), Round <strong>La</strong>ke et Thunderchild (Ottawa, le 15 juin 1911).<br />
Dans une autre lettre, <strong>les</strong> enfants d’un Sang-mêlé qui avait épousé une femme indienne et qui s’établissait<br />
à proximité d’une réserve avaient le droit d’être admis <strong>dans</strong> <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> industriel<strong>les</strong> et <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong>.<br />
Avant que la Couronne ne lui accorde <strong>les</strong> titres sur sa nouvelle terre, il possédait toujours un intérêt <strong>dans</strong><br />
la réserve, et, durant cette période de transition, ses enfants pouvaient fréquenter l’école (Ottawa, le 28<br />
novembre 1921).<br />
<strong>La</strong> correspondance concerne aussi l’acceptation de cas individuels de Sang-mêlés <strong>dans</strong> <strong>les</strong> éco<strong>les</strong>. Une<br />
lettre rapporte que lorsque <strong>les</strong> Sang-mêlés ne relevaient d’aucune façon du Ministère, leur éducation<br />
était du ressort de la municipalité de la région (Ottawa, le 22 avril 1932). Une lettre datée du 14 avril<br />
1938 comprend la définition d’un « Indien » qui est contenue <strong>dans</strong> la Loi sur <strong>les</strong> Indiens et cite : toute<br />
personne de sexe masculin, de sang indien, censée appartenir à une bande particulière; tout enfant d’une<br />
telle personne ou toute femme étant ou ayant été légalement mariée avec une telle personne. Les personnes<br />
dont le sang indien a été transmis par la lignée féminine n’étaient pas considérées comme Indiens et étaient<br />
communément nommées « Sang-mêlés. »<br />
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