La présence des Métis dans les pensionnats
La présence des Métis dans les pensionnats
La présence des Métis dans les pensionnats
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>La</strong> <strong>présence</strong> <strong>des</strong> <strong>Métis</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong> : Analyse de la recherche<br />
Bibliographie analytique<br />
Vous trouverez ci-<strong>des</strong>sous un résumé <strong>des</strong> publications <strong>dans</strong> <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> la question de la <strong>présence</strong> <strong>des</strong> <strong>Métis</strong><br />
<strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>pensionnats</strong> est abordée et <strong>les</strong> expériences qu’ils y vécurent.<br />
adams, howard (1975). prison of Grass: Canada from the native point of view.<br />
Toronto, ON: General publishing.<br />
Aucune analyse ne sera présentée sur ce document. Vous pouvez consulter la section du présent rapport<br />
intitulée Aperçu historique pour obtenir <strong>des</strong> commentaires sur <strong>les</strong> références pertinentes élaborées par<br />
l’auteur de ce rapport.<br />
De Tremaudan, a.-h. (1982). hold high your heads (history of the <strong>Métis</strong> Nation<br />
in Western Canada), traduction anglaise par elizabeth Maguet. Winnipeg, MB:<br />
pemmican publications.<br />
Ce texte illustre la façon dont la vie sociale <strong>des</strong> <strong>Métis</strong>, comme celle de toute nation où le christianisme<br />
imposait ses règ<strong>les</strong>, doit son caractère propre aux missionnaires en grande partie. En 1817, Lord Selkirk<br />
demanda à monseigneur P<strong>les</strong>sis de Québec d’envoyer <strong>des</strong> missionnaires à Rivière-Rouge. Sa requête,<br />
soutenue par une pétition qu’ont signée 24 personnes (20 Français et 4 Écossais), fut acceptée, et <strong>les</strong> abbés<br />
Joseph-Norbert Provencher et Joseph-Nicholas-Severe Dumoulin furent désignés pour s’y rendre et y<br />
établir ce qui devait devenir l’église de Saint-Boniface (36). L’évêque de Québec envoya une lettre à tous<br />
<strong>les</strong> prêtres de son diocèse sollicitant <strong>des</strong> contributions financières pour assurer l’avenir financier de Saint-<br />
Boniface (36-37). L’abbé Provencher fut investi de tous <strong>les</strong> pouvoirs et de tous <strong>les</strong> droits de vicaire général.<br />
Parmi ses recommandations, l’évêque imposa aux deux missionnaires de régulariser toutes <strong>les</strong> unions<br />
entre <strong>les</strong> Canadiens et leurs femmes indiennes. Les missionnaires jésuites avaient auparavant encouragé<br />
<strong>les</strong> mariages entre Blancs et Peaux-Rouges.<br />
Le gouverneur en chef et capitaine général <strong>des</strong> deux Canada, Sir John Cape Sherbrooke, remit à monseigneur<br />
P<strong>les</strong>sis un document <strong>dans</strong> <strong>les</strong> deux langues, française et anglaise, pour aider <strong>les</strong> prêtres à gagner la confiance<br />
de la population blanche de l’Ouest. À la suggestion de Lord Selkirk, Sir J.C. Sherbrooke mit à leur<br />
disposition, en tant qu’escorte, un agent du ministère <strong>des</strong> Indiens, le chevalier Jean-Baptiste de Lorimier. Les<br />
deux prêtres se mirent en route le 9 mai 1818, accompagnés du séminariste Guillaume Edge. Le 16 juillet<br />
1818, ils arrivèrent à Fort Douglas. Une habitation et une chapelle furent construites et, deux semaines<br />
plus tard, 72 enfants avaient déjà été baptisés, le catéchisme étant enseigné aux enfants et aux adultes qui<br />
souhaitaient s’instruire <strong>dans</strong> la foi catholique. Un mois plus tard, arrivèrent 20 colons canadiens-français<br />
dont <strong>les</strong> efforts visaient à établir une colonie pour <strong>les</strong> <strong>Métis</strong> qui étaient encore <strong>des</strong> noma<strong>des</strong>.<br />
Entre 1818 et 1823, la colonie connut la famine et la misère. Pendant quatre années consécutives, <strong>les</strong><br />
récoltes de blé furent ravagées par <strong>les</strong> sauterel<strong>les</strong>. Les Canadiens français furent contraints de se passer<br />
de pain, un aliment jusqu’alors inconnu <strong>des</strong> Autochtones. Leur survie devint désormais dépendante de la<br />
chasse au bison qu’organisaient <strong>les</strong> <strong>Métis</strong>.<br />
27