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La sorcière - Centrostudirpinia.It

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SE FAIT ECCLESIASTIQUE. 1610, 231<br />

plaisanteries dès l'antiquité, dès la Grèce, où on<br />

l'infligeait à l'homme-femme, au jeune efféminé<br />

qui courait les femmes d'autrui. Satan la découpait<br />

en rondelettes qu'il avalait gravement.<br />

<strong>La</strong> finale était, selon <strong>La</strong>ncre (sans doute selon les<br />

deux effrontées qui lui font croire tout?), une chose<br />

bien étonnante dans des assemblées si nombreuses.<br />

On y eût généralisé publiquement, affiché l'inceste,<br />

la vieille condition satanique pour produire la sor-<br />

cière, à savoir, que la mère conçût de son fils. Chose<br />

fort inutile alors où la sorcellerie est héréditaire<br />

dans des familles régulières et complètes. Chose<br />

impossible en fait et trop choquante. Peut-être on<br />

en faisait la comédie, celle d'une grotesque Sémi-<br />

ramis, d'un Ninus imbécile.<br />

Ce qui peut-être était plus sérieux, une comédie<br />

probablement réelle, et qui indique fortement la<br />

présence d'une haute société libertine, c'était une<br />

mystification odieuse, barbare.<br />

On tâchait d'attirer quelque imprudent mari que<br />

l'on grisait du funeste breuvage (datura, bella-<br />

done), de sorte qu'enchanté il perdit le mouvement,<br />

la voix, mais non la faculté de voir. Sa femme, au-<br />

trement enchantée de breuvages erotiques, tristc-<br />

cliies,esl au courant du progrés de cet art. déjà fort à la mode<br />

chez les dames du seizième siècle.

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