recueil d'archives du poste de Ouahigouya (Haute Volta ... - IRD
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1938<br />
Travailleurs engagés dans le cercle et employés hors <strong>du</strong> cercle, avec contrat écrit :<br />
a) par les entreprises privées : 125, Compagnie <strong>de</strong> Culture Cotonnière <strong>de</strong> Diré ;<br />
251, Sociétés <strong>de</strong>s Cultures <strong>de</strong> Dr&&apé ; 79, Sisaleraies et Carburants Africains<br />
<strong>de</strong> Samarono ;<br />
b) par les services publics : 511, Office <strong>du</strong> Niger (manœuvres, salaùes journaliers <strong>de</strong><br />
2,50 fr <strong>du</strong> ler mai au 30 octobre et2 fr <strong>du</strong> ler rwvembre au 30 avril, ration réglementaire<br />
journalière, logement et soins médicaux assurés).<br />
L ‘encadrement par <strong>de</strong>s surveillants recrutés dans le cercle d or&ine est préférable:<br />
Les mesures actuellement prévues (transport en camions bâchés, limitation <strong>de</strong> h<br />
longueur <strong>de</strong>s étapes, limitation <strong>du</strong> nombre d’hommes transportés par rapport à la<br />
surface <strong>de</strong> la plate-forme <strong>du</strong> véhicule) paraissent suffisantes pour assurer le transport<br />
<strong>de</strong>s travailleurs dans les meilleures conditions possibles. Il semble préférable <strong>de</strong><br />
pourvoir les travailleurs d’aliments à préparer aux étapes.<br />
‘Disponibilité en main d ‘œuvre : le contingent <strong>de</strong> manœuvres quittant annuellement<br />
le cercle pour aller travailler à l’extérieur peut être évalué à 12 000 indivi<strong>du</strong>s. La<br />
Gond-Coast bénéficie <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> la main d’œuvre qui peut être<br />
estimée à 8500 travailleurs. La Colonie <strong>de</strong> la Côte d Yvoire absorbe également une<br />
partie <strong>de</strong> cette main d’œuvre : environ un millier d’indivi<strong>du</strong>s. Le restant <strong>de</strong> la<br />
main d ‘œuvre fournie par le cercle se rend sur les chantiers et les plantations <strong>de</strong> la<br />
vallée <strong>du</strong> Niger. C’est donc environ a 2500 hommes que peut être évaluée la main<br />
d’œuvre mossi disponible pour le Soudan. Plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> cette main d’œuvre<br />
va s’engager sur place en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> tout contrôle administratif. L ‘effectif annuel <strong>de</strong><br />
travailleurs pouvant être recruté par l’intermédhire <strong>du</strong> Ckmandant <strong>de</strong> cercle ne<br />
dépasse pas 1000 hommes (21).<br />
Jusqu ‘ici la main d ‘œuvre 1-1 ‘a pas manifesté <strong>de</strong> répugnance particulière à l’égard <strong>de</strong>s<br />
entreprises privées. C’est la discipline <strong>de</strong>s chantiers et surtout la trop longue <strong>du</strong>rée<br />
<strong>de</strong>s contrats proposés qui peut expliquer la repugnance <strong>de</strong>s manœuvres à s’engager<br />
pour servir dans les entreprises privées et publiques <strong>de</strong> la Colonie.<br />
Les travailleurs souscrivent assez facilement à <strong>de</strong>s contrats <strong>de</strong> six mois mais cette<br />
<strong>du</strong>rée est estimée en général insuffisante par les employeurs. On pourrait peut-être<br />
inciter les partants à contracter <strong>de</strong>s engagements d’un an en leur octroyant au<br />
moment <strong>du</strong> départ une prime assez élevée pour les tenter. Il serait éminement désUable<strong>de</strong>détourner<br />
vers le Soudan, ou tout au moins vers les coloniesJTan&ses, le courant<br />
d’émigration annuelle qui se rend en Gond Toast. Mais il faut tenir compte que<br />
cette émigration temporaire est <strong>de</strong>puis langtemps déjà entrée dans les mœurs ; que<br />
les travailleurs mossi sont employés en colonie britannique par les planteurs indigènes<br />
et que le régime <strong>de</strong> travailqui leur est imposé est sans doute moins pénible que<br />
celui <strong>de</strong>s chantiers <strong>de</strong> kt Vallée <strong>du</strong> Niger, tout en se rapprochant très sensiblement<br />
(21) Il est étonnant <strong>de</strong> lie que la Côte d’ivoire absorbe mille indivi<strong>du</strong>s annuellement car, <strong>de</strong>puis<br />
1932, les recrutements privés et publics pour la Côte d’ivoire ont cessé. s’agirait-t-il <strong>de</strong><br />
volontaires que leur nombre paraîtrait encore très fort car les conditions <strong>de</strong> travail en<br />
Basse Côte sont très <strong>du</strong>res. Dans les autres cercles <strong>du</strong> Mossi, dépendant <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong> Côte<br />
d’koire, les recrutements absorbent pour la Basse Côte : 85.5 hommes (1935) -<br />
3952 (1936) - 7186 (1937) - 8768 (1938) et 9565 (1939).<br />
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