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LA CASERNE DE CHIRONGUI - Canalblog

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JUWA<br />

ÉvoLution StAtutAiRE<br />

<strong>DE</strong> MAyottE En RÉGion<br />

uLtRAPÉRiPhÉRiquE<br />

Le processus d’évolution statutaire de Mayotte<br />

en Région Ultrapériphérique (RUP) de l’union<br />

européenne a été engagé en 2003 dans un<br />

contexte juridique peu favorable. Profitant d’un<br />

contexte national et européen plus propice,<br />

la procédure a repris un nouveau souffle avec<br />

l’entrée en vigueur du “Traité de Lisbonne”, dans<br />

le cadre d’une démarche partenariale de l’État et<br />

de la Collectivité.<br />

En effet, la Déclaration additionnelle à l’art.355 du<br />

Traité stipule que “Les Hautes Parties Contractantes<br />

conviennent que le Conseil européen, en application<br />

de l’article 355 prendra une décision aboutissant à<br />

la modification du statut de Mayotte à l’égard de<br />

l’Union, de manière à ce que ce territoire devienne<br />

une région ultrapériphérique au sens de l’article<br />

355, et de l’article 349, lorsque les autorités<br />

françaises notifieront au Conseil européen et à<br />

la Commission que l’évolution en cours du statut<br />

interne de l’île le permet”.<br />

Le Président de La République a affirmé clairement,<br />

dans le Pacte pour la Départementalisation ainsi<br />

qu’à l’occasion de son discours du 6 novembre 2009<br />

devant le Conseil Interministériel de l’Outre-mer,<br />

l’engagement du Gouvernement à accompagner<br />

Mayotte dans cette démarche partenariale.<br />

Conscient de l’ampleur de la tâche, il est convenu,<br />

avec l’État, de la mise en place d’un “Comité<br />

de Pilotage Europe” qui permettra d’assurer le<br />

respect des échéances et le suivi de la feuille de<br />

route de notre évolution statutaire en Région<br />

Ultrapériphérique. L’installation officielle de ce<br />

groupe de travail de haut niveau aura lieu le 8<br />

Avril 2010 au Conseil Général (CG) de Mayotte.<br />

Dans le même esprit de partenariat, la délibération<br />

du CG datant du 15 février 2010 vise à solliciter le<br />

concours de l’État sur les points suivants :<br />

• La mise en place des mesures transitoires visant<br />

à accompagner efficacement la Collectivité dans<br />

son processus d’évolution statutaire en RUP ;<br />

• La garantie que la révision de la politique<br />

régionale européenne intègre expressément<br />

les clauses nécessaires pouvant permettre<br />

à Mayotte d’émarger, le moment venu, aux<br />

différents instruments de la politique régionale<br />

de l’UE ;<br />

• L’obtention de la révision du Protocole de<br />

Coopération signé en Guadeloupe en 1995,<br />

par les sept Régions Ultrapériphériques, afin<br />

que Mayotte puisse siéger à la Conférence des<br />

Présidents des RUP en qualité d’Observateur ;<br />

• La constitution d’une “Task Force”, groupe de<br />

travail d’experts (État-CE-CDM) intégré ou<br />

complétant le “Comité de Pilotage Europe” pour<br />

assister techniquement la Collectivité dans le<br />

processus de rupéïsation.<br />

Ainsi, en proposant à l’État ces quatre mesures<br />

essentielles, dans le cadre d’une démarche<br />

partenariale, la Collectivité souhaite anticiper, très<br />

en amont, l’importance croissante que prendront<br />

les politiques européennes à Mayotte dans les<br />

années à venir. •<br />

Lettre d’information du Conseil Général de Mayotte<br />

N°1, mars 2010<br />

So m m a i r e<br />

Page 1<br />

• Dossier: la caserne D e ch i r o n g u i<br />

Un e c o n c r é t i s at i o n d U sdacr<br />

Page 2<br />

• Pl a n D e restructuration D u conseil général<br />

D e Mayotte<br />

Ve r s U n e n o U V e l l e c U l t U r e d e g e s t i o n<br />

• ateliers D e s assises s u r le f o n c i e r<br />

co n c l U s i o n s d e s t r a V a U x<br />

• soliDarité<br />

la collectiVité d e Mayotte t e n d la M a i n à Ha ï t i<br />

JUWA<br />

• Direction de la<br />

Communication du Conseil<br />

Général de Mayotte<br />

Immeuble Mahaba<br />

BP 101 - 97600 Mamoudzou<br />

Tél. 02.69.64.95.80<br />

Fax. 02.69.64.95.89<br />

Email : dir.com@cg976.fr<br />

• Directeur de Publication<br />

Le Président du Conseil<br />

Général de Mayotte Ahamed<br />

ATTOUMANI DOUCHINA<br />

Bimensuel<br />

Distribué par voie électronique<br />

Reproduction interdite sauf<br />

autorisation écrite de la<br />

direction de la communication<br />

ISSN “en cours”<br />

DoSSiER<br />

<strong>LA</strong> <strong>CASERNE</strong> <strong>DE</strong> <strong>CHIRONGUI</strong><br />

➜ unE ConCRÉtiSAtion Du SDACR<br />

La construction de la Caserne de Chirongui est une concrétisation du Schéma<br />

Départemental d’Analyse et des Couvertures des Risques (SDACR). L’objectif est de<br />

réduire les délais d’intervention. Explications.<br />

Le Schéma départemental d’analyse et de couverture des risques est le document cadre qui<br />

définit la politique de la Collectivité départementale en matière d’Incendie et de Secours.<br />

Il a été signé par le préfet le 1er décembre 2009. Il organise l’ensemble des missions du<br />

service et définit les sites d’implantation des futurs Centre de Secours dans l’île. L’offre de<br />

services assurée par les deux centres de Kaweni et de Petite Terre que connaît l’île depuis<br />

quelques années s’avère insuffisante pour satisfaire les besoins du territoire. Le SDACR<br />

veut répondre à cette demande.<br />

Après l’ouverture le 5 janvier dernier du site de Chirongui, dont l’inauguration officielle<br />

est prévue pour le 26 mars prochain, la construction d’autres casernes sont attendues<br />

cette même année à Accoua et Longoni (avril), Kahani (novembre). Le site de Dembéni est<br />

attendu pour 2011. L’objectif visé est de réduire et homogénéiser le temps d’intervention<br />

sur l’ensemble du territoire : passer le délais d’intervention d’une heure et vingt minutes<br />

à moins de vingt minutes pour les lieux d’intervention les plus éloignés des centres<br />

d’incendie et de secours. Deux points du territoire se situant aux extrémités de l’île ont<br />

failli déroger à la règle dictée par cet objectif ferme. Deux antennes seront alors implantées<br />

à Bandraboua et Passikéli afin d’obtenir des délais de roulage plus courts afin de mieux<br />

servir la population.<br />

À Mayotte, le Service d’Incendie et de Secours (SIS) est une mission partagée entre la<br />

préfecture et le Conseil général (codifié dans le livre V du CGCT art. LO 61-61.27 et suivants).<br />

Le Conseil général, qui a également la charge de présider le Conseil d’exploitation du<br />

SIS, donne les orientations, assure la compétence administrative et financière. Le préfet<br />

détient la compétence opérationnelle.<br />

le corPs D e s s a P e u r s PoMPiers D e Mayotte en chiffre<br />

• Il est composé de sapeurs-pompiers professionnels, de sapeurs-pompiers qui entrent<br />

dans le cadre d’auxiliaire du Service de sécurité civile (SSC) et de sapeurs-pompiers<br />

volontaires. Ces derniers sont engagés par le Président du Conseil général de Mayotte<br />

et gérés par le Service d’incendie et de secours (SIS).<br />

• Le corps de sapeurs-pompiers de Mayotte comprend 120 sapeurs-pompiers<br />

professionnels, 37 personnels administratifs et techniques dont 15 au centre de<br />

réception des appels de secours (18/112), 60 volontaires civils et 297 sapeurs-pompiers<br />

volontaires.<br />

• En 2009, les sapeurs-pompiers ont réalisé 8380 interventions dont 6680 pour le centre<br />

de Kawéni et 1700 pour celui de Pamandzi. 93% des interventions concernent des<br />

secours à victime, 5% de feux et 2% d’opérations diverses.<br />

1


JUWA<br />

P<strong>LA</strong>N <strong>DE</strong> RESTRUCTURATION<br />

DU CONSEIL GÉNÉRAL<br />

<strong>DE</strong> MAyOTTE<br />

➜ vERS unE nouvELLE<br />

CuLtuRE <strong>DE</strong> GEStion<br />

La Collectivité départementale connaît des<br />

difficultés financières importantes dues à<br />

un déséquilibre budgétaire de la section<br />

fonctionnement (avis du 17 septembre 2009<br />

de la Chambre territoriale des Comptes). À<br />

la demande du Président du Conseil général de<br />

Mayotte, par courrier en date du 2 novembre 2009,<br />

une convention de restructuration financière<br />

a été signée entre l’État et la Collectivité le 22<br />

décembre dernier au Ministère de l’outre-Mer à<br />

l’image du plan CoCAR<strong>DE</strong> pour les communes de<br />

la Guadeloupe.<br />

Selon les premiers éléments de l’exécution du<br />

budget 2009, le déficit budgétaire du Conseil<br />

Général passerait de 72 M€ (CTC) à un montant<br />

inférieur à 40 M€. Malgré ces efforts engagés<br />

depuis le dernier trimestre 2009, d’autres<br />

sacrifices s’imposent en 2010, 2011 et 2012,<br />

puisque le déficit est structurel. La poursuite<br />

de la maîtrise des dépenses de fonctionnement<br />

(dépenses relatives aux charges courantes, aux<br />

frais du personnel etc.) et l’optimisation des<br />

recettes sont indispensables.<br />

Ainsi, une nouvelle culture de gestion s’impose<br />

sur plusieurs niveaux. D’où la convention qui<br />

fixe un certain nombre d’objectifs à atteindre<br />

et de mesures de restructurations concrètes.<br />

Celles-ci concernent essentiellement la tenue<br />

d’une comptabilité d’engagement efficace,<br />

l’amélioration du circuit de la commande<br />

publique, la mutualisation des moyens, le<br />

plan pluriannuel d’Investissement (PPI) adossé<br />

à la capacité financière du Conseil général,<br />

l’amélioration des taux de recouvrement des<br />

recettes, la mise en place et le suivi du tableau<br />

de bord, la mise en place d’un plan de formation<br />

ainsi que l’encadrement des processus<br />

d’engagement des dépenses, entre autres. •<br />

C’est dans un élan de solidarité commune<br />

et manifeste que le Conseil général, en<br />

partenariat avec la Croix Rouge de Mayotte<br />

et soutenu par toutes les sensibilités de l’île,<br />

a proposé sa main tendue à la population<br />

de haïti traumatisée par le tremblement de<br />

terre de janvier 2010.<br />

Le tremblement de terre qui a plongé Haïti<br />

dernièrement dans une situation des plus<br />

attristées a touché la sensibilité de la Collectivité<br />

départementale de Mayotte (CDM) et de la<br />

population mahoraise, au même titre que la<br />

Lettre d’information du Conseil Général de Mayotte<br />

N°1, mars 2010<br />

ATELIERS <strong>DE</strong>S ASSISES SUR LE FONCIER<br />

➜ ConCLuSionS <strong>DE</strong>S tRAvAux<br />

La question foncière est au centre des enjeux de développement de Mayotte et<br />

constitue une composante essentielle de la problématique du logement. La CDM a<br />

la responsabilité d’organiser les conditions permettant de faire face à ces enjeux.<br />

C’est ce qu’elle a amorcé au travers des Assises du Foncier organisées les 25 et 26<br />

novembre 2009.<br />

Les travaux menés à cette occasion ont porté sur les régularisations des terrains occupés<br />

de la CDM, l’application des décrets de la Zone des Pas Géométriques, les indivisions, le<br />

foncier pour le logement, le développement économique, le foncier agricole et naturel, la<br />

mise en place de la fiscalité locale en 2014…<br />

Les conclusions et les propositions issues de ces réflexions trouveront une traduction<br />

dans la politique foncière de la CDM.<br />

De nombreux freins expliquent la rareté du foncier à Mayotte. Ainsi, la libération du<br />

foncier pour le développement du territoire constitue une des priorités de l’action de la<br />

CDM. Cela s’avère être un défi majeur.<br />

cr é at i o n D’u n établisseMent P u b l i c D u f o n c i e r l o c a l<br />

Dans le cadre des travaux des états généraux de l’Outre-Mer, il a été proposé la création<br />

d’un Établissement public foncier local (EPFL), une structure foncière sous un statut le<br />

plus fédérateur possible, autour de laquelle s’affirmerait fortement une volonté politique<br />

publique d’intérêt général. Opérateur foncier local, il est l’expression de la volonté des<br />

collectivités. La présence de l’État est souhaitée pour enrichir les apports de l’Établissement<br />

et ses compétences élargies à l’aménagement pour répondre au besoins en ce domaine.<br />

logeMent s o c i a l/les Mesures P o u r libérer le f o n c i e r<br />

Face à l’urgence d’agir, la CDM a décidé de mettre en œuvre plusieurs mesures visant à<br />

libérer le foncier pour le logement social. A savoir,<br />

• identifier les terrains à vocation d’habitat social, en partenariat avec les acteurs concernés,<br />

et dans un souci d’optimisation des coûts : terrains peu contraints, appartenant à la<br />

CDM en priorité ;<br />

• définir pour les trois années à venir, les emprises foncières, les coûts d’acquisition,<br />

d’aménagement et les surcharges éventuelles nécessaires à la réalisation des projets<br />

groupés à destination sociale ;<br />

• acquérir des terrains au profit des Collectivités ou valoriser à chaque fois que possible, le<br />

foncier appartenant à la CDM, au titre de sa participation au XIIIème Contrat de Projet<br />

État/Mayotte ;<br />

• impulser une réflexion pour l’extension à Mayotte du Fonds Régional d’Aménagement<br />

Foncier Urbain (FRAFU).<br />

SOLIDARITÉ<br />

➜ <strong>LA</strong> CoLLECtivitÉ <strong>DE</strong> MAyottE tEnD <strong>LA</strong> MAin À hAïti<br />

communauté mondiale. La détresse des Haïtiens<br />

résonne même dans l’enceinte de l’hémicycle<br />

Bamana. Ainsi le 15 février 2009, le Président<br />

du Conseil général de Mayotte et l’ensemble<br />

des élus ont décidé de tendre la main à Haïti en<br />

débloquant une enveloppe exceptionnelle de<br />

10.000 Euros malgré les difficultés financières<br />

actuelles de la Collectivité. L’initiative est<br />

relayée par la Croix Rouge de Mayotte à la fois<br />

collectrice des dons et co-organisatrice de «La<br />

journée de soutien à Haïti» en partenariat avec<br />

la Direction de l’ingénierie, de la logistique<br />

culturelle et événementielle (DILCE), le service<br />

culture de la CDM. Cette action placée sous<br />

le signe de l’unité et de la solidarité a fait<br />

intervenir l’ensemble des artistes mahorais,<br />

toutes disciplines confondues, sur le parvis<br />

du Comité du tourisme vendredi dernier et ce,<br />

toute la journée et jusqu’à tard dans la soirée<br />

à la MJC de Mgombani. Plusieurs partenaires,<br />

autant privés que publics, ont répondu à l’appel<br />

par des dons de toutes sortes et des fonds en<br />

plus de ceux alloués par le Conseil général de<br />

Mayotte. •<br />

Si vous souhaitez recevoir gratuitement JUWA, contactez-nous à l’adresse suivante :<br />

Direction de la Communication du Conseil Général de Mayotte - Immeuble Mahaba - B.P 101 - 97600 Mamoudzou – Mayotte<br />

E-mail : dir.com@cg976.fr - Tel : 02.69.64.95.80 - Fax : 02.69.64.95.89<br />

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