Nicholas - Guide d'elevage des reproducteurs - Aviagen Turkeys

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Sanitaire au couvoir
Les installations d’un couvoir avicole doivent ressembler à un service de
maternité d’un hôpital. Un œuf à couver et un dindonneau sont comme
les enfants nouveau-nés. Ils sont délicats et fragiles. L’efficacité de n’importe
quel programme sanitaire en accouvage dépend du degré de
propreté du produit entrant dans le système, soit : l’œuf à couver. En e
sence, le programme sanitaire d’un couvoir débute à l’élevage.
Un accouveur a une faible influence sur la présence d’agents pathogènes
et le degré d’infestation d’un œuf. La réflexion portera sur deux points :
primo, réduire et éliminer le risque de recyclage de contaminants intrants
via les œufs, secundo, s’assurer que le personnel du couvoir suit les
procédures de biosécurité à la lettre.
Il existe des secteurs critiques dans un couvoir :
1. Le personnel doit se laver les mains avant d’entrer dans le secteur
« dindonneaux » ou le secteur « œufs ». Il doit porter des bottes ou des
bottillons en caoutchouc et passer dans les pédiluves placés aux endroits
critiques. Le port des coiffes est obligatoire. Le flux du personnel
doit être planifié pour minimiser la « marche en arrière » des secteurs
potentiellement contaminés (éclosoirs, salles de dindonneaux, zone de
lavage) vers les secteurs propres (chambre de stockage des œufs, salles
de mirage et de transfert). Tenir la cafétéria et la salle de repos propres
et ordonnées : ces lieux de rassemblement sont aussi des lieux
d’échanges potentiels de contaminants. Déconseiller au personnel de
posséder des oiseaux d’ornement ou de basse-cour. Il est de plus en plus
courant d’équiper l’entrée des couvoirs de douches destinées au personnel
et aux visiteurs. Cette pratique rehausse le niveau de biosécurité
si elle est convenablement utilisée par toute personne entrant.
2. L’étape la plus important du programme sanitaire est le nettoyage.
La plupart des désinfectants homologués ne sont efficaces que sur du
matériel et des surfaces correctement nettoyés. Un programme sanitaire
peut échouer, non pas à cause du facteur chimique, mais à cause des
lacunes « physiques » du nettoyage.
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