Nicholas - Guide d'elevage des reproducteurs - Aviagen Turkeys

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Nicholas_breeder_manual:Layout 2 3/9/08 08:08 Page 46 2. Évaluation du problème a. Observation des signes cliniques : • signes respiratoires : suffocation, décharge nasale, mouchages, sinus infra-orbitaux gonflés, respiration buccale, toux, sang dan la bouche ; • signes digestifs : diarrhée, cloaque souillé, piaillement excessif ; • signes nerveux : port de la tête et du cou anormal (opisthotonose, torticolis), tremblements, spasmes, paralysie, mouvements circulaires ; • signes locomoteurs : difficultés à tenir debout ou à marcher, boiteries, mauvaise démarche, incapacité à utiliser une ou deux pattes, sujets couchés sur le côté, coussinets plantaires enflés. b. Observation des oiseaux malades ou morts (aspect extérieur) : • condition générale : maigreur, aspect, traumatisme, déshydratation ; • examen de la tête : yeux, sinus, paupières, cavité buccale ; • examen des pattes, des articulations et appréciation de la mobilité : palper les pattes, les articulations et les pieds ; • examen de la peau : recherche de parasites externes, particulièrement autour du cloaque (poux et acariens). 3. Matériel d’autopsie • Couteau. • Ciseaux à bouts ronds. • Cisailles. • Pinces. • Gants jetables en caoutchouc (pour protéger les mains des contaminations). • Vacutainers ou tubes en plastique pour prises de sang. • Écouvillons pour les échantillons de tissu (isolements de bactéries ou de virus). • Solution de formol à 10 % dans un récipient en plastique à large bord. • Écouvillons stériles pour cultures bactériennes. • Désinfectant pour le nettoyage et la désinfection du matériel. PAGE 46
Nicholas_breeder_manual:Layout 2 3/9/08 08:08 Page 47 4. Examen post-mortem a. Euthanasie du sujet : méthodes • Dislocation des cervicales. • Le cou d’un jeune dindonneau peut être brisé à l’aide des branches d’une paire de ciseaux ou par pression du cou entre le pouce et l’index. • Électrocution (si possible). b. Procédures • Placer l’oiseau sur le dos. Inciser la peau lâche à l’intérieur de chaque cuisse. Tenir la patte d’une main et le corps avec l’autre main, tirer le membre vers le bas et vers l’extérieur du corps pour désarticuler la hanche. • Couper la peau en travers de l’abdomen. Tirer la peau au-dessus de la poitrine, du sternum et du jabot. Examiner l’apparence du muscle, des filets et le tissu sous-cutané : cloques, hémorragie, déshydratation (muscle de couleur sombre), etc. NB : Un jeune sujet peut être ouvert de deux manières (dindonneau de 1 à 7 jours) : plier et tenir les deux ailes au-dessus du bréchet d’une main. Avec l’autre main, tenir la cage thoracique. Tirer en séparant les deux parties. Les dindonneaux peuvent aussi être ouverts en sectionnant les clavicules, les os coracoïdes (l’os à vœux) et le panneau costal puis la paroi abdominale. • À l’aide de cisailles, couper les côtes sous les clavicules et sous les coracoïdes. • Basculer le bréchet en avant pour permettre l’accès aux organes internes. Examiner le foie, le cœur, le gésier, les intestins et les sacs aériens sans les toucher. • Prélever des cultures bactériennes (foie, péricarde) ou des échantillons de tissus. • Tenir fermement le gésier et étaler les intestins à la droite du spécimen. • Examiner les sacs aériens, la rate et y prélever des échantillons bactériens si nécessaire. PAGE 47
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