Dossier de presse - FTA

DOSSIER DE PRESSE
S’ENVOLER DANSE
7, 8 JUIN 2011
5 e ÉDITION 26 MAI AU 11 JUIN 2011
ESTELLE CLARETON
CRÉATION CAFÉINE + MONTRÉAL DANSE
MONTRÉAL
Les dossiers de presse du Festival TransAmériques sont constitués de matériel envoyé par la compagnie qui produit le
spectacle, de matériel original et de recherches effectuées par l’équipe du Festival.

ÉCHOS DES MÉDIAS
« Le phrasé chorégraphique d’Estelle Clareton pour S’envoler est inspiré du
mouvement des oiseaux. Un phrasé clair, facilement lisible. Danseurs en position
d’envol ou agglutinés en tas comme des pigeons, la tête sur l’épaule d’un voisin
ou d’une compagne. Le spectateur comprend tout avec aisance. L’œuvre a été
construite en faisant appel à toutes les permutations rendues possibles par le
grand nombre de danseurs ; mouvements d’ensemble synchros ou en actions
multiples, duos simultanés, six à la fois, deux, un seul, solos pendant que le
groupe se déplace… Le regard du spectateur est constamment sollicité par toutes
ces actions, par tant de détails dans la trame de cette proposition. »
François Dufort, dfdanse.com, 17/09/2010
« Du côté des danseurs, l’interprétation est sûrement l’une des plus réussies de
cette dernière année à l’Agora de la Danse. La plupart des danseurs se
connaissent. On peut ressentir cette complicité, cette habitude du travail en
groupe qui les unit. La dynamique de la chorégraphie les amène à former un
groupe soudé, parfois séparé en duos ou trios électrisants. En effet, Estelle
Clareton a identifié la mimique des oiseaux et a demandé aux danseurs de la
recopier. Le résultat est époustouflant, autant pour ce pigeon déchainé que pour
les petits pas d’oiseaux qui bougent en groupe. Tantôt langoureux et sensuels,
tantôt maladroits et saccadés, les mouvements sont réalisés avec précision pour
laisser place à l’expression de duos et trios parfaitement synchronisés. En bref,
une superbe interprétation! »
Thomas Bastien, Patwhite.com, 18/09/2010
« Présenté par la compagnie Création Caféine, le spectacle propose un agréable
moment de fraîcheur et de ludisme qui rejoint à la fois l’amateur de danse
contemporaine et le néophyte. Ici, pas de prétendue danse "avant-gardiste" très
sombre ou hermétique. Au contraire, la créatrice décrit sa pièce comme l’une des
plus joyeuses à son actif. Et probablement l’une des plus accessibles. […] Puisant
sa source d’inspiration dans la migration des oiseaux, S’envoler se veut, pour
l’artiste originaire de France, l’occasion de montrer la force et le courage
nécessaires au changement de patrie. Le spectacle donne également à voir des
thématiques telles que la peur qu’entraînent les nouveaux défis, l’inconnu qui
peuple le quotidien de tout "oiseau" migrateur, le besoin d’être toujours en
mouvement, et ainsi de suite. Mi-humains, mi-oiseaux, les douze interprètes sur
scène sont eux-mêmes constamment en mouvement. Ils adoptent un style quasi
théâtral, non seulement par leurs gestes qui traduisent presque leurs états d’âme,
mais en arborant également une physionomie très communicative. Poétique et
lumineuse, la pièce S’envoler propose un univers parfois déstabilisant, juxtaposant
des scènes légères et gaies à d’autres segments empreints de peur et de doute.
Toutes les étapes d’un cheminement normal sont abordées dans cette
chorégraphie également teintée d’humour. »
Émilie Plante, Pieuvre.ca, 23/09/2010
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« De grands bleus, brillants. Des paupières relevées, un iris prêt à s’émerveiller,
voilà tout ce qu’il faut posséder pour apprécier à sa juste valeur S’envoler (…)
S’envoler est […] une pièce évocatrice, rempli de poésie, où les danseurs se
situant entre humains et oiseaux, interprètent la difficulté du premier envol, et
toute la douleur, la joie, l’incompréhension et le courage qu’il implique. Avec une
bande sonore composée par Éric Forget entièrement constituée de piaillement
d’oiseaux, ainsi qu’un éclairage toujours juste, quasi féerique, mis au point par
Martin Labrecque, l’entrée dans ce monde métaphorique est chose fort aisée. »
Joëlle Turcotte, Le mur mitoyen, 18/09/2010
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ENTRETIEN AVEC ESTELLE CLARETON
S’envoler s’ancre dans un questionnement sur votre statut d’immigrante.
Comment cela se traduit-il concrètement dans la pièce ?
Cela se traduit physiquement. Je suis partie de mon dilemme entre vivre au
Québec, où je suis devenue artiste et où j’ai construit ma vie, ou vivre en France,
où se trouvent mes racines et ma famille, et j’ai travaillé sur ce tiraillement et sur
la difficulté de choisir. On a créé beaucoup de matériel en jouant sur des
impulsions immédiatement contrariées par d’autres impulsions et j’avais donné la
consigne aux danseurs de ne jamais arriver à une forme. Alors ça a créé une
danse ambivalente, tout en tension, qui va en avant, en arrière, qui tire dans tous
les sens.
Cette pièce, qui est la cinquième de la série des FURIES, ne porte pas la charge
dramatique ni la noirceur des œuvres précédentes. Est-ce un virage radical ?
C’est une pièce qui encourage la joie dans une période plutôt sombre, où il est
sans doute plus dur de cultiver la joie que le désespoir. Mais ce n’est pas un
virage radical. Chaque création est une pièce du puzzle et celle-ci s’inscrit dans
une continuité. J’ai l’impression qu’elle a quelque chose de plus adulte, de plus
assumé. Je me détache du désir de dire des choses claires, ce qui me donne
beaucoup de liberté. Je délaisse par exemple les situations théâtrales au profit
d’une théâtralité plus corporelle. Mais la grande différence avec ce projet-ci, c’est
que j’ai fait entrer les danseurs dans mon univers plutôt que de m’inspirer de leur
intimité comme je le fais généralement. Comme ils sont 12, j’avais besoin d’être
très claire sur mes intentions pour créer une unité, mais c’est surtout qu’avec
cette question du doute intérieur, je traite pour la première fois d’un rapport à
moi-même plutôt que du rapport à l’autre. Au fond, c’est une pièce très intime,
malgré le nombre de danseurs. Et malgré le questionnement existentiel, elle est
très ludique.
Aussi, j’étais allée tellement loin dans le drame avec la série des FURIES que
j’avais besoin de sortir un peu la tête de l’eau et d’être moins émotive. Ce n’est
d’ailleurs pas un hasard si je me suis inspirée des oiseaux migrateurs pour
traduire mon questionnement : les oiseaux ne sont pas émotifs, ils se servent les
uns des autres pour leurs besoins personnels. Ils se collent pour avoir chaud, non
pas parce qu’ils s’aiment. J’aimais bien ce détachement, cette déconnexion de
l’émotion. On a regardé plein de films sur leurs mœurs et on s’est servi de toutes
sortes d’images que l’on retrouve dans la pièce par petites touches, comme la
maladresse de certains atterrissages qui se retrouve dans la gestuelle. Et même si
la collectivité est très inspirée des comportements de ces oiseaux, plutôt que de
chercher à les imiter, on a travaillé sur une qualité d’interprétation plus animale
qu’humaine.
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Peut-on lire, dans le travail du groupe, les réminiscences d’une théâtralité à la
Jean-Pierre Perreault, avec lequel vous avez fait vos premiers pas de
chorégraphe ?
Il a été un grand mentor et m’a beaucoup marquée avec sa théâtralité très
corporelle, où les visages n’avaient rien d’expressionniste. J’ai compris à son
contact qu’il fallait, comme chorégraphe, que j’arrive à faire descendre dans le
corps ce que j’avais à dire. Je me souviens particulièrement d’un atelier
architecture-danse où il m’avait un peu secouée pour que je ne reste pas toujours
assise au même endroit, mais que je change de point de vue pour créer. À chaque
création, je pense à lui, mais S’envoler n’est absolument pas une réponse à son
travail. D’ailleurs, chez moi, les danseurs ont besoin les uns des autres, le groupe
est rassurant et il permet des libertés ; alors que pour Jean-Pierre, le groupe tuait
l’individualité, il était synonyme d’endoctrinement et d’entrave à
l’épanouissement personnel.
En fait, la théâtralité est surtout le résultat de l’étroite collaboration avec la
dramaturge Stéphanie Jasmin qui m’accompagne depuis la première pièce de la
série des FURIES. Elle m’a beaucoup aidée à préciser les univers de chaque
tableau et à épurer au maximum pour ne garder que l’essentiel. Mais il y quelques
éléments plus figuratifs que j’ai conservés, comme le masque de loup. Il parle
d’une peur d’enfant qui rappelle la thématique des monstres présente dans toutes
les FURIES et il traduit l’angoisse qu’on peut ressentir au moment du passage à
l’âge adulte ou face à certains choix de vie.
Propos recueillis et mis en forme par Fabienne Cabado
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BIOGRAPHIE DE LA CHORÉGRAPHE
ESTELLE CLARETON
Estelle Clareton débute sa carrière professionnelle en 1987 à Montréal après 8
années de formation au Conservatoire national de danse d’Avignon en France. Elle
danse pour les Ballets Jazz de Montréal, Danse partout, O Vertigo (pendant 8 ans),
la Compagnie Flak et la Fondation Jean-Pierre Perrault. En 1995, elle commence à
créer ses propres œuvres chorégraphiques alliant danse et théâtre: Le secret,
Adésias, Présage de pluie.
En 1999, Estelle Clareton fonde sa compagnie, Création Caféine, et poursuit sa
démarche en créant Juliette qui sera présentée au Québec et en France; en 2002,
elle crée C’est à 30 ans que quoi déjà? avec Manon Brunelle, en coproduction avec le
Musée d’art contemporain de Montréal. Elle entame ensuite un triptyque sur les
hommes qui commencera par Monsieur en mars 2003 puis Messieurs, Dame en
mars 2005. Ces deux spectacles sont présentés et co-produits par L’Agora de la
danse et participeront à des tournées au Québec et en France.
En 2005, Montréal Danse invite la chorégraphe à présenter la première étude
d’une série de 24 intitulée FURIES. En effet FURIES, Alpha 1/24 ouvre la saison de
l’Agora de la danse avec une pièce qui marque un changement radical dans
l’approche de la chorégraphe. Création Caféine produira ensuite FURIES, Bêta
2/24, un court métrage, puis Gamma 3 /24, un solo. FURIES, Delta 4/24 est un duo
présenté dans le cadre de Puzzle Danse, projet Franco-québécois alliant sur scène
les chorégraphies de Ginette Laurin, Jean-Claude Gallotta, Isira Makululowe et ellemême.
En septembre 2010, elle présente avec sa compagnie une pièce
d’envergure intitulée S’envoler, qui connaît un vif succès à Montréal et qui tourne
actuellement au Québec.
Estelle Clareton travaille sur de nombreux projets en collaboration avec d’autres
artistes ou d’autres compagnies. En 2000, elle s’allie à Wajdi Mouawad, auteur et
metteur en scène, pour créer un duo intitulé Ce n’est pas de la manière qu’on se
l’imagine que Claude et Jacqueline se sont rencontrés qui tournera également au
Québec et en France.
En 2000 et 2002, Montréal Danse invite la chorégraphe à créer un duo pour les
danseurs de la compagnie, Je ne m’en souviens pas très bien, et une pièce de groupe
intitulée De Julia à Émile, 1949. (En co-production avec Danse Cité). En 2005
toujours, Elle signe sa première mise en scène au Théâtre de Quat’sous dans une
pièce d’Harold Pinter intitulée Comme en Alaska.
En 2006, elle commence à travailler en tant que conseillère artistique à l’École
Nationale de Cirque de Montréal. En juin 2007, elle signe la mise en scène du
spectacle de fin d’année de l’école avec la création de La disparition. En juin 2009,
elle assiste Gypsy Snider dans la création de Crimes toujours pour l’ENC. En
octobre 2009, elle présente En plein corps, à la Tohu, un atelier de recherche et
création avec 6 finissants de l’ENC.
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Estelle Clareton participe, en tant que chorégraphe, à de nombreux projets de
théâtre, de cirque, de film et de musique. Elle poursuit également sa carrière
d’interprète en danse et en théâtre. En février 2004, elle jouait dans l’Asile de la
pureté de Claude Gauvreau, mis en scène par Lorraine Pintal au Théâtre du
Nouveau Monde. Depuis 2006, elle incarne le personnage de Marie-Christine dans
la série télévisée Les hauts et les bas de Sophie Paquin réalisée par Claude
Desrosiers pour Radio Canada.
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE CRÉATION CAFÉINE
Création Caféine, fondée en 1999 à Montréal (Canada) et codirigée par Estelle
Clareton et Catherine La Frenière, est une compagnie de recherche et création
chorégraphique, un lieu de totale liberté et d’expérimentation. Estelle Clareton,
qui débute sa carrière professionnelle en 1987 à Montréal après 8 années de
formation au Conservatoire national de danse d’Avignon (France), dansera pour
les Ballets Jazz de Montréal, Danse partout, O Vertigo, la Compagnie Flak et la
Fondation Jean-Pierre Perrault, avant de faire de la création son mode de vie. Son
parcours est fait de rencontres avec le théâtre, la musique, le cirque et le cinéma.
S’envoler est la dixième production de la compagnie et sans contredit la plus
audacieuse. En 11 ans, Création Caféine s’est fait une place dans le milieu de la
danse Montréalaise et a tourné ses œuvres au Québec et en Europe.
© Ben Philippi
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PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE MONTRÉAL DANSE
Compagnie de danse contemporaine aux multiples facettes, Montréal Danse, sous
la direction artistique de Kathy Casey, est dotée d’une passionnante mission
artistique engagée envers sa communauté. Montréal Danse est à la fois une
compagnie de création, un laboratoire de recherche, un partenaire dans le
développement de carrière d’artistes québécois et un producteur d’œuvres
chorégraphiques d’une singulière intensité avec des chorégraphes invités tant
nationaux qu’internationaux. Le répertoire de la compagnie a été en évolution
constante au cours des 25 dernières années et compte plus de 50 œuvres.
Montréal Danse est une plate-forme qui permet au public de découvrir de
nouvelles voix chorégraphiques et de voir les œuvres de chorégraphes établis qui
ouvrent de nouvelles voies en danse.
ŒUVRES PRÉCÉDENTES
COMPAGNIE CRÉATION CAFÉINE
Septembre 2010 : S’envoler (Furies Epsilon 5/24)
Octobre 2007 : Trois territoires quotidiens
Novembre 2006 : Furies Delta 4/24
Juillet 2006 : Furies Gamma 3/24 / Vidéo
Juin 2006 : Furies beta 2/24 / Vidéo
Septembre 2005: Furies Alpha 1/24 (The Monsters Within)
Mars 2005 : Messieurs, dame
2004 : Messieurs
2003 : Monsieur
2002: C’est à 30 ans que quoi déjà?
2001: Juliette
COMPAGNIE MONTRÉAL DANSE
2011: Troglodyte plastique – George Stamos
2008: Frágil – Blanca Arrieta (Ciento cincuenta cuerdas/Blanca Arrieta)
2007 : Sur les glaces du Labrador – Sarah Chase
2006: Un peu comme toi – Martin Bélanger
2005: Furies Alpha 1/24 (The Monsters Within) – Estelle Clareton
2003-2004 : BIG BANG – Désir :
- Désirabilis – Karine Ponties
- Le ciel, brûlant des heures - José Navas
- One second – Ae-Soon Ahn
2002 : De Julia à Emile, 1949 – Estelle Clareton
2001 : Humus - Avi Kaiser
2000- SERIE BIG BANG # 1:
- Je ne m’en souviens pas très bien - Estelle Clareton
- Théodore coin Adam - Jean-Pierre Mondor
- Solitudes - Dominique Porte
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1999 - ENTER: LAST - José Navas
1997 - Lettre d’amour à Tarantino - Paula Vasconcelos.
1995 - Ciudad de Hierro (ville de Fer) - José Beprosvany & Hughes de Courson
1995 - Lines From Memory - Susan Marshall
CALENDRIER DE TOURNÉE S’ENVOLER
15-18 et 23-25/09/2011, Agora de la danse, Montréal, QC
28/01/2011, Salle Pauline Julien, Montréal, QC
01/02/2011, Théâtre du Bic, Le Bic, QC
03/02/2011, Théâtre de la ville, Longueil, QC
25/03/2011, Pavillon de l’Île de Châteauguay, Châteauguay, QC
30/10/2011, Saint-Jean Richelieu, QC
3-5/11/2011, La Rotonde – Centre chorégraphique contemporain de Québec, QC
20/04/2012, Théâtre Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse, QC
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BIOGRAPHIES DES ARTISTES ET ARTISANS
DOMINIC CARON, DANSEUR
Dominic Caron remporte le premier prix du jury au Festival international de danse
encore, à la fin de ses études au Cégep de Drummondville, et intègre l’Astragale
où il côtoie entre autres Sonya Delwaide et Shawn Hounsell. Il fait partie, de 2001
à 2003, du spectacle multimédia Kosmogonia, chorégraphié par Ginette Laurin et
Massimo Agostinelli. Il participe ensuite à deux créations du collectif Échine-Do et
rejoint la Fondation Jean-Pierre-Perreault pour la tournée européenne de Joe. On
le voit à l’Opéra de Montréal dans La Veuve joyeuse et à l’Opéra de Québec dans
Carmen. Il participe comme danseur chorégraphe à une émission de la série
Erreurs médicales II avant d’intégrer la compagnie franco-québécoise la Parenthèse
dont le chorégraphe est Christophe Garcia. En automne 2006, il participe au
projet Puzzle Danse avec la chorégraphe Estelle Clareton avant de se joindre à
l’équipe des interprètes de Montréal Danse au printemps 2007.
RAPHAEL CRUZ, ACROBATE
Né à Vallejo, Californie, Raphael Cruz, a grandi dans un environnement très actif
allant du ping-pong, aux leçons de pianos, en passant par des compétitions de
skateboard dans les rues de San Francisco. Ce style de vie le conduira finalement
vers le cirque. Dès l’âge de 6 ans il commence à s’entrainer aux acrobaties
chinoises à l’École de Cirque de San Francisco avec Maître Lu Yi. Neuf années
plus tard il entre à l’École Nationale de Cirque de Montréal pour se spécialiser
comme "partenaire de portés acrobatiques". Depuis sa sortie, il a tourné à travers
le monde avec le spectacle Traces de la Compagnie de cirque contemporain « Les
Septs Doigts de La Main ». Parallèlement à sa passion pour le mouvement et la
performance, Raphael a un grand intérêt pour la musique. Il joue d’ailleurs
plusieurs instruments et écrit ses propres chansons. Avec la danse qu'il découvre
en ce moment, il alimente à la fois sa quête de nouveaux défis et son besoin de
dépassement.
NOÉMIE GODIN-VIGNEAU, COMÉDIENNE
Originaire de l’Outaouais, Noémie Godin-Vigneau s’installe à Montréal en 1993
pour suivre une formation d’interprète à L’École Nationale de Théâtre du Canada.
Dès sa sortie, elle explore les multiples facettes du métier. Sur scène, elle aborde
des rôles du répertoire classique et contemporain tels que Ruth dans Le Retour de
Pinter, mise en scène d’Yves Desgagnés (TNM 2008), Elvire dans Dom Juan, mise
en scène de Lorraine Pintal (TNM 2007). Entre 2008 et 2010, elle participe au
projet de création de Julie Vincent, Le portier de la Gare Windsor (Fred Barry 2010)
et accompagne l’auteure-metteur en scène en Uruguay pour participer à la lecture
publique du texte en espagnol.
Son intérêt pour la danse et le mouvement au théâtre, l’amène à travailler avec le
metteur en scène Oleg Kisseliov, enseignant de la méthode de L’impulsion
créatrice. Elle participe à trois de ses productions dont Le songe d’une nuit d’été
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(La Veillée 1998) et La leçon (La Chapelle 2000). Avec 4Dart, elle est de la
création du spectacle multi-média Anima (2003) et performe dans 24xCaprices de
la chorégraphe Manon Oligny (2001). En amateur, elle se joint cinq fois à La
Traversée d’Héloïse Rémy et se lie au groupe du Très Grand Continental de Sylvain
Émard (FTA 2010). Parallèlement, Noémie découvre le métier qui se joue devant
les caméras. À la télévision, elle incarne entre autres Arianne, dans Diva (TVA
1997-1999), Valérie dans Bunker le Cirque (SRC 2002) et Geneviève dans La
Promesse (TVA 2008-2009). Au cinéma elle interprète les personnages de Valérie
dans The Kate Logan Affair de Noël Mitrani (2010), Daisy dans Je n’aime que toi de
Claude Fournier (2003) et Marie-Loup dans Nouvelle-France de Jean Beaudin
(2003).
La fougue, le ludisme, l’humanité et la poésie qu’insuffle dans son travail, la
chorégraphe Estelle Clareton, sont pour Noémie, une véritable source de bonheur.
Le défit de danser plein corps avec l’équipe de S’Envoler... lui donne des ailes!
MARIE-ÈVE LAFONTAINE, DANSEUSE
En 2005 et 2006, Marie-Ève fait partie de la distribution du spectacle multimédia
Kosmogonia comme danseuse-acrobate et répétitrice. Depuis 2007, elle est
chorégraphe pour le spectacle multimédia Elcyps présenté à la Cité de l’Énergie et
mis en scène par Bryan Perro. Elle termine LADMMI en mai 2009 où elle aura eu
la chance de danser pour différents chorégraphes tels que Marie-Claude Rodrigue,
Dominique Porte, Sasha Ivanoshko, Hinda Essadiqi, Danièle Desnoyers, Marc
Boivin ainsi que Yuval Pick. Depuis sa sortie de l’école, Marie-Ève a dansé pour le
Cirque du Soleil, le Cirque Éloize, pour Sinha Danse et vient tout juste de se
joindre à l’équipe de la nouvelle création d’Estelle Clareton, S’envoler. En parallèle,
Marie-Ève enseigne aux cours préparatoires de LADMMI et poursuit son travail de
création solo qui fût présenté à quelques reprises à Montréal durant la dernière
année.
SYLVAIN LAFORTUNE, DANSEUR
Sylvain Lafortune mène depuis 1979 une carrière professionnelle qui l’a amené à
travailler pour des compagnies de renom telles Les Grands Ballets Canadiens,
O’Vertigo et Montréal Danse à Montréal, Lar Lubovitch Dance Co., Susan Marshall
and Co. et Martha Clarke à New York. Voyageant à travers le monde, il a dansé
quelques unes des plus grandes œuvres du répertoire classique et contemporain.
Maintenant danseur pigiste, il se consacre également à l’enseignement, tant dans
le milieu du cirque que celui de la danse. Suite à ses recherches à la maîtrise et
au doctorat (UQAM), Sylvain Lafortune s’impose depuis quelques années comme
une autorité dans l’enseignement du travail de partenaire en danse.
JULIE MARCIL, DANSEUSE
Julie Marcil a étudié à l’École Nationale de Ballet de Toronto et par la suite aux
Ateliers de danse moderne de Montréal (LADMMI). En 2001, elle co-fonde le
collectif SanaviËl et celui-ci se produira au Théâtre La Chapelle. Depuis, elle a
travaillé avec les compagnies O’Vertigo, Sinha Danse et Bouge de Là (jeune
public) ainsi qu’avec plusieurs chorégraphes indépendants dont David Pressault,
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Yvonne Coutts, Karina Iraola, Harold Rhéaume, Louis-Martin Charest et autres.
Depuis plusieurs années elle se passionne pour le théâtre. En 2006-07 elle reçoit
une bourse afin de perfectionner sa démarche d’interprétation théâtrale avec la
metteure en scène Evelyne de La Chenelière et la chorégraphe Estelle Clareton.
Pendant 5 ans, elle interprète la pièce Comme les Cinq Doigts de la Main de la
chorégraphe Hélène Langevin, pièce récipiendaire du prix jeunesse du Conseil des
Arts de Montréal et en 2008, collabore pour une deuxième fois avec la metteure
en scène Gabrielle Néron pour la mise en scène du mouvement pour l’adaptation
d’un poème de Prévert Encore une fois sur le fleuve. Julie fait partie du corps
professoral de LADMMI et en voie de devenir horticultrice. S’Envoler est sa
cinquième collaboration avec Estelle Clareton.
FRÉDÉRIC MARIER, DANSEUR
C’est à titre d’interprète, enseignant et chorégraphe dans différents corps de
tambours et clairons, tant aux États-Unis qu’au Canada, que Frédéric Marier a été
initié aux arts de la scène. Fort de ses expériences, il poursuit sa formation aux
Ateliers de Danse Moderne de Montréal et obtient son diplôme en 2002. Dès la fin
de ses études, il est aussitôt engagé par Montréal Danse. En 2004, il reçoit la
bourse Candance Loubert, remis par LADMMI pour la carrière la plus prometteuse
et présente sa première chorégraphie intitulée Raw. Depuis Frédéric poursuit une
carrière de chorégraphe parallèlement à celle d’interprète avec Montréal Danse.
Ses créations comprennent Qu’est-ce que t’aimer (2006), La Métaphysique de mou
(2008), From Spelling Bee to Flight Attendant crée pour la Western Washington
University (2008), Ils (2008) et Méta (2010).
MATHILDE MONNARD, DANSEUSE
Après ses études en danse à l’ADMMI et au Toronto Dance Theater, Mathilde
Monnard débute sa carrière professionnelle avec la Compagnie Marie Chouinard.
Pendant six ans elle interprète plusieurs œuvres de la chorégraphe et cette
expérience unique l’amène à participer à de nombreuses tournées nationales et
internationales. Par la suite comme interprète-pigiste, elle demeure très active sur
la scène montréalaise travaillant auprès des chorégraphes tels que Pierre-Paul
Savoie, Sarah Bild, Jane Mappin, Alain Francoeur, Pamela Newell, Tony Chong et
Manon Oligny avec qui elle collabore depuis dix ans déjà! Artiste polyvalente, elle
s’intéresse depuis toujours à différentes techniques d’interprétation. En 2000, une
bourse du Conseil des Arts du Canada lui permet de se perfectionner dans les
domaines du théâtre et de la voix. Depuis elle collabore fréquemment à des
spectacles qui mêlent danse et théâtre. Cela la conduit à travailler auprès de
metteurs en scène tels que Paola de Vasconcelos, Brigitte Haentjens, Charmaine
Le Blanc, Chazallon-Chaput dans le Projet In Situ et Clare Shapiro à l’Imago
Theatre. Plus récemment, suite à une blessure, Mathilde se certifie dans la
méthode Pilates et découvre les plaisirs de l’enseignement.
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BRICE NOESER, DANSEUR
Originaire de France, Brice a gradué de L’École de danse de Québec en 2006. Dès
lors, il a l'occasion de travailler avec les chorégraphes Benjamin Hatcher, Daniel
Bélanger, Marc Boivin, Lydia Wagerer, Chantal Caron, Karine Ledoyen, Harold
Rhéaume, Estelle Clareton et le metteur en scène Bruno Bouchard. Comme
chorégraphe, Brice a présenté son solo Mandragore à Montréal (Tangente/2006 et
11 théâtres des Maisons de la Culture/2009), son duo Brutus et Sabulle également
à Montréal (Tangente/2008, Vue sur la Relève/2009, Festival OFFTA/2010,
Festival Transatlantique/2010), ainsi que Farfadet's Last Round (La Rotonde/2009-
Québec, Featival Inter-collégial 2010-Alma) un programme double incluant le duo
Brutus et Sabulle et une commande chorégraphique que Brice a faite auprès de la
chorégraphe torontoise Sharon Moore.
ALEXANDRE PARENTEAU, DANSEUR
Alexandre acquiert sa formation comme interprète en danse à l’Université du
Québec à Montréal. En 2004, il prend part à l’importante tournée québécoise et
européenne de l’œuvre maîtresse de Jean-Pierre Perreault Joe. Par ailleurs, il est
invité à danser à cinq reprises pour le projet OSEZ mis sur pied par Karine
Ledoyen de la compagnie danse K par K. Il y interprète les créations de Harold
Rhéaume (2004), de Lina Cruz (2005), de Ginette Laurin (2006). En (2007) celles
de Emmanuel Jouthe, Louise Bédard, Lydia Wagerer, Shaula Cambazzu, Maria
Clara Villa Lobos et en (2009) celles de Mélanie Demers et de Dominique Porte.
Depuis 2006, il travail avec la compagnie Trial & Eros, de Deborah Dunn et fait
parti de la distribution de Païens Élégants. Durant cette même période, c’est avec
la compagnie Bouge de là, de Hélène Langevin, qu’il explore les spectacles
jeunesses en interprétant les œuvres de la compagnie : Comme les 5 doigts de la
main et Chut. Il se joint enfin en 2008, à la compagnie Le Fils D’Adrien Danse de
Harold Rhéaume pour y interpréter la toute dernière œuvre du chorégraphe Nu. Et
c'est en 2010 qu'il marque sa première collaboration au travail d'Estelle Clareton
dans la pièce S'envoler.
ESTHER ROUSSEAU-MORIN, DANSEUSE
Graduée en 2007 de LADMMI, l’École de danse moderne de Montréal, Esther
Rousseau-Morin a dansé pour plusieurs artistes de la relève dont Dany Desjardins,
Les Sœurs Schmutt et Alan Lake. Elle a aussi dansé pour L’Opéra de Montréal et
fût apprentie au sein de la Compagnie Flak de José Navas. Depuis 2007, elle est
interprète pour la Compagnie Bouge de là avec qui elle présente les pièces Chut !,
Comme les 5 doigts de la main et Le Vieux Thomas et la petite fée. De plus, elle
travaille actuellement avec Le Carré des Lombes de Danièle Desnoyer où elle
intègre la pièce Dévorer le Ciel. Ayant déjà travaillé avec Estelle Clareton lors de sa
formation professionnelle, c’est avec enthousiasme qu’elle entame cette première
collaboration professionnelle.
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JAMIE WRIGHT, DANSEUSE
Native du Nouveau-Brunswick, Jamie Wright danse depuis l'enfance. Elle étudie à
l'université York à Toronto où elle obtient son baccalauréat en 1997. Durant cette
période, elle travaille avec plusieurs artistes tels que Holly Small (Toronto), Kevin
Finnan (Royaume-Uni), et Peter London (New York). Arrivée à Montréal en 1999,
elle s'établit rapidement comme une artiste engagée et charismatique. Elle danse
alors principalement pour la compagnie Flak/José Navas, dans Perfume des
gardenias (2002), Adela, mi amor (2004), Anatomies (2006) et S (2008). Dans la
saison 2006-07, elle s'est jointe à la compagnie O Vertigo, pour la création de
l'oeuvre de Ginette Laurin, Étude No. 3 pour cordes et poulies. Depuis 2006, Jamie
collabore étroitement avec Frédérick Gravel et le GravelArtGroup comme
performeuse dans Gravel Works et directrice de répétitions pour Tout se pète la
gueule, chérie. Jamie se nourrit d'une variété d'expériences dans la communauté
de danse montréalaise, passant de sa participation comme interprète aux ateliers
chorégraphiques de Montréal Danse, à siéger au CA du Regroupement Québecois
de la danse (2009-10) et à collaborer comme œil extérieur avec plusieurs
chorégraphes. Elle se consacre également à l'enseignement auprès de danseurs
professionnels et pré-professionnels, notamment à LADMMI. S'envoler marque la
deuxième collaboration entre Jamie et Estelle. Jamie trouve aussi le temps d'être
maman pour ses deux filles, Fiona et Sidney.
La biographie du danseur RÉMI OUELLETTE n’est pas disponible pour le moment.
CATHERINE LA FRENIÈRE, ASSISTANTE DE CRÉATION
Catherine La Frenière œuvre dans le milieu du théâtre et de la danse depuis sa
sortie de l’École Nationale de théâtre du Canada en mai 2000. Elle a fait son
entrée au Théâtre de Quat’Sous où elle cumule les postes de direction technique
et de direction de production jusqu’en janvier 2004. Depuis elle travaille pour
différentes compagnies théâtrales, à titre de directrice de production, directrice
de tournée, assistante à la mise en scène et régisseure. Depuis janvier 2004 elle
assure conjointement avec Estelle Clareton la direction de la compagnie de danse
Création Caféine fondée par Estelle Clareton en 1999. Que ce soit à titre de
directrice de production ou d’assistante à la mise en scène, Catherine a toujours
travaillé en étroite collaboration avec les créateurs en leur amenant sa sensibilité
artistique.
KATHY CASEY, CONSEILLÈRE ARTISTIQUE
Originaire de la Caroline du Nord, Kathy Casey débute en 1979 avec le Chicago
Moving Company. Établie à New York en 1980, elle danse pour plusieurs
chorégraphes avant de se joindre à la Lar Lubovitch Dance Company en 1984
puis, à Susan Marshall & Company en 1989, avec qui elle collaborait depuis
1981. De 1985 à 1989, elle assista M. Lubovitch et Mme. Marshall dans leur
travail de création. Kathy Casey a dansé en Europe, en Asie et en Amérique du
Nord et elle continue à donner des ateliers à travers le Canada et les États-Unis.
Accueillie par Montréal Danse en 1991, elle est nommée directrice artistique de la
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compagnie en 1996. Maintenant, une grande partie de son travail est de découvrir
et d’inviter des chorégraphes à créer des pièces pour la compagnie et de les
assister dans leur démarche créatrice. En plus de ses responsabilités au sein de
Montréal Danse, Kathy Casey est appelée à agir comme conseillère artistique pour
plusieurs chorégraphes indépendants de Montréal.
STÉPHANIE JASMIN, CONSEILLÈRE À LA DRAMATURGIE
Stéphanie Jasmin est diplômée en histoire de l’art avec une spécialité en art
contemporain de l’École du Louvre à Paris. Elle étudie ensuite à l’Université
Concordia à Montréal où elle obtient un baccalauréat en film production pour
lequel on lui décerne le prix Oppenheim. Codirectrice artistique d’UBU, elle agit
depuis 2000 auprès de Denis Marleau à titre de conseillère dramaturgique et
artistique sur toutes les créations de la compagnie de théâtre. Elle y réalise aussi
les intégrations vidéo scénique dans Au cœur de la rose (2002) de Pierre Perrault,
Le Moine noir (2004), d’Anton Tchekhov, Othello de Shakespeare (2007), Les reines
(2005), Ce qui meurt en dernier de Normand Chaurette (2007) et Le complexe de
thénardier (2008) de Josée Pliya. En 2005, elle met en scène Ombres, sa première
pièce, à l’Espace libre. En juin 2007, elle cosigne avec Denis Marleau la mise en
scène de l’opéra Le château de barbe-bleue de Bela Bartok dont elle conçoit aussi
les images vidéo au Grand Théâtre de Genève. Elle cosigne également avec Denis
Marleau la conception, la scénographie et la vidéo d’Une fête pour Boris ainsi que la
mise en scène de Jackie, d’Elfriede Jelinek, qui sera créé en octobre 2010 à
l’Espace GO. Elle est aussi l’auteur de textes spécialisés sur les arts visuels et le
théâtre. Elle a notamment publié un portrait du sculpteur Michel Goulet en 2007
aux éditions Varia. Pour la danse, elle œuvre comme dramaturge auprès de
Ginette Laurin dans Études no#3 pour cordes et poulies (2007). Elle accompagne
aussi le travail d’Estelle Clareton depuis le début du cycle des Furies : alpha 1/24
(2005), Gamma 3/24 (2006), Delta 4/24 et Territoires quotidiens (2007).
ERIC FORGET, COMPOSITEUR
Comédien, Eric Forget a aussi une formation en danse. Mais c’est à titre de
compositeur et concepteur sonore qu’il fait parti de l’équipe de S’envoler. Il
collabore avec Estelle Clareton depuis 2002. Il œuvre dans ces domaines depuis
une vingtaine d’années. Principalement impliqué au niveau du théâtre de création,
il a aussi développé des affinités avec le milieu de la danse, du cirque et du
multimédia.
MARTIN LABRECQUE, LUMIÈRES
Martin Labrecque est sans contredit l’un des concepteurs d’éclairages les plus
doués et les plus réputés de sa génération. Artiste polyvalent, il passe du théâtre
au cirque et à la danse avec une égale aisance et un égal bonheur. Il compte plus
de cent quarante conceptions d’éclairages à son actif. Depuis ses débuts en 1994,
il a été le fidèle collaborateur de plusieurs metteurs en scène de talent : mais
c’est assurément avec Serge Denoncourt qu’il signe le plus grand nombre
d’éclairages - près d’une trentaine – notamment pour les pièces Le Peintre des
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Madones, Les Feluettes, Les Belles-Sœurs, Je suis une mouette (non, ce n’est pas ça)
et Fragments de mensonges inutiles, pour n’en nommer que quelques-unes. Du côté
de la danse, il collabore à plusieurs reprises avec, entre autres, Estelle Clareton
(Puzzle danse, Furies delta 4/24, 2007) et Ginette Laurin de la compagnie
O’Vertigo (La chambre blanche, 2008 et Onde de choc, 2010). Au chapitre de ses
éclairages les plus spectaculaires, on peut sans doute compter ceux conçus pour
les productions Kooza et Corteo du Cirque du Soleil, pour Nomade et Rain
(nomination Drama Desk Awards, 2006) du Cirque Éloize, pour Paradis Perdu de
Dominic Champagne et pour l’audacieux spectacle Mutantès de Pierre Lapointe
pour lequel il reçoit le Félix de Concepteur d’éclairage de l’année (2009). En
2009, il collabore pour la première fois avec Wajdi Mouawad à l’occasion de la
présentation du Sang des Promesses dans la Cour d’honneur du Palais des Papes
au Festival d’Avignon. Enfin, il signe en 2010 les éclairages de la comédie
musicale Belles-Sœurs montée par René-Richard Cyr sur une musique de Daniel
Bélanger, et participe au projet Viva Elvis du Cirque du Soleil, monté par Vincent
Paterson à Las Vegas.
MARIE-CHANTALE VAILLANCOURT, COSTUMES
Issue de l’École de Mode du Collège Marie-Victorin et du Conservatoire d’Art
dramatique de Québec, Marie-Chantale Vaillancourt signe depuis une vingtaine
d’années, la conception des costumes d’un grand nombre de productions
théâtrales au Québec et à l’étranger, en conjuguant avec doigté sa formation en
Design de mode et en Scénographie. Elle a collaboré à la création de nombreuses
œuvres de Robert Lepage tant pour la scène que pour le cinéma en concevant
entre autre les costumes de Les sept branches de la rivière Ota, La Géométrie des
miracles, Zulu Time, La trilogie des Dragons, La face cachée de la lune à la scène et
au cinéma, du film Nô, de la tournée Growing Up de Peter Gabriel ainsi que de Kâ
pour le Cirque du Soleil. Elle poursuit parallèlement son approche du mouvement
en travaillant sur de nombreux projets de danse avec les chorégraphes Harold
Rhéaume, Lydia Wagerer et Estelle Clareton En 2006, elle était en nomination
pour le prestigieux prix Siminovitch de théâtre. Elle a collaboré de nouveau avec
Le Cirque du Soleil en 2007 en concevant les costumes de Kooza, spectacle de
tournée, mis en scène par David Shiner. Elle a aussi conçu les costumes du
Mutantès de Pierre Lapointe ainsi que du Dragonfly of Chicoutimi mis en scène par
Claude Poissant et de Funkytown, long-métrage réalisé par Daniel Roby.
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