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DOSSIER DE PRESSE<br />
S’ENVOLER DANSE<br />
7, 8 JUIN 2011<br />
5 e ÉDITION 26 MAI AU 11 JUIN 2011<br />
ESTELLE CLARETON<br />
CRÉATION CAFÉINE + MONTRÉAL DANSE<br />
MONTRÉAL<br />
Les dossiers <strong>de</strong> <strong>presse</strong> du Festival TransAmériques sont constitués <strong>de</strong> matériel envoyé par la compagnie qui produit le<br />
spectacle, <strong>de</strong> matériel original et <strong>de</strong> recherches effectuées par l’équipe du Festival.
ÉCHOS DES MÉDIAS<br />
« Le phrasé chorégraphique d’Estelle Clareton pour S’envoler est inspiré du<br />
mouvement <strong>de</strong>s oiseaux. Un phrasé clair, facilement lisible. Danseurs en position<br />
d’envol ou agglutinés en tas comme <strong>de</strong>s pigeons, la tête sur l’épaule d’un voisin<br />
ou d’une compagne. Le spectateur comprend tout avec aisance. L’œuvre a été<br />
construite en faisant appel à toutes les permutations rendues possibles par le<br />
grand nombre <strong>de</strong> danseurs ; mouvements d’ensemble synchros ou en actions<br />
multiples, duos simultanés, six à la fois, <strong>de</strong>ux, un seul, solos pendant que le<br />
groupe se déplace… Le regard du spectateur est constamment sollicité par toutes<br />
ces actions, par tant <strong>de</strong> détails dans la trame <strong>de</strong> cette proposition. »<br />
François Dufort, dfdanse.com, 17/09/2010<br />
« Du côté <strong>de</strong>s danseurs, l’interprétation est sûrement l’une <strong>de</strong>s plus réussies <strong>de</strong><br />
cette <strong>de</strong>rnière année à l’Agora <strong>de</strong> la Danse. La plupart <strong>de</strong>s danseurs se<br />
connaissent. On peut ressentir cette complicité, cette habitu<strong>de</strong> du travail en<br />
groupe qui les unit. La dynamique <strong>de</strong> la chorégraphie les amène à former un<br />
groupe soudé, parfois séparé en duos ou trios électrisants. En effet, Estelle<br />
Clareton a i<strong>de</strong>ntifié la mimique <strong>de</strong>s oiseaux et a <strong>de</strong>mandé aux danseurs <strong>de</strong> la<br />
recopier. Le résultat est époustouflant, autant pour ce pigeon déchainé que pour<br />
les petits pas d’oiseaux qui bougent en groupe. Tantôt langoureux et sensuels,<br />
tantôt maladroits et saccadés, les mouvements sont réalisés avec précision pour<br />
laisser place à l’expression <strong>de</strong> duos et trios parfaitement synchronisés. En bref,<br />
une superbe interprétation! »<br />
Thomas Bastien, Patwhite.com, 18/09/2010<br />
« Présenté par la compagnie Création Caféine, le spectacle propose un agréable<br />
moment <strong>de</strong> fraîcheur et <strong>de</strong> ludisme qui rejoint à la fois l’amateur <strong>de</strong> danse<br />
contemporaine et le néophyte. Ici, pas <strong>de</strong> prétendue danse "avant-gardiste" très<br />
sombre ou hermétique. Au contraire, la créatrice décrit sa pièce comme l’une <strong>de</strong>s<br />
plus joyeuses à son actif. Et probablement l’une <strong>de</strong>s plus accessibles. […] Puisant<br />
sa source d’inspiration dans la migration <strong>de</strong>s oiseaux, S’envoler se veut, pour<br />
l’artiste originaire <strong>de</strong> France, l’occasion <strong>de</strong> montrer la force et le courage<br />
nécessaires au changement <strong>de</strong> patrie. Le spectacle donne également à voir <strong>de</strong>s<br />
thématiques telles que la peur qu’entraînent les nouveaux défis, l’inconnu qui<br />
peuple le quotidien <strong>de</strong> tout "oiseau" migrateur, le besoin d’être toujours en<br />
mouvement, et ainsi <strong>de</strong> suite. Mi-humains, mi-oiseaux, les douze interprètes sur<br />
scène sont eux-mêmes constamment en mouvement. Ils adoptent un style quasi<br />
théâtral, non seulement par leurs gestes qui traduisent presque leurs états d’âme,<br />
mais en arborant également une physionomie très communicative. Poétique et<br />
lumineuse, la pièce S’envoler propose un univers parfois déstabilisant, juxtaposant<br />
<strong>de</strong>s scènes légères et gaies à d’autres segments empreints <strong>de</strong> peur et <strong>de</strong> doute.<br />
Toutes les étapes d’un cheminement normal sont abordées dans cette<br />
chorégraphie également teintée d’humour. »<br />
Émilie Plante, Pieuvre.ca, 23/09/2010<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 1
« De grands bleus, brillants. Des paupières relevées, un iris prêt à s’émerveiller,<br />
voilà tout ce qu’il faut possé<strong>de</strong>r pour apprécier à sa juste valeur S’envoler (…)<br />
S’envoler est […] une pièce évocatrice, rempli <strong>de</strong> poésie, où les danseurs se<br />
situant entre humains et oiseaux, interprètent la difficulté du premier envol, et<br />
toute la douleur, la joie, l’incompréhension et le courage qu’il implique. Avec une<br />
ban<strong>de</strong> sonore composée par Éric Forget entièrement constituée <strong>de</strong> piaillement<br />
d’oiseaux, ainsi qu’un éclairage toujours juste, quasi féerique, mis au point par<br />
Martin Labrecque, l’entrée dans ce mon<strong>de</strong> métaphorique est chose fort aisée. »<br />
Joëlle Turcotte, Le mur mitoyen, 18/09/2010<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 2
ENTRETIEN AVEC ESTELLE CLARETON<br />
S’envoler s’ancre dans un questionnement sur votre statut d’immigrante.<br />
Comment cela se traduit-il concrètement dans la pièce ?<br />
Cela se traduit physiquement. Je suis partie <strong>de</strong> mon dilemme entre vivre au<br />
Québec, où je suis <strong>de</strong>venue artiste et où j’ai construit ma vie, ou vivre en France,<br />
où se trouvent mes racines et ma famille, et j’ai travaillé sur ce tiraillement et sur<br />
la difficulté <strong>de</strong> choisir. On a créé beaucoup <strong>de</strong> matériel en jouant sur <strong>de</strong>s<br />
impulsions immédiatement contrariées par d’autres impulsions et j’avais donné la<br />
consigne aux danseurs <strong>de</strong> ne jamais arriver à une forme. Alors ça a créé une<br />
danse ambivalente, tout en tension, qui va en avant, en arrière, qui tire dans tous<br />
les sens.<br />
Cette pièce, qui est la cinquième <strong>de</strong> la série <strong>de</strong>s FURIES, ne porte pas la charge<br />
dramatique ni la noirceur <strong>de</strong>s œuvres précé<strong>de</strong>ntes. Est-ce un virage radical ?<br />
C’est une pièce qui encourage la joie dans une pério<strong>de</strong> plutôt sombre, où il est<br />
sans doute plus dur <strong>de</strong> cultiver la joie que le désespoir. Mais ce n’est pas un<br />
virage radical. Chaque création est une pièce du puzzle et celle-ci s’inscrit dans<br />
une continuité. J’ai l’impression qu’elle a quelque chose <strong>de</strong> plus adulte, <strong>de</strong> plus<br />
assumé. Je me détache du désir <strong>de</strong> dire <strong>de</strong>s choses claires, ce qui me donne<br />
beaucoup <strong>de</strong> liberté. Je délaisse par exemple les situations théâtrales au profit<br />
d’une théâtralité plus corporelle. Mais la gran<strong>de</strong> différence avec ce projet-ci, c’est<br />
que j’ai fait entrer les danseurs dans mon univers plutôt que <strong>de</strong> m’inspirer <strong>de</strong> leur<br />
intimité comme je le fais généralement. Comme ils sont 12, j’avais besoin d’être<br />
très claire sur mes intentions pour créer une unité, mais c’est surtout qu’avec<br />
cette question du doute intérieur, je traite pour la première fois d’un rapport à<br />
moi-même plutôt que du rapport à l’autre. Au fond, c’est une pièce très intime,<br />
malgré le nombre <strong>de</strong> danseurs. Et malgré le questionnement existentiel, elle est<br />
très ludique.<br />
Aussi, j’étais allée tellement loin dans le drame avec la série <strong>de</strong>s FURIES que<br />
j’avais besoin <strong>de</strong> sortir un peu la tête <strong>de</strong> l’eau et d’être moins émotive. Ce n’est<br />
d’ailleurs pas un hasard si je me suis inspirée <strong>de</strong>s oiseaux migrateurs pour<br />
traduire mon questionnement : les oiseaux ne sont pas émotifs, ils se servent les<br />
uns <strong>de</strong>s autres pour leurs besoins personnels. Ils se collent pour avoir chaud, non<br />
pas parce qu’ils s’aiment. J’aimais bien ce détachement, cette déconnexion <strong>de</strong><br />
l’émotion. On a regardé plein <strong>de</strong> films sur leurs mœurs et on s’est servi <strong>de</strong> toutes<br />
sortes d’images que l’on retrouve dans la pièce par petites touches, comme la<br />
maladresse <strong>de</strong> certains atterrissages qui se retrouve dans la gestuelle. Et même si<br />
la collectivité est très inspirée <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> ces oiseaux, plutôt que <strong>de</strong><br />
chercher à les imiter, on a travaillé sur une qualité d’interprétation plus animale<br />
qu’humaine.<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 3
Peut-on lire, dans le travail du groupe, les réminiscences d’une théâtralité à la<br />
Jean-Pierre Perreault, avec lequel vous avez fait vos premiers pas <strong>de</strong><br />
chorégraphe ?<br />
Il a été un grand mentor et m’a beaucoup marquée avec sa théâtralité très<br />
corporelle, où les visages n’avaient rien d’expressionniste. J’ai compris à son<br />
contact qu’il fallait, comme chorégraphe, que j’arrive à faire <strong>de</strong>scendre dans le<br />
corps ce que j’avais à dire. Je me souviens particulièrement d’un atelier<br />
architecture-danse où il m’avait un peu secouée pour que je ne reste pas toujours<br />
assise au même endroit, mais que je change <strong>de</strong> point <strong>de</strong> vue pour créer. À chaque<br />
création, je pense à lui, mais S’envoler n’est absolument pas une réponse à son<br />
travail. D’ailleurs, chez moi, les danseurs ont besoin les uns <strong>de</strong>s autres, le groupe<br />
est rassurant et il permet <strong>de</strong>s libertés ; alors que pour Jean-Pierre, le groupe tuait<br />
l’individualité, il était synonyme d’endoctrinement et d’entrave à<br />
l’épanouissement personnel.<br />
En fait, la théâtralité est surtout le résultat <strong>de</strong> l’étroite collaboration avec la<br />
dramaturge Stéphanie Jasmin qui m’accompagne <strong>de</strong>puis la première pièce <strong>de</strong> la<br />
série <strong>de</strong>s FURIES. Elle m’a beaucoup aidée à préciser les univers <strong>de</strong> chaque<br />
tableau et à épurer au maximum pour ne gar<strong>de</strong>r que l’essentiel. Mais il y quelques<br />
éléments plus figuratifs que j’ai conservés, comme le masque <strong>de</strong> loup. Il parle<br />
d’une peur d’enfant qui rappelle la thématique <strong>de</strong>s monstres présente dans toutes<br />
les FURIES et il traduit l’angoisse qu’on peut ressentir au moment du passage à<br />
l’âge adulte ou face à certains choix <strong>de</strong> vie.<br />
Propos recueillis et mis en forme par Fabienne Cabado<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 4
BIOGRAPHIE DE LA CHORÉGRAPHE<br />
ESTELLE CLARETON<br />
Estelle Clareton débute sa carrière professionnelle en 1987 à Montréal après 8<br />
années <strong>de</strong> formation au Conservatoire national <strong>de</strong> danse d’Avignon en France. Elle<br />
danse pour les Ballets Jazz <strong>de</strong> Montréal, Danse partout, O Vertigo (pendant 8 ans),<br />
la Compagnie Flak et la Fondation Jean-Pierre Perrault. En 1995, elle commence à<br />
créer ses propres œuvres chorégraphiques alliant danse et théâtre: Le secret,<br />
Adésias, Présage <strong>de</strong> pluie.<br />
En 1999, Estelle Clareton fon<strong>de</strong> sa compagnie, Création Caféine, et poursuit sa<br />
démarche en créant Juliette qui sera présentée au Québec et en France; en 2002,<br />
elle crée C’est à 30 ans que quoi déjà? avec Manon Brunelle, en coproduction avec le<br />
Musée d’art contemporain <strong>de</strong> Montréal. Elle entame ensuite un triptyque sur les<br />
hommes qui commencera par Monsieur en mars 2003 puis Messieurs, Dame en<br />
mars 2005. Ces <strong>de</strong>ux spectacles sont présentés et co-produits par L’Agora <strong>de</strong> la<br />
danse et participeront à <strong>de</strong>s tournées au Québec et en France.<br />
En 2005, Montréal Danse invite la chorégraphe à présenter la première étu<strong>de</strong><br />
d’une série <strong>de</strong> 24 intitulée FURIES. En effet FURIES, Alpha 1/24 ouvre la saison <strong>de</strong><br />
l’Agora <strong>de</strong> la danse avec une pièce qui marque un changement radical dans<br />
l’approche <strong>de</strong> la chorégraphe. Création Caféine produira ensuite FURIES, Bêta<br />
2/24, un court métrage, puis Gamma 3 /24, un solo. FURIES, Delta 4/24 est un duo<br />
présenté dans le cadre <strong>de</strong> Puzzle Danse, projet Franco-québécois alliant sur scène<br />
les chorégraphies <strong>de</strong> Ginette Laurin, Jean-Clau<strong>de</strong> Gallotta, Isira Makululowe et ellemême.<br />
En septembre 2010, elle présente avec sa compagnie une pièce<br />
d’envergure intitulée S’envoler, qui connaît un vif succès à Montréal et qui tourne<br />
actuellement au Québec.<br />
Estelle Clareton travaille sur <strong>de</strong> nombreux projets en collaboration avec d’autres<br />
artistes ou d’autres compagnies. En 2000, elle s’allie à Wajdi Mouawad, auteur et<br />
metteur en scène, pour créer un duo intitulé Ce n’est pas <strong>de</strong> la manière qu’on se<br />
l’imagine que Clau<strong>de</strong> et Jacqueline se sont rencontrés qui tournera également au<br />
Québec et en France.<br />
En 2000 et 2002, Montréal Danse invite la chorégraphe à créer un duo pour les<br />
danseurs <strong>de</strong> la compagnie, Je ne m’en souviens pas très bien, et une pièce <strong>de</strong> groupe<br />
intitulée De Julia à Émile, 1949. (En co-production avec Danse Cité). En 2005<br />
toujours, Elle signe sa première mise en scène au Théâtre <strong>de</strong> Quat’sous dans une<br />
pièce d’Harold Pinter intitulée Comme en Alaska.<br />
En 2006, elle commence à travailler en tant que conseillère artistique à l’École<br />
Nationale <strong>de</strong> Cirque <strong>de</strong> Montréal. En juin 2007, elle signe la mise en scène du<br />
spectacle <strong>de</strong> fin d’année <strong>de</strong> l’école avec la création <strong>de</strong> La disparition. En juin 2009,<br />
elle assiste Gypsy Sni<strong>de</strong>r dans la création <strong>de</strong> Crimes toujours pour l’ENC. En<br />
octobre 2009, elle présente En plein corps, à la Tohu, un atelier <strong>de</strong> recherche et<br />
création avec 6 finissants <strong>de</strong> l’ENC.<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 5
Estelle Clareton participe, en tant que chorégraphe, à <strong>de</strong> nombreux projets <strong>de</strong><br />
théâtre, <strong>de</strong> cirque, <strong>de</strong> film et <strong>de</strong> musique. Elle poursuit également sa carrière<br />
d’interprète en danse et en théâtre. En février 2004, elle jouait dans l’Asile <strong>de</strong> la<br />
pureté <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> Gauvreau, mis en scène par Lorraine Pintal au Théâtre du<br />
Nouveau Mon<strong>de</strong>. Depuis 2006, elle incarne le personnage <strong>de</strong> Marie-Christine dans<br />
la série télévisée Les hauts et les bas <strong>de</strong> Sophie Paquin réalisée par Clau<strong>de</strong><br />
Desrosiers pour Radio Canada.<br />
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE CRÉATION CAFÉINE<br />
Création Caféine, fondée en 1999 à Montréal (Canada) et codirigée par Estelle<br />
Clareton et Catherine La Frenière, est une compagnie <strong>de</strong> recherche et création<br />
chorégraphique, un lieu <strong>de</strong> totale liberté et d’expérimentation. Estelle Clareton,<br />
qui débute sa carrière professionnelle en 1987 à Montréal après 8 années <strong>de</strong><br />
formation au Conservatoire national <strong>de</strong> danse d’Avignon (France), dansera pour<br />
les Ballets Jazz <strong>de</strong> Montréal, Danse partout, O Vertigo, la Compagnie Flak et la<br />
Fondation Jean-Pierre Perrault, avant <strong>de</strong> faire <strong>de</strong> la création son mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie. Son<br />
parcours est fait <strong>de</strong> rencontres avec le théâtre, la musique, le cirque et le cinéma.<br />
S’envoler est la dixième production <strong>de</strong> la compagnie et sans contredit la plus<br />
audacieuse. En 11 ans, Création Caféine s’est fait une place dans le milieu <strong>de</strong> la<br />
danse Montréalaise et a tourné ses œuvres au Québec et en Europe.<br />
© Ben Philippi<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 6
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE MONTRÉAL DANSE<br />
Compagnie <strong>de</strong> danse contemporaine aux multiples facettes, Montréal Danse, sous<br />
la direction artistique <strong>de</strong> Kathy Casey, est dotée d’une passionnante mission<br />
artistique engagée envers sa communauté. Montréal Danse est à la fois une<br />
compagnie <strong>de</strong> création, un laboratoire <strong>de</strong> recherche, un partenaire dans le<br />
développement <strong>de</strong> carrière d’artistes québécois et un producteur d’œuvres<br />
chorégraphiques d’une singulière intensité avec <strong>de</strong>s chorégraphes invités tant<br />
nationaux qu’internationaux. Le répertoire <strong>de</strong> la compagnie a été en évolution<br />
constante au cours <strong>de</strong>s 25 <strong>de</strong>rnières années et compte plus <strong>de</strong> 50 œuvres.<br />
Montréal Danse est une plate-forme qui permet au public <strong>de</strong> découvrir <strong>de</strong><br />
nouvelles voix chorégraphiques et <strong>de</strong> voir les œuvres <strong>de</strong> chorégraphes établis qui<br />
ouvrent <strong>de</strong> nouvelles voies en danse.<br />
ŒUVRES PRÉCÉDENTES<br />
COMPAGNIE CRÉATION CAFÉINE<br />
Septembre 2010 : S’envoler (Furies Epsilon 5/24)<br />
Octobre 2007 : Trois territoires quotidiens<br />
Novembre 2006 : Furies Delta 4/24<br />
Juillet 2006 : Furies Gamma 3/24 / Vidéo<br />
Juin 2006 : Furies beta 2/24 / Vidéo<br />
Septembre 2005: Furies Alpha 1/24 (The Monsters Within)<br />
Mars 2005 : Messieurs, dame<br />
2004 : Messieurs<br />
2003 : Monsieur<br />
2002: C’est à 30 ans que quoi déjà?<br />
2001: Juliette<br />
COMPAGNIE MONTRÉAL DANSE<br />
2011: Troglodyte plastique – George Stamos<br />
2008: Frágil – Blanca Arrieta (Ciento cincuenta cuerdas/Blanca Arrieta)<br />
2007 : Sur les glaces du Labrador – Sarah Chase<br />
2006: Un peu comme toi – Martin Bélanger<br />
2005: Furies Alpha 1/24 (The Monsters Within) – Estelle Clareton<br />
2003-2004 : BIG BANG – Désir :<br />
- Désirabilis – Karine Ponties<br />
- Le ciel, brûlant <strong>de</strong>s heures - José Navas<br />
- One second – Ae-Soon Ahn<br />
2002 : De Julia à Emile, 1949 – Estelle Clareton<br />
2001 : Humus - Avi Kaiser<br />
2000- SERIE BIG BANG # 1:<br />
- Je ne m’en souviens pas très bien - Estelle Clareton<br />
- Théodore coin Adam - Jean-Pierre Mondor<br />
- Solitu<strong>de</strong>s - Dominique Porte<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 7
1999 - ENTER: LAST - José Navas<br />
1997 - Lettre d’amour à Tarantino - Paula Vasconcelos.<br />
1995 - Ciudad <strong>de</strong> Hierro (ville <strong>de</strong> Fer) - José Beprosvany & Hughes <strong>de</strong> Courson<br />
1995 - Lines From Memory - Susan Marshall<br />
CALENDRIER DE TOURNÉE S’ENVOLER<br />
15-18 et 23-25/09/2011, Agora <strong>de</strong> la danse, Montréal, QC<br />
28/01/2011, Salle Pauline Julien, Montréal, QC<br />
01/02/2011, Théâtre du Bic, Le Bic, QC<br />
03/02/2011, Théâtre <strong>de</strong> la ville, Longueil, QC<br />
25/03/2011, Pavillon <strong>de</strong> l’Île <strong>de</strong> Châteauguay, Châteauguay, QC<br />
30/10/2011, Saint-Jean Richelieu, QC<br />
3-5/11/2011, La Roton<strong>de</strong> – Centre chorégraphique contemporain <strong>de</strong> Québec, QC<br />
20/04/2012, Théâtre Lionel-Groulx, Sainte-Thérèse, QC<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 8
BIOGRAPHIES DES ARTISTES ET ARTISANS<br />
DOMINIC CARON, DANSEUR<br />
Dominic Caron remporte le premier prix du jury au Festival international <strong>de</strong> danse<br />
encore, à la fin <strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s au Cégep <strong>de</strong> Drummondville, et intègre l’Astragale<br />
où il côtoie entre autres Sonya Delwai<strong>de</strong> et Shawn Hounsell. Il fait partie, <strong>de</strong> 2001<br />
à 2003, du spectacle multimédia Kosmogonia, chorégraphié par Ginette Laurin et<br />
Massimo Agostinelli. Il participe ensuite à <strong>de</strong>ux créations du collectif Échine-Do et<br />
rejoint la Fondation Jean-Pierre-Perreault pour la tournée européenne <strong>de</strong> Joe. On<br />
le voit à l’Opéra <strong>de</strong> Montréal dans La Veuve joyeuse et à l’Opéra <strong>de</strong> Québec dans<br />
Carmen. Il participe comme danseur chorégraphe à une émission <strong>de</strong> la série<br />
Erreurs médicales II avant d’intégrer la compagnie franco-québécoise la Parenthèse<br />
dont le chorégraphe est Christophe Garcia. En automne 2006, il participe au<br />
projet Puzzle Danse avec la chorégraphe Estelle Clareton avant <strong>de</strong> se joindre à<br />
l’équipe <strong>de</strong>s interprètes <strong>de</strong> Montréal Danse au printemps 2007.<br />
RAPHAEL CRUZ, ACROBATE<br />
Né à Vallejo, Californie, Raphael Cruz, a grandi dans un environnement très actif<br />
allant du ping-pong, aux leçons <strong>de</strong> pianos, en passant par <strong>de</strong>s compétitions <strong>de</strong><br />
skateboard dans les rues <strong>de</strong> San Francisco. Ce style <strong>de</strong> vie le conduira finalement<br />
vers le cirque. Dès l’âge <strong>de</strong> 6 ans il commence à s’entrainer aux acrobaties<br />
chinoises à l’École <strong>de</strong> Cirque <strong>de</strong> San Francisco avec Maître Lu Yi. Neuf années<br />
plus tard il entre à l’École Nationale <strong>de</strong> Cirque <strong>de</strong> Montréal pour se spécialiser<br />
comme "partenaire <strong>de</strong> portés acrobatiques". Depuis sa sortie, il a tourné à travers<br />
le mon<strong>de</strong> avec le spectacle Traces <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong> cirque contemporain « Les<br />
Septs Doigts <strong>de</strong> La Main ». Parallèlement à sa passion pour le mouvement et la<br />
performance, Raphael a un grand intérêt pour la musique. Il joue d’ailleurs<br />
plusieurs instruments et écrit ses propres chansons. Avec la danse qu'il découvre<br />
en ce moment, il alimente à la fois sa quête <strong>de</strong> nouveaux défis et son besoin <strong>de</strong><br />
dépassement.<br />
NOÉMIE GODIN-VIGNEAU, COMÉDIENNE<br />
Originaire <strong>de</strong> l’Outaouais, Noémie Godin-Vigneau s’installe à Montréal en 1993<br />
pour suivre une formation d’interprète à L’École Nationale <strong>de</strong> Théâtre du Canada.<br />
Dès sa sortie, elle explore les multiples facettes du métier. Sur scène, elle abor<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s rôles du répertoire classique et contemporain tels que Ruth dans Le Retour <strong>de</strong><br />
Pinter, mise en scène d’Yves Desgagnés (TNM 2008), Elvire dans Dom Juan, mise<br />
en scène <strong>de</strong> Lorraine Pintal (TNM 2007). Entre 2008 et 2010, elle participe au<br />
projet <strong>de</strong> création <strong>de</strong> Julie Vincent, Le portier <strong>de</strong> la Gare Windsor (Fred Barry 2010)<br />
et accompagne l’auteure-metteur en scène en Uruguay pour participer à la lecture<br />
publique du texte en espagnol.<br />
Son intérêt pour la danse et le mouvement au théâtre, l’amène à travailler avec le<br />
metteur en scène Oleg Kisseliov, enseignant <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> L’impulsion<br />
créatrice. Elle participe à trois <strong>de</strong> ses productions dont Le songe d’une nuit d’été<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 9
(La Veillée 1998) et La leçon (La Chapelle 2000). Avec 4Dart, elle est <strong>de</strong> la<br />
création du spectacle multi-média Anima (2003) et performe dans 24xCaprices <strong>de</strong><br />
la chorégraphe Manon Oligny (2001). En amateur, elle se joint cinq fois à La<br />
Traversée d’Héloïse Rémy et se lie au groupe du Très Grand Continental <strong>de</strong> Sylvain<br />
Émard (<strong>FTA</strong> 2010). Parallèlement, Noémie découvre le métier qui se joue <strong>de</strong>vant<br />
les caméras. À la télévision, elle incarne entre autres Arianne, dans Diva (TVA<br />
1997-1999), Valérie dans Bunker le Cirque (SRC 2002) et Geneviève dans La<br />
Promesse (TVA 2008-2009). Au cinéma elle interprète les personnages <strong>de</strong> Valérie<br />
dans The Kate Logan Affair <strong>de</strong> Noël Mitrani (2010), Daisy dans Je n’aime que toi <strong>de</strong><br />
Clau<strong>de</strong> Fournier (2003) et Marie-Loup dans Nouvelle-France <strong>de</strong> Jean Beaudin<br />
(2003).<br />
La fougue, le ludisme, l’humanité et la poésie qu’insuffle dans son travail, la<br />
chorégraphe Estelle Clareton, sont pour Noémie, une véritable source <strong>de</strong> bonheur.<br />
Le défit <strong>de</strong> danser plein corps avec l’équipe <strong>de</strong> S’Envoler... lui donne <strong>de</strong>s ailes!<br />
MARIE-ÈVE LAFONTAINE, DANSEUSE<br />
En 2005 et 2006, Marie-Ève fait partie <strong>de</strong> la distribution du spectacle multimédia<br />
Kosmogonia comme danseuse-acrobate et répétitrice. Depuis 2007, elle est<br />
chorégraphe pour le spectacle multimédia Elcyps présenté à la Cité <strong>de</strong> l’Énergie et<br />
mis en scène par Bryan Perro. Elle termine LADMMI en mai 2009 où elle aura eu<br />
la chance <strong>de</strong> danser pour différents chorégraphes tels que Marie-Clau<strong>de</strong> Rodrigue,<br />
Dominique Porte, Sasha Ivanoshko, Hinda Essadiqi, Danièle Desnoyers, Marc<br />
Boivin ainsi que Yuval Pick. Depuis sa sortie <strong>de</strong> l’école, Marie-Ève a dansé pour le<br />
Cirque du Soleil, le Cirque Éloize, pour Sinha Danse et vient tout juste <strong>de</strong> se<br />
joindre à l’équipe <strong>de</strong> la nouvelle création d’Estelle Clareton, S’envoler. En parallèle,<br />
Marie-Ève enseigne aux cours préparatoires <strong>de</strong> LADMMI et poursuit son travail <strong>de</strong><br />
création solo qui fût présenté à quelques reprises à Montréal durant la <strong>de</strong>rnière<br />
année.<br />
SYLVAIN LAFORTUNE, DANSEUR<br />
Sylvain Lafortune mène <strong>de</strong>puis 1979 une carrière professionnelle qui l’a amené à<br />
travailler pour <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> renom telles Les Grands Ballets Canadiens,<br />
O’Vertigo et Montréal Danse à Montréal, Lar Lubovitch Dance Co., Susan Marshall<br />
and Co. et Martha Clarke à New York. Voyageant à travers le mon<strong>de</strong>, il a dansé<br />
quelques unes <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>s œuvres du répertoire classique et contemporain.<br />
Maintenant danseur pigiste, il se consacre également à l’enseignement, tant dans<br />
le milieu du cirque que celui <strong>de</strong> la danse. Suite à ses recherches à la maîtrise et<br />
au doctorat (UQAM), Sylvain Lafortune s’impose <strong>de</strong>puis quelques années comme<br />
une autorité dans l’enseignement du travail <strong>de</strong> partenaire en danse.<br />
JULIE MARCIL, DANSEUSE<br />
Julie Marcil a étudié à l’École Nationale <strong>de</strong> Ballet <strong>de</strong> Toronto et par la suite aux<br />
Ateliers <strong>de</strong> danse mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> Montréal (LADMMI). En 2001, elle co-fon<strong>de</strong> le<br />
collectif SanaviËl et celui-ci se produira au Théâtre La Chapelle. Depuis, elle a<br />
travaillé avec les compagnies O’Vertigo, Sinha Danse et Bouge <strong>de</strong> Là (jeune<br />
public) ainsi qu’avec plusieurs chorégraphes indépendants dont David Pressault,<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 10
Yvonne Coutts, Karina Iraola, Harold Rhéaume, Louis-Martin Charest et autres.<br />
Depuis plusieurs années elle se passionne pour le théâtre. En 2006-07 elle reçoit<br />
une bourse afin <strong>de</strong> perfectionner sa démarche d’interprétation théâtrale avec la<br />
metteure en scène Evelyne <strong>de</strong> La Chenelière et la chorégraphe Estelle Clareton.<br />
Pendant 5 ans, elle interprète la pièce Comme les Cinq Doigts <strong>de</strong> la Main <strong>de</strong> la<br />
chorégraphe Hélène Langevin, pièce récipiendaire du prix jeunesse du Conseil <strong>de</strong>s<br />
Arts <strong>de</strong> Montréal et en 2008, collabore pour une <strong>de</strong>uxième fois avec la metteure<br />
en scène Gabrielle Néron pour la mise en scène du mouvement pour l’adaptation<br />
d’un poème <strong>de</strong> Prévert Encore une fois sur le fleuve. Julie fait partie du corps<br />
professoral <strong>de</strong> LADMMI et en voie <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir horticultrice. S’Envoler est sa<br />
cinquième collaboration avec Estelle Clareton.<br />
FRÉDÉRIC MARIER, DANSEUR<br />
C’est à titre d’interprète, enseignant et chorégraphe dans différents corps <strong>de</strong><br />
tambours et clairons, tant aux États-Unis qu’au Canada, que Frédéric Marier a été<br />
initié aux arts <strong>de</strong> la scène. Fort <strong>de</strong> ses expériences, il poursuit sa formation aux<br />
Ateliers <strong>de</strong> Danse Mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> Montréal et obtient son diplôme en 2002. Dès la fin<br />
<strong>de</strong> ses étu<strong>de</strong>s, il est aussitôt engagé par Montréal Danse. En 2004, il reçoit la<br />
bourse Candance Loubert, remis par LADMMI pour la carrière la plus prometteuse<br />
et présente sa première chorégraphie intitulée Raw. Depuis Frédéric poursuit une<br />
carrière <strong>de</strong> chorégraphe parallèlement à celle d’interprète avec Montréal Danse.<br />
Ses créations comprennent Qu’est-ce que t’aimer (2006), La Métaphysique <strong>de</strong> mou<br />
(2008), From Spelling Bee to Flight Attendant crée pour la Western Washington<br />
University (2008), Ils (2008) et Méta (2010).<br />
MATHILDE MONNARD, DANSEUSE<br />
Après ses étu<strong>de</strong>s en danse à l’ADMMI et au Toronto Dance Theater, Mathil<strong>de</strong><br />
Monnard débute sa carrière professionnelle avec la Compagnie Marie Chouinard.<br />
Pendant six ans elle interprète plusieurs œuvres <strong>de</strong> la chorégraphe et cette<br />
expérience unique l’amène à participer à <strong>de</strong> nombreuses tournées nationales et<br />
internationales. Par la suite comme interprète-pigiste, elle <strong>de</strong>meure très active sur<br />
la scène montréalaise travaillant auprès <strong>de</strong>s chorégraphes tels que Pierre-Paul<br />
Savoie, Sarah Bild, Jane Mappin, Alain Francoeur, Pamela Newell, Tony Chong et<br />
Manon Oligny avec qui elle collabore <strong>de</strong>puis dix ans déjà! Artiste polyvalente, elle<br />
s’intéresse <strong>de</strong>puis toujours à différentes techniques d’interprétation. En 2000, une<br />
bourse du Conseil <strong>de</strong>s Arts du Canada lui permet <strong>de</strong> se perfectionner dans les<br />
domaines du théâtre et <strong>de</strong> la voix. Depuis elle collabore fréquemment à <strong>de</strong>s<br />
spectacles qui mêlent danse et théâtre. Cela la conduit à travailler auprès <strong>de</strong><br />
metteurs en scène tels que Paola <strong>de</strong> Vasconcelos, Brigitte Haentjens, Charmaine<br />
Le Blanc, Chazallon-Chaput dans le Projet In Situ et Clare Shapiro à l’Imago<br />
Theatre. Plus récemment, suite à une blessure, Mathil<strong>de</strong> se certifie dans la<br />
métho<strong>de</strong> Pilates et découvre les plaisirs <strong>de</strong> l’enseignement.<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 11
BRICE NOESER, DANSEUR<br />
Originaire <strong>de</strong> France, Brice a gradué <strong>de</strong> L’École <strong>de</strong> danse <strong>de</strong> Québec en 2006. Dès<br />
lors, il a l'occasion <strong>de</strong> travailler avec les chorégraphes Benjamin Hatcher, Daniel<br />
Bélanger, Marc Boivin, Lydia Wagerer, Chantal Caron, Karine Ledoyen, Harold<br />
Rhéaume, Estelle Clareton et le metteur en scène Bruno Bouchard. Comme<br />
chorégraphe, Brice a présenté son solo Mandragore à Montréal (Tangente/2006 et<br />
11 théâtres <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> la Culture/2009), son duo Brutus et Sabulle également<br />
à Montréal (Tangente/2008, Vue sur la Relève/2009, Festival OF<strong>FTA</strong>/2010,<br />
Festival Transatlantique/2010), ainsi que Farfa<strong>de</strong>t's Last Round (La Roton<strong>de</strong>/2009-<br />
Québec, Featival Inter-collégial 2010-Alma) un programme double incluant le duo<br />
Brutus et Sabulle et une comman<strong>de</strong> chorégraphique que Brice a faite auprès <strong>de</strong> la<br />
chorégraphe torontoise Sharon Moore.<br />
ALEXANDRE PARENTEAU, DANSEUR<br />
Alexandre acquiert sa formation comme interprète en danse à l’Université du<br />
Québec à Montréal. En 2004, il prend part à l’importante tournée québécoise et<br />
européenne <strong>de</strong> l’œuvre maîtresse <strong>de</strong> Jean-Pierre Perreault Joe. Par ailleurs, il est<br />
invité à danser à cinq reprises pour le projet OSEZ mis sur pied par Karine<br />
Ledoyen <strong>de</strong> la compagnie danse K par K. Il y interprète les créations <strong>de</strong> Harold<br />
Rhéaume (2004), <strong>de</strong> Lina Cruz (2005), <strong>de</strong> Ginette Laurin (2006). En (2007) celles<br />
<strong>de</strong> Emmanuel Jouthe, Louise Bédard, Lydia Wagerer, Shaula Cambazzu, Maria<br />
Clara Villa Lobos et en (2009) celles <strong>de</strong> Mélanie Demers et <strong>de</strong> Dominique Porte.<br />
Depuis 2006, il travail avec la compagnie Trial & Eros, <strong>de</strong> Deborah Dunn et fait<br />
parti <strong>de</strong> la distribution <strong>de</strong> Païens Élégants. Durant cette même pério<strong>de</strong>, c’est avec<br />
la compagnie Bouge <strong>de</strong> là, <strong>de</strong> Hélène Langevin, qu’il explore les spectacles<br />
jeunesses en interprétant les œuvres <strong>de</strong> la compagnie : Comme les 5 doigts <strong>de</strong> la<br />
main et Chut. Il se joint enfin en 2008, à la compagnie Le Fils D’Adrien Danse <strong>de</strong><br />
Harold Rhéaume pour y interpréter la toute <strong>de</strong>rnière œuvre du chorégraphe Nu. Et<br />
c'est en 2010 qu'il marque sa première collaboration au travail d'Estelle Clareton<br />
dans la pièce S'envoler.<br />
ESTHER ROUSSEAU-MORIN, DANSEUSE<br />
Graduée en 2007 <strong>de</strong> LADMMI, l’École <strong>de</strong> danse mo<strong>de</strong>rne <strong>de</strong> Montréal, Esther<br />
Rousseau-Morin a dansé pour plusieurs artistes <strong>de</strong> la relève dont Dany Desjardins,<br />
Les Sœurs Schmutt et Alan Lake. Elle a aussi dansé pour L’Opéra <strong>de</strong> Montréal et<br />
fût apprentie au sein <strong>de</strong> la Compagnie Flak <strong>de</strong> José Navas. Depuis 2007, elle est<br />
interprète pour la Compagnie Bouge <strong>de</strong> là avec qui elle présente les pièces Chut !,<br />
Comme les 5 doigts <strong>de</strong> la main et Le Vieux Thomas et la petite fée. De plus, elle<br />
travaille actuellement avec Le Carré <strong>de</strong>s Lombes <strong>de</strong> Danièle Desnoyer où elle<br />
intègre la pièce Dévorer le Ciel. Ayant déjà travaillé avec Estelle Clareton lors <strong>de</strong> sa<br />
formation professionnelle, c’est avec enthousiasme qu’elle entame cette première<br />
collaboration professionnelle.<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 12
JAMIE WRIGHT, DANSEUSE<br />
Native du Nouveau-Brunswick, Jamie Wright danse <strong>de</strong>puis l'enfance. Elle étudie à<br />
l'université York à Toronto où elle obtient son baccalauréat en 1997. Durant cette<br />
pério<strong>de</strong>, elle travaille avec plusieurs artistes tels que Holly Small (Toronto), Kevin<br />
Finnan (Royaume-Uni), et Peter London (New York). Arrivée à Montréal en 1999,<br />
elle s'établit rapi<strong>de</strong>ment comme une artiste engagée et charismatique. Elle danse<br />
alors principalement pour la compagnie Flak/José Navas, dans Perfume <strong>de</strong>s<br />
gar<strong>de</strong>nias (2002), A<strong>de</strong>la, mi amor (2004), Anatomies (2006) et S (2008). Dans la<br />
saison 2006-07, elle s'est jointe à la compagnie O Vertigo, pour la création <strong>de</strong><br />
l'oeuvre <strong>de</strong> Ginette Laurin, Étu<strong>de</strong> No. 3 pour cor<strong>de</strong>s et poulies. Depuis 2006, Jamie<br />
collabore étroitement avec Frédérick Gravel et le GravelArtGroup comme<br />
performeuse dans Gravel Works et directrice <strong>de</strong> répétitions pour Tout se pète la<br />
gueule, chérie. Jamie se nourrit d'une variété d'expériences dans la communauté<br />
<strong>de</strong> danse montréalaise, passant <strong>de</strong> sa participation comme interprète aux ateliers<br />
chorégraphiques <strong>de</strong> Montréal Danse, à siéger au CA du Regroupement Québecois<br />
<strong>de</strong> la danse (2009-10) et à collaborer comme œil extérieur avec plusieurs<br />
chorégraphes. Elle se consacre également à l'enseignement auprès <strong>de</strong> danseurs<br />
professionnels et pré-professionnels, notamment à LADMMI. S'envoler marque la<br />
<strong>de</strong>uxième collaboration entre Jamie et Estelle. Jamie trouve aussi le temps d'être<br />
maman pour ses <strong>de</strong>ux filles, Fiona et Sidney.<br />
La biographie du danseur RÉMI OUELLETTE n’est pas disponible pour le moment.<br />
CATHERINE LA FRENIÈRE, ASSISTANTE DE CRÉATION<br />
Catherine La Frenière œuvre dans le milieu du théâtre et <strong>de</strong> la danse <strong>de</strong>puis sa<br />
sortie <strong>de</strong> l’École Nationale <strong>de</strong> théâtre du Canada en mai 2000. Elle a fait son<br />
entrée au Théâtre <strong>de</strong> Quat’Sous où elle cumule les postes <strong>de</strong> direction technique<br />
et <strong>de</strong> direction <strong>de</strong> production jusqu’en janvier 2004. Depuis elle travaille pour<br />
différentes compagnies théâtrales, à titre <strong>de</strong> directrice <strong>de</strong> production, directrice<br />
<strong>de</strong> tournée, assistante à la mise en scène et régisseure. Depuis janvier 2004 elle<br />
assure conjointement avec Estelle Clareton la direction <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong> danse<br />
Création Caféine fondée par Estelle Clareton en 1999. Que ce soit à titre <strong>de</strong><br />
directrice <strong>de</strong> production ou d’assistante à la mise en scène, Catherine a toujours<br />
travaillé en étroite collaboration avec les créateurs en leur amenant sa sensibilité<br />
artistique.<br />
KATHY CASEY, CONSEILLÈRE ARTISTIQUE<br />
Originaire <strong>de</strong> la Caroline du Nord, Kathy Casey débute en 1979 avec le Chicago<br />
Moving Company. Établie à New York en 1980, elle danse pour plusieurs<br />
chorégraphes avant <strong>de</strong> se joindre à la Lar Lubovitch Dance Company en 1984<br />
puis, à Susan Marshall & Company en 1989, avec qui elle collaborait <strong>de</strong>puis<br />
1981. De 1985 à 1989, elle assista M. Lubovitch et Mme. Marshall dans leur<br />
travail <strong>de</strong> création. Kathy Casey a dansé en Europe, en Asie et en Amérique du<br />
Nord et elle continue à donner <strong>de</strong>s ateliers à travers le Canada et les États-Unis.<br />
Accueillie par Montréal Danse en 1991, elle est nommée directrice artistique <strong>de</strong> la<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 13
compagnie en 1996. Maintenant, une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> son travail est <strong>de</strong> découvrir<br />
et d’inviter <strong>de</strong>s chorégraphes à créer <strong>de</strong>s pièces pour la compagnie et <strong>de</strong> les<br />
assister dans leur démarche créatrice. En plus <strong>de</strong> ses responsabilités au sein <strong>de</strong><br />
Montréal Danse, Kathy Casey est appelée à agir comme conseillère artistique pour<br />
plusieurs chorégraphes indépendants <strong>de</strong> Montréal.<br />
STÉPHANIE JASMIN, CONSEILLÈRE À LA DRAMATURGIE<br />
Stéphanie Jasmin est diplômée en histoire <strong>de</strong> l’art avec une spécialité en art<br />
contemporain <strong>de</strong> l’École du Louvre à Paris. Elle étudie ensuite à l’Université<br />
Concordia à Montréal où elle obtient un baccalauréat en film production pour<br />
lequel on lui décerne le prix Oppenheim. Codirectrice artistique d’UBU, elle agit<br />
<strong>de</strong>puis 2000 auprès <strong>de</strong> Denis Marleau à titre <strong>de</strong> conseillère dramaturgique et<br />
artistique sur toutes les créations <strong>de</strong> la compagnie <strong>de</strong> théâtre. Elle y réalise aussi<br />
les intégrations vidéo scénique dans Au cœur <strong>de</strong> la rose (2002) <strong>de</strong> Pierre Perrault,<br />
Le Moine noir (2004), d’Anton Tchekhov, Othello <strong>de</strong> Shakespeare (2007), Les reines<br />
(2005), Ce qui meurt en <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> Normand Chaurette (2007) et Le complexe <strong>de</strong><br />
thénardier (2008) <strong>de</strong> Josée Pliya. En 2005, elle met en scène Ombres, sa première<br />
pièce, à l’Espace libre. En juin 2007, elle cosigne avec Denis Marleau la mise en<br />
scène <strong>de</strong> l’opéra Le château <strong>de</strong> barbe-bleue <strong>de</strong> Bela Bartok dont elle conçoit aussi<br />
les images vidéo au Grand Théâtre <strong>de</strong> Genève. Elle cosigne également avec Denis<br />
Marleau la conception, la scénographie et la vidéo d’Une fête pour Boris ainsi que la<br />
mise en scène <strong>de</strong> Jackie, d’Elfrie<strong>de</strong> Jelinek, qui sera créé en octobre 2010 à<br />
l’Espace GO. Elle est aussi l’auteur <strong>de</strong> textes spécialisés sur les arts visuels et le<br />
théâtre. Elle a notamment publié un portrait du sculpteur Michel Goulet en 2007<br />
aux éditions Varia. Pour la danse, elle œuvre comme dramaturge auprès <strong>de</strong><br />
Ginette Laurin dans Étu<strong>de</strong>s no#3 pour cor<strong>de</strong>s et poulies (2007). Elle accompagne<br />
aussi le travail d’Estelle Clareton <strong>de</strong>puis le début du cycle <strong>de</strong>s Furies : alpha 1/24<br />
(2005), Gamma 3/24 (2006), Delta 4/24 et Territoires quotidiens (2007).<br />
ERIC FORGET, COMPOSITEUR<br />
Comédien, Eric Forget a aussi une formation en danse. Mais c’est à titre <strong>de</strong><br />
compositeur et concepteur sonore qu’il fait parti <strong>de</strong> l’équipe <strong>de</strong> S’envoler. Il<br />
collabore avec Estelle Clareton <strong>de</strong>puis 2002. Il œuvre dans ces domaines <strong>de</strong>puis<br />
une vingtaine d’années. Principalement impliqué au niveau du théâtre <strong>de</strong> création,<br />
il a aussi développé <strong>de</strong>s affinités avec le milieu <strong>de</strong> la danse, du cirque et du<br />
multimédia.<br />
MARTIN LABRECQUE, LUMIÈRES<br />
Martin Labrecque est sans contredit l’un <strong>de</strong>s concepteurs d’éclairages les plus<br />
doués et les plus réputés <strong>de</strong> sa génération. Artiste polyvalent, il passe du théâtre<br />
au cirque et à la danse avec une égale aisance et un égal bonheur. Il compte plus<br />
<strong>de</strong> cent quarante conceptions d’éclairages à son actif. Depuis ses débuts en 1994,<br />
il a été le fidèle collaborateur <strong>de</strong> plusieurs metteurs en scène <strong>de</strong> talent : mais<br />
c’est assurément avec Serge Denoncourt qu’il signe le plus grand nombre<br />
d’éclairages - près d’une trentaine – notamment pour les pièces Le Peintre <strong>de</strong>s<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 14
Madones, Les Feluettes, Les Belles-Sœurs, Je suis une mouette (non, ce n’est pas ça)<br />
et Fragments <strong>de</strong> mensonges inutiles, pour n’en nommer que quelques-unes. Du côté<br />
<strong>de</strong> la danse, il collabore à plusieurs reprises avec, entre autres, Estelle Clareton<br />
(Puzzle danse, Furies <strong>de</strong>lta 4/24, 2007) et Ginette Laurin <strong>de</strong> la compagnie<br />
O’Vertigo (La chambre blanche, 2008 et On<strong>de</strong> <strong>de</strong> choc, 2010). Au chapitre <strong>de</strong> ses<br />
éclairages les plus spectaculaires, on peut sans doute compter ceux conçus pour<br />
les productions Kooza et Corteo du Cirque du Soleil, pour Noma<strong>de</strong> et Rain<br />
(nomination Drama Desk Awards, 2006) du Cirque Éloize, pour Paradis Perdu <strong>de</strong><br />
Dominic Champagne et pour l’audacieux spectacle Mutantès <strong>de</strong> Pierre Lapointe<br />
pour lequel il reçoit le Félix <strong>de</strong> Concepteur d’éclairage <strong>de</strong> l’année (2009). En<br />
2009, il collabore pour la première fois avec Wajdi Mouawad à l’occasion <strong>de</strong> la<br />
présentation du Sang <strong>de</strong>s Promesses dans la Cour d’honneur du Palais <strong>de</strong>s Papes<br />
au Festival d’Avignon. Enfin, il signe en 2010 les éclairages <strong>de</strong> la comédie<br />
musicale Belles-Sœurs montée par René-Richard Cyr sur une musique <strong>de</strong> Daniel<br />
Bélanger, et participe au projet Viva Elvis du Cirque du Soleil, monté par Vincent<br />
Paterson à Las Vegas.<br />
MARIE-CHANTALE VAILLANCOURT, COSTUMES<br />
Issue <strong>de</strong> l’École <strong>de</strong> Mo<strong>de</strong> du Collège Marie-Victorin et du Conservatoire d’Art<br />
dramatique <strong>de</strong> Québec, Marie-Chantale Vaillancourt signe <strong>de</strong>puis une vingtaine<br />
d’années, la conception <strong>de</strong>s costumes d’un grand nombre <strong>de</strong> productions<br />
théâtrales au Québec et à l’étranger, en conjuguant avec doigté sa formation en<br />
Design <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> et en Scénographie. Elle a collaboré à la création <strong>de</strong> nombreuses<br />
œuvres <strong>de</strong> Robert Lepage tant pour la scène que pour le cinéma en concevant<br />
entre autre les costumes <strong>de</strong> Les sept branches <strong>de</strong> la rivière Ota, La Géométrie <strong>de</strong>s<br />
miracles, Zulu Time, La trilogie <strong>de</strong>s Dragons, La face cachée <strong>de</strong> la lune à la scène et<br />
au cinéma, du film Nô, <strong>de</strong> la tournée Growing Up <strong>de</strong> Peter Gabriel ainsi que <strong>de</strong> Kâ<br />
pour le Cirque du Soleil. Elle poursuit parallèlement son approche du mouvement<br />
en travaillant sur <strong>de</strong> nombreux projets <strong>de</strong> danse avec les chorégraphes Harold<br />
Rhéaume, Lydia Wagerer et Estelle Clareton En 2006, elle était en nomination<br />
pour le prestigieux prix Siminovitch <strong>de</strong> théâtre. Elle a collaboré <strong>de</strong> nouveau avec<br />
Le Cirque du Soleil en 2007 en concevant les costumes <strong>de</strong> Kooza, spectacle <strong>de</strong><br />
tournée, mis en scène par David Shiner. Elle a aussi conçu les costumes du<br />
Mutantès <strong>de</strong> Pierre Lapointe ainsi que du Dragonfly of Chicoutimi mis en scène par<br />
Clau<strong>de</strong> Poissant et <strong>de</strong> Funkytown, long-métrage réalisé par Daniel Roby.<br />
DOSSIER DE PRESSE S’ENVOLER 15