Introduction aux Probabilités - Université Rennes 2
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1.5. Corrigés 51<br />
2. Cette fois la probabilité cherchée s’écrit :<br />
p2 =È(FF|FG∪FF) = È(FF)<br />
È(FG∪FF) = È(FF)<br />
È(FG)+È(FF) =<br />
1<br />
4<br />
1<br />
4<br />
+ 1<br />
4<br />
= 1<br />
2 .<br />
Exercice 1.40 (Liouville et les probabilités)<br />
Adoptons la notation Ri (respectivement Ni) : “Au i-ème tirage, la boule obtenue est rouge (resp.<br />
noire).” En analysant les parties possibles, on voit que la probabilité que A gagne s’écrit :<br />
pa =È(R1 ∪(N1 ∩R2 ∩R3)) =È(R1)+È(N1 ∩R2 ∩R3).<br />
Le premier terme vaut clairement 2/5. Quant au second, il peut se calculer par conditionnements<br />
successifs :È(N1 ∩R2 ∩R3) =È(N1)È(R2|N1)È(R3|N1 ∩R2) = 3 2 1 1<br />
× × =<br />
5 4 3 10 .<br />
Finalement, pa = 1/2. Pour autant, le jeu n’est pas équitable puisqu’il y a possibilité de match<br />
nul :<br />
pn =È(N1 ∩R2 ∩N3 ∩R4) = 3 2 2 1 1<br />
× × × =<br />
5 4 3 2 10 .<br />
Ainsi B est désavantagé, n’ayant qu’une probabilité 2/5 de gagner la partie.<br />
Exercice 1.41 (Pierre-feuille-cise<strong>aux</strong>)<br />
1. Avec des notations claires, la probabilité que A batte B est :<br />
È(A ≻ B) =È(A6 ∪(A3 ∩B2)) =È(A6)+È(A3)È(B2) = 1 5 3 7<br />
+ × =<br />
6 6 6 12 .<br />
2. De même, la probabilité que B batte C est :<br />
È(B ≻ C) =È(B5 ∪(B2 ∩C1)) =È(B5)+È(B2)È(C1) = 3 3 1 7<br />
+ × =<br />
6 6 6 12 .<br />
3. Si la relation “≻” entre ces dés était transitive, on choisirait le dé A. Mais il n’en est rien,<br />
comme le montre le calcul :<br />
È(C ≻ A) =È(C4 ∩A3) = 5 5 25 1<br />
× = ><br />
6 6 36 2 .<br />
Ceci explique le titre de l’exercice. Mieux, on peut vérifier que si chaque joueur lance deux<br />
dés identiques et effectue la somme, alors on obtient à nouveau une relation non transitive,<br />
mais tout est inversé! A titre d’exemple, nous avons :<br />
È(CC ≻ AA) =È(C4 ∩C4 ∩A3 ∩A3) =<br />
4 5<br />
≈ 0.48.<br />
6<br />
Exercice 1.42 (Match de tennis)<br />
1. Partant de 40-40 (ou de l’égalité, ce qui revient au même), que peut-il se passer? Ou bien<br />
le joueur gagne l’échange, ce qui arrive avec probabilité 2/3, et la probabilité qu’il gagne<br />
ensuite le jeu est P + ; ou bien le joueur perd l’échange, ce qui arrive avec probabilité 1/3, et<br />
la probabilité qu’il gagne ensuite le jeu est P−. Pour résumer, nous avons obtenu l’équation :<br />
P = 2<br />
3 P+ + 1<br />
3 P−<br />
<strong>Probabilités</strong> Arnaud Guyader - <strong>Rennes</strong> 2