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de contre-espionnage de l’armée américaine]
sont en effet persuadés que l’organisation
de Gehlen est largement infiltrée
par des agents soviétiques. Dans les
années soixante, le procès Felfe prouvera
qu’ils ont vu juste : Heinz Felfe, le bras
droit de Gehlen, avait accès à des documents
de l’OTAN qu’il transmettait à
Moscou. [… Il] était l’officier assurant la
liaison entre l’OTAN et les services de
renseignements ouest-allemands » [11]
« Sous la conduite de leurs plus fameux
agents doubles, Kim Philby, Richard
Sorge et Anton Turkul, les services
secrets soviétiques ont noyauté tous les
groupes émigrés [d'URSS] anticommunistes.
» [12] « A la place de la liberté, il
y eut des porte-parole fascistes de la
cause anticommuniste, et au lieu
d’abattre la tyrannie stalinienne, ce sont
nos peuples qu’ont infiltré les agents du
totalitarisme. » [11] Privé de ses divers
oripeaux idéologiques, partout se renforce
un même totalitarisme armé,
même si manque au « public » une claire
identification de ceux qui le dirigent.
[1] : (Roger Faligot et Rémi Kauffer, « Les Maîtres-espions.
Histoire du renseignement. Tome 2. De la guerre froide à
nos jours. » (Préface d’Alexandre de Marenches), Robert
Laffont, 4/1994, p. 75)
[2] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », Réseau Voltaire, 20/8/2001,
http://www.voltairenet.org/article8691.html, cité partiellement
par François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », Les
Arènes, 3/2002, p. 36)
[3] : (Frédéric Laurent, « L'Orchestre noir », Stock, 4/1978,
p. 154 n. 2)
[4] : (Richard Gehlen, « L'Organisation Gehlen.
Mémoires », Presses de la Cité - Fayard, 1972. Version
abrégée aux éditions Saint-Clair, 1975, par le stay-behind
négationniste David Irving)
[5] : (Gilles Perrault, « Du service secret au gouvernement
invisible », Le Pavillon, 9/1970, p. 27)
[6] : (Gilles Perrault, op. cit., p. 71)
[7] : (« BND (Bundesnachrichtendienst - Service fédéral de
renseignement) », Réseau Voltaire, (RV 99/0142),
15/4/1999,http://www.voltairenet.org/article616.html)
[8] : (Roger Faligot et Rémi Kauffer, op. cit., p. 82)
[9] : (Roger Faligot et Rémi Kauffer, op. cit., p. 54)
[10] : (Mark Aarons et John Loftus, « Des Nazis au
Vatican », Olivier Orban, 1991, pp. 294, 318, d’après
Höhne et Zolling, « The General was a Spy », p. 312)
[11] : (Mark Aarons et John Loftus, op. cit., pp. 280, 291)
[12] : (Mark Aarons et John Loftus, op. cit., IV de couv.)
« De 1970 à
1972, les attentats
de la
Fraction armée
rouge mettent
l’Allemagne à
feu et à sang.
Une hystérie collective
proche de
la psychose est
alors savamment
entretenue par
les politiciens et la presse populaire. » [2]
« La question de la manipulation du
groupe Baader-Meinhof (comme des
Brigades rouges italiennes ou d'Action
directe en France) par les services secrets
de l'OTAN dans le cadre de la stratégie
de la tension avait pourtant été posée
dès la révélation des agissements du
Gladio […].
Les services secrets de l'OTAN avaient
décidé d'infiltrer au plus haut niveau des
organisations d'extrême gauche, de les
manipuler, et de les pousser au terrorisme
pour susciter un réflexe sécuritaire
dans l'opinion publique. Il restait à déterminer
quels étaient les agents doubles à
la tête du groupe Baader-Meinhof.
On sait aujourd'hui, mais ses camarades
de combat l'ignoraient à l'époque,
qu'avant de participer au SDS
[Sozialistischer Deutscher Verbund (Union
socialiste allemande) puis à la RAF
(Fraction Armée Rouge)], Horst Mahler
appartenait à une confrérie paramilitaire
néonazie, la Thuringia. » [3] Il est issu
« de parents profondément nationauxsocialistes
». [4]
« Il fut exclu du parti social-démocrate (SPD)
pour avoir fondé une organisation étudiante
d'extrême gauche, le SDS, très active en 68.
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