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de l'Etat, brigade spéciale de recherche<br />

[BSR] de la gendarmerie, renseignements<br />

militaires) et même quelques<br />

hauts gradés de la gendarmerie [...]<br />

s'étaient inscrits dans cette mouvance.<br />

Laquelle, en outre, croise les milieux de<br />

trafiquants d'armes et, bientôt, les<br />

"tueurs du Brabant". » [1]<br />

Cette « organisation [assurait] la promotion<br />

de Jean-Marie Le Pen en Belgique<br />

[...]. Le CEPIC contrôlait alors le mensuel<br />

[très raciste] Nouvel Europe Magazine<br />

(NEM), dont le rédacteur en chef était<br />

Émile Lecerf, ancien responsable de la<br />

section wallonne de l'institut culturel de<br />

la SS [Schutzstaffeln]. » [3] « Emile Lecerf<br />

[...] était l’un des principaux contacts<br />

belges d'Yves Guérin-Sérac. » [4] [Voir<br />

« Aginter Presse », p. 50] Quel chemin<br />

accompli, cependant, depuis que dans<br />

« les années septante, en Belgique,<br />

[Guérin-Sérac] théoricien du terrorisme<br />

fut mis en contact avec une poignée de<br />

Belges acquis à l’idée qu’il fallait, face à<br />

la menace soviétique, de toute urgence<br />

durcir le régime. La majorité de ceux-ci<br />

agissaient à la tête du CEPIC. [4]<br />

« Le CEPIC parrainait également le Front<br />

de la Jeunesse (FJ) avant de donner naissance<br />

au Mouvement des Forces nouvelles<br />

qui fusionna avec le Front National<br />

belge en 1991. Le CEPIC éclata en 1982<br />

lors du procès en interdiction instruit<br />

contre le FJ. » [3] Quant au baron<br />

« Benoît de Bonvoisin [qui] fut, dans les<br />

années 70, le trésorier du [... CEPIC, il fut,<br />

en 1996,] condamné en appel à 5 ans<br />

d'emprisonnement avec arrestation<br />

immédiate à l'audience, dans le cadre<br />

d'une escroquerie instruite depuis<br />

1979. » [3] « C'est [… alors le même avocat]<br />

qui défend à la fois Marc Dutroux et<br />

le baron Benoît de Bonvoisin. » [3] [Voir<br />

« Marque du trou », p. 168]<br />

[1] : (Jean-Marie Chauvier, « En Belgique, l'"année<br />

blanche" vire au gris », Le Monde diplomatique,<br />

Label Europe 90<br />

10/1997, pp. 8-9)<br />

[2] : (« L'ombre de l'extrême droite ? »,<br />

http://www.resistances.be/tueurs2.html)<br />

[3] : (Réseau Voltaire, « Les défenseurs de Marc<br />

Dutroux et Michel Nihoul sont liés à l'extrême droite<br />

belge », 11/11/1996, (RV 96/0866))<br />

[4] : (« Aginter press et l’agent Guérin-Sérac au service<br />

de l’Occident chrétien », RésistanceS,<br />

http://www.resistances.be/tueurs8.html)<br />

La révélation italienne de l’existence de<br />

Gladio posa problème en Belgique.<br />

« Le ministre de la défense, M. Guy<br />

Coëme, a [alors] demandé […, le 8<br />

novembre 1990,] l'ouverture d'une<br />

enquête sur la ramification belge du<br />

réseau "Gladio", ramification dont il<br />

ignorait l'existence […]. "En Belgique,<br />

depuis, me dit-on, le début des années<br />

70, cette activité (de sabotage) a été<br />

totalement supprimée" a assuré M. Guy<br />

Coëme, selon lequel il n'y aurait pas eu<br />

non plus dans le royaume de dépôts<br />

d'armes ou de munitions. Mais le<br />

ministre est troublé par le fait qu'une<br />

réunion de ce qu'il appelle une "coordination"<br />

des différents réseaux nationaux<br />

[de Gladio] a eu lieu à Bruxelles pas plus<br />

tard qu'à la fin du mois d'octobre [1990]<br />

et que la Belgique en assume la "présidence<br />

tournante" pour deux ans…<br />

Malgré la tendance des autorités à minimiser<br />

l'affaire, […] le rapprochement est<br />

tentant avec les "tueurs fous du Brabant"<br />

[…]. Les milieux de l'OTAN à Bruxelles restent<br />

très prudents et peu loquaces. » [1]<br />

Compréhensible, vu le cafouillage précédent<br />

: « La déclaration, faite vingt-quatre<br />

heures plus tôt à Bruxelles par le porteparole<br />

du Commandement suprême des

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