LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Puis finalement, Paul Latinus « a été trouvé
chez lui pendu au fil de téléphone
[...]. Courageusement l'enquête a officiellement
conclu à un "suicide érotique".
» [4] Ainsi, le « fondateur et "führer"
du groupe secret néonazi belge
Westland new post (WNP), Paul Latinus
[…], le 24 avril 1985, officiellement, […]
se suicida […]. A l’époque où des opérations
de subversion déstabilisaient la
Belgique […], des individus liés aux
mêmes milieux politiques (et certains aux
mêmes dossiers) avaient déjà auparavant
été assassinés. [… D’autres suivront.]
[5]
Maintenant encore, des enquêteurs se
posent toujours la question de savoir si
ces disparitions sont à mettre à l’actif des
tueurs du Brabant. En tout cas, Paul
Latinus et [… d’autres] avaient des
connaissances communes apparaissant
dans le dossier des tueries du Brabant.
[…] Paul Latinus connaissait beaucoup
de monde. Surtout ceux gravitant
autour de milieux politico-financiers
louches, de services parallèles (belges
comme étrangers) et du dossier des tueries
du Brabant. Paul Latinus affirmait
aussi détenir le « dossier Pinon » (volet
"ballets roses" des enquêtes sur les tueries
du Brabant). » [2] L’« "affaire Pinon"
[...] concerne des partouzes auxquelles
aurait participé l’épouse du docteur Pinon
en compagnie de hautes personnalités
de l’Etat. Des mineurs y auraient également
été "livrés". Plus tard, cette affaire
sera souvent évoquée dans le cadre des
enquêtes sur les tueries du Brabant, du
WNP et d'autres "dossiers chauds". » [6]
Encore des « individus isolés »…
[1] : (Selon Walter de Bock, du journal flamand De
Morgen)
[2] : (« Vie et mort de Paul Latinus », RésistanceS,
http://www.resistances.be/tueurs3.html, d’après le mensuel
Avancées, 2/1999)
[3] : D’après un article du journaliste flamand Jan Capelle
dans la revue d’investigation "Article 31", 7/1987)
[4] : (Istvan Felkai, « La Sûreté d’Etat belge est-elle infiltrée
par les néonazis ? », L'Evénement du Jeudi, 4/6/1987,
pp. 66-67, évoquant René Haquin, « Des taupes dans l'extrême
droite. La Sûreté de l'Etat et le WNP », postface de
Walter de Bock, EPO, 1985)
[5] : (Sergio Carrozzo, Avancées, 1/2000)
[6] : « Chronologie. De la préparation à l'action »,
ResistanceS, http://www.resistances.be/tueurs1.html)
Le bétonnage intensif est « ce que des
urbanistes ont appelé la "bruxellisation"
d'une ville [... Cette] sauvagerie
immobilière, un homme politique la symbolise
: M. Paul Vanden Bœynants [... Il]
fut bourgmestre de Bruxelles, ministre
de la défense et chef du gouvernement,
mais aussi dirigeant de la droite musclée
du Parti social-chrétien (PSC) - le Centre
politique des indépendants et cadres
(Cepic) » [1] qui « fut actif de 1972 à
1982 avec le soutien dès ses débuts du
président [de la Chambre des représentants]
Charles-Ferdinand Nothomb. Ses
animateurs [...] se prenaient pour des
"croisés" de la civilisation occidentale. Ils
défendaient un programme économique
ultralibéral pour s'opposer à l'esprit
"collectiviste" de l’époque.
Dirigé par Paul Vanden Bœynants […],
le baron Benoît de Bonvoisin, [...] et bien
d'autres, le CEPIC, lors de son premier
congrès en 1975, reçut les encouragements
de Léo Tindemans (le premier
ministre CVP [parti chrétien-démocrate
flamand] de l’époque). » [2] On apprécie
cette « pépinière de futurs cadres où
l'ami baron Benoît de Bonvoisin [Voir
« PIO », p. 47] arrosait l'extrême droite
[... et] au sein de laquelle [... sévissait]
le néo-nazi Westland New Post (WNP),
[ses] artificiers et champs de tir. [... Des]
agents des polices du royaume (Sûreté
89 Label Europe