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[2] : (Istvan Felkai, « La Sûreté d’Etat belge est-elle infiltrée<br />

par les néonazis ? », L'Evénement du Jeudi, 4/6/1987,<br />

pp. 66-67, évoquant René Haquin, « Des taupes dans l'extrême<br />

droite. La Sûreté de l'Etat et le WNP », postface de<br />

Walter de Bock, EPO, 1985)<br />

[3] : (Jos Vander Velpen, « Guère civil, de la gendarmerie<br />

à la police unique », EPO, 1998, p. 69)<br />

[4] : (Jos Vander Velpen, op. cit., p. 77)<br />

[5] : (Cité in René Haquin, op. cit.)<br />

[6] : (« Vie et mort de Paul Latinus », RésistanceS,<br />

http://www.resistances.be/tueurs3.html, d’après le mensuel<br />

Avancées, 2/1999)<br />

[7] : (Jan Willems dir., « Dossier Gladio », EPO Reflex,<br />

1991, p. 19)<br />

« Depuis 1978, cet ingénieur en<br />

sciences nucléaires était un informateur<br />

de la Sûreté de l’Etat belge. […]<br />

Latinus était également officier de<br />

réserve de la Force aérienne et fréquentait<br />

le Brabant reserve officer<br />

club (BROC), [… qui] regroupait des<br />

militaires conservateurs obsédés par<br />

le "péril communiste" et souhaitant<br />

jouer un rôle politique de premier<br />

plan.<br />

Cette "amicale" militariste faisait partie<br />

d’une mouvance idéologique qui<br />

contrôlait les tendances dures du Parti<br />

social-chrétien et du Parti libéral. [... En]<br />

1977, Latinus aurait [1] été recruté par le<br />

Public information office (PIO) » [2] [Voir<br />

« PIO », p. 47].<br />

« Vers 1978, [...] Latinus adhéra au<br />

Front de la jeunesse, une organisations<br />

d’extrême droite groupusculaire impliquée<br />

dans des actions ultraviolentes,<br />

mais, ''parrainée'' par le CEPIC [Voir<br />

« CEPIC, c’est épique ! », p. 89]. […] Au<br />

FJ, très vite, il fit partie du noyau dirigeant<br />

et fut chargé [... de] son service<br />

de renseignements politiques. [...] Par la<br />

suite, on apprendra que le FJ avait été<br />

utilisé (manipulé ?) pour des missions de<br />

fichage, à la fois par des structures paramilitaires,<br />

policières, la gendarmerie et<br />

Label Europe 88<br />

des personnalités liées au CEPIC.<br />

Un an après son arrivée au Front,<br />

Latinus mit sur pied Delta Nord, qui [...<br />

deviendra le] Westland new post (WNP).<br />

[… Cette] organisation clandestine sera<br />

présentée comme étant une dissidence<br />

du FJ. Au même moment, par le biais de<br />

personnalités importantes du CEPIC,<br />

Latinus devint successivement fonctionnaire<br />

à l'ONEM (le service chômage<br />

belge), [... puis] au ministère de l’Emploi<br />

et du Travail [...]. Grâce à ces postes, il<br />

infiltra plusieurs organisations démocratiques<br />

et des associations de jeunes […].<br />

En janvier 1981, lorsque l’hebdomadaire<br />

de gauche "Pour" révéla au grand public<br />

les activités politiques de Paul Latinus,<br />

celui-ci prit directement la fuite pour le<br />

Chili. [… Serait] intervenu dans la fuite<br />

de Latinus, […] le bureau bruxellois de<br />

liaison de la DINA, la police politique chilienne<br />

[… dans] le cadre de son « opération<br />

Condor » […]. [Voir « On scanda "Le<br />

fascisme ne passera pas", mais l’opération<br />

Condor passa », p. 550]<br />

De retour en Belgique, après un mois et<br />

demi passé au Chili, Paul Latinus […]<br />

supervisa personnellement les missions<br />

d’infiltration au cœur du dispositif de<br />

l’armée belge et au siège bruxellois de<br />

l’OTAN. [... Il] refera parler de lui en septembre<br />

1983 quand il dénoncera à la<br />

police judiciaire son "lieutenant" Marcel<br />

Barbier [...] comme étant [... un des]<br />

assassins du couple [... rue de la<br />

Pastorale à Anderlecht]. Un mois plus<br />

tard [3], Latinus transmettait à la justice<br />

le fichier du WNP sur l’extrême gauche<br />

belge constitué en collaboration avec<br />

des membres de la BSR [un service de<br />

renseignement civil] et des fonctionnaires<br />

de la Sûreté de l’Etat. En mars<br />

1986, la BSR aurait repris possession de<br />

ce fichier alors entreposé au palais de<br />

justice de Bruxelles. » [2]

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