LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ses compagnons de
route, il fallait coûte
que coûte dénoncer
cette complicité criminelle
allemande et la
combattre par les
armes. […]
"Est-ce que Carette ne fut pas relié à une
ficelle, comme une marionnette, actionnée
par le même cerveau que celui qui
aurait agité les tueurs du Brabant ? Cela
nous remet dans le miroir italien. On
pourrait alors se dire : comme en Italie, la
Belgique a peut-être subi une politique de
l'ombre venant du club atlantique". » [7]
[1] : (Jos Vander Velpen, « Guère civil, de la gendarmerie
à la police unique », EPO, 1998, p. 80)
[2] : (Hugh O’Saughnessy, The Observer (Londres), trad. «
Gladio, le secret le mieux gardé d’Europe », Courrier
International, n° 85, 18/6/1992, p. 7)
[3] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 153)
[4] : (Le Monde, 27-28/1/1985)
[5] : (Sergio Carrozzo, « L'énigme des "tueurs fous du
Brabant" », le Monde diplomatique 8/2001 p. 3,
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/08/CARROZ-
ZO/15508)
[6] : (Lire aussi « Les tueurs du Brabant », Avancées,
5/1999, Bruxelles)
[7] : (Alexandre Vick, « L'OTAN derrière les tueries du Brabant ? »,
RésistanceS, http://www.resistances.be/tueurs13.html)
« Août 1983 : […] [Suite à] une bagarre
de bistrot […] Barbier, ancien
para-commando et militant d'extrême
droite, est arrêté. […], les policiers
découvrent chez lui […] : croix gammées,
insignes nazis, armes diverses, le
plan militaire d'une opération nommée
"Puma", la description de projets terroristes
(attaque du palais royal, enlèvement
de personnalités belges...) ainsi
qu'un sac rempli de documents ultra-secrets
de l'OTAN !
[…] Barbier "craque". Il parle de ses liens
avec de mystérieux chevaliers teuto-
Label Europe 86
niques et avoue un double meurtre commis
dix-neuf mois plus tôt, rue de la
Pastorale à Anderlecht [… Mais]
quelques jours avant les aveux de
Barbier, René Haquin, journaliste au […]
Soir, est approché par […] Paul Latinus,
[…] honorable informateur de la Sûreté
de l'Etat (mélange belge des Renseignements
généraux et de la DST), militant
d'extrême droite naguère infiltré dans
des organisations de gauche et, durant
quelques mois, attaché au cabinet d'un
ministre grâce au piston de Paul Vanden
Bœynants, ancien Premier ministre
social-chrétien […]. Latinus affirme obéir
aux ordres d'une organisation secrète
américaine et avoir créé en Belgique,
depuis quelques années une milice néonazie
nommée Westland New Post
(WNP), véritable réplique de la SS de
Heinrich Himmler. Le "maréchal" Latinus
est secondé par des officiers initiés de
l'Ordre teutonique […]
L'objectif de la WNP, explique Latinus,
est de préparer la jeunesse belge à la
résistance contre l'envahisseur soviétique,
[…] "C'est pour prouver que la
sécurité militaire est un véritable gruyère
que nous avons volé les secrets de
l'OTAN !" dit Latinus qui parle d'Irminsul
(arbre de vie en celtique), une association
de scouts très spéciaux, animée par
un "druide" initiatique de 74 ans, […]
ancien Waffen SS belge condamné à
mort après la guerre et grâcié en 1951.
On l'apprendra plus tard, l'assassinat du
couple de la rue Pastorale a été décidé
au cours d'une cérémonie ésotérique sur
fond de mythologie celtique.
[… Mais] Barbier se rétracte, affirme qu'il
a avoué "sur ordre" de […] Latinus. » [1]
[1] : (Istvan Felkai, « La Sûreté d’Etat belge est-elle infiltrée
par les néonazis ? », L'Evénement du Jeudi, 4/6/1987,
pp. 66-67, évoquant René Haquin, « Des taupes dans l'extrême
droite. La Sûreté de l'Etat et le WNP », postface de
Walter de Bock, EPO, 1985)