LIVRE 2005 - page rieuse - Free

lui, va longtemps s’atteler à [... cette]
hypothèse : les tueries sont le fait de
petits truands sans morale, des prédateurs,
qui ne tuent que parce qu’ils ont
l’occasion de tuer. » [1] Ben, tiens ! Et on
tint ainsi près de vingt ans : « Face aux
impasses actuelles, les enquêteurs ont
annoncé, le 31 mai 2001, qu'ils privilégieraient
la piste terroriste, celle du
grand banditisme n'ayant rien donné. » [3]
[1] : (Claude Moniquet, Bienvenue au Brabant wallon,
RésistanceS, http://www.resistances.be/tueurs0a.html)
[2] : (Hugh O’Saughnessy, The Observer (Londres), trad.
« Gladio, le secret le mieux gardé d’Europe », Courrier
International, n° 85, 18/6/1992, p. 8)
[3] : (Sergio Carrozzo, « L'énigme des "tueurs fous du
Brabant" », Le Monde diplomatique 8/2001 p. 3,
http://www.monde-diplomatique.fr/2001/08/CARROZ-
ZO/15508)
[4] : (Le Monde, 15/6/1985)
[5] : (Guy Debord, « Commentaires sur la société du spectacle
», Ed. Gérard Lebovici, 1988, th. XVIII, p. 63, réed.
Gallimard, Folio, p. 77)
[6] : (Alexandre Vick, « L'OTAN derrière les
tueries du Brabant ? », RésistanceS, http://www.resistances.be/tueurs13.html)
[7] : (Lire François Vitrani, « Italie, un Etat à souveraineté
limitée », Le Monde diplomatique, 12/1990, p. 3)
« En octobre 1984, le mouvement
pacifiste relève le défi de forcer le
gouvernement catholique-libéral de
Martens à se conformer au point de
vue de la majorité de la population,
opposée aux missiles. La montée du
mouvement pacifiste a provoqué
beaucoup d’inquiétude au sein de
l’OTAN et à Washington. En ce
moment crucial, les CCC entrent en
scène sans s’annoncer. » [1]
Un « groupe de marines américains […]
parachutés […] tue un adjudant de [...]
gendarmerie de Vielsam [... au] sud de
la Belgique […]. Le but de l'opération
était double : créer un choc afin de
mettre les forces de police belges en état
d'alerte supérieur et, plus important
encore, donner l'impression à la population
que le royaume de Belgique, si tranquille
[...] était au bord d'une révolution
communiste. Les armes utilisées ont
ensuite été dissimulées […] dans » [2]
« un appartement bruxellois appartenant
aux Cellules Communistes
Combattantes. » [3]
Bilan des mois suivants : « Les cellules
communistes combattantes (CCC) [sont]
responsables d'octobre 1984 à janvier
1985 de treize attentats contre des
objectifs liés à [l'OTAN] » [4]. Ça durera
un an. Les « Cellules communistes combattantes
[…] d'octobre 1984 à
décembre 1985, […] plastiquent des
sièges de banque et sabotent des oléoducs
de [l'OTAN] à une période où la
mobilisation du mouvement pacifiste
atteint son amplitude maximale... » [5]
« Les dirigeants du groupe, quatre tout
au plus, sont arrêtés en décembre 1985
et condamnés à perpétuité en octobre
1988. [6] » [5]
Les « "Cellules communistes combattantes
[étaient] menées par Pierre
Carette et ses acolytes", précise René
Haquin. […] "Pierre Carette était une
sorte de petit frère d'Andreas Baader", le
leader de l'extrême gauche terroriste
allemande à la fin des années soixante.
"Seulement voilà, en 1984, quand les
CCC commencèrent à s'agiter, à lancer
des bombes et à faire sauter des casseroles
à pression devant des bâtiments de
l'OTAN à Bruxelles, la Guerre du
Vietnam était finie depuis longtemps.
[…] Baader avait pour sa part [...] débuté
son combat à la fin des années soixante
[… alors] que des B52 viennent charger
des bombes au Napalm sur des aéroport
en Allemagne […]". Pour Baader et
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