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quant des raisons de santé... » [15]<br />

Encore une fois… Un bel exemple pour<br />

les Pinochet, Papon, etc. (mais évidemment<br />

pas pour Ménigon, par exemple).<br />

La « loge P2 a été reconstituée sous le couvert<br />

d'une ONG suisse de jumelage de<br />

communes dans le monde. Cette association<br />

disposant d'un statut consultatif<br />

auprès des Nations Unies, le fils de Licio<br />

Gelli, qui en assure la présidence, a pu<br />

participer [récemment à une des dernières<br />

assemblées générales] de l'ONU. » [2]<br />

Silvio Berlusconi, homme le plus riche<br />

d’Italie et propriétaire de plusieurs télévisions<br />

[Voir « Berlue ! C’est une connerie<br />

! », p. 79], était du petit millier de<br />

membres de la Loge P2 [16]. Il est longtemps<br />

resté Président du Conseil italien…<br />

et peut avoir une relative confiance,<br />

lui, dans ce qu’est devenue la justice<br />

de son pays.<br />

[1] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les<br />

réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en<br />

Europe », Albin Michel, 3/1994, pp. 125-126, d’après Le<br />

Monde, 27/11/1991)<br />

[2] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence<br />

américains », Réseau Voltaire, 20/8/2001, http://w<br />

ww.voltairenet.org/article8691.html)<br />

[3] : (Lire François Vitrani, « L'Italie, un Etat de "souveraineté<br />

limitée" ? », Le Monde diplomatique, 12/1990, p. 3)<br />

[4] : (Anne Schimel, « La lutte antiterroriste. Justice "de<br />

plomb" en Italie », Le Monde diplomatique 4/1998, p. 23)<br />

[5] : (Enrico Porsia, « Le réseau Gladio et la démocratie<br />

confisquée. Troisième partie : Le terrorisme "atlantique" »,<br />

Enquêtes interdites - amnistia.net, 3/1/2001)<br />

[6] : (Cf. Note d'information 446/R, du SISMI (Services<br />

secrets militaires), datée du 16/4/1983, citée dans l'acte<br />

d'accusation du juge de Trente, Carlo Palermo, du<br />

15/11/1984 concernant le trafic international d'armes et<br />

de drogue ; extrait cité in Yves Cartuyvels, « La réaction<br />

politico-judiciaire à la subversion noire en Italie (1946-<br />

1990) », in Jan Willems dir., « Dossier Gladio », E.P.O. -<br />

Reflex, 1991, p. 120, et in « Jean-François Brozzu-Gentile,<br />

« L'Affaire Gladio, les réseaux secrets américains au cœur<br />

du terrorisme en Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 124)<br />

[7] : (François Vitrani, op. cit.)<br />

[8] : (Entretien avec Ennio Remondino, propos cités ensuite<br />

in Yves Cartuyvels, « La réaction politico-judiciaire à la<br />

subversion noire en Italie (1946-1990) », in Jan Willems<br />

dir., « Dossier Gladio », E.P.O. - Reflex, 1991, p. 121)<br />

[9] : (Frédéric Pagès, Le Canard enchaîné, 1/1/1992)<br />

[10] : (Yves Cartuyvels, « Conclusion », in Jan Willems dir.,<br />

« Dossier Gladio », E.P.O. - Reflex, 1991, p. 134)<br />

[11] : (« Né à Pistoia, Toscane, en 1919 », Enquêtes interdites -<br />

amnistia.net, http://www.amnistia.net/news/gelli/gellivie.htm)<br />

Label Europe 70<br />

[12] : (Thierry Meyssan, op. cit., cité in François-Xavier<br />

Verschave, Noir Chirac, les Arènes, 3/2002, p. 40)<br />

[13] : (« Quid 2000 »)<br />

[14] : (Jean-François Brozzu-Gentile, op. cit., p. 263)<br />

[15] : (« La justice italienne a libéré le grand maître de la<br />

loge P2 », Enquêtes interdites - amnistia.net, 18/5/1999,<br />

http://www.amnistia.net/news/gelli/derniers/gelsorti.htm)<br />

[16] : (« Voici la liste des 959 membres de la loge P2 »,<br />

http://www.amnistia.net/news/gelli/lesnoms.htm)<br />

Le "mai rampant", l’insoumission populaire<br />

persistante en Italie au lendemain<br />

de Mai 1968, commençait à user la<br />

classe dominante… L’extrême droite<br />

était logiquement appelée à reprendre<br />

plus de place. « Il s’en est fallu de peu<br />

que le prince Julio Valerio Borghese<br />

[dit le "Prince Noir"], par un attentat,<br />

ne parvînt à ses fins en 1970. » [1]<br />

C’est l’Opération « Tora Tora » [2]. Dans<br />

« la nuit du 7 décembre 1970, à Rome,<br />

un véritable coup d'Etat est mis en<br />

œuvre. Plusieurs centaines d'hommes<br />

sous le commandement de [...]<br />

Borghese, s'étaient [structurées] dans<br />

une organisation dénommée "Fronte<br />

Nazionale". Cette organisation a vu le<br />

jour le 13 septembre 1968 et regroupait<br />

toutes les tendances des mouvements<br />

fascistes italiens depuis le MSI, parti dont<br />

Borghese fut président [MSI avec lequel<br />

Berlusconi partageait le pouvoir récemment],<br />

jusqu'à Ordine Nuovo et<br />

Avanguardia Nazionale. Depuis 1969 le<br />

"Fronte Nazionale" avait donné naissance<br />

à des commandos clandestins en<br />

étroit rapport avec des secteurs de l'armée<br />

italienne. [...] Borghese avait aussi<br />

des contacts directs [...] dans le cadre de<br />

l'OTAN. Notamment avec Otto Skorzeny<br />

(cet officier SS avait organisé l'évasion de<br />

Mussolini en 1943), qui était [lui] en<br />

contact direct avec le sous-secrétaire de

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