LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[1] : (Le Figaro, 30/6/2005)
[2] : (Hervé Liffran, « Les obsessions du ministre », Le
Canard enchaîné, 6/7/2005, p. 3)
[3] : (Alain Morice, « Les émeutes urbaines d’octobrenovembre
2005 en France : comprendre avant de juger »,
pajol, 31/12/2005, http://pajol.eu.org/article905.html)
[4] : (Greg Oxley, « La révolte des banlieues », In Defense
of Marxism, 8/11/2005, http://www.marxist.com/la-ravolte-des-banlieues.htm)
[5] : (Pierre Bourdieu, in Pierre Carles, « La Sociologie est
un sport de combat », C-P Productions, 2001)
[6] : (Les mots sont importants, « État de l’opinion ou
opinion de l’État ? Quand Le Parisien manipule “l’opinion”
en prétendant l’”enregistrer” », 13/11/2005,
http://lmsi.net/article.php3?id_article=483)
Comme le dit Machiavel : « Ce
sont de telles manières que doit
observer un prince sage : ne jamais
rester inactif en temps de paix, mais
en faire avec soin un capital pour
pouvoir s’en servir dans l’adversité,
afin que, quand change la fortune,
elle le trouve prêt à lui résister. » [1]
Sarkozy s’y connaît : « Nous sommes
dans une société de communication et
il faut des signals [sic] » [2]. Alors, il est
partout, s'affichant ostensiblement.
Même le « CSA a estimé [en 2002] que
les visites du ministre de l’Intérieur dans
le métro ou les commissariats relevaient
de la campagne électorale et non de
l’action gouvernementale ». [3]
« [Sarkozy] qui [avait déjà] pu fêter [...] sa
sixième couverture du “Point” (un record
tout de même dans la presse magazine),
[… pouvait] (le jeudi 20 novembre
[2003]) célébrer son deuxième “100
minutes pour convaincre” (France 2),
émission où, il est vrai, il a fait un tabac
le lundi 10 décembre 2002 avec 25 %
d’audience (5,8 millions de spectateurs).
» [4] Alors, on a encore remis ça.
« Une [... autre] invitation "attire sur
France 2 toutes les suspicions [...,
Nicolas Sarkozy,] annoncé pour la troisième
fois à '100 minutes pour
convaincre'" [5] le 31 mars [2005].
"L'effet de surexposition de Nicolas
Sarkozy est accru par le fait qu'il était l'invité
de Michel Drucker [le] dimanche
[précédent,] au point d'être surnommé
'Président de France 2' par les 'Guignols
de l'info'" [5] » [6].
Puisqu'on le peut, on mettra les moyens.
Fin novembre 2004, c'est le « Sacre de
Sarkozy » [7] ; et « la note définitive – et
restée confidentielle – s’élève à 5,5 millions
[d’euros]. [...] Il conviendrait d’ajouter
aux dépenses les frais de l’élection de
Sa Majesté Sarkozy. Soit 80 000 euros.
Une somme faramineuse comparée aux
120 000 euros dépensés par la direction
du PS pour son référendum interne sur
la Constitution européenne. » [8]
Rappel du pitre Sarkozy [9] « à ses
troupes : “Aujourd’hui, la politique doit
être un spectacle, comme dans les
conventions américaines. Ceux qui
disent que c’est de la mégalomanie sont
des jaloux et des aigris qui rêveraient
d’être à ma place.” » [10]
« Mais, pour le président de l’UMP, l’essentiel
était ailleurs : “J’ai tous les patrons
de presse avec moi.” Comprendre
Lagardère, Bouygues, Dassault… » [11]
[Voir « Tambour battant », p. 638] Il est
le candidat révé du « Parti de la presse et
de l'argent » [12]. Les médias l'adorent.
Sarkozy évoquait en 2005 « l’impact positif
qu’aurait, selon lui, l’étalage public de
ses ennuis conjugaux. “Ça crée de l’affect.
Jusqu’à présent, on parlait de mon
ambition personnelle. Maintenant, on
parle de mon humanité”, note-t-il. » [13]
673 Lutte finale