LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[1] : (« Olof Palme est assassiné », Voltaire, 28/2/2005,
p. 1, http://www.voltairenet.org/article16373.html)
[2] : (The Sunday Independant, (Johannesburg),
29/9/1996)
[3] : (Libération, 30/9/1996, p. 9, d'après AFP et The
Sunday Independant, (Johannesburg), 29/9/1996)
[4] : (Philippe Chailan, « L’appareil clandestin américain.
2ème partie. La restauration reaganienne (1980-1988),
Ecologie Sociale la revue, n°4, 5/2003, p. 21, (3,5 euros)
(BP 642, F-85016 La Roche-sur-Yon Cedex), d’après
« Guerre froide : pourquoi “l’arbre suédois” est tombé »,
Intelligence Online, 30/4/1997, http://www.intelligenceonline.fr)
[5] : (« Allan Francovich aurait découvert l'organisation du
complot ayant éliminé Olof Palme, "l'arbre suédois" »,
Réseau Voltaire, 7/7/1997, (RV 97/0354),
http://www.voltairenet.org/article1714.html)
Nicolas
« Sarközy
de Nagy-
Bocsa [...
est fils
d’un] Publicitaire,
et [... d’une] Avocate. » [1] C'est dire
s'il a appris tôt à savoir convaincre.
On sait de longue date ce qu’il est [2].
« Carriériste. [A 18 ans, mineur donc, en
1973, il] adhère à l’Union des jeunes
pour le progrès (jeunes gaullistes). [Dès
1977, il est au] Comité central du RPR
[et] conseiller municipal de Neuilly. [De
1978 à 1979, il est délégué] R.P.R. à la
jeunesse. [En 1981, il est président] du
comité national des jeunes pour la candidature
de Jacques Chirac.
[En 1983, il est élu] maire de Neuilly. [De
1983 à 1988, il est conseiller général, et
de 1985 à 1988, il est vice-président] du
conseil général des Hauts-de-Seine.
[Juste après Tchernobyl, de 1987 à
1988, il est, au ministère de l’Intérieur,
chargé] de mission par Pasqua pour [lutter
contre] les risques chimiques et radiologiques
[3]. [C’est dire s’il saura vendre
Lutte finale 664
des centrales. En 1988, il est secrétaire]
général du comité national des jeunes
pour la candidature de Chirac [puis]
député [des Hauts-de-Seine.
A 35 ans, en 1990, il est secrétaire]
national du R.P.R. à l’animation, la formation
et la jeunesse [puis en 1992, il
devient secrétaire] général adjoint du
RPR chargé des fédérations.
[En 1993, tout étant ministre du Budget
et porte-parole du gouvernement, il est
directeur] de la cellule présidentielle de
Chirac [... Mais, incroyable traîtrise,
comme Pasqua, début 1994], les sondages
[et TF1] aidant, [il] soutient désormais
[...] Balladur. » [4] Il faut bien inspirer
la confiance pour pouvoir trahir !
Las ! « Sa Courtoise Suffisance » [5] fut
finalement battue par Chirac. Cependant,
les réseaux Pasqua restèrent indispensables
à Chirac élu. Et ils savent ce
qu'il faut faire : « Montrer les dents,
comme le disait le poète Dominique de
Villepin, qui disait [aussi] en visant les
balladuriens défaits lors de la présidentielle
de 1995 : “On les a baisés avec du
gravier.” » [6]
Mais l'homme d'Etat sait changer son
fusil-mitrailleur d'épaule. Derrière les
apparences, se tient un homme de
conviction, sachant pratiquer le « “Coïtus
interruptus”. [En] 1988. D’abord partisan
du “oui” au référendum sur la
Nouvelle-Calédonie, il s’abstient au
moment du vote. [Il fera de même en]
1992. D’abord favorable à la ratification
du traité de Maastricht, il s’abstient au
moment du vote. » [4] Il s’est repris de
justesse.
L'important, c'est le pouvoir. « Je ne
m’embarrasse pas d’opinions inutiles, ni
de sentiments personnels. » [7] « Je ne
demande pas, je prend. » [7]
Après les élections présidentielles de
2002 [Voir « Stratagème la démocratie »,