LIVRE 2005 - page rieuse - Free

A côté de l’esclavage et sans parler de
Hitler ni du III ème Reich, des formes d’exclusion
plus ou moins accompagnées de
maltraitance, la xénophobie et l’apartheid,
sont ou ont été plus ou moins
répandues dans les différents Etats.
En 2003, « l’Union démocratique du
centre [sic], qui défend des thèses xénophobes,
a conquis la place de premier
parti de Suisse aux élections du 19
octobre [... 2003]. Dans la société [suisse],
le discours de M. Blocher s’est banalisé.
A l’écoute de l’opinion, les décideurs,
toutes tendances politiques
confondues, se sont mis à lui reconnaître
ouvertement de soulever des questions
“fondées”. Le qualificatif d’”extrême”
n’est que rarement apposé à cette nouvelle
droite, longtemps alliée traditionnelle
des formations conservatrices » [4].
Aux Pays-Bas comme ailleurs, on attend
que ce refrain soit repris par le concert
des Nations. Le cancer des nazillons
ronge le monde avec une allure banale.
D’autre part, la volonté de transformer
l'autre en objet (la « réification ») est là,
omniprésente dans le quotidien (notamment
à travers son exploitation publicitaire),
notamment derrière la thématique
« Marie, couche-toi là ».
On peut commencer très tôt le conditionnement.
: « [Avant] même d'entrer
en contact avec la grande société, l'enfant
succombera à la triade névrotique :
angoisse, agressivité, culpabilité. [...
Freud] avait montré [5] [...] que la
répression sexuelle augmentait la
cohésion sociale et renforçait les liens
collectifs. » [6]
Deux pôles paraissant opposés seront
encore une fois synergiques : Les « prêcheurs
de morale et d'abstinence d'un
côté, la sordide littérature sexuelle de
l'autre, contaminent très dangereusement
la jeunesse. » [7] Car il faut appré-
cier à leur valeur « tous les auteurs qui, à
l’instar de Gérard de Villiers (le père de
SAS) [...] véhiculent des thématiques servant
objectivement l’extrême droite » [8],
la diffusion de manières esclavagistes
dans les cerveaux mâles et « l’écrasant
rapport de forces, de dominant à dominé,
entre hommes et femmes » [9].
On a certes pointé, « parmi les obstacles
rencontrés pour faire avancer la cause
des victimes, "cette crainte chevillée à
notre culture française : ne perdons pas
notre pseudo-galanterie et notre gauloiserie
dont nous sommes si fiers" [10]. [...
On sait même répliquer qu'il] n’y a pas
lieu de faire du harcèlement sexuel un
délit en tant que tel ; [... car] cela "crée
autour du sexe un climat d’insécurité et
de soupçon, même si aujourd’hui on
n’appelle plus ça le 'vice'. [...] On veut
purifier le lieu de travail de toute question
libidinale" [11] [... nous assure-t-on.
659 Lutte finale