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Biologiques de 1972 [Voir « Charbonnier
est maître chez lui », p. 590], les restrictions
dont le Sénat a assorti la ratification,
en 1997, de la Convention
d’Interdiction des Armes Chimiques et
qui portent sur le régime de vérification
et de transparence n’étaient nullement
autorisées par celle-ci et en altèrent la
portée ». [18]
« L'industrie de l'armement [...], par ses
expertises et ses rapports, indique au
gouvernement les menaces stratégiques
qui pèsent sur le pays et conseille les
programmes d'armement à mettre en
place pour y remédier. C'est elle qui
induit, sinon détermine, la politique
étrangère. À l'inverse du théorème de
Clausewitz, la guerre n'est plus la continuation
de la politique par d'autres
moyens [19], mais la diplomatie et la
guerre sont devenues la continuation
des programmes d'armement. » [3] Ça
tombe bien ; ce sont justement les
mêmes entreprises qui décident ce
que nous devons (en) penser [Voir
« Tambour battant », p. 638].
[1] : (Edward Luttwak, « Le coup d’Etat. Manuel pratique
», Robert Laffont, 2/1969, p. 163)
[2] : (Prince Napoléon, 9/1869)
[3] : (« L'envers du modèle économique US. Les marchands
de guerre », Voltaire, 21/4/2004, http://www.voltairenet.org/article13480.html)
[4] : (Pierre Chavance et Pierre Bouvier, « Ces armes qui
mènent le monde », Lieu restauré, 6/2003)
[5] : (« Les 337 millards cachés. Le vrai budget de la défense
US », Voltaire, 29/1/2004, pp. 3-4, http://www.voltairenet.org/article12253.html)
[6] : (Le Canard enchaîné, 29/9/2004, p. 2, corrigeant Le
Canard enchaîné, 22/9/2004)
[7] : (Jean Bricmont, « La fin de la “fin de l’Histoire” »,
Alternative libertaire, n° 7 (243), 10/2001, p. 5 (65, rue
du Midi – B-1000 Bruxelles))
[8] : (http://www.defenselink.mil/pubs/pentagon)
[9] : (www.generaldynamics.com)
[10] : (www.raytheon.com)
[11] : (www.northropgrumman.com)
[12] : (« L’administration Bush II. Gordon England, un marchand
de canons au Pentagone », Voltaire, n° 303,
8/4/2005, pp. 2, 4, www.voltairenet.org/article16807.html)
[13] : (Terry Gilliam, entretien avec Alain Lorfèvre, « Les
nouveaux Graals de Terry Gilliam », La Libre Belgique,
7/7/2005, http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subi
Lutte finale 656
d=105&art_id=229132)
[14] : (www.ascusa.org)
[15] : (www.rand.org)
[16] : (« Farewell Adress », discours de fin de mandat du
président Eisenhower, 17/1/1961, cité également, au
moins partiellement, in Pierre Marion, « Le pouvoir sans
visage. Le complexe militaro-industriel », Calmann-Lévy,
1990 ; in Notes d’information du Réseau Voltaire,
5/11/2001, pp. 8-9 ; et in François-Xavier Verschave,
« Noir Chirac », les Arènes, 3/2002, p. 47)
[17] : (www.globalsecurity.org/wmd/library/policy/dod/npr.htm)
[18] : (Pierre Buhler, « Les Etats-Unis et le droit international
», coursenligne.sciences-po.fr/pierre_buhler/etats_unis
.pdf, d’après Pierre Buhler, « L’alibi américain du recours à
la force », Commentaire n° 103, Automne 2003, avec un
digest in Libération, 3/10/2003)
[19] : (Carl von Clausewitz, « De la Guerre », trad. Denise
Naville, Minuit, 1955, 1ère partie, I, 24)
La recherche progresse.
« L’éclectique firme américaine Foster-
Miller construit des machines à conditionner
les caramels ou le Pepsi... et réalise
aussi un filet pour capturer un ennemi
qu’on ne veut pas tuer. Elle participe
[aussi] à la fabrication du robot Talon,
capable de manœuvrer des armes d’assaut
en guérilla urbaine. Ainsi la notion
nouvelle d’"arme non létale" [1] aide-telle
à combiner des métiers industriels
très différents.
Parmi les inventions dans ce domaine
intermédiaire entre la capture et la mise
à mort : le générateur d’ondes de 7
hertz, construit en France dès 1972 et
qui rendait les gens malades pendant