LIVRE 2005 - page rieuse - Free

dans le monde du pétrole. C'est-à-dire demie de réparations.
dix fois plus. » [9] Et « “l’affaire Elf” a « Le pédégé de Thales (ex-Thomson),
surgi curieusement [d'abord] comme Denis Ranque, a fait savoir qu’au pre-
une vente d’armements – des frégates à mier semestre 2002, son chiffre d’af-
Taiwan. Cette seule opération a donné faires a augmenté de 15 % et que son
lieu à 600 millions d’euros de rétro-com- résultat d’exploitation devrait progresser
missions » [10], « ce qui n'a rien à voir de 10 à 15 %. Les bruits de bottes au
avec la somme [bien plus faible] de tous Proche-Orient et ailleurs, ça paie. » [14]
les chiffres brassés » [9] dans le procès Elf. Quand la destruction va, tout va ! « La
Cependant, on travaille dans la sécurité. guerre, c’est la paix. » [15]
« Le juge Renaud van Ruymbeke qui ins- Le ministre de Finances « Francis Mer
truit le dossier [des frégates de Taïwan], [avait, par son impudeur,] jeté un froid
a dû interrompre en catastrophe, [en au Conseil des ministres [en novembre
février 2005], de fructueuses écoutes 2002] en relatant son entretien avec le
téléphoniques
directeur de la
[Voir « Devine
Deutsche Bank
d'où j't'appel-
[...] : “Il affirme
le ! », p. 439] sur la ligne d’un collabora- que la seule solution pour relancer l’écoteur
important de Thales (ex-Thomson- nomie, c’est la guerre. Je pense exacte-
CSF) [... Ce dernier avait été averti] que ment comme lui.” » [16] L'industrie de la
la Justice s’intéressait à lui [... par] destruction relie les Etats-majors. En 14-
Laurent Mayer, ancien numéro deux du 18, déjà, des filiales de la même entre-
parquet du pôle financier, embauché fin prise Schneider vendaient des armes aux
1999 par Thales comme “conseiller du Français comme aux Allemands [17].
président”. » [11]
On peut mettre les moyens. « On sait
que le kilogramme d’armements est le
produit le plus cher du monde. [Et,
chaque] année, rien que pour le secteur
de l’armement, entre 3 et 7 affaires Elf
disparaissent dans le triangle des Bermudes
des paradis fiscaux. La grande
corruption s’est déplacée dans les
centres névralgiques du pouvoir ». [12]
« Dès le début des années soixante, la
France a fourni “à l’armée sud-africaine
[du régime d'Apartheid] l’essentiel de
son matériel militaire” [18] » [19]. « Sous
de Gaulle […], la France reste [aussi,
pour le compte des USA,] ”le principal
vendeur d’armes et d’équipements
nucléaires à Israël.” [20] […]
“Les Etats-Unis […] ne pouvaient se permettre
de vendre eux-mêmes des armes
Le citoyen-consommateur « cotise » aux à Pretoria” [21], en raison des revendica-
dépenses militaires, certes, mais il faut tions de la communauté noire. “Ils
bien se protéger. En France, on sait que avaient donc [en 1961] proposé à de
certains frais sont impératifs... pour cer- Gaulle [Voir « De Gaulle, le général-prétaines
époques. « Aveu de l’état-major sident-putschiste », p. 109] de s’en occu-
français [à la mi-2005] : dès janvier 2006 per à leur place. Le général […] s’était
et pour dix-huit mois, [l'unique] porte- empressé d’accéder à leur demande. […
avions [français, le] “Charles-de-Gaulle” Les] Français et les Israéliens, en fournis-
sera indisponible pour entretien et répasant à la République Sud-Africaine une
ration » [13]. Mais on a posé les dates. Il bombe atomique, des avions de com-
ne sera indispensable à la Sécurité du bat, des missiles et des sous-marins,
Monde qu'avant et après son année et armaient un régime dont les dirigeants,
651 Lutte finale