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25/10/1999)
[7] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 3/2002, p. 130)
[8] : (Nicolas Beau, « Des dizaines de millions ont transité
par les cagnottes suisses du préfet Marchiani », Le Canard
enchaîné, 2/5/2001)
[9] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 3/2002, p. 150)
[10] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 3/2002, p. 207)
[11] : (Nicolas Beau, « Elf : les aveux qui font mal au successeur
de Le Floch », Le Canard enchaîné, 9/4/2003, p. 4)
[12] : (Voir Alain Lallemand, « Trafic d’armes. L’implication
de la banque d’Elf a été continue », Le Soir, 30/3/2001 ;
« L’affaire Jacques Monsieur », in Notes d’Information du
Réseau Voltaire, 26/3/2001, http://www.voltairenet.org/
article7828.html)
[13] : (« François-Xavier Verschave, op. cit., 3/2002,
pp. 136, 138)
Armes et mercenaires jouent
un rôle important dans des problèmes
comme celui de la faim dans
le monde, car de nombreux pays sont
plongés dans des guerres interminables
par les lobbies impérialistes.
Ce gâchis coûte de nombreuses vies
humaines et détruit des ressources
énormes, il crée de grandes zones de
misère. « 20 % de la dette des pays
du Sud [1] correspond à des achats
d’armes, vendues à 90 % par les cinq
membres du conseil de sécurité de
l’ONU. [... Ces] dépenses se substituent
à celles qui permettraient de
satisfaire les besoins fondamentaux
des populations (eau, nourriture,
éducation, santé). [...]
“Les dépenses militaires mondiales ont
augmenté de 8 % [en un an] pour
dépasser les 1.000 milliards de dollars en
2004, dont près de la moitié pour les
Lutte finale 650
Etats-Unis [... La tendance continue
depuis.] La taille des principaux fabricants
d'armes dans le monde a ‘énormément’
augmenté [...] et ces entreprises
sont aujourd'hui comparables à certaines
des plus grandes multinationales.
Le chiffre d'affaires total des cent
principales sociétés d'armement est
équivalent au PIB des 61 pays les plus
pauvres au monde” [2] » [3] [Voir
« Achète ! Sinon... », p. 480].
Il « y a, à l’échelle de la planète, une
arme à feu pour dix habitants » [4].
Mais il faut progresser. La barbarie doit,
elle, pouvoir bénéficier d'une ingéniositée
cultivée. Comme le notait un des
maîtres à penser de Paul Wolfowitz,
[ancien numéro 2 du Pentagone passé
ensuite à la direction de la Banque
Mondiale] [Voir « Les faucons, de vrais
salauds ? », p. 585], les « conservateurs
[... doivent] reconnaître qu'il [est] nécessaire
d'encourager l'invention dans le
domaine des arts de la guerre. » [4] C'est
pourquoi, même dans le pire des mondes,
la « recherche de nouvelles armes [...] est
l’une des rares activités restantes dans lesquelles
[tout] esprit inventif ou spéculatif
peut trouver un exutoire. » [6]
On sait vendre ces belles inventions ; et le
« graissage » oint la machinerie bu-reaucratique.
Les « commissions » sont « [les]
nerfs des batailles » [7] économiques ;
elles rendent impérieux les achats
d'armes. « Tous les industriels occidentaux
de l’armement sont soumis à cette loi des
affaires [..., notamment en France].
L’avantage du recours à des professionnels
de la commission [..., les “intermédiaires”,
est qu’ils retournent] une partie
des commissions vers un parti politique de
l’Hexagone, via quelque compte numéroté.
C’est une pratique notoire » [8].
« Dans les opérations d'armement les
commissions sont de 25 % contre 2,5 %