LIVRE 2005 - page rieuse - Free

zones pétrolières. On avait déjà aidé au
déchirement de ce pays. « Les juges français
et suisse ont découvert qu’en 1997,
en pleine guerre civile congolaise entre
Lissouba et Sassou, le groupe Elf avait
aidé les deux groupes en présence. » [11]
Facile : « Jack Sigolet, le bras droit de
Tarallo […,] est aussi un familier des
trafiquants d'armes. Il peut les connecter
avec l'un ou l'autre camp d'une
guerre civile africaine, ou les deux – au
gré des intérêts de la compagnie. Ou
de ses propres intérêts [… Protégé] par
la DST, il était lié aussi au Mossad et
au réseau stay behind de l'Otan... Il
a fourni, entre autres, le Congo-
Mercenaires : De la guerre !
Brazzaville, l'Angola, la Côte d'Ivoire. Il
a également livré des armes et de
l'uranium à l'Iran [12]. » [13] [Voir
« Besse de régime », p. 211] Une des
forces vives de la nation.
[1] : (Voir François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », Les
Arènes, 3/2002, pp. 432-434)
[2] : (Togo-Presse, 18/3/1999)
[3] : (François-Xavier Verschave, op. cit., pp. 142, 157)
[4] : (Une grosse exception : la guerre du Biafra :
Voir François-Xavier Verschave, « La Françafrique », Stock,
1998, pp. 137-153)
[5] : (Philippe Madelin, « Les gaullistes et l'argent. Un
demi-siècle de guerres intestines », L'Archipel, 2001,
p. 359)
[6] : (Entretien avec André Tarallo, Le Monde,
« La marchandisation s'étend désormais au domaine de la "violence légitime", un
secteur en plein essor qui représenterait déjà [en 2006] un bénéfice annuel de plus
de 100 milliards de dollars [Voir « Achète ! Sinon... », p. 480]. Les mercenaires de
jadis sont aujourd'hui employés par des "sociétés militaires privées" [... légales, qui
tentent de populariser] la fiction d'un marché dispensateur de paix et de démocratie.
Elles proposent [... pourtant] à leurs clients (États, firmes multinationales, mouvements
armés divers) les habituelles prestations [...] : opérations de déstabilisation,
combat, conseil en stratégie, logistique, etc.
C’est ainsi [...] qu’une [firme,] dont la mission officielle de formation à la "transition
démocratique" conduit au bombardement de [civils,] recevra la bénédiction aussi
bien de son client que des instances de contrôle. [... Une de ces firmes] a recruté
successivement l’ancien secrétaire à la Défense de Ronald Reagan, l’ancien secrétaire
d’État James Baker et l’ancien président des États-Unis George Bush père » [1].
« Aussi bien au service des Etats que des firmes multinationales. » [2], qui exploitent
les pays du Sud dotés en ressources minières, ces sociétés » [1] mercenaires
« influent de plus en plus sur les politiques de défense » [2] et « agissent comme les
gardiens d’un ordre économique qui maintient dans la plus grande dépendance
des pays en principe libérés depuis plusieurs décennies du joug colonial [Voir
« Foccart t'a joué », p. 129]. Les sociétés militaires privées [sont] l’instrument privilégié
du retour de l’impérialisme » [1].
[1] : (http://atheles.org/agone/dossiersnoirs/laprivatisationdelaviolence, d’après Xavier Renou, « Dossier noir n° 21. La
privatisation de la violence. Mercenaires & sociétés militaires privées au service du marché », Agone, 1/2006)
[2] : (« La privatisation de la violence », http://www.oxfamfrance.org/php/boutique_fiche_article.php?id_article=75),
d’après Xavier Renou, op. cit.)
649 Lutte finale