LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[13] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 4/2002,
pp. 262-263)
[14] : (Cité in Patrick de Saint-Exupéry, « France-Rwanda :
un génocide sans importance... », Le Figaro, 12/1/1998)
[15] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 4/2002, p. 263)
En
« 1959, le
Service d'action
civique
(SAC) [Voir
« Mis à SAC,
mis dans le
MIL », p. 140],
[est] fondé
par Jacques
Foccart [Voir
« Foccart t’a
joué », p. 129] avec le concours
d’Etienne Leandri [..., un] stay behind
typique [Voir « Un réseau secret »,
p. 38], venu de la collaboration et de
la mafia [et] gracié à la demande de
la CIA [...]
[De] la grande époque de la French
connection [1] [Voir « Delouette, je te
plumerai », p. 153] [..., date son amitié
avec Charles Pasqua [Voir « Hisse
Pasqua », p. 147]. Et c'est] Etienne
Leandri qui fait se rencontrer Pierre
Falcone et Arcadi Gaydamak [2]. » [3]
[Voir « Fort Angola », p. 645]
« Etienne Léandri [...] toujours branché
sur la mafia italienne, s'est tôt construit
un triangle pétrole-armes-BTP [qu’il a]
relié, comme les mafieux italiens, au
Luxembourg des marchands d’armes
Henry Leir, Adnan Kashoggi, Akram
Ojjeh ou Nadmi Auchi […].
Trop d'argent est sorti d'Elf et Thomson
au début des années [90], pour s'expliquer
seulement par des commissions,
si faramineuses soient-elles. Etienne
Leandri, Nadhmi Auchi et Alfred Sirven
Lutte finale 648
sont aux manettes. » [3] L'argent noir de
l'or noir africain coule à flots, comme
coule encore le sang des indigènes.
Relativisons d'emblée « le leitmotiv nationaliste
réduisant la stratégie d'Elf à
une guerre contre les majors anglosaxonnes.
Un tel discours a pénétré bien
des acteurs intermédiaires ou subalternes,
mais il s'agissait souvent d'un
rideau de fumée. Les vrais tireurs de
ficelles [...] étaient en lien avec la CIA, ou
tout à fait conscients que le pré carré de
la compagnie française n'est jamais
qu'un sous-ensemble du camp occidental,
sous hégémonie américaine [4] [...].
“Très proche de Jacques Chirac” [5],
dont il est le camarade de promotion à
l'ENA, André Tarallo a été pendant plusieurs
décennies le “Monsieur Afrique”
d'Elf, le “Foccart du pétrole”. C'est lui qui
supervisait le système de distribution et
de rétributions financières : commissions
et rétrocommissions, "bonus" officiels et
parallèles, "abonnements" (prélèvements
fixes sur les ventes) et autres faux frais.
[...] “Ces versements [... se font] dans le
cadre des relations [de confiance sur] le
long terme [...] avec les dirigeants [...
des Etats concernés].” [6] » [7]
Il a des contacts privilégiés avec certains
de ses amis. Quand « Marchiani [Voir
« Divin Marchiani », p. 152] [se] fait rattraper
par ses comptes à [Genève,] "des
liens financiers apparaissent entre
Marchiani et Etienne Leandri" [8] » [9]. Ils
font la paire. « Dans le coffre-fort d'Elf,
les juges Joly et Vichnievsky ont trouvé
la preuve d'un coup d'Etat préparé [au
Congo-Brazzaville, en faveur de Denis
Sassou Nguesso,] par le chiraquien
Maurice Robert avec le duo pasquaïen
Jean-Charles Marchiani et Daniel Leandri
[et] quelques mercenaires corses » [10].
La stratégie du coup d'Etat n'est pas si
rare quand on trafique les armes en