LIVRE 2005 - page rieuse - Free

« Garantissez
moi de mes
amis » [1], diton.
Car, malencontreusement,
« les services
de renseignementétatsuniens
avaient
reçu des douzainesd'avertissements
en provenance
de gouvernements et
d'agences de renseignement indiquant
que des terroristes projetaient
de détourner des avions civils et de
les faire s'écraser sur des cibles étatsuniennes
au sol durant la semaine du
9 septembre 2001. » [2]
« Des reportages publiés tant dans le
Spiegel qu'à Londres dans l'Observer, et
aussi bien dans le Los Angeles Times que
sur MSNBC et sur CNN, il ressort que des
avertissements nombreux avaient été
reçus par cette administration. » [3]
Même la Commission « d'enquête » sur
le 11 septembre « a mis en évidence que
de nombreuses alertes étaient parvenues
à temps à l'exécutif qui n'avait pas
réagi. Du coup, [elle] ne peut dissiper le
soupçon de complicité de l'administration
qu'en l'accusant d'incompétence » [4].
Les « services de renseignements allemand,
égyptien, français, israëlien et
russe avaient alerté en vain leurs homologues
[étasuniens] de ce qui se préparait,
mais la CIA [très décidée à ne rien
savoir] avait minimisé la menace.
Aussi [les chancelleries du monde entier]
s'interrogent-elles [particulièrement,
ensuite,] sur la fiabilité des rapports –
soudain si bavards – de la CIA et des progrès
– trop rapides – de l'enquête du
A l’Ouest rien... 624
FBI. » [5] [Voir « Vite torché », p. 617]
« On a même raconté que le gouvernement
des Etats-Unis avait percé le secret
des communications d'Osama bin Laden
avant le 11 septembre. » [3]
Il y a aussi « cette note secrète de la CIA
titrée : “Ben Laden déterminé à frapper
les Etats-Unis” et remise à Bush [..., et
que, début avril 2004], la Maison-
Blanche s’est vue contrainte de la rendre
publique. [... Daté] du 6 août 2001, ce
document alarmant a été remis au
Président après une autre initiative du
même service de renseignement. A
savoir la discussion, en juillet 2001, à
l’hôpital américain de Dubaï, entre un
représentant de la CIA, Larry Mitchell, et
Ben Laden [voir « L’ami Ben Laden »,
p. 563]. Une rencontre dont la réalité est
aujourd’hui admise “officieusement” par
certains responsables du FBI. [... En]
juillet 2001, on discute avec Ben Laden ;
le 6 août, on alerte la Maison-Blanche ;
et le 11 septembre suivant les tours du
World Trade Center s’écroulent. » [6]
« Le gouvernement américain [... fait
déjà en 2002] l'objet d'actions judiciaires
lancées par les survivants des attentats
contre les ambassades US en Afrique :
d'après les comptes-rendus d'audience,
il apparaît clairement que les Etats-Unis
avaient reçu des avertissements, mais
avaient pris des mesures insuffisantes
pour mettre en sécurité et [...] protéger
le personnel de [leurs] ambassades. » [3]
Mais il ne fallait pas que cette leçon portât.
« George Tenet, le directeur de la
CIA, a déclaré [en 2003] que l'agence
n'aurait pas pu prévoir les attentats du
[onze] septembre parce que le complot
“tenait dans la tête de trois ou quatre
personnes” [7]. Robert Muëller, le directeur
du FBI, a précisé que les pirates de
l'air n'avaient pas laissé la moindre trace.
Les enquêteurs “n'ont pas trouvé le