LIVRE 2005 - page rieuse - Free

des avions civils et de les faire s'écraser
sur des cibles états-uniennes au sol
durant la semaine du 9 septembre
2001. » [9]
Cette utilisation des simulations est devenue
un classique. De même, le « matin
du 7 juillet 2005, au moment des attentats
de Londres, la société spécialisée en
gestion de crise Visor Consultants [10]
organisait un important exercice de simulation
d’attentats terroristes, au même
moment
et [aux] mêmes
endroits
que les véritablesattentats
[... Comme
l'explique
le] manager
en chef de
Visor Consultants
[...] :
["]A 9h30 ce
matin nous
étions en fait
en plein exercice,
pour
une société
qui compte
plus de mille personnes à Lon-dres, exercice
basé sur des bombes synchronisées
et explosant précisément dans les stations
de métro où cela s’est produit ce
matin, alors j’ai toujours la chair de poule
actuellement. [...]["] [11] » [12]
On laisse les choses propres derrière soi.
« Des enregistrements de contrôleurs
aériens relatant leur journée du 11 septembre
2001 ont été méthodiquement
détruits par un responsable non identifié
de la Federal Aviation Administration
[13] entre décembre 2001 et février
2002, malgré les instructions officielles
de ne rien détruire de ce qui pouvait
être utile à l'enquête. Ces contrôleurs
avaient suivi deux des vols impliqués
dans les attaques, par radar ou communication
directe avec l'équipage, selon le
rapport commandé par la Commission
d'enquête sur le 11 septembre. Celle-ci
n'a pas pour autant conclu à une tentative
de dissimulation d'éléments de preuve.
Le responsable de la FAA a écrasé les
cassettes, découpé les bandes en petits
morceaux qu'il a disséminés dans plusieurs
poubelles, car il estimait ces enregistrements
non conformes à la procédure
de la
FAA exigeant
des
témoignages
écrits
des contrôleurs
aériens
en cas d'accident.
» [14]
Par ailleurs,
une « des mesuresclassiques
qui sont
prises aussitôt
après la
réussite d’un
coup d’Etat
consiste à
fermer les aéroports et à annuler tous les
vols. Cela fait partie de la tactique générale
qui vise à “geler” la situation politique,
en empêchant toute circulation
incontrôlée et la diffusion d’informations
qui en résulterait. » [15] A « 9h45 : la
FAA ferme l’espace aérien US et ordonne
aux 4 873 aéronefs civils en vol d’atterrir
immédiatement. » [16]
A noter, cependant, « l'évacuation de
140 Saoudiens au lendemain des attentats.
Un avion a sillonné les États-Unis
pour récupérer ces personnalités et les
transporter en Arabie saoudite alors que
tous les vols aériens étaient interdits [17]
[...]. Cette affaire [fut] niée par les autorités,
mais [un journaliste] a réussi à se
621 A l’Ouest rien...