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homme décidé à commettre une action kamikaze a besoin d’une valise [...]. Elle renferme en effet des uniformes de pilotes, un document comprenant des instructions pour les autres pirates de l’air et un testament d’Atta. [2] » [3] « Comment imaginer que ces hommes, qui n'ont pas voulu revendiquer [l’opération], donnent eux-mêmes le moyen de les identifier si facilement, tout en risquant de se faire intercepter » [1] ? « Mais la trouvaille la plus étonnante est certainement celle du passeport de Mohamed [Atta]. Il a été retrouvé dans les ruines du World Trade Center, malgré l’énorme brasier qui a réduit en cendres les dépouilles. [...] Le Boeing qui, avant le décollage, avait fait le plein [...] et dont les réservoirs contenaient encore 31.000 [litres de kérosène] au moment de l’impact a explosé. La température s’est élevée à 1200°C. Et dans cet enfer, le passeport de Mohammed Attia voltige tranquillement avant d’être retrouvé intact ! [4] » [3] C'est « grâce à l'effet du souffle de l'explosion ? » [1] « Dès le 12 septembre, le FBI publie une liste de 19 suspects, dont il apparaîtra toutefois ultérieurement que certains ne sont même pas enregistrés dans la liste des passagers ! [5] Quelle performance remarquable dans l’hypothèse où personne ne savait rien avant le 11 septembre. Le général Wesley Clark, ancien commandant des forces de l’Otan, affirme le 11 septembre, face au Pentagone encore fumant : “C’est l’œuvre d’Oussama Ben Laden.” [6] » [7] [Voir « L'ami Ben Laden », p. 563] Vint ensuite « l'affirmation selon laquelle 15 des 19 pirates de l'air du 11 septembre étaient eux-mêmes Saoudiens [...,] imputation [... infondée, ce] que le département de la Justice [a] reconnu implicitement en refusant d'établir les A l’Ouest rien... 618 actes de décès de ces prétendus pirates de l'air. » [8] Le « gouvernement saoudien a retrouvé vivants cinq des suspects prétendus morts dans ces supposés attentats suicides (Abdulaziz Alomari, Mohand Alshehri, Salem Alhazmi [et] Saeed Alghamdi vivent en Arabie saoudite, tandis que Waleed M. Alsheri est pilote à Royal Air Maroc). » [9] Mais, « certes, ils n'ont pas porté plainte pour vol de papiers ou usurpation d'identité ! » [1] « Quoi qu'il en soit et contre toute évidence, le FBI maintient ses accusations fantaisistes, lesquelles sont reprises sans discussion par les politiciens états-uniens et la presse occidentale. » [9] [1] : (A. Hanrry, « Apocalypse now ou Eucalypse ? », A Contre Courant, n° 128, 10/2001, fut reprod. in http://www.acontrecourant.org) [2] : (Steven Erlanger, « An unobstructive man’s odissey », The New York Times, 15/9/2001) [3] : (Peter Franssen, avec la participation de Pol de Vos, « 11 septembre. Pourquoi ils ont laissé faire les pirates de l’air », EPO, 2002, p. 22) [4] : (BBC, 5/10/2001) [5] : (« Die Krieger aus Pearl harburg », Der Spiegel, 26/11/2001) [6] : (Cité dans Stefan Aust et Cordt Schnibben, « 11 september, de aanval, de mensen, hun verhaal », Het Spectrum, Utrecht, 2002, p. 186) [7] : (Peter Franssen, op. cit., p. 20) [8] : (« Tribunes libres internationales. Kerry poursuivra la politique de Bush en Irak », Voltaire, 14/4/2004, p. 13) [9] : (« Les États-Unis planifient le renversement des Saoud. Aucune amitié ne résiste au pétrole », Voltaire, 21/11/2003, http://www.voltairenet.org/article11235.html)

Pour éclairer notre lanterne, faisons, nous aussi, appel aux lumières d'un faucon du Pentagone [Voir « Les faucons, de vrais salauds ? », p. 585], vieux conseiller en coups d'Etat, et notamment pour le compte de compagnies pétrolières. « Concepteur d’une théorie originale des relations internationales qui affirme la prééminence de la géoéconomie sur la géopolitique, Edward N. Luttwak [1] est membre du National Security Study Group du département de la Défense des États-Unis. Il est également membre du Center for Strategic and International Studies [2]. » [3]. Il est l'auteur d'un remarquable ouvrage : « Le coup d’Etat. Manuel pratique » [4], qui devait préluder à une longue série d'ouvrages sur la stratégie internationale [5]. « Pour que le pays visé soit un terrain favorable à la réussite d’un coup d’Etat, trois conditions doivent être remplies. La [première, c’est, comme ici, donc,] que la situation économique et sociale du pays visé doit être telle que seule une petite fraction de la population soit [réellement] capable de participer à la vie politique nationale. [...] La seconde condition est que le pays visé doit être politiquement indépendant [...]. La troisième condition est que le pays visé doit comporter un “centre politique” » [6]. Car « l’ensemble des services de l’Etat constitue dans une certaine mesure une véritable machine, qui normalement se comportera selon des règles quasi automatiques et par conséquent faciles à prévoir. Un coup d’Etat s’effectuera donc en profitant de ce comportement presque mécanique, et cela dans ses deux phases : pendant l’opération, parce qu’il utilise des rouages de l’administration de l’Etat pour s’emparer des principaux leviers de commande, et après l’opération, parce que la valeur de ces leviers tient précisément au fait que l’Etat est en réalité une machine. [... Un] coup d’Etat consiste en l’infiltration d’un rouage, petit mais essentiel, de la machine administrative de l’Etat, rouage qui est ensuite utilisé pour empêcher le gouvernement d’exercer le contrôle de l’ensemble. [... Cependant, seules] des circonstances exceptionnelles [...] permettront un coup d’Etat dans un pays développé. » [7] Et les évènements du 11 septembre 2001 seront, de fait, exceptionnels [Voir « Neuf ! Hein ? Hein ? », p. 610]. « En général, plus une organisation militaire est perfectionnée, plus elle est efficace, mais aussi plus sa vulnérabilité est grande. [... Donc], si nous voulons neutraliser une formation des forces armées, nous devrons nous assurer de la coopération de techniciens, bien plus que celle de chefs ; ils sont, en effet, plus efficaces individuellement et plus faciles à recruter (ils sont aussi plus sûrs). C’est là une première règle. La seconde est que [...] nous devrons [choisir,] pour les [neutraliser,] les unités ayant l’organisation la plus complexe, tandis que nous incorporerons dans nos 619 A l’Ouest rien...

Pour éclairer notre lanterne, faisons,<br />

nous aussi, appel aux lumières d'un<br />

faucon du Pentagone [Voir « Les faucons,<br />

de vrais salauds ? », p. 585],<br />

vieux conseiller en coups d'Etat, et<br />

notamment pour le compte de compagnies<br />

pétrolières.<br />

« Concepteur d’une théorie originale des<br />

relations internationales qui affirme la<br />

prééminence de la géoéconomie sur la<br />

géopolitique, Edward N. Luttwak [1] est<br />

membre du National Security Study<br />

Group du département de la Défense<br />

des États-Unis. Il est également membre<br />

du Center for Strategic and International<br />

Studies [2]. » [3]. Il est l'auteur d'un<br />

remarquable ouvrage : « Le coup d’Etat.<br />

Manuel pratique » [4], qui devait préluder<br />

à une longue série d'ouvrages sur la<br />

stratégie internationale [5].<br />

« Pour que le pays visé soit un terrain<br />

favorable à la réussite d’un coup d’Etat,<br />

trois conditions doivent être remplies. La<br />

[première, c’est, comme ici, donc,] que<br />

la situation économique et sociale du<br />

pays visé doit être telle que seule une<br />

petite fraction de la population soit [réellement]<br />

capable de participer à la vie<br />

politique nationale. [...] La seconde<br />

condition est que le pays visé doit être<br />

politiquement indépendant [...]. La troisième<br />

condition est que le pays visé doit<br />

comporter un “centre politique” » [6].<br />

Car « l’ensemble des services de l’Etat<br />

constitue dans une certaine mesure une<br />

véritable machine, qui normalement se<br />

comportera selon des règles quasi automatiques<br />

et par conséquent faciles à prévoir.<br />

Un coup d’Etat s’effectuera donc en<br />

profitant de ce comportement presque<br />

mécanique, et cela dans ses deux<br />

phases : pendant l’opération, parce qu’il<br />

utilise des rouages de l’administration de<br />

l’Etat pour s’emparer des principaux<br />

leviers de commande, et après l’opération,<br />

parce que la valeur de ces leviers<br />

tient précisément au fait que l’Etat est en<br />

réalité une machine. [... Un] coup d’Etat<br />

consiste en l’infiltration d’un rouage,<br />

petit mais essentiel, de la machine administrative<br />

de l’Etat, rouage qui est ensuite<br />

utilisé pour empêcher le gouvernement<br />

d’exercer le contrôle de l’ensemble. [...<br />

Cependant, seules] des circonstances<br />

exceptionnelles [...] permettront un coup<br />

d’Etat dans un pays développé. » [7] Et les<br />

évènements du 11 septembre 2001<br />

seront, de fait, exceptionnels [Voir<br />

« Neuf ! Hein ? Hein ? », p. 610].<br />

« En général, plus une organisation militaire<br />

est perfectionnée, plus elle est efficace,<br />

mais aussi plus sa vulnérabilité est<br />

grande. [... Donc], si nous voulons neutraliser<br />

une formation des forces armées,<br />

nous devrons nous assurer de la coopération<br />

de techniciens, bien plus que celle<br />

de chefs ; ils sont, en effet, plus efficaces<br />

individuellement et plus faciles à recruter<br />

(ils sont aussi plus sûrs). C’est là une première<br />

règle.<br />

La seconde est que [...] nous devrons<br />

[choisir,] pour les [neutraliser,] les unités<br />

ayant l’organisation la plus complexe,<br />

tandis que nous incorporerons dans nos<br />

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