LIVRE 2005 - page rieuse - Free

tembre. Ce jour-là, il était en charge de
la sécurité aérienne. Il n'a pas respecté la
procédure de crise et a pris des initiatives
[...] inefficaces [...]. Ayant sa part de responsabilité
dans le traumatisme du 11
septembre, il n'a pas été sanctionné,
mais au contraire a bénéficié personnellement
des mesures d'exception qu'il a
justifiées. » [25]
On connaît la recette depuis longtemps :
« Certain prince du temps présent [...] ne
prêche jamais rien d’autre que la paix et
la bonne foi et il est le
plus grand ennemi
de l’une et de l’autre ;
l’une et l’autre, s’il les
avaient observées, lui
auraient plusieurs
fois ôté son crédit ou
son pouvoir. » [26] La
soumission à l’Empire,
ce sera donc la
concorde et la paix,
la pax americana.
« L’Empire, c’est la
paix. » [27]
Avec l'état de guerre
permanent, la réélection
sera aisée. Car
« l’équipe Bush encaissait
10 dollars de
financement destinés
à la réélection de son héros quand ses
pauvres adversaires démocrates
recueillaient à peine un tout petit dollar.
» [28] On peut aussi se réjouir de la
prouesse technique : « La privatisation
du dépouillement du scrutin et le
recours au vote électronique rendent
impossible le contrôle populaire des
résultats. Une fraude massive [est devenue]
possible » [29]
De toutes façons, en 2004, John « Kerry
ne représente pas d'alternative réelle à la
politique de Bush » [30] ; « Kerry promet
[alors] tout comme Bush d’augmenter le
A l’Ouest rien... 614
budget de la Défense, en engageant
40 000 militaires de plus ! Et de mettre
100 000 cops (flics) dans les rues… » [31]
« D'un monde “relativement” démocratique
dans les pays riches, ce qu'on
appelait les pays occidentaux, nous
avons basculé dans un monde où les
Etats sont devenus des Etats-policiers.
» [32] Dans ces pays, il avait été
« donc nécessaire de troubler cette organisation
[encore un peu démocratique] et
de mettre le désordre dans les Etats de
ces gens, pour pouvoir
s’emparer sûrement
d’une partie
d’entre eux. Chose qui
[...] fut facile. » [33]
« Même si on ne peut
parler avec certitude
de complot entre
Etats ou particuliers
hyper-riches, on peut
parler, en version
optimiste, au minimum
d'une collusion
d'intérêts ou, en version
inquiétante,
d'une allégeance servile
des politiciens
occidentaux aux diktats
de l'équipe Bush
et des grands groupes
multinationaux. » [32] [Voir « Le gouvernement
mondial », p. 17]
« Les conditions étaient prêtes en
France, pour l'arrivée d'un Nicolas
Sarkozy [Voir « Le syndrome de Narkozy
», p. 664] aux portes du pouvoir
absolu. [... La] même chose [est arrivée]
dans plusieurs autres pays européens :
Blair, en [Grande-Bretagne] ; Berlusconi
en Italie ; Aznar, en Espagne, remplacé
par un social-libéral ; Merkel, en Allemagne
[plus récemment]... Tous ces personnages
[... ont] un point commun :
leur allégeance au néo conservatisme