LIVRE 2005 - page rieuse - Free

« Lorsqu’en
novembre 2000
les Républicains
remportent l’électionprésidentielle,
l’ensemble
des leviers
politiques du
pays tombe
entre leurs
mains » [2].
Mais ça n'était
pas encore
assez. George
W. Bush le reconnaissait candidement
: « Si nous vivions dans une dictature
ce serait diablement plus facile...
À condition que je sois le dictateur.
» [3]
« George W. Bush n'avait obtenu le suffrage
que du quart des citoyens en 2000
et avait été désigné président sans que
soit connu le résultat des urnes. » [4]
Ralph « Nader avait [..., après les élections,]
été accusé d'avoir fait échouer [le
"démocrate"] Al Gore, alors même que
celui-ci avait gagné l'élection en suffrages
et en grands électeurs et ne
devait sa défaite qu'à une décision de la
Cour suprême. » [5]
« Le candidat démocrate Al Gore qui
devance son concurrent de 337 576
voix, demande un recompte des résultats
en Floride, Etat [dont le gouverneur
est Jeb, le frère de G.W. Bush] déterminant
du fait de son poids dans le collège
électoral et où la marge en faveur de
George W. Bush est inférieure à 0,5 %
[... La confirmation le 12 décembre
2000] de l'élection de George W. Bush à
la présidence des Etats-Unis par un arrêt
de la Cour suprême fédérale [mit] fin aux
recomptes demandés par Al Gore. Celuici
reconnaît officiellement sa défaite le
13 [décembre]. » [6]
Bush fut donc mal élu, suite à coup
d'Etat législatif, son challenger renonçant
à se plaindre. Le pantin vint à la
maison blanche avec son équipe de
marionnettistes attitrée [Voir « Les faucons,
de vrais salauds ? », p. 585].
Ce « recordman de l'application de la
peine de mort [...], dans tous les domaines
[...,] se caractérise par un intégrisme
d'extrême-droite à toute épreuve.
C'est ainsi que George Walker Bush a
[rapidement] introduit des clauses pour
limiter l'avortement [Voir « Pour la vie ! »,
p. 589], [comme pour] juguler l'action
des syndicats, et qu'il a fait savoir haut et
fort que les portes de la Maison-Blanche
étaient désormais grandes ouvertes aux
organisations religieuses chrétiennes et
ultra-intégristes [Voir « Terror is Real »,
p. 603]. [...] En politique étrangère, son
premier acte a été de rouvrir la saison
des bombardements sur Bagdad. » [7]
On progresse : le pouvoir se concentre
et la misère s'étend. « [En 2004], aux
Etats-Unis, la majorité des revenus créés
(50,1 %) a profité aux 20 % de familles
les plus favorisées. Et, parmi elles, seules
les 5 % les plus riches ont connu une
augmentation de leur niveau de
609 A l’Ouest rien...