LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[11] : (Peter Franssen, op. cit., pp. 72-73)
[12] : (Seymour Hersh, « The CIA and the failure of
American intelligence », The New Yorker, 8/10/2001)
[13] : (Peter Franssen, op. cit., p. 73)
[14] : (Peter Franssen, op. cit., p. 76)
[15] : (Peter Franssen, op. cit., p. 160, d’après Rahul
Mahajan, « The new crusade », Monthly Review Press
New York, 2002, p. 29)
[16] : (Maurice Zavaro, « Le déséquilibre de la terreur »,
Justice, n° 169, 11/2001)
[17] : (« Les fondements juridiques de la guerre en
Afghanistan », Réseau Voltaire, 14/12/2001,
http://www.voltairenet.org/article7625.html)
[18] : (Thierry Meyssan, « Conférence sous les auspices de
la Ligue arabe. Qui a commandité les attentats du 11 septembre
? », Voltaire, 8/4/2002, http://www.voltairenet.or
g/article7607.html)
[19] : (A.B. Krongard, cité par Bob Drogin, « The CIA
rebuilds on war footing », The Los Angeles Times,
20/5/2002)
[20] : (Peter Franssen, op. cit., pp. 14-15)
[21] : (Libération, 20/11/2004, p. 1)
[22] : (M.I.L.D.T., « Revue de presse du 23 novembre
2004 », http://www.drogues.gouv.fr/fr/index_affiche_sy
nthese.asp?id=1320, d’après « L'Afghanistan accro au
pavot », Libération, 20/11/2004)
[23] : (« Le mur du çon », Le Canard enchaîné, 18/9/2002,
p. 1, d’après Le Parisien, 17/9/2002)
La première guerre du Golfe ? « "J’ai
reçu l’ordre d’appliquer une politique
qui satisfait à la définition du génocide
: une politique délibérée, qui a
déjà tué bien au-delà d’un million
d’individus [...]" [... a reconnu plus
tard] Denis Halliday, ancien coordonnateur
du programme humanitaire
de l’ONU en Irak, qui a démissionné
en 1998 en signe de protestation [1].
[... Le] 12 mai 1996, Madeleine
Allbright, alors ambassadrice des États-
Unis à l’ONU, interrogée à [la télévision
lors de] l’émission "60 Minutes" [pour
savoir si, à son avis,] la vie d’un demi mil-
A l’Ouest rien... 602
lion d’enfants "en valait le prix" ([le prix]
pour se débarrasser du président irakien),
répondit que cela "était un choix
difficile, mais le prix ...nous pensons que
le prix en vaut le coup". » [2] « Ce prix, qui
est loin d'avoir affaibli Saddam Hussein, a
plutôt consolidé son pouvoir. » [3] Mais
peu importe, puisque ça a permis de faire
un remake dix ans plus tard.
Certes, « l’article 54 du protocole I ajouté
aux conventions de Genève [4] affirme
qu’il est interdit d’affamer des civils
comme moyen de mener la guerre et
l’article 33 de la quatrième convention
de Genève [5] affirme qu’aucune personne
protégée ne peut être punie pour
un crime qu’elle n’a pas commis et interdit
les châtiments collectifs » [2] ; mais on
ne va quand même pas se formaliser
pour des broutilles. On combat le mal.
« Tout cela parce que [l’Irak a] cherché à
récupérer des puits de pétrole qui [lui
avaient] été de facto confisqués par les
Britanniques. Comparons avec le traitement
réservé à Israël qui occupe de
façon parfaitement illégale les territoires
conquis en 1967. » [6] [Voir « Terror is
Real », p. 603]
Mais tout s'est bien passé [Voir « Béni
Hill », p. 552] : la « première guerre du
Golfe n’a, au final, pas coûté un dollar
aux Etats-Unis. [... Car] l’Arabie
Saoudite, le Koweït, les Emirats arabes
unis, l’Allemagne, etc. [...] “ont fourni
en totalité les 61 milliards de dollars correspondant
aux dépenses américaines.”
[7]. » [8]
Puis, durant une décennie, entre les
deux guerres du Golfe, « la population
[fut] étranglée par un embargo qui a fait
des centaines de [milliers] de morts qui
sont aussi [...], même si elles ne [sont pas
passées] à la télévision, des victimes
civiles. » [6] On pu ensuite repasser une
seconde couche.