LIVRE 2005 - page rieuse - Free

voir le FBI enquêter si longtemps sans
aboutir à quoi que ce soit", résume […]
un expert en bioterrorisme » [1]. Après
« avoir soupçonné [...] Stephen Hatfill,
l'enquête piétine... à moins qu'elle ne
soit entravée. » [10]
En effet « "[...], plusieurs informations
font état du fait que la CIA a poursuivi les
programmes de recherches sur les armes
biologiques, bien après la signature, en
1970, de la Convention internationale
contre le développement de telles
armes. [… Et] l'agence n'a certainement
pas envie que l'on vienne s'y intéresser.
» [11] La CIA viendrait-elle encore
une fois entraver les enquêtes du FBI ?
Et puis d’autres enquêtes devaient
suivre, tout aussi éclairantes. Pour l’une
d’elle, début 2004, le « FBI [...] privilégie
la piste intérieure. Grâce à des analyses
ADN, [... il] espère [cette fois] obtenir des
informations sur l'origine de la poudre
de ricine trouvée, le 2 février [2004],
dans un bâtiment du Sénat, à Washington,
et, en octobre et en novembre
2003, dans les centres postaux du ministère
des transports et de la Maison
Blanche. » [12] En route vers de nouvelles
« psychoses » !
Et puis c’est à la ricine d’être à la mode…
On croyait aussi en trouver « dans une
consigne de la gare de Lyon à Paris, le
lendemain de l'attaque de l'Irak par les
Etats-Unis » [13].
[1] : (Fabrice Rousselot, « Etats-Unis : black-out sur le charbon
», Libération, 11/7/2002)
[2] : (Paul Labarique, « Épidémie ou propagande ?
Intoxication à l'anthrax », Voltaire, n° 74, 11/3/2004,
http://www.voltairenet.org/article12815.html)
[3] : (Robert Realley, « Anthrax : l'étrange affaire du Dr
Hatfill et de Mister Mueller », Les Enquêtes interdites –
amnistia.net, n° 22, 20/8/2002)
[4] : (le webzine The American Prospect, 27/6/2002)
[5] : (Marc Thibodeau, « Bioterrorisme : sommes-nous
prêts ? », Québec Science, 11/1998, reprod. in http://luigiwarren.blogspot.com/2005_08_01_archive.html)
[6] : (Natasha Saulnier, « Un an après les attentats
Anthrax : le FBI sous pression », L’Humanité, 10/9/2002,
http://www.humanite.presse.fr/journal/2002-09-
10/2002-09-10-39748)
A l’Ouest rien... 598
[7] : (Editorial du New York Times, 2/7/2002)
[8] : (« Etats-Unis – Anthrax : Steven Hatfill a protesté
contre ce qu'il a appelé un “assassinat moral” », Le Monde,
13/8/2002, http://www.lemonde.fr/web/recherche_brev
e/1,13-0,37-768714,0.html)
[9] : (USA Today, 28/5/2003)
[10] : (Pascal Riché et Fabrice Rousselot, « Depuis deux
ans, le FBI cherche l'auteur des lettres mortelles. Anthrax,
traque au point mort », Libération, 7/10/2003)
[11] : (Jonathan Tucker, cité par [1])
[12] : (« L'enquête sur la ricine trouvée au Sénat expose les
lacunes des services de sécurité américains », Le Monde,
11/2/2004)
[13] : (« Mise en contexte subjective. Simple “bavure
médiatico-policière” ? », Voltaire, 25/3/2003, http://www.
voltairenet.org/article9560.html, d’après « Des traces de
ricine découvertes dans une consigne de la gare de Lyon
à Paris », Le Monde, 22/3/2003, et « Les flacons de la gare
de Lyon ne contenaient pas de ricine », Le Monde,
13/4/2003)
Trop Proche
Orient
Pour « le monde libre », il y eut durablement
« l’ennemi communiste » [Voir
« Vodka Cola », p. 558]. L’apogée du
long combat devait avoir lieu en Afghanistan,
avec l’aide d’un homme-clé.
« Diplômé en management et en économie
[...], Oussama Ben Laden est un
homme d'affaires avisé [Voir « L’ami Ben
Laden », p. 563]. Dès 1979, il fut sollicité
par son tuteur, le prince Turki al-
Fayçal al-Saud (directeur des services
secrets saoudiens de 1977 à août 2001),
pour gérer financièrement les opérations
secrètes de la CIA en Afghanistan. En
quelques années, la CIA investit 2 milliards
de dollars en Afghanistan pour
faire échec à l'URSS, faisant de ces
opérations les plus coûteuses jamais