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service de [...] l'armée US pour l'assistance militaire, situé à Fort Bragg, [...] quartier général des forces spéciales US [Voir « Aux paies, c’est l’O.P.C. », p. 45]. [... Ça] lui permettra, en 1978, de s'installer en Afrique pendant 17 ans. D'abord en Rhodésie (l'actuel Zimbabwe) [... dans les] forces spéciales de l'armée rhodésienne [... opérant] contre la guérilla anti-apartheid. C'est justement entre 1978 et 1980 qu'une épidémie de charbon s'est déclenchée soudainement en Rhodésie, provoquant presque deux cents morts et plusieurs milliers de malades dans la population noire... » [3] « A l’époque, l'armée blanche de Rhodésie avait été soupçonnée d'avoir dispersé la bactérie. "Imaginez qu'Hatfill évoque une complicité des Américains avec les Rhodésiens dans cette affaire, [suppose] Robert Jereski, le directeur de la New York Coalition for Public Safety, [...] ce serait une bonne raison pour le laisser tranquille." » [1] Puis Hatfill, qui en sait donc trop pour être réellement ennuyé, devint « médecin militaire de l'armée d'Afrique du Sud, autre Etat qui appliquait la ségrégation raciale et qui développait des armes chimiques et bactériologiques contre les opposants au régime. Des [...] "missions" pour le compte du gouvernement US ? [s’interroge-t-on] [4]. [...] Car [Hatfill] se vantait d'être un agent double, au service du gouvernement sud-africain et de son homologue américain... » [3] Il regagna « les Etats-Unis en 1995 [...]. Et c'est en 1997 qu'il rentrera "officiellement" dans le giron de la recherche bactériologique militaire US, à l'Institut de recherche médicale de l'Armée pour les maladies infectieuses (USA-MRIID), à Fort A l’Ouest rien... 596 Detrick [...] Steven Hatfill [y] conduit des recherches sur le virus Ebola et sur les systèmes de défense contre les attaques biologiques. [... Lors] de plusieurs interviews aux médias US, il n'avait cessé de mettre en garde le gouvernement US sur sa faible préparation face à une offensive biologique sur le territoire national. » [3] On en est encore tout impressionné : « Le docteur Steven Hatfill, chercheur à l'Institut national américain de la santé, a démontré [en 1998] qu'il était possible de fabriquer dans sa propre cuisine une grande quantité de bacilles de la peste après en avoir récupéré quelques souches dans la nature. » [5] « Soudainement, en janvier 1999, Hatfill quittait Fort Detrick pour la SAIC (Science Application International Corporation), une [des principales entreprises] sous contrat avec le Pentagone [Voir « Le fond de Bauer effraie », p. 235], comme spécialiste dans le domaine de la défense biologique. [... Il y] commandera [...] un rapport sur les conséquences d'une hypothétique attaque à l'anthrax perpétrée par courrier... » [3] Début « 2002, Hatfill perdait son accréditation spéciale lui permettant l'accès aux plus importants laboratoires militaires US de recherche biologique et chimique. Son nom commençait à circuler avec trop d'insistance dans le cadre de l'enquête [... Puis], il perdait aussi son travail chez SAIC. » [3] Mis donc sur sa piste, le « FBI [...] insiste sur le fait qu’il n’est pas "suspect", mais [...], selon certains, ferait [... tout] pour incriminer le scientifique au regard du public » [6] Après « l'avoir interrogé à quatre reprises

et l'avoir » [3], avec son accord mais « à grand renfort de publicité médiatique » [6], « soumis en février [2002] au test [du “détecteur de mensonges”] qui s'était révélé négatif » [3] (ce n’est pas une épreuve trop difficile pour un menteur entraîné), on en rajoute encore. A « la mi-juin [2002], le FBI [... fouille] sa maison » [1], toujours « avec [son] accord » [3], « avant de déclarer n'avoir rien découvert de suspect. […On] accuse le FBI de ne pas avoir sérieusement suivi la piste dudit docteur, parce que "c'est un Américain qui a des liens avec le département de la Défense, la CIA et le programme de biodéfense américain" [7] […] "Bien sûr que le FBI traîne des pieds", assure Barbara Rosenberg, la présidente de la Fédération des scientifiques américains » [1]. Mais « le Congrès, en la personne des sénateurs Leahy et Daschle, exerce [...] une pression importante sur l’agence fédérale afin que celle-ci éclaircisse cette affaire. » [6] De nouveau, en « août 2002, [...] les agents du FBI fouillaient l'habitation [... de Hatfill.] Ils emportaient des cartons pleins de documents » [3]. « Son roman non publié - retrouvé sur son ordinateur et dépeignant une attaque de la peste brune sur le Congrès - a été jeté en pâture aux médias. Pourtant, [... le] FBI n’a [pas] officiellement reconnu qu’il faisait l’objet d’une enquête ou mentionné la moindre preuve à son encontre. » [6] « Hatfill [...] a protesté [...] contre ce qu'il a appelé un "assassinat moral" [... et] s'est affirmé totalement étranger à [... l’affaire]. Il a fait valoir qu'il avait accepté d'être soumis au détecteur de mensonge. Le FBI [...] n'a pas répondu à ses protestations, ni aux accusations de son avocat [...] selon lequel la police fédéra- le s'acharne sur ce scientifique pour donner l'impression que l'enquête avance. M. Hatfill a [affirmé] qu'il n'avait jamais travaillé lui-même sur ce bacille au cours de ses recherches [... à] Fort Detrick. » [8] « L'armée US a-t-elle décidé de lâcher ce brillant mais trop voyant chercheur qui, à l'étranger comme aux Etats-Unis, a fait toute sa carrière à l'intérieur des programmes biologiques secrets américains ? Ou bien ne s'agit-il que d'une manœuvre de diversion destinée à brouiller les pistes et à protéger les vrais coupables... » [3] Toujours est-il qu’on ne lésine pas. En juin 2003, « le FBI a commencé [... pour] un coût prévu de 250.000 dollars, [à faire] vider un des étangs de la forêt [...] de la ville de Frederick, dans l'Etat du Maryland […,] ville qu'habitait [Hatfill] au moment du déclenchement des attaques [..., et où] est installé le laboratoire militaire de Fort Detrick » [3], pour y « trouver [...] une partie de l'équipement et des vêtements susceptibles d'avoir étés utilisés par l'expéditeur des enveloppes [...]. [... Aucune] trace d'anthrax n'a pu être trouvée sur l'équipement [...]. Mais cette théorie a tout de même l'avantage de faire monter la pression sur [...] Hatfill [...,] le seul suspect sur lequel le FBI ait su mettre la main, au cours d'une investigation [... dite] Amerithrax, [après] deux ans [... Des] limiers du FBI [...] faisaient remarquer [9] qu'aucune preuve matérielle n'a pu être recueillie contre Hatfill qui, d'ailleurs, n'a même pas été mis en examen. Et cela en dépit des 80 agents qui surveillent ostensiblement Hatfill nuit et jour, espionnant et prenant en photo ses moindres déplacements ou rencontres. Une tactique [...] destinée à [le] faire "craquer" » [3]. Et puis ? Il « "[…] est très étonnant de 597 A l’Ouest rien...

et l'avoir » [3], avec son accord mais « à<br />

grand renfort de publicité médiatique<br />

» [6], « soumis en février [2002] au<br />

test [du “détecteur de mensonges”] qui<br />

s'était révélé négatif » [3] (ce n’est pas<br />

une épreuve trop difficile pour un menteur<br />

entraîné), on en rajoute encore. A<br />

« la mi-juin [2002], le FBI [... fouille] sa<br />

maison » [1], toujours « avec [son]<br />

accord » [3], « avant de déclarer n'avoir<br />

rien découvert de suspect.<br />

[…On] accuse le FBI de ne pas avoir<br />

sé<strong>rieuse</strong>ment suivi la piste dudit docteur,<br />

parce que "c'est un Américain<br />

qui a des liens avec le département de<br />

la Défense, la CIA et le programme de<br />

biodéfense américain" [7] […] "Bien<br />

sûr que le FBI traîne des pieds", assure<br />

Barbara Rosenberg, la présidente<br />

de la Fédération des scientifiques<br />

américains » [1].<br />

Mais « le Congrès, en la personne des<br />

sénateurs Leahy et Daschle, exerce [...]<br />

une pression importante sur l’agence<br />

fédérale afin que celle-ci éclaircisse cette<br />

affaire. » [6] De nouveau, en « août<br />

2002, [...] les agents du FBI fouillaient<br />

l'habitation [... de Hatfill.] Ils emportaient<br />

des cartons pleins de documents » [3].<br />

« Son roman non publié - retrouvé sur<br />

son ordinateur et dépeignant une<br />

attaque de la peste brune sur le Congrès<br />

- a été jeté en pâture aux médias.<br />

Pourtant, [... le] FBI n’a [pas] officiellement<br />

reconnu qu’il faisait l’objet d’une<br />

enquête ou mentionné la moindre preuve<br />

à son encontre. » [6]<br />

« Hatfill [...] a protesté [...] contre ce qu'il<br />

a appelé un "assassinat moral" [... et]<br />

s'est affirmé totalement étranger à [...<br />

l’affaire]. Il a fait valoir qu'il avait accepté<br />

d'être soumis au détecteur de mensonge.<br />

Le FBI [...] n'a pas répondu à ses protestations,<br />

ni aux accusations de son<br />

avocat [...] selon lequel la police fédéra-<br />

le s'acharne sur ce scientifique pour donner<br />

l'impression que l'enquête avance.<br />

M. Hatfill a [affirmé] qu'il n'avait jamais<br />

travaillé lui-même sur ce bacille au cours<br />

de ses recherches [... à] Fort Detrick. » [8]<br />

« L'armée US a-t-elle décidé de lâcher ce<br />

brillant mais trop voyant chercheur qui,<br />

à l'étranger comme aux Etats-Unis, a fait<br />

toute sa carrière à l'intérieur des programmes<br />

biologiques secrets américains<br />

? Ou bien ne s'agit-il que d'une<br />

manœuvre de diversion destinée à<br />

brouiller les pistes et à protéger les vrais<br />

coupables... » [3] Toujours est-il qu’on ne<br />

lésine pas.<br />

En juin 2003, « le FBI a commencé [...<br />

pour] un coût prévu de 250.000 dollars,<br />

[à faire] vider un des étangs de la forêt<br />

[...] de la ville de Frederick, dans l'Etat du<br />

Maryland […,] ville qu'habitait [Hatfill]<br />

au moment du déclenchement des<br />

attaques [..., et où] est installé le laboratoire<br />

militaire de Fort Detrick » [3], pour<br />

y « trouver [...] une partie de l'équipement<br />

et des vêtements susceptibles<br />

d'avoir étés utilisés par l'expéditeur des<br />

enveloppes [...].<br />

[... Aucune] trace d'anthrax n'a pu être<br />

trouvée sur l'équipement [...]. Mais cette<br />

théorie a tout de même l'avantage de<br />

faire monter la pression sur [...] Hatfill<br />

[...,] le seul suspect sur lequel le FBI ait<br />

su mettre la main, au cours d'une investigation<br />

[... dite] Amerithrax, [après]<br />

deux ans [... Des] limiers du FBI [...] faisaient<br />

remarquer [9] qu'aucune preuve<br />

matérielle n'a pu être recueillie contre<br />

Hatfill qui, d'ailleurs, n'a même pas été<br />

mis en examen. Et cela en dépit des 80<br />

agents qui surveillent ostensiblement<br />

Hatfill nuit et jour, espionnant et prenant<br />

en photo ses moindres déplacements<br />

ou rencontres. Une tactique [...]<br />

destinée à [le] faire "craquer" » [3].<br />

Et puis ? Il « "[…] est très étonnant de<br />

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