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Bob Woodward, « Bush at war », trad. Corinne Julve, « Bush s'en va en guerre », réed. folio documents, 2/2004) [5] : (Le Canard enchaîné, 5/2/2003, p. 8) Rumsfeld-Maréchal « Habile manœuvrier, Donald Rumsfeld s’est opposé au sein du Parti républicain au réalisme d’Henry Kissinger [Voir « Kissinger, le faucon masqué », p. 545]. Loin d’être belliciste par idéologie, ce disciple de Machiavel s’est fait faucon pour faire rêver les États-uniens de grandeur après l’humiliation du Vietnam. Mêlant politique et affaires avec son ami Franck Carlucci, il a accumulé influence et fortune. » [1] Notamment en êtant dirigeant d'industrie pharmaceutique [Voir « Charbonnier est maître chez lui », p. 590]. « Écarté de la course à la Maison- Blanche au profit de George Bush père, il a poursuivi son chemin jusqu’à atteindre le pouvoir suprême dans l’ombre de sa marionnette, George Bush fils. » [1] « Secrétaire à la Défense, il prédit les attaques du 11 septembre deux minutes avant qu’elles ne surviennent [Voir « Surprise Surprise ! », p. 624]. Puis il les instrumentalise pour augmenter les budgets militaires et ébaucher une armée spatiale capable de “dominer définitivement” la Terre. » [2] « C’est le premier vol de l’Aigle. » [3] [1] : (Paul Labarique, « Donald Rumsfeld, un Florentin au pouvoir », voltaire.net, 12/10/2004, http://www.voltairenet.org/article15031.html) [2] : (« Le régime Bush. Jeu de cartes », Réseau Voltaire, http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/CartesRegimeBus h.pdf) [3] : (Dupin aîné, parlant du décret pris par le prince Louis Napoléon Bonaparte, portant confiscation des biens de la maison d’Orléans, le 22/1/1852) A l’Ouest rien... 586 My Dick « En 1991, pendant la première guerre du Golfe, alors qu’il était ministre de la Défense, [Dick] Cheney a conseillé à papa Bush de ne pas pousser l’avantage jusqu’à Bagdad pour laisser Saddam Hussein en place. [... C’est] le plus puissant vice-président de l’histoire des Etats- Unis. [...] "Quand vous parlez à Cheney, c’est à moi que vous parlez. Quand Cheney parle, c’est moi qui parle", aime à répéter Bush. [...] Comme son patron, Cheney a su, dans les années 60, actionner toutes les ficelles du sursis pour ne pas partir au Vietnam. Comme le père Bush, c’est un magnat du pétrole. Longtemps patron d’Halliburton » [1], le « trust qu’il a présidé jusqu’en 2000 et qui a décroché de si mirobolants contrats en Irak » [2], il « a fait prospérer cette compagnie de services pétroliers grâce à l’Irak. Et en toute saison : en temps de paix avec Saddam [Hussein], en temps de guerre sans Saddam [Hussein]. C’est une manie chez Cheney de se servir en premier. [...] Aujourd’hui, l’intendance de l’armée américaine dépend en grande partie de Halliburton et de sa filiale Kellog, Brown & Root (KBR), par ailleurs impliquée au Nigéria dans une histoire d’usine à gaz et de pots-de-vin où trempent quelques sociétés françaises. Enquêtant sur ces broutilles, le juge Van Ruymbeke est tombé sur des commissions occultes estimées à 180 millions de dollars. Où sontelles passées ? Cheney était PDG d’Halliburton à l’époque, KBR est connue pour cotiser largement au Parti républicain, mais cela n’a rien à voir. » [1] [1] : (référence égarée : hapax) [2] : (Patrice Lestrohan, « John Edwards - Dick Cheney. Tours de vice », Le Canard enchaîné, 13/10/2004, p. 7)

Enfilé par Perle On connaît Richard Perle : « Trafiquant d'influence. Conseiller de Benjamin Nétanyahu [Voir « Terror is Real », p. 603], puis de Donald Rumsfeld, directeur du Jerusalem Post et homme d'affaires. Milite [en 2002] pour la déportation des Palestiniens en Irak et la punition de la France. » [1] A noter que Perle est un proche de l’auteur du livre très documenté et instructif : « Le coup d’Etat. Manuel pratique » [Voir « Coup d'Etats-Unis », p. 609], Edward Luttwak, qui y écrit des « Remerciements [... à ses] chers amis [..., dont] R. Perle » [2]. Une amitié de plus de trente ans, comme en témoignent les lamentations du premier des diplomates français [en 2003] : « "Les faucons de l’administration américaine sont totalement pris en main par Sharon", a déploré Villepin. Une allusion à l’influence [...] de six vedettes des "think-tanks", les réservoirs à pensée de Bush (Paul Wolfowitz, Douglas Feith, Richard Perle, Bill Kristol, Elliot Abrams et Edward Luttwak) » [3]. Il vaut mieux être bien entouré. [1] : (« Le régime Bush. Jeu de cartes », Réseau Voltaire, http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/Carte sRegimeBush.pdf) [2] : (Edward Luttwak, « Le coup d’Etat. Manuel pratique », Robert Laffont, 2/1969, p. 283) [3] : (« La main de Sharon », Le Canard enchaîné, 5/3/2003, p. 2) Wolf attitude « Depuis trente ans, Paul Wolfowitz participe à presque tous les cabinets civils du Pentagone. Intellectuel brillant, disciple de Léo Strauss, il justifie de la guerre par l’extension de la démocratie de marché. » [1] « Ambassadeur en Indonésie, [Paul Wolfowitz] couvrit les mas- sacres au Timor Oriental. Secrétaire adjoint à la Défense, théoricien de la suprématie militaire US définitive, il s'oppose par tous les moyens à l'émergence d'une puissance rivale, notamment l'Union européenne. » [2] « Il s’est fait une spécialité d’inventer des menaces imaginaires pour justifier de nouveaux crédits et de nouvelles aventures. Il a théorisé les interventions préventives et l’intimidation des ◊compétiteurs émergeants◊. N’hésitant pas à s’ingérer dans la tactique militaire, il a imposé ses conceptions aux officiers de terrain. » [1] Il a de la poigne. [1] : (Paul Labarique, « Théoricien de la violence. Paul Wolfowitz, l’âme du Pentagone », Voltaire, 4/10/2004, chapô, http://www.voltairenet.org/article15033.html) [2] : (« Le régime Bush. Jeu de cartes », Réseau Voltaire, http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/CartesRegimeBush. pdf) Tante Condie, elle ne colle jamais ? Condoleeza Rice ? La « secrétaire d’État des États-Unis. Elle est la première femme noire à accéder à cette fonction. » [1] « Née en 1954 dans une famille de profs d’un Alabama alors encore au régime de la ségrégation raciale et des bombes du Ku Klux Klan, [Condoleezza Rice] n’a jamais milité dans le moindre mouvement de défense des Noirs. » [2] « Sœur adoptive de Madeleine Albright, elle a toujours rassuré les milieux WASP [White Anglo-Saxon Protestant] en s’opposant farouchement aux revendications des minorités. » [1] « Personnalité cultivée et brillante, elle a mené carrière à l’université, dans le secteur pétrolier et en politique. [...] Soviétologue, elle s’est spécialisée dans le containment de la Russie, même après l’effondrement 587 A l’Ouest rien...

Bob Woodward, « Bush at war », trad. Corinne Julve,<br />

« Bush s'en va en guerre », réed. folio documents,<br />

2/2004)<br />

[5] : (Le Canard enchaîné, 5/2/2003, p. 8)<br />

Rumsfeld-Maréchal<br />

« Habile manœuvrier, Donald<br />

Rumsfeld s’est opposé au sein du<br />

Parti républicain au réalisme d’Henry<br />

Kissinger [Voir « Kissinger, le faucon<br />

masqué », p. 545]. Loin d’être belliciste<br />

par idéologie, ce disciple de<br />

Machiavel s’est fait faucon pour faire<br />

rêver les États-uniens de grandeur<br />

après l’humiliation du Vietnam.<br />

Mêlant politique et affaires avec son<br />

ami Franck Carlucci, il a accumulé<br />

influence et fortune. » [1] Notamment<br />

en êtant dirigeant d'industrie pharmaceutique<br />

[Voir « Charbonnier est<br />

maître chez lui », p. 590].<br />

« Écarté de la course à la Maison-<br />

Blanche au profit de George Bush<br />

père, il a poursuivi son chemin jusqu’à<br />

atteindre le pouvoir suprême<br />

dans l’ombre de sa marionnette,<br />

George Bush fils. » [1]<br />

« Secrétaire à la Défense, il prédit les<br />

attaques du 11 septembre deux<br />

minutes avant qu’elles ne surviennent<br />

[Voir « Surprise Surprise ! », p. 624].<br />

Puis il les instrumentalise pour augmenter<br />

les budgets militaires et ébaucher<br />

une armée spatiale capable de “dominer<br />

définitivement” la Terre. » [2] « C’est<br />

le premier vol de l’Aigle. » [3]<br />

[1] : (Paul Labarique, « Donald Rumsfeld, un Florentin<br />

au pouvoir », voltaire.net, 12/10/2004,<br />

http://www.voltairenet.org/article15031.html)<br />

[2] : (« Le régime Bush. Jeu de cartes », Réseau Voltaire,<br />

http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/CartesRegimeBus<br />

h.pdf)<br />

[3] : (Dupin aîné, parlant du décret pris par le prince<br />

Louis Napoléon Bonaparte, portant confiscation des<br />

biens de la maison d’Orléans, le 22/1/1852)<br />

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My Dick<br />

« En 1991, pendant la première guerre<br />

du Golfe, alors qu’il était ministre de la<br />

Défense, [Dick] Cheney a conseillé à<br />

papa Bush de ne pas pousser l’avantage<br />

jusqu’à Bagdad pour laisser Saddam<br />

Hussein en place. [... C’est] le plus puissant<br />

vice-président de l’histoire des Etats-<br />

Unis. [...]<br />

"Quand vous parlez à Cheney, c’est à<br />

moi que vous parlez. Quand Cheney<br />

parle, c’est moi qui parle", aime à répéter<br />

Bush. [...] Comme son patron,<br />

Cheney a su, dans les années 60, actionner<br />

toutes les ficelles du sursis pour ne<br />

pas partir au Vietnam. Comme le père<br />

Bush, c’est un magnat du pétrole.<br />

Longtemps patron d’Halliburton » [1], le<br />

« trust qu’il a présidé jusqu’en 2000 et<br />

qui a décroché de si mirobolants<br />

contrats en Irak » [2], il « a fait prospérer<br />

cette compagnie de services pétroliers<br />

grâce à l’Irak. Et en toute saison : en<br />

temps de paix avec Saddam [Hussein],<br />

en temps de guerre sans Saddam<br />

[Hussein]. C’est une manie chez Cheney<br />

de se servir en premier. [...]<br />

Aujourd’hui, l’intendance de l’armée<br />

américaine dépend en grande partie de<br />

Halliburton et de sa filiale Kellog, Brown<br />

& Root (KBR), par ailleurs impliquée au<br />

Nigéria dans une histoire d’usine à gaz<br />

et de pots-de-vin où trempent quelques<br />

sociétés françaises. Enquêtant sur ces<br />

broutilles, le juge Van Ruymbeke est<br />

tombé sur des commissions occultes estimées<br />

à 180 millions de dollars. Où sontelles<br />

passées ? Cheney était PDG<br />

d’Halliburton à l’époque, KBR est connue<br />

pour cotiser largement au Parti républicain,<br />

mais cela n’a rien à voir. » [1]<br />

[1] : (référence égarée : hapax)<br />

[2] : (Patrice Lestrohan, « John Edwards - Dick Cheney.<br />

Tours de vice », Le Canard enchaîné, 13/10/2004, p. 7)

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