LIVRE 2005 - page rieuse - Free

On connaît Bush père et fils. Le
« grand-père, Prescott, a conquis
ses premiers gros dollars
comme associé de Thyssen, le
banquier privé d’Hitler.
Sa spécialité : faire tourner les
mines de zinc de Pologne et
d’Allemagne exploitées par des prisonniers
de guerre, et racheter
des entreprises nazies. » [1]
« Prescott Bush, [...], directeur
exécutif chez Brown
Brothers Harriman (dirigé
par Averell Harriman, marié
à la mère de Winston
Churchill [2]), conduisit les
opérations bancaires du gouvernementnational-socialiste
à Wall Street. L’Union
Banking Corporation, filiale
d’Harriman dirigée par
Prescott Bush, était l’antenne
new-yorkaise du Thyssen-
Flick German Steel Trust, une firme
esclavagiste notoire [3]. » [4]
« Le 20 octobre 1942, peu après l’entrée
en guerre des Etats-Unis, l’Union Banking
Corporation fit l’objet d’une saisie
du gouvernement fédéral pour "commerce
avec l’ennemi". [... Les] principaux
associés [de Prescott Bush] et actionnaires,
outre Roland Harriman, étaient
trois cadres nazis, dont deux travaillaient
pour Thyssen. » [5]
A l’Ouest rien... 584
« A l’époque, les avocats de Prescott
Bush à Wall Street n’étaient autres que
Allen Dulles (travaillant pour la banque
Schroder, futur directeur de l’OSS, créateur
de la CIA et futur président de la
Rockfeller Foundation) et John Foster
Dulles, son frère. » [4] [Voir « Sied à
ravir », p. 571]
« George, le papa, se serait, lui, associé
avec un certain Alid Ben Maflous,
patron d’une banque, la BCCI [Voir « La
BCCI est morte ? Vive le Carlyle
Group ! », p. 525], par où transitait les
bénéfices de la mafia, du cartel de
Medellin, du trafic d’opium. Plus celui
destinés aux terroristes saoudiens.
Ces gens-là auraient largement
dépanné George Double Iou
chaque fois qu’il a eu des revers,
c’est-à-dire souvent. La famille Ben
Laden est là, omniprésente. » [1]
Détail plus anodin, concernant
le fils Bush : il « avait été arrêté
pour détention de cocaïne,
en 1972. Or, selon les lois
locales, ce délit aurait dû lui
valoir une privation de droits
civiques, il n'aurait donc pas
dû avoir le droit de se présenter
au gouvernorat du
Texas et à la présidence des
États-Unis. » [6] Allons ! Ne
soyons pas intransigents !
[1] : (Bernard Thomas, « La guerre ? Servez
show ! », Le Canard enchaîné, 29/1/2003, p. 7,
d’après Eric Laurent, « La guerre des Bush. Les
secrets inavouables d’un conflit », Plon, 1/2003)
[2] : (Andrew Pierce & Tom Rhodes, « The Times
Newspaper », 19/2/1997, www.churchill-society-london.org.uk/wscminor.html)
[3] : (Webster G. Tarpley & Anton Chaitkin, « George
Bush : The Unauthorized Biography », Progressive Press,
10/2004 (1992), http://www.padrak.com/alt/BUSH-
BOOK.html)
[4] : (« Esquisse synoptique du gouvernement mondial »,
in « Le gouvernement mondial. Etats post-nationaux,
réseaux d’influence, biocratie », pp. 4-5, éd. Homnisphères,
http://utangente.free.fr/index2.html)
[5] : (Eric Laurent, op. cit., p. 19)